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[RP] Memento Mori ou le Printemps de Mont-de-Marsan

Grinwold
[Mont de Marsan]

Voyage dans l'inconscient.
Quelques heures, quelques jours, des semaines...
Comment savoir ?
Le temps n'a aucune prise en ces lieux. Peut on d'ailleurs le qualifier de lieu ?
Ni terre, ni cieux.
Ni vent, ni vie.
Rien qu'une sensation étrange, flottement perpétuel, dans une substance gazeuse. Inodore, incolore, à peine visible en fait.
Et pourtant, elle donne naissance à tout ce que l'esprit semble lui transmettre. Souvenirs...

Il peut se revoir, allongé sur le sol, tiré par sa bien aimée tandis qu'il se vide de son sang. Un regard, un seul, et les ténèbres brouille la vision.
Il ignore tout de son présent, où est-il, et dans quel état ?
Est-il d'ailleurs toujours en vie ?
Rien, impossible de revenir à lui, une barrière semble avoir verrouillé l'accès au monde réel, le gardant prisonnier de cet univers vaporeux.

Le passé s'invite, et toujours les mêmes images, la même personne.
L'Artois, il y a plusieurs années, il est jeune et fringant, inconscient aussi sans doute... Elle est déjà là.
Pimpante, plaisante, et terriblement attirante. Elle lui semble pourtant si inaccessible. Les deux joueront longtemps, séduction constante, ils s'amusent tant.
La guerre les sépare, mais les rendra toujours à leur aventure, juste assez pour qu'elle perdure.
Le jeu s'éternise, ils pensaient sans doute pouvoir se défaire à tout moment. Mais n'est ce pas ce que ce disent les dépendants ?

Pas épargné par le destin, loin de là ! Ce vilain a toujours pris un malin plaisir à leur mettre des bâtons dans les roues. Aujourd'hui encore, alors qu'enfin retrouvés, lui est à moitié mort pendant qu'elle découpe du pleutre.
D'ailleurs il peut la voir, ou du moins le croit-il.

La belle est couchée dans l'herbe, la lame à ses cotés. Regard perdu dans les cieux, tête dans les étoiles. Une brise parfumée bat la prairie, en profitant de l'absence du couvre-chef pour soulever l'élégante chevelure délassée.
Le souffle porte sa vision, et il se voit à ses cotés. Une mèche est retombée, barrant maladroitement sa joue cuivrée. Il veut la repousser, mais son geste reste sans consistance, lui rappelant fort douloureusement le caractère illusoire de la scène.
Un soupir lui échappe, suivi de prêt par une larme bien peu discrète.
Dernier regard, le vent tombe, le songe avec lui...

Retour du néant, cette torture.
Se battre, à chaque instant. L'adversaire est connu, il l'a déjà affronté par le passé. Ce corps capricieux qui une fois cicatrise, une fois oppose d'inquiétantes réticences.
Il vaincra, encore une fois.
Il le faut.

Mais soudain, un son. Le premier de ce qui lui semble une éternité.
Des paroles.
Des rimes.
La tournure est connue, le verbe léger, ciblé.
Enfin vient la signature, la lettre claque comme un flash dans les ténèbres.

I~

Battement, soubresauts.
Tout s'agite, tout s'effondre. Le néant semble basculer, les particules vaporeuses se dispersent, s'enfuient.
Une autre voix lui parvient. Une voix masculine, lourde, profonde, gutturale. Seuls les derniers mots prennent un sens.

...revient à lui !

Au même moment, les premières sensations. Toucher, ouïe, odorat s'éveillent peu à peu, laissant la vue et la parole remettre ça à plus tard.
Moment agréable, effacé quasi-instantanément par des assauts effroyablement douloureux qui lui déchirent le ventre. La bouche s'ouvre mais il ne peut crier.
On s'agite autour de sa couche, on applique une substance visqueuse sur sa blessure, qui finit par atténuer la douleur.

Les paupières toujours closes, un sourire se fige sur ses lèvres, avant de laisser passer une unique voyelle.

I~

_________________
Burrich
[Cap sur Mimizan-les-Bains]

La journée de la veille avait été mouvementée, débutant par un rapide tour des tavernes avec les compagnons Memento. Des mimizannais peu accueillants, aveuglés par les mensonges d’un maire qui semblait poursuivre le même genre de bassesses que le Duc. La palourde s’était mise à baver en plus de faire dans ses braies au premier coup de botte tapant aux portes de la ville.
Esprit de camaraderie de rigueur donc, pour remettre à leur place certains récalcitrants qui n’hésitaient pas non plus à insulter des voyageurs sans rapports avec le conflit. La courtoisie des autochtones n’avait d’égale que celle des Montois... et encore...


[Mimizan – campement Memento, nuit du 16 au 17 avril... ]

De retour au camp, il en profita pour lire et envoyer des lettres aux amis éloignés par la guerre. Ceux que le soldat avait rencontrés au fil de ses récurrentes traversées de Gascogne. Leur humour présageait que le moral était au beau fixe.
Quelques pintes et la compagnie d’une Kabotine très complice vinrent ensuite égayer la soirée qui s’annonçait bien calme.
Au final, une journée tout ce qu’il y avait de plus ordinaire pour cette armée de rebelles.

La nuit tombée, des feus éclairaient encore le bivouac. Sentant l’assoupissement le gagner, Burrich se leva pour gagner sa tente quand une curieuse agitation ranima le camp en un instant. Il se retourna et vit un garde débouler derrière lui, arme au poing. Ce dernier le dépassa sans lui prêter attention et sembla se diriger vers le tumulte. L’esprit affûté, la main se porta aussitôt sur le pommeau de son épée. Il évolua rapidement aux côtés d’autres soldats vers le vacarme croissant. La nuit n’aidait pas mais il aperçut un peu plus loin un groupe de combattants qui tentaient de maîtriser une vague silhouette.

Un bruit de pas dans l’herbe sèche attira son attention sur son côté droit. Sans s’embarrasser de détours, il fila accompagné de la soldatesque en direction du rôdeur qui venait d’apparaître. Il sortit son épée alors que des coups pleuvaient déjà sur l’ombre encapuchonnée qui lui faisait face. Bondissant l’épée tirée, il écarta rudement celle de son opposant pour enfoncer la sienne, en une fraction de seconde, dans l’angle de son épaule et de son cou. Au même moment, La cible laissa échapper un cri qui le glaça d’effroi. Il vit son corps vaciller puis s’éffondrer dans l’herbe. La capuche s’étant relevée durant la chute, il frémit en voyant le visage à l’expression agonisante de sa victime. Toute force l'avait abandonné, Burrich lacha la poignée de son épée et tomba à genoux. La femme qu’il avait aimée se trouvait allongée devant lui. Suivit un instant insensé de totale immobilité dans la petite bulle de violence qu’ils occupaient. Plongé dans la plus grande stupeur, il observait, sans plainte ni larmes, le corps meurtri de sa bien aimée.


Citation:
16-04-2009 04:13 : Vous avez frappé Criket01. Ce coup l'a probablement tué.

Son esprit était empli de confusion et de questions auxquelles il ne pouvait répondre. Il plongea alors son regard azur dans le sien. Chaque goulée d’air qu’elle aspirait, la gorge sèche, était en soi une torture. Il porta ensuite ses yeux sur ses nombreuses blessures et se sentit la situation lui échapper.
Désespéré, il ne chercha même pas l’aide de ses compagnons. Il se contenta simplement de lui prendre la main et un sourire fendit le visage de Criket pour se figer en un rictus douloureux. Divers bleus et plaies en tout genre apparaissaient par les déchirures de sa chemise.
Il dégagea les mèches de cheveux collés par le sang sur ses joues et approcha son visage du sien. A l’infime mouvement de ses lèvres, il tendit l’oreille:

-pardonne moi 'ti coeur, mais vivre sans toi je n'aurais pas pu... cette folie je ne la regrette pas, je meurs dans tes bras...

Sa poigne faiblit et son souffle rauque cessa de caresser la joue de l’homme.
Les derniers mots de sa chère et tendre lui donnèrent l’illusion qu’on lui déchirer les entrailles. Il avait décidé de la quitter pour toujours et se retrouvait aujourd’hui à l’assassiner de ses mains. Un coup de folie se dit il... elle avait préféré mourir plutôt que de le laisser s’en aller... La raison n’avait plus sa place.
Les regrets l’assaillirent mais il les repoussa et, par un effort de volonté, sortit de sa torpeur. Le soldat passa ses bras autour du corps sans vie, l’agrippant fermement, et le souleva. Il réussit tant bien que mal à se mettre sur ses deux pieds et se dirigea vers le camp. Il ne pensait qu’à une chose: mettre son corps à l’abris, loin de ce champ de bataille où les atrocités des combats perduraient encore.

La déposant avec la plus grande délicatesse sur une table dans une tente de soin, il observa son sourire figé.
Il était colère contre lui-même de n’avoir pas su prévoir ce qui allait arriver, contre elle de lui infliger tel châtiment... mais que ne pouvait-on pardonner à une femme amoureuse?
Il joignit ses mains et entama une prière silencieuse pour vider son esprit de ses obscures pensées.
Estalabou
[Mont de Marsan. Campement de l'armée Civis pacem Mercredi]

Le vent souffle sur le campement, les toiles claquent et les hommes tentent comme ils peuvent de demonter leurs abris rudimentaires.
Sous la tente du Duc, l'Etat Major est reuni pour le point de situation.


Alors Messieurs, faites moi le point de la situation

L'armée Memento s'est retranchée sur Mimizan. Le maire organise la defense de la ville en attendant notre arrivée !!. Les troupes de l'armée de Messire Dide sont prêtes à se mettre en marche. Elle vont faire route sur Dax cette nuit votre Grâce.



Bien.
L'ennemi ne doit pas nous echaper. Qu'en est il de l'armée Civis Pacem?

Nous recupérons les dernieres lances demain et pourrons alors faire route !

Parfait


[Mont de Marsan. Campement de l'armée Civis pacem Jeudi]

Reunion de l'etat major sous la tente du Duc.

Messieurs, point de situation !!

Messire Dide a bien pris position sur Dax.
L'ennemi se trouve toujours sur Mimizan et nos troupes sont prêtes votre Grasce
.




Parfait! Dites à Los Festaires de verrouiller la route au Sud.
Nous faisons route sur Labrit ce soir en esperant que l'ennemi fasse de même.
Preparez vos armes et regroupez vos hommes.



[Labrit. Campement de l'armée Civis pacem Vendredi]

Le voyage de nuit, la poussière sur les routes... Les campagnes militaires... Le Duc n'avait pas oublié comme il était difficile d'être soldat. Mais lorsqu'il s'agissait de defendre sa liberté et la justice, tous les hommes devenaient de bons soldats.
L'arrivée aux portes de la ville de Labrit se fait sans encombre. L'ennemi se terre sur Mimizan, redoutant notre approche.
Au petit matin, des tentes rudimentaires sont montées à la hâte et l'Etat Major se reuni de nouveau.


Messieurs, nos troupes sont elles toutes en place?

Oui votre Grâce.
L'armée de Messire Dide est toujours positionnée sur Dax afin de sécuriser la ville. Les derniers rapports nous indiquent qu'il n'y a eu aucun assaut cette nuit à son encontre.
L'armée des Toros sécurise la capitale.


Parfait !!! Alors voyons comment agir..




Voici la situation votre Grace.

Parfait, l'ennemi est acculé sur Mimizan. Nous le prendrons donc en Etau et libèrerons la ville.
Que l'on avertisse Messire Dide sur Dax que nous allons pouvoir enfin agir et exterminer ces maraux jusqu'au derniers. !!!!


Bruis de sabots, poussière et les pas d'une estafette...

Votre Grace, Votre Grace !!!!

Oui, que se passet'il????

Reprend son souffle...
L'ennemi...

Quoi? Il a tenter de prendre la ville?

Non votre grace pas de combats cette nuit... Ils ont fui !!!

Quoi? Les lâches !!!!!
Ils n'ont pu aller qu'en Guyenne... Une fois de plus, les brigands nous echappent et s'y refugient.
Messieurs, nous devons trouver une nouvelle solution desormais.

_________________
Gilem31
[Labrit. Campement de l'armée Civis pacem Vendredi]

Gilem avait fait route avec ses compagnons de fortune durant la nuit. Il était heureux d'être sur le chemin du retour, ha Mimizan ! sa ville natale...

Ce matin, il s'était attaché à installer sa tente dans le campement. Il avait reçu une missive de sa douce Isabelle - restée à Mimizan - au petit matin lui annonçant qu'elle allait bien et que l'armée rebelle Memento Mori n'était plus aux portes de la ville. Il en fut soulagé.

C'était sa première campagne militaire et le pêcheur dû bien reconnaître qu'il ne s'attendait pas à cela. Il n'avait pris part à aucun combat avec l'ennemi, les stratégies mises en place par l'état major des deux camps s'étaient soldées par des évitements. Gilem en était à la fois heureux - car toujours en vie - et frustré.

Frustré car s'il avait choisi de prendre les armes avec ses frères gascons c'était bien pour faire couler le sang de ces rebelles qui au nom de la "justice", de "la vérité", pour "le bien de la Gascogne" - non mais sans blague ! - remettaient en question la liberté du peuple gascon à travers le Duc qu'ils avaient élu. Gilem voulait se battre pour préserver cet acquis quitte à le payer de sa vie. Gonflé à bloc par ce sentiment de légitimité son esprit et son corps réclamaient maintenant la bataille.

Ainsi, il sentait la fin de cette aventure se rapprocher. Les dernières rumeurs dans le camp présentaient l'ennemi acculé à Mimizan pris entre les armée Civis Pacem et Los Festaires. Memento Mori avait apparemment fui en Guyenne durant la nuit, remettant à plus tard l'affrontement, une fois de plus...

Le garde pêche mimizanais marmonnait de manière inintelligible en finissant de s'installer :


Pfff, j'espère que...serai...Mimizan...demain...paix...Isabelle...

_________________
Moilebandit
[Labrit. Campement de l'armée Civis pacem Vendredi]


Ils avaient marcher toute la nuit pour rejoindre Labrit...

[La veille à Mont de Marsant]

Le branle bas d'combat avait étè sonner,on devait lever l'Camp au plus vite,la p'tite fête et les jeux avaient pris fin dans la précipitation...
L'visage de certains commençaient déjà à changer d'expression,l'heure n'était pus aux rires et aux beuveries,il fallait démènager...
L'Bandit toujours occuper avec ses fléches et son Arc n'eut même pas l'temps d'répondre à p'tite fleur et Gilem;la cohue avait gagner l'camp'ment.
Il s'précipita vers l'arbre et enleva sa peinture,puis la rangea dans l'revers de sa manche.
Avec Elyz ils regagnérent leur taniére et ils rassemblérent leurs bardages.
"Voilà p'tite fleur,c'te fois on y est,fini la rigolade.souviens toi de c'que j't'ai dis.....toujours prés de moi ma Puce".Il l'embrassa langoureusement...et au bout d'quelques minutes,un p'tite heure tout au plus,l'Armée avait étè mis en ordre de marche,Mont de Marsan s'éloigner......Labrit serait en vu dans quelques heures......

[Le lendemain à Labrit]

L'camp'ment à Labrit fut monter en un temps record,apparemment c'te ville n'était qu'une étape,à l'aube l'nécessaire avait étè monter.
Hormis quelques gardes qui f'saient leurs rondes autour du camp'ment,l'état major qui était réunis dans leur quartier génèral de fortune,le reste de l'armée roupillait.
Elyz et Bandit n'avaient même pas pris soin de déballer couvertures et peau d'ours,ils s'étaient poser tout deux contre un rocher et s'reposaient tête contre tête..
Déranger par le lever du jour qui pointait son nez et la rosée d'une feuille qui tombait sur sa trogne,l'homme se leva,retira son mateau et couvrit sa belle avec...
Il s'enfonça dans l'camp'ment et s'arrêta boire une tisane prés d'un feu.Il salua les compagnons pésent d'un signe de tête.Il sortit sa fiolede Calva et en rajouta un nuage dans sa tisane.L'temps qu'il n'avait pas eu son Calva tisane,l'Bandit n'était pas trés causant l'matin et même parfois agressif,ses oreilles elles ,fonctionnaient bien malgrés la crasse....
Il intercepta quelques mot d'une conversation qu'certains à côté d'lui avaient,elle ressemblait plus à des rumeurs qu'autre chose pour l'heure,mais comme il est vrai qu'ce feu face à lui était réel,il s'disait qu'il n'y avait jamais d'fumée sans..........feu.
Il délaissa ses compagnons aprés avoir enfiler sa tisane et il partit voir l'état des sabots d'son cheval.Il s'approcha d'l'animal et posant la main sur sa criniére,lui chuchota à l'oreille"mon pauvre Idéal,il t'manque un fer,j'n'ai pas penser à toi quand on a pris la route,il y en a à la forge,dés qu'nous seront rentrer,tu n'souffrira plus" Il prit son couteau et fit levier pour sur les sabeaux pour enlever les trois fers encore en place mais en trop mauvaise état pour les laisser."Voilà bel Idéal,c'là devrait aller,nous smmes presque arriver......."
Il tapota l'cheval sur l'dos et rejoignit Elyz encore endormie.....

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Sehanne
[Campement de Labrit]

Les jours se suivent et se ressemblent pour Sehanne, seulement aujourd'hui est un jour à part. 30 ans aujourd'hui et seule pour les fêter. Bien sûr elle a quelques amis mais elle espérait faire une vraie fête avec son mari et ses enfants, et bien entendu tous leurs amis. Seulement rien n'est jamais prévisible. Même leurs mouvements elle ne peut les prévoir. Elle suit sans poser de questions. Aujourd'hui elle n'a pas le moral et même si Bandit et Elyz s'y sont essayés mais en vain, elle reste pensive, à lire les nombreuses missives de son époux et de ses amis restés à Mimizan.

Non vraiment, cet anniversaire aura été une drôle de journée.... Elle ne peut empêcher ses larmes de rouler sur ses joues. Elle ne peut s'empêcher de penser à eux. Elle aimerait tant pouvoir les serrer dans ses bras ..... et lui .... lui qui lui manque tant, qu'elle aime par dessus tout et pour qui elle donnerait sa vie. Il lui tarde de rentrer et d'enfin retrouver son trésor, de retrouver la chaleur de ses bras et ses paroles réconfortantes. D'un revers de manche elle essuie sa joue et entreprend de répondre à ses courriers.

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Jakethesaint
[Mimizan - 17 avril 1457]

Deux nuits blanches que Jake veillant pour garder la ville. Une nouvelle nuit bien calme alors que les patrouilles de civiles mimizannais guettait l’ennemi sur les remparts. Pas un bruit, pas de lumière.

Au petit matin, la brume s’estompa, laissant place un terrain vide. Le campement de l’armée Memento Mori avait disparu. Jake poussa un soupir de soulagement et quitta les remparts pour la mairie. Il vient directement afficher cette bonne nouvelle sur le panneau d’affichage de la mairie. Les renseignements l’avaient indiqué qu’ils étaient partis en Guyenne. Une petite pensée pour ses amies de Guyenne qui lui avaient écrit pour le soutenir durant le blocus des insurgés.

Les habitants allaient enfin pouvoir souffler et se reposer un peu, mais ce n’était pas encore le moment pour Jake.

A son bureau, il prit connaissances de ses courriers dont un du Lieutenant Frogard pour un dossier d’escroquerie. Il prit connaissance de l’affaire et prépara l’acte d’accusation, puis se rendit au tribunal pour ouvrir le procès. Son travail de basse justice fait, il retourna à la mairie en passant d’abord à son auberge se restaurer.

Il pensait à son épouse qui était à présent à Labrit, à un jour de marche de lui. Elle était si proche de lui et à la fois si loin. Elle lui manquait terriblement et pensait que ce jour aurait pu être bien mieux pour son anniversaire. Il avait écrit la veille une lettre pour cette merveilleuse occasion. Il voulait absolument qu’elle reçoive sa lettre le jour dit.


Citation:
Mimizan, le 16 avril1457

Ma douce perle,

IL y a un an maintenant que nous nous sommes rencontrés, un an avec des hauts et des bas où nous sommes passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Bleu comme le froid, Rouge comme l’amour, vert de colère et jaune comme … le rire ? Je n’ai pas été plus inspiré pour le jaune.

Peut-être qu’il a fallu que notre couple touche le fond pour connaître le vrai bonheur, celui de notre amour que nous vivons chaque jour intensément aujourd’hui. Que de bouleversement dans ta vie ma petite perle, toi qui t’appelait encore, il y a peu de temps, la sauvageonne de Mimizan, vivant dans ta petite chaumière au cœur de la pinède.

A notre première rencontre, je suis tout de suite tombé sous ton charme, tes longs cheveux dorés, ton visage angélique ne sont que l’infime partie de ta beauté. J’ai été subjugué par ta timidité, ta délicatesse et ta douceur. Je me souviens encore des nos moments à la taverne. Des souvenirs que je n’oublierai jamais. Et puis, quelques mois plus tard, qui l’eu cru que tu reviendrais vers moi. Et tout se termine par un mariage et un heureux événement, notre fils Johan. Seulement nous n’avions pas attendu pour agrandir notre petite famille avec l’adoption du petit Bastien et de l’agréable Finute, ainsi que le retour de la petite Marie. Nos enfants, nos anges sont tous autour de toi, autour de nous.

Tous ces souvenirs que je voudrais te faire remémorer au fil de la lecture de ma lettre pour te dire que je t’aime encore plus chaque jour que Dieu fait. Et surtout, en ce jour, je voudrais te souhaiter un anniversaire magique et inoubliable comme chaque jour que je vis à tes côtés.

Tu es et resteras toujours dans mon cœur, pour la vie ! Et même si ce jour nous sommes séparés, mes pensées sont toutes dirigées vers Labrit, pour toi, ma sauvageonne devenue perle.

Avec tout mon amour,

Milles baisers affectueux,

Ton trésor,
Jake



Le jeune homme, messager de l’amour, était arrivé à Labrit, au campement de l’armée Civis Pacem pour remettre la dite lettre d’un mari à son épouse, des mots doux qui réchauffent le cœur en ces temps troublés.
_________________
Louisnapoleon


[Mont-de-Marsan - 08 Avril 1457]

Le lendemain de sa trahison, Louis savait très bien qu'il ne resterait pas longtemps à la mairie. Toute la journée il se promenait dans le campement Memento Mori, en attendant que son écuyer lui annonce sa destitution.
Vers 18 heures, Louis partit à cheval vers le coin le plus tranquille des remparts. Comme prévu, son écuyer l'attendait au dessus de celles-ci, et il semblait éssouflé. sans dire un mots, Louis se plaça sous les remparts et son écuyer attacha une corde à un créneau, avant de sauter en rappel avec la corde directement sur l'arrière du cheval. Louis n'attendit pas plus longtemps et partit au galop vers le campement.
Rapidement, on lui avait installer une tente, et Louis pouvait s'y reposer entre les combats, même si c'était bien loin du luxe de la mairie et de sa demeure. C'est ici que son écuyer allait lui aussi se reposer et lui faire un rapport. Dés qu'ils entrèrent dans la tente, Louis fit une accolade à son ami :

- Caulaincourt ! J'espère que tu n'as rien ?
Tu es toujours à l'heure quand j'ai besoin de toi. Qu'est ce que je ferai sans toi ?!

Caulaincourt lui répondit par un sourire. Louis avait prit soin de préparer un poulet, qu'il avait prit dans les provisions de l'armée. Il s'installa sur sa couche de paille pour manger, et invita son écuyer à faire de même.
- Alors, dis moi, que s'est il passé à Mont-de-Marsan depuis mon exploit de ce matin ?
- Eh bien... il y a une heure environ, le seigneur de Corau et son armée ont pris possession de la mairie et de ton bureau. Tu n'es plus maire par décision ducale.
- Rien de surprenant... je savais que cela arriverait, mais mon combat contre ce duc partisan valait bien un fauteuil.
Maintenant, préparons nous, il y aura encore des combats ce soir.


[Mont-de-Marsan - 2 jours plus tard, le 10 Avril 1457]
Louis se préparait dans sa tente avec Caulaincourt. Celui-ci l'aida à mettre sa lourde armure, et lui donna son épée ainsi que son écu aux armes de sa famille et de son fief de Castellane.
Dans quelques heures, les combats allaient de nouveau faire rage. Ce que Louis ne savait pas, c'est que ce serait son dernier...
Le moment venu, Louis se lança à l'attaque contre l'armée Los Toros Gascones.

Citation:
10-04-2009 04:14 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Los toros gascones" dirigée par Roross.

Il se bat avec acharnement mais pas pendant longtemps.
Tout alla très vite. Lorsqu'il se retourna après avoir donner un coup, il fut frappé au bras qui se mit à saigner. Il reconnu Prangarde, qu'il connaissait un peu.

Citation:
10-04-2009 04:14 : Prangarde vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.

A peine eut-il le temps de jeter un coup d'oeil à sa blessure, qu'un deuxième homme se jeta sur lui, le blessant gravement au torse.
Citation:
10-04-2009 04:14 : Bubull vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.

Louis commençait à voir son champs de vision se rétrécir; il ne savait plus exactement où il était. Il se tourna une nouvelle fois, juste pour apercevoir une femme planter son épée dans son ventre.
Citation:
10-04-2009 04:14 : Michoumichou vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Cette fois-ci, s'en était fini. Louis ne pouvait résister à trois personnes qui ensemble en étaient venues à bout. Il s'écroula au sol, mais il n'était pas encore mort. C'est alors que commença un calvaire terrible : il baignait dans son propre sang pendant de nombreuses et longues minutes, tout en ayant une souffrance atroce.
Son écuyer qui ne s'écartait jamais de lui durant les combats, avait bien vu son maître tomber. Dés la fin des combats, il se précipita sur le corps de Louis, qui se tordait de douleur. C'était une vision atroce pour lui, et il l'emmena rapidement dans leur tente. Là, il était arrivé à arracher quelques mots à celui qui allait mourir :

- Caulaincourt, cette fois c'est fini... je n'y survivrait pas, prom... promets moi de faire attention aux membres de ma famille. Emmène moi à Castellane, je veux y être entérré... c'est une terre qui appartient à notre famille depuis longtemps, je veux y reposer à tout jamais. Fais en sorte que mon frère me succède là-bas... dis à Li... dis à Lily que...
Louis fut de nouveau inconscient et ne pu terminer sa phrase. Immédiatement, Caulaincourt fit venir un carrosse pour transporter au plus vite le corps de son maître à son château de Castellane, avant qu'il ne meurt. Il savait très bien que c'était impossible, mais il continuait d'y croire.
C'est au cour de ce voyage que Louis reprit conscience quelques minutes avant de mourir.

Désolé du décalage de cet évènement avec le RP, j'aurais du le faire depuis une semaine déjà...
Le RP du voyage et de l'arrivée du corps de Louis à Castellane, ainsi que celui de sa résurrection, se feront (normalement) sur le forum de la famille Von Wittelsbach, dans la section Castellane (le lien de ce forum est dans le RP).
Louis est donc mort, mais pas définitivement, il va resu... resurect... resurrectionner ? Comme le prévoit le livre des vertus aristotelicien pour expliquer la ressurection IG.

_________________













Loulianne
[ Mont-de-Marsan, à l'hôtel ]

Relater ton parcours ...
Tes yeux. Immenses. Ton regard doux et patient où brûle ce feu qui te consume. Où sans relâche la nuit meurtrit ta lumière. Dans l'âtre, le feu qui ronfle, et toi, appuyée de l'épaule contre le manteau de la cheminée. Autour de toi, ces nonnes qui t'ont recueilli après le massacre de tes parents sur les chemins. Elles ne sont pas ta famille, mais elles te protègent, petite fille que tu es et si fragile. L'une d'elle t'a toujours marquée : celle qui parlait pas la même langue que toi, mais à travers ses gestes, tu savais l'écouter et la comprendre. Elle t'a toujours appelée l'Eldrid … et tu as su bien plus tard, qu'elle t'avait surnommée ainsi parce que tu restais toujours près de la cheminée à regarder le feu. Depuis la perte de ta famille, tu as toujours eu peur de la vie en dehors du couvent. Pour toi, la route impraticable, et fréquemment, tu songes à un départ, une vie autre, à l'infini des chemins.
Ta solitude. Ces secondes indéfiniment distendues quand tu vacilles à la limite du supportable. Tes mots noués dans ta gorge. Toujours cet appel du chemin et toujours cette peur. Cette route t'attire et te repousse à la fois. Alors à quoi bon partir ? Toute fuite est vaine et tu le sais. Les longues heures spacieuses, toujours trop courtes, où tu vas et viens en toi, attentive, anxieuse, fouaillée par les questions qui alimentent ton incessant soliloque. Nul pour t'écouter, te comprendre, t'accompagner. Partir, partir, laisser tomber les chaines, mais ce qui te ronge, comment t'en défaire ?

Un jour est venu où tu es partie du couvent pour vivre seule. Tu étais devenue une belle jeune femme : grande brune aux cheveux bouclés, des yeux verts, un visage charmant et séduisant, de généreuses formes féminines. Les nonnes avaient déjà vu en toi, la femme au foyer parfaite, belle et docile, bien que tu avais parfois tendance à vouloir te rebeller … mais elles se persuadaient que le mari se chargerait de ce détail. Tu les entends encore les religieuses dire des choses sur toi «  Elle ira loin cette petite ! »...
Ah ouais … Tu es juste arrivée à Dax. Cette ville qui t'a accueillie, ville où tu as aimé vivre. Ville où tu l'as rencontré lui. Tu ne l'avais pas remarqué au début. Puis au fil des jours, tu apprenais à le connaître. Ainsi étais-tu amoureuse et dès lors les instants les plus beaux de ton existence étaient ceux où tu étais en sa compagnie. Tu aimais l'écouter parler, les mots qu'il employait et lorsqu'il te les donnait, ils descendaient en toi et ils te ravinaient. Tu aimais sa voix, ses yeux, ses lèvres, son cou, ses cheveux, ses mains mais jamais il ne te plaisait autant que lorsqu'il avait ce regard pensif et qu'il fronçait des sourcils. Dès que tu le quittais, ta joie retombait. Si dure à vivre, si lente à s'écouler chaque heure de chaque jour de la semaine lorsque tu n'es pas avec lui.
Et l'amour entre vous deux. Et la rencontre avec celle qui deviendra ta marraine. Votre marraine à tous les deux.
Aelyce. Tu l'as toujours aimée, tu as toujours aimée son caractère, sa vision des choses. Tu as toujours admiré sa force, sa puissance, et son courage.
Passent les jours, les semaines et les mois. Lui, tu l'aimes toujours et de plus en plus.
Elle, tu t'en es éloignée sans t'en rendre compte et tu n'en sais pas la raison. Tu le regrettes amèrement et tu n'oses faire le premier pas vers elle.

Puis les évènements de vos vies à vous trois.
Quelques différents entre lui et toi, et c'est la rupture.
Le fossé creusé entre elle et toi, et c'est l'absence de chacune.
Rapidement, tu te retrouves seule et perdue. Tu penses à partir, sur les routes ou pour de bon, rejoindre ce monde que l'on atteint à travers la mort.
Mais lui, il revient vers toi, t'avoue son amour, t'avoue qu'il ne peut pas vivre sans toi, te supplie de le pardonner … et c'est ce que tu fais. Tu parviens même à renouer cet impensable contact avec ta marraine. Et comme dans un espoir de rattraper le temps perdu, le lien qui se crée entre vous paraît indestructible. Mais ton bonheur sera de courte durée. Par une douloureuse lettre, tranchant ton être en deux, tu apprends qu'il te quitte pour une autre femme. Définitivement. La présence de ta marraine te sera alors d'un soutien évident, te permettant de maintenir la tête hors de cette souffrance dans laquelle tu sembles te noyer et t'étouffer.
Ton coeur ne sait pas la mort, mais il comprend que tout est fini. Et ce vide soudain en toi, t'est semblable à l'arrachement de ton âme, à cette mort que tu as maintes fois pensée et tentée de te donner.

Aujourd'hui, tu es toute seule à Mont-de-Marsan, dans ta chambre d'hôtel à préparer tes quelques affaires et après avoir attendu 10 jours que ta blessure à l'épaule guérisse, tu te sens prête à braver les routes, en solitaire. Pourtant, on n'a pas voulu que tu partes seule et quelqu'un se propose pour t'accompagner sur les chemins. Tu l'acceptes en te rappelant que cette personne peut à tout moment décider de prendre une autre route que la tienne. Alors tu la laisseras partir.
A cet instant, tes pensées se tournent vers ta marraine. Tu ne la reverras sûrement pas avant ton départ et c'est peut-être mieux ainsi, cela évitera les adieux douloureux. Pourtant tu aurais voulu lui dire combien tu lui étais reconnaissante pour son infini soutien dans la dure épreuve que tu as traversé. Elle n'a pas besoin d'être devant toi pour que tu puisses voir son visage et quand tu penses à elle, tu es toujours en admiration, et tu rêves un jour d'avoir cette force qui l'habite. Cette force grâce à laquelle, fût-ce aux pires moments, elle n'a jamais baissé pavillon. Pour toi, elle est un chef-d'oeuvre d'humanité. En te donnant tout cet amour qu'une filleule peut désirer recevoir, elle a sans doute atténué les effets de la fracture, t'a soustrait au pitoyable destin qui t'était promis et t'a permis de trouver la lumière alors que tu étais perdue dans ta forêt.

Mais insupportable à toi-même. Brûlée par un feu. Brûlée et consumée et détruite par ce dégoût et cette haine que tu t'inspires. Celle que tu es aujourd'hui, tu te dois de reconnaître que c'est grâce à toutes ces violences subies. Tu te sens plus forte, plus courageuse, plus vivante. Ces violences t'ont fait souffrir et te font toujours souffrir, mais tu t'emploies à les combattre activement. Cette route t'attire toujours mais elle ne te fait plus peur. En ce jour, tu te sens plus libre mais pour goûter pleinement à cette liberté, tu sais que tu dois prendre cette route et partir loin, loin de tout. Prendre ton élan, le tien, pas un autre. Reprendre ta vie en main et tout laisser. Tu ne sais pas ce qui t'attend, car c'est l'obscurité devant toi, mais tu sais au moins ton passé. Ce passé éclairé par cette lanterne que tu traines dans ton dos, rappelant ton chemin parcouru.

Relater ton parcours …
Cette aventure de la quête de soi dans laquelle tu as été contrainte de t'engager. Tenter d'élucider d'où te vient ce besoin de toujours vouloir être entourée, aimée. Narrer les rencontres, faits et évènements qui t'ont marqué en profondeur. Mais tous ces souvenirs remuent en toi trop de choses pour que tu puisses poursuivre ce travail de mémoire. Si tu parviens un jour à pouvoir ressasser tous ces souvenirs sans sentir ce malaise intérieur, ce sera la preuve que tu as réussi à t'affranchir de ton histoire, à gagner en autonomie.

Demain, tu partiras pour de bon de cette ville. Tu espères qu'elle ne t'en voudra pas. Ta marraine. Tu as presque honte de partir loin de tout alors qu'elle t'a soutenue de tout son être. Mais elle sait ton besoin de t'évader.
Ces routes devant toi, tu les contemples. Tu sais qu'elles vont te délivrer de ce qui toujours t'oppresse. Tu es persuadée qu'à travers elles, tu sortiras pleinement de ta forêt. Tu auras cette puissance d'arrêter tes larmes à l'instant où te viendra le désir de pleurer. Tes blessures, celles du corps et celles du coeur auront cicatrisé, bien que les dernières soient les plus douloureuses et les plus hostiles à la guérison, tu es certaine que tu parviendras à atteindre ce seuil où tu pourras sourire en te relatant les larmes que tu as versé pour tel ou tel événement.
Cette guérison a duré de longues, d'interminables années, mais tu as fini par naître et pu enfin donner ton adhésion à la vie.
Car grâce à elle, tu as pu te tirer de la tombe qui t'était offerte, tu as pu te délivrer, te donner la parole, et tu as pu formuler ce que tu as toujours tu.
Car grâce à elle, tu reviendras la rejoindre lorsque tu seras entièrement guérie.
Car grâce à elle … Ael.

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Noupi54
[Labrit. Campement de l'armée Civis pacem Vendredi]

noupi la veille désarçonné par son cheval n'avait pu continuer la route avec les siens. elle s'empressa de retourner voir duck pour lui demander de rejoindre son armée.

le depart fut donner le soir meme direction labrit, elle monta sur son cheval en lui glissant a l'oreille,

si tu me désarçonne encore une fois veille bourrique je fais de la saucisse de cheval avec toi et les tripes de namay, compris!!!!!

elle s'elanca en meme temps que tout le monde, la nuit etait fraiche, et le vent soufflait dans ses cheveux. on entendait juste le bruit des sabots des chevaux. elle pensait a son mari qui l'attendait a dax. elle lui avait ecrit pour lui expliquer qu'il se retrouverait a mimizan. elle se retourna pour voir mont de marsan disparaitre, un coup d'etrier pour lancer"tempête" au galot et elle laissa derrière elle un épais nuage de poussière. devant elle l'armée en rang avancait a fière allure. elle regarda autour d'elle personne etant tres causant tout le monde etait concentré. enfin les felons allaient etre arrêtés, elle esperait une fin a ce cauchemar, la gascogne enfin liberée de ces vils, enfin elle pourrait retourner a bayonne vois sa soeur et ses amis......
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Jeremielecorse
Jérémie qui attendait en ce jour de treve monta sur les rempart de Mimizian et hurla

MORT AU FELONS REVIENS LÂ QUE JE T'ETRIPES AVEC MA LAME !!!
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Morphee**
[la veille et le jours précedents à Dax]

Deux jours qu'elle était rétablie, qu'elle avait pu rejoindre les rangs d'une armée celle du seigneur de Corau...
Moment choisit par l'armée félonne de fuire en Guyenne, Namay avait du sentir l'étau autour de lui se resserer...
Sa convalescence ne l'avait pas empeché de travailler pour autant, es ordres continuaient de tomber, les armées de s'organiser. Allez et venue entre le fort, l'EM , le conseil, pigeons et mesanges aux commandants d'armées, les arrivées à intégrer..les journées étaient souvent trop courtes.

Une armée etait allée sur Mimizan via Labrit , l'autre via Dax, l'affronement était inévitable seulement voilà il avait préféré partir même pas un baroude d'honneur lui qui le mettait en avant, elle en fut fort déçue comme beaucoup de gascons.

Il fallait maintenant, et elle y travaillait pouvoir le poursuivre en Guyenne. Le duc attendait la réponse officielle de la duchesse qui leur parvint aux négociations de paix.
Civis Pacem avait eu la sienne la vieille...et attendait les à présent d'y être envoyé...

Mais d'autres problêmes se présentaient, les civils n'allaient pas tous suivre et elle le comprenait, ils avaient aidé pour la défense du duché, l'armée éloignée, la poursuivre hors de Gascogne n'était plus leur combat.
Pourtant il fallait agir au plus vite et ne pas permettre qu'ils reviennent...

Elle rentra tard, rejoindre son époux en convalescence, l'embrasse tendrement.


Bonsoir mon coeur,
ce soir je pars avec l'armée de Dide à Mimizan, tu nous y rejoindra dès que tu iras mieux si nous y restons jusque là.


Des dicussions encore , une restructuration devenait utile si on voulait vaincre...

[aujourd'hui Mimizan armée Los Festiaires ]

Au matin , renseignements pris, pas de réponses concrètes...
Suite à certains faits, à certaines décisions prises ou manques de réactions sur d'autres ....
la capitaine se décida à se mettre en grève qu'ils se débrouillent...
pourquoi continuer à s'épuiser à la tâche si chacun finalement agissait dans son coin ?
pourquoi continuer alors que le duc n'écoutait qu'à moitié, ne faisait que de brefs passages et finalement ne répondait pas a ses demandes.

Elle mit une affichette en grève a la porte de son bureau, le duc serait le seul dirigant des armées, il verrait ainsi le travail que cela demande et écouterait peut plus attentivement à l'avenir...

Elle s'assit a son bureau prit une plume et écrivit à son mari Gil, lui demandant comment il allait et des nouvelles de leur fils en pleine crise de jalousie. Il est vrai qu'elle passait plus de temps au duché qu'avec lui , il se sentait aandonné, elle le comprenait... elle avait eau lu dire qu'elle l'aimait, que ce qu'elle faisait elle le faisait pour que le duché devienne un endroit ou il fasse bon grandir , Alexandre ne voulait rien entendre.

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Philipaurus
Phil réunit les volontaires venus d'Armagnac à son appel chasser les sans honneurs.

Depuis plus de 10 jours maintenant nous sommes venus ici écoeuré par l'attitude du fourbe Namaycush et des brigands venus d'Anjou, de Touraine, du Béarn et de Guyenne.

Souvenons nous. On était au début février et Namay le fourbe assurait la Guyenne qu'il liquiderais l'armée de Falco / Améliane. Il lui fallait juste 24h de plus... C'était à l'insu de son plein gré qu'il campait devant la même ville en "ami".

Souvenons nous. Quelques jours plus tard il demandais un laisser passer officiel à la Guyenne pour venir la défendre devant bordeaux de l'armée
Falco / Améliane

Namaycush a écrit:
Donnez-moi l'autorisation et vous avez la légion gasconne à Bazas dans la nuit, armée lourde et équipée, elle est prête et stationne à Labrit.


Nous étions le 5 février et le couard Namay avançait déjà masqué.

La suite on la connait, Namaycush une fois devant bordeaux entrainait ses troupes contre Bordeaux aux côtés des brigands.

Namay recrute a son image, pas surprenant de voir dans ses rangs le LouisNapoléon maire félon recrutant des miliciens pour defendre la ville et organisant scientifiquement leur assassinat .

Voilà les tristes sires que nous avons décidé de chasser des terres du sud en même temps que le déshonneurs qu'ils appellent astuce et la traitrise qu'ils appellent habileté.

Pas de quartier pour les traitres. L'unité du sud ne peut se faire sur la traitrise. Pour l'Armagnac, pour la Gasgogne et toutes les provinces du sud, pour la liberté.

En avant.

Philipaurus Mattei de Dénéré


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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette
--Mementomori
Citation:
A Sa Grâce Estalabou de Vaucanson
Duc de Gascogne
En manœuvre


Parce qu’il n’y pas d’honneur à faire périr des innocents sous nos lames,
Parce qu’il y a de l’honneur à se battre et à mourir seuls contre tous,
Parce que l’heure de la vérité a sonné,

Nous, Falco. De Cartel et Namaycush Salmo Salar, hommes de conviction,
Vous demandons laissez-passer en armée afin de vous affronter en combat singulier à Mont-de-Marsan, et de tomber nos lames en terre gasconne, la nôtre, et que Celle-ci soit irriguée de notre sang.
Vous aurez le nom de chaque membre de nos Maisnies nous accompagnant. Que les autres puissent regagner leurs foyer sans user de l’épée.

Libre à vous d’aligner autant que nous, de vous présenter en personne ou déléguer un champion.
Libre à vous de proposer conditions en cas de victoire.

Les notres sont celles-ci :

Nous demandons que immunité et vie sauve soient données à nos hommes, fidèles et valeureux combattants.

Duc de Gascogne, ceux qui vont mourir te saluent !



Ainsi faict en Guyenne, le XIXème jour d’avril 1457.


Pour la Maison de Cartel : Pour Memento Mori :

Falco. De Cartel Namaycush Salmo Salar
Commandant de Memento Mori
Philipaurus
Phil ecouta la déclaration des couards et sortit sont épée


Que crèvent les traitres et ceux qui ne parle d'honneur que quand ils ont perdu pour se menager un chemin de retour, que crève ceux qui les suivent et ceux qui s'appittoient, libérons le sud. Ils ont choisit la terre de guyenne, que celle ci enterre leur cadavre. En avant
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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette
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