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[RP] Memento Mori ou le Printemps de Mont-de-Marsan

Aelyce_h
Les deux jeunes femmes firent face. Et le coup fut esquivé de peu.

Elle s'avance vers elle, un sourire s'épanouissant sur ses lèvres, tandis qu'elle lui prend la main et lui glisse le manche entre ses doigts pour les refermer dessus.


-Viens avec moi je te montre ton cheval,

Elle l'emmène vers le tronc d'arbre où l'équidé borgne était attaché et broutait non-chalamment les buissons rachitiques qui poussaient au pied du chêne.

Je te laisse l'apprivoiser, il est borgne de l'oeil droit, mais aguerri aux batailles. Son ouïe et son odorat sont surdéveloppés pour compenser la vue, mais fais attention à toi..

Tout en le détachant et en plaçant une selle matelassée dessus elle s'adresse à elle, se préparant déjà à quitter le campement quelques instants

-Penses à lui trouver un prénom et fais attention à la route

Une bise sur le front de sa petite protégée sortie de nulle part à Labrit, et elle s'éloigne en époussetant ses braies vers l'orée de la forêt Labritoise. Un besoin irrépressible de se retrouver seule avant la bataille.

Chassez le naturel il revient au galop. Elle a retrouvé sa nature de sauvageonne solitaire, et elle la savoure à pleins poumons, à pores ouverts, à coeur plein.
Ivre de liberté, à en avoir la démarche légèrement chaloupée, la brune de Dax s'éloigne en sifflotant jusqu'à être engloutie par un sentier buissonneux.
Puis prise par une envie folle de sentir son corps à travers les éraflures des buissons qui s'accrochent à ses jambes, ou les branches d'arbre qui lui fouettent le visage, elle court aussi vite qu'elle peut, on aurait dit qu'elle avait le sans nom à ses trousses.
Mais au delà la douleur, il y' avait le plaisir de savourer pleinement l'usage de ses jambes.

Qui sait demain, peut être sera-t-elle à nouveau blessée.
A peine sortie de son immobilité qu'elle recommençait à chevaucher, et si ça devait arriver encore une fois, à peine en sortira-t-elle qu'elle recommencera à nouveau. C'était plus fort qu'elle, plus fort que tout.

Elle s'arrête en se jetant dos contre un tronc d'arbre essoufflée, arrêtée dans son élan par un ravin. se laisse glisser jusqu'aux racines, les jambes pendouillants dans le vide.
Elle repense malgré elle à tout ce qu'elle a vécu puis regarde ses mains puis ses bras intriguée.
Quelle force mystérieuse réside donc en elle pour la rendre si insensible à la douleur, au sang des éraflures?
Quelle force qui l'intrigue elle même, lui a fait sécher ses larmes au bout de deux journées après chaque rupture?
Quelle force la fait tenir encore et toujours la tête haute, ne craignant ni la traitrise, ni les couteaux dans le dos, ni même la mort?
Elle ne savait pas elle même où elle la puisait. Peut être est ce tout simplement son insatiable soif de vivre, d'aimer, de faire la guerre avec la même passion qu'on puisse faire l'amour.



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Amyr
Dans le campement des Memento


Amyr prit sa plume pour une bonne raison, elle s'adressait à maintenant, son ex-cousin:Didier.

Citation:
Je, soussigné Amyr, au vu du comportement des membres de la famille Warenghien, que je considère lâches et peu enclin à l'honneur, renie irrévocablement tout lien de parenté de quelque sorte que ce soit avec ladite famille.


Ainsi fait, le 6 avril 1457


Amyr, Sergent de Memento Mori.



Va petit pigeon, je te le répète: Didier.



Danjam34




Danjam était auprès d'Enky, sa jument à la robe légèrement grise venu tout droit des élevages de Pur-sang Espagnol en Andalousie.
Il venait de finir de la brosser et lui faisait une tresse à la crinière afin d'éviter que les long poils qui la composait ne le gène lors du futur assaut.
La jument était agitée, elle avait senti la tension qui montait autour d'elle et avait sentie que le combat approché, c'était une agitation saine, de l'impatience plutôt car elle avait été élevée parmi les taureaux de combats et elle aimait tout autant le contact des batailles que son maitre !!!

Ça y était, l'ordre de levé le camps avait été donné, Danjam s'afféra à plier sa tente et ranger son barda, il vérifia que sa gourde soit bien pleine du cognac qu'il avait pu récupérer lors de son vif passage dans sa propriété de Bayonne, il regarda que le fil de son épée soit aussi tranchant que la lame du barbier, et quand il finit ses préparations et ses vérifications il s'agenouilla !

Là, il commença par dire une prière puis demanda pardon à Aristote pour ses amis et ses frères Gascons qu'il n'hésiterait pas à tuer si le combat devait s'engager !

Il se releva, enfourcha sa monture et alla rejoindre ses anciens Soldats et son Capitaine, si ils devaient se battre lui le ferait comme à son habitude, juste à leur côté afin de pouvoir donner sa vie pour les protéger !!!!


_________________
Ex-Prévôt de Gascogne / Ex-Lieutenant de l'Ost Gascon
Falco.
Mont de Marsan! Devant Lacataye

Oui, je sais..Le temps de passer la riviére ça va être le tir au pigeons..
Mais le gros de leurs officiers et soldats se trouvent la dedans..Le prendre sans délais et Mont de Marsan tombera sans massacres.
Je ne suis pas la pour passer au fil de l'épée toute la Gascogne pour renverser un Duc.


Ainsi cause un Sac d'Os sur le Ch'val blindé en tête de l'armée qui stoppe devant la petite riviére et s'étale aussitôt sur la rive.
Dans le groupe de tête se trouvent Namaycuh bien sur, sa femme, leurs proches en armures, bref, ce qui se rapproche le plus d'un état major .

L'orage n'a pas éclaté malgrés l'air épais et les nuages de moucherons ayant agacé les chevaux toute la nuit.
Il enfile sa salade et en abaisse la visiére avant de sauter de selle.
Cinq pas d'echassiers lui font surplomber l'eau boueuse du Midiou et se placer à portée de voix..Et d'arbaléte du Donjon.
En son sommet flotte l'oriflamme bleu de l'armée loyale au Duc.
Selon les usages, il hurle les présentations.
Les troupes de Gascogne ne sont pas amas barbares ou de soudards.

Hola des remparts! Ralliez vous ou périssez! Si la Maison de Salmo salar est bonne prince, Maison de Cartel ne le sera point!
Messer Dide! Hola!
Vous avez jusqu'au couchant pour dissoudre votre armée !
Vous aurez privilége de garder armes en ce cas.
Répondez!
A l'aube nous vous férirons sinon!


Certe la partie n'est pas gagnée d'avance.
En fait leur seule chance est de conquérir cette tour en un seul assaut.
La capitale n'a pas de reserves, ni en hommes ni en nourriture.
Il sue sous sa visiére, le temps est mauvais.
avec un peu de chance Namaycuh prendra parole à son tour et lui pourra rejoindre son aimée, les cavaliers et leur soumettre son plan d'assaut.
Perilleux, audacieux..Mais sinistrement risqué.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Gamling
Mont de Marsan : Sur les remparts

Nouvelle journée, mais pas semblables aux précédentes. Le jeune Gamling avait devancé l'armée momento machin lorsqu'il avait apprit sa direction. Il ne serait finalement pas d'une grande utilité à Labrit, les combats serait concentrés à Mont de marsan. Ce soir il serait le seul à combattre dans sa sombre armure aux couleurs de la licorne. Il espérait que d'autres viendraient rapidement, des soldats, ils en avaient besoin. Le jeune Armagnacais avait un mauvais pressentiment, d'après ce qu'il avait put en juger cette matinée, en taverne, les plus parts des défenseurs partaient perdants et hésitant à devoir se battre contre des "amis". Quand eux hésiteraient, leurs amis ennemis les trancheraient et alors tout serait finit. La grosse faiblesse de la capitale résidait avant tout en ce point.

Gamling avait quitté les tavernes excéder par le manque de conviction des défenseurs, il gagna la tour. Pas besoin d'être bien intelligent pour comprendre que cette tour serait d'une importance capitale. Il grimpa au sommet, épée au fourreau, vêtu d'une cuirasse de cuir. Il ne manqua pas de croiser quelques civils faisant office de garde pour la journée. Le licorneux alla sur s'assoir sur les remparts de la tour, le dos appuyer contre un créneau. Il sortit et pierre à aiguiser de sa besace sur le sol et son épée du fourreau, alors il s'employa à la tâche, plus un passe temps qu'autre chose, mais sa lame devait être bien aiguisé pour ce soir. Son regard scrutait les alentours, un bien beau paysage où il se serait promené s’il n'y avait pas eu cette guerre. Rapidement ce paysage fut gâché par une énergumène qui se présenta, un homme qu’il avait déjà croisé à Labrit. Il passait son temps, lui, à se payer la tête des défenseurs. Un léger sourire se dessina sur le visage de Gamling. Il essayait donc de rallier quelques défenseurs à sa folie ? Sans doutes que ça pourrait marcher … Gamling lâcha un :


Va au diable ! pourriture …

Ce soir, tout ce qu'espérait le jeune homme, c'est de croiser cette chose sur les remparts, alors il prendrait un malin plaisir et l'égorger. Mais sans doutes resterait-il derrière ses hommes, caché. Sa lame, combien d'âme avait-elle fauchée ? Il l'ignorait, car elle appartenait à son grand-père, seule certitude : elle avait déjà fait couler du sang, en quelle quantité ? Là il n'en avait aucune idée. Il lui avait confié le surnom affectueux de faucheuse, et ce soir elle faucherait ce Falco.
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Justitia ac Honor
Isadora.da.vinci
[ Labrit – sur le départ ]

- Chevauche donc ivre Isadora… il paraît que les Harpies attirent les piques !
- Moi aussi je suis contente de vous voir !
répondit-elle rieuse. Puis le laissant à sa mastication : Buono appetito !

Il est vrai. Les Harpies attirent un tas de choses… Tout leur art consistant par la suite à éviter ou disposer intelligemment de ce qui vient à elles : piques, hommes, enfants, voyageurs aux poches pleines et parfois même gypaète, quand il y trouve son intérêt. Que n’accomplirait Gascogne ou Maison de Cartel avec un bataillon de Chimères !...

Une pensée qui en appela une autre… où donc était la Corneille ? La réponse attendrait car on levait le camp. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser son balafré, lui mordit la lèvre pour la bonne mesure, et retourna au pas de gymnastique chercher sa monture puis rejoindre la section d’Elissar.



[ Mont de Marsan – sur la rive ]

On démonte, on entrave les montures, on bouchonne, on aiguise, on graisse… on s’occupe en attendant les ordres. Les murs se dressent, menaçants, tellement plus menaçants que les palissades Bordelaises qui pourtant furent si meurtrières. *J’espère que son plan est aussi bien ficelé qu’il l’affirme.* Voici le chef de section qui revient… elle l’interpelle et se dirige vers elle en essuyant dans un chiffon salle ses mains pleines de la graisses qu’elle était en train d’appliquer sur sa rapière.

- Elissar !... Peut-on se voir une minute ?...
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Valerria
Le campement se vidait gentillement , Valerria les regardait partir au galop le coeur serré elle aurait aimé partir avec pour la bastaille ...

Elle les admirait pour leur courage , laissant derière eux un nuage de poussière , elle priait en silence pour que Aristote veille sur eux ...

Elle devait s'entrainer au bâton , prendre un peu de force , et surtout apprivoiser son nouveau compagnon,en attendant les directives de son amie Aely ...

Elle se dirigeait vers le cheval qu elle avait reçu la veille , elle s'approcha doucement de l'étalon ....

Ohhhhh tout doux tout doux .... je suis Val ta nouvelles amie , tu peux me faire confiance je ne te fairait aucun mal ... bien au contraire ...

Elle essayait tout en douceur de lui passer une corde autour du cou , tout en lui caressant le museau , dans l'idée de le faire galoper un peu ... avec de la patience elle fini par y arriver , le cheval était un peu nerveux , ce qui était normal ...



Ohhh toi c'est pas aujourd'hui la veille que je vais pouvoir te monter ... on attendra demain Sacha ...

Ah bah voila un joli prénom pour toi "Sacha" , il te va bien en plus ... ou tu aurai préfèré Pacha ?

Tu en pense quoi toi Ghost Sacha ou Pacha ?

Elle s'adressait à son petit loup en souriant ...


Moins grosses les images,redimensionnées.
Chaudes Larmes

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Burrich
[route Labrit- Mont de Marsan]

Les chevaux furent scellés rapidement. Toute l’armée s’enfonçait dans une nuit brumeuse en direction de Mont de Marsan. Pas un rat. Ils devaient s’être terrés dans la ville. Le calme ambiant était propice au vagabondage de l’esprit.

Burrich chevauchait non loin de ses amis bayonnais, jetant parfois des regards discrets aux fiers cavaliers qu’ils avaient rejoints à Labrit quelques jours auparavant. Lui qui évitait de monter à cheval depuis l’accident de son andouille de père, il était servi ces jours ci. Ce dernier était mort des suites d’une chute dans un ravin causée par sa plus fidèle monture. S’en suivit une certaine défiance à l’égard de ces bêtes qu’il avait pourtant appris à dresser dès l’enfance dans l’écurie que chérissait tant le vieux. Il ne souhaitait pas ressasser ces souvenirs plus longtemps, préférant les mettre de côté. Il était doué pour ça, refouler le moindre sentiment douloureux. Un mécanisme de survie qui lui permettait d’avancer mais qui lui donnait aussi l’illusion d’être inébranlable.

Ce soir serait peut être son dernier mais il ne regrettait pas son choix. Ses anciens compagnons se trouveraient là eux aussi. Il comptait bien leur faire honneur au combat, sans pitié ni remord, car eux aussi avaient choisi et il osait croire qu’ils en auraient autant pour lui. Il saurait leur faire face malgré qu’il en eût. Quand bien même il périrait, ses compagnons réussiraient, il en avait la conviction connaissant quelques détails du plan...
Aucune injustice dans tout ça, des Gascons tomberont mais le duché ne s’en portera que mieux dans un sens comme dans l’autre. Ceux qui avaient pensé pouvoir éviter le conflit étaient bien naïfs ou alors ne voulaient pas voir la réalité en face. Cette scission du duché, au-delà de ce homme disgrâcieux qui n’avait de duc que le titre, était arivée à son paroxysme. Il était temps d’en finir.

[Mont de Marsan - devant Lacataye]

La forêt se faisait plus clairsemée et l’hongre gris qui le portait dressa ses oreilles vers l’avant subitement, le sortant de ses rêveries. Burrich fit un rapide tour d’horizon. Une tour se dressait à présent devant eux, imposante.
Le chétif brailla aux rats terrés dans la bâtisse les politesses d’usage. Leur réponse ne se fit pas attendre.


Héhé...Au moins, ils n’allaient pas nous faire regretter l’déplacement...

Tout ce beau monde s’affairait à s’installer et il en fit de même. Il profita d’avoir encore le temps de musarder pour aller se débarbouiller et vérifier son équipement au milieu des autres.
Soudain, lui vint à l’esprit que sa douce était derrière ces murs à l’attendre. Il eut l’envie irrépressible d’aller la rejoindre, se remémorant les jupons rouges fouettant ses mollets nus et ses lèvres amoureuses quand ils se retrouvèrent la dernière fois...
Plus tard...il trouverait bien un moyen. Tout deux supportaient mal l’éloignement. En proie au désespoir, elle avait menacé et lui n’avait pu que promettre de ne pas l’abandonner et lui opposer un silence quant au reste. Il espérait de tout son coeur qu’elle survive à tout ça, en la mettant à l’abri, et cela lui faisait relativiser sa propre échéance.

Une nouvelle tête appela Elissar dont il ne s’éloignait jamais trop. Elle semblait aguerrie mais il ne la connaissait pas. Méfiant comme pas deux mais qu’il savait cacher par d’affables sourires, il continua d’observer l’échange entre les deux femmes du coin de l’oeil tout en aiguisant sa lame pour le combat à venir.
Aelyce_h
[Trajet de Labrit vers Mont de Marsan ]

Un bout de pain d'orge et de fromage veiné de bleu dont le goût était plus agréable à la bouche que l'odeur au nez, et elle était prête à suivre la maison Cartel en silence vers le champs de bataille.

Le groupe a évolué dans la nuit prudemment, tantôt sur des sentiers caillouteux, tantôt sur du roc glissant. Ils avaient laissé les bêtes trouver leur propre allure, ne les poussant que lorsqu'un obstacle naturel leur bloquait le passage.

Quelques pensées s'envolent irrémédiablement vers Mouffette et Eilith, et la lettre dure de la châtaigne qui lui en voulait pour son silence.
Elle ne s'attendait pas qu'elle ait pu prendre le manque de nouvelle de sa part de la sorte et que ça puisse dégénérer en reproches un jour.
Les deux pourtant ne s'étaient jamais écrit auparavant, ni entretenu une quelconque correspondance. L'aversion d'Aelyce pour les pigeons n'était pas que légende. Estimant que ceux qui en voulaient réellement n'avaient qu'à pousser leur monture jusqu'à Bordeaux. Pour les autres ils savaient l'essentiel : Repos forcé à Bordeaux, jusqu'à la revoyure. Les vraies amitiés sont celles qui durent. Macdes et elle ne s'étaient pas écrit depuis une année, et à leurs retrouvailles leur amitié était intacte.

Elle ne reconnaissait plus la châtaigne et sa fraicheur juvénile. La jeune femme avait grandit, s'était éloignée, lui a annoncé même un faux compagnon l'attendant quelque part. Ainsi va la vie, les piafs quittent leur nid, et s'élancent. Et elle espérait découvrir et admirer ce qu'elle était devenue. Même de loin.
Les deux jeunes femmes lui manquaient c'est certain. Un regard en arrière pour apercevoir une fourmi les suivant à contre coeur avant de se retourner devant, chassant quelques pensées embrumées, par d'autres moins obscures.


[Mont de Marsan]

La luminosité de l'aube remplaça lentement l'obscurité sur les étendues verdoyantes. De grands rayons de soleils obliques changèrent le sinistre océan gris de nuages stériles en une plaque d'acier argenté, baignant les rochers accidentés d'une lumière qui créait des ombres bleu clair, roses, et dorées sur la pierre jusqu'alors noire.

L'aurore portait en elle un avant goût du pays, Une citadelle était dressée haut devant leurs yeux. les chevaux marquent un arrêt et l'échassier s'avance de quelques pas dans le Midiou, s'adressant aux gardes de la tour.
Casque enfoncé, visière rabattue, elle le rejoint tandis qu'un blond lui lance de là où il était perché

-Va au diable! pourriture


Elle soulève la visière regardant le gypaète, dévoilant un regard amusé

-Personne ne lui a dit lui que c'est toi le diable?

Puis portant son regard vers le ruisseau

-Besoin d'aide? il nous faudrait peut être de quoi créer une petite passerelle, quelques rochers déplacés au levier, et quelques planches de bois feraient peut être l'affaire, qu'en dis tu?
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Elissar
[De Labrit à Mdm]

Le bivouac plié, les cavaliers sont partis sans se retourner.
Seules persistes pour traces de leurs venues devant Labrit, cendres, herbes piétinées et crottins.
Le crépuscule tombe doucement alors qu ils arrivent à la bifurcation, celle qui liera leur destin.
Et le cheval de tête s engage sur la route de la capitale.


-Hein...quoi !! Rho ! NAMAY !

Il se retourne sur sa monture et la regarde. D un geste des bras, assaisonné de gros yeux, elle lui fait comprendre qu elle veut aller à Mimizan.
On a canard à laquer !

Le commandant lui sourit comme il sait si bien le faire et le spadasse fronce les sourcils.
...ça valait vraiment le coups de leur faire croire qu on y allait en les intoxiquant de mauvaises informations. C est dommage, c est du gâchis, alors que tout les maréchaux de Mimizan s étaient préparés à subir l assaut des hussards.

Les espérances de la soirée changent, maintenant il ne reste plus qu à attendre que les couards rassemblés dans l enceinte de Mont de Marsan soient au rendez vous.
Que l on ne se soit pas fait tout beau pour rien !

Cette armée non point silencieuse mais pour le moins invisible, les torches ne donneront point leur position si elles ne sont pas allumées. Tous restent aux aguets.
Et plus on approche, plus l embuscade est possible.
Le terrain est propice, sauront ils en disposer ?
Enfin vous savez pour faire une belle guerre, avec des belles attaques et manœuvres, il faut être bon stratège, et cette qualité n est certainement pas trés rependue au sein de l Etat Major gascon, et surtout pas connue de Dide.

Finalement, c était une jolie promenade de santé, tous ensembles sous les étoiles, comme en colonie de vacances, il ne manquait plus que les chants.
La ville est endormie quand les Memento s installent à la vue de remparts imposants.
Il faudra prévoir cordes et grappins pour escalader, et bélier pour défoncer la porte.

Non, on dirai qu il n y a personne sur les murailles. Ou c est qu ils sont mort de trouilles.
Le Cartel va s en assurer et ne reçoit que pour réponse un insulte qui flotte dans l air.
Même pas une flèche décochée depuis les meurtrières, histoire de les intimider. Rien. Faiblards !


[Mdm, le campement Memento]

L oriflamme blanc de l armée est planté !

Arrivé oui !!!!
On en sauterait à terre pour baiser le sol.
Vite du feu.
Monter la tente, dormir.
...monter la tente....dormir....monter la .....rien à foutre...
S envelopper dans une couverture et dormir....zZzz

Courte sieste, voilà le repos du soldat.

La vie de camps reprend ses droits et pour se réveiller, rien de tel qu une grosse pinte avec ses potes dans leur taverne improvisée: quatre branches, un drap pour la toiture, et de l alcool.
Rien de mieux que boire pour oublier l attente, délier les langue les plus tranchantes, rire ou enfermer les peurs dans l ivresse.

Au retour vers sa guitoune, veillant sur Burrich qui suit en trainant, imbibé qu il est, elle croise le regard de la harpie.
Isadora est, dans sa section, la seule qui partit en Guyenne avec Falco sans appartenir à l ost gascon, sinon, tout le reste de la troupe était composé de soldats démissionnaires


- Elissar !... Peut-on se voir une minute ?...

Elle aimerait lui répondre par une boutade en jouant sur les mots mais elles ne se connaissent pas trop alors, prévenante, Elissar lui offre juste un sourire.

-Oui biensur Isadora. Je t écoute, que puis je faire pour toi ?
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Chevalier_dide
[Mont de Marsan - Campement de l'armée et rempart ]



Dide, se trouvais dans la tente centrale du campement, les oriflammes flottées au vent sur les remparts.
Le campement était déjà construit depuis plusieurs semaines et le jeune seigneur avait pris l'habitude du paysage, de nombreuse troupes avait bien reçu le message du regroupement des forces sur Mont de Marsan pour faire face à l'armée franche.

Il savait bien que le nombre de troupe qu'il avait était suffisant pour défendre les remparts, mais la boule d'angoisse l'avait envahi pour d'autre raison.
Le jeune seigneur ne penser à rien, le regard vide, quand un hurlement l'attira à l'extérieur de sa tente

- ComMandanT !! ComMandanT !!

Dide fixa le soldat ...

- Oui, que vous arrive t'il donc pour hurler de la sorte ?
Falcoo ! le Cartel !
Oui, Falco, le cartel ?
- Ils viennent d'arrivée avec l'armée franche du Baron d'hautpoul ! le Falco hurle votre non !
- Bien, bien ... enfin les voilas ...


Il grampa à toute allure par les escaliers de la rempart suivit de deux lanciers pour écouter le falco ...


Hola des remparts! Ralliez vous ou périssez! Si la Maison de Salmo salar est bonne prince, Maison de Cartel ne le sera point!
Messer Dide! Hola!
Vous avez jusqu'au couchant pour dissoudre votre armée !
Vous aurez privilége de garder armes en ce cas.
Répondez!
A l'aube nous vous férirons sinon!


d'une voix grave et trouble il répondit

Hola ! ici la rempart !
Je préfère mourir que de me rallier à la Maison de Salmo Salar !
Je ne suis pas un lache pour tourné ma veste et je vous répond Non !jamais je ne capitule !
Je serait présent à l'aube pour vous attendre sur la rempart ! si vous avez le courage de venir avec vos hommes ! chose qui m'étonne ...


Il fixa le campement des félons pour avoir un rapport de leur force ..

[édict pour la couleur Bleu du campement ]
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Estalabou
[Campement de Mimizan]

Le Duc était là depuis plusieurs jours à s'affairer aux préparatifs de defense du duché.
L'estafette qui venait d'arriver lui apportait une bien mauvaise nouvelle.

Ainsi ses craintes etaient confirmées. L'armée franche, s'était alliée au cartel et faisait desormais le siège du chateau.
Ceux là même qui faisaient tomber une mairie il y a quelques mois.
Voila que des Gascons allaient mourir pour defendre leur liberté... Mais le vieux Duc était pris de remords.. Aurait il du ne surtout pas toucher au capitaine, omme l'ont fait ses predecesseurs ou avait il eu raison, en voyant le resultat, d'agir de suite afin de preserver le futur.
L'avenir le dirait....
Pour le moment, il lui fallait préparer ses affaire et aiguiser la lâme. L'avenir ne lui appartenait plus, mais appartenait aus Gascons.
Il allait livrer son dernier combat pour la liberté.

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Loulianne
[départ de Labrit pour Mont-de-Marsan]

Réajustement de ton armure, pied dans l'étrier et te voilà montée sur ton cheval, prête à partir, prête à suivre les autres cavaliers qui t'entourent.

Toute la nuit, tu vas chevaucher aux côtés de ta marraine, avec laquelle tu échangeras quelques mots, quelques confidences mais rien de bien important : votre esprit est déjà sur ce que vous allez accomplir, et rien ne pourra vous en détourner.

Toute la nuit, tu vas penser au parcours de ta vie, ce que tu as fais, ce qu'il t'est arrivé, ce que tu vas faire ... Tu es certaine que tu n'aurais jamais pu faire partie un jour d'une armée s'il ne t'était pas arrivé ces quelques violences que tu gardes au plus profond de toi. Mais une chose est sûre : tu as changée, et jamais tu ne redeviendras celle que tu as été avant. Ce changement, tu ne sais pas si tu le dois à quelqu'un, à quelque chose ... Ce changement, tu ne sais pas si tu dois en parler en disant " à cause ... ou grâce à telle violence dans ma vie ..." Non tu sais pas ...

Et toute la nuit, entre les échanges avec ta marraine et tes pensées, ton silence et ta discrétion reprendront le dessus sur toi et tu chevaucheras des heures ainsi.



[Mont-de-Marsan]

Le soleil se lève doucement, et laisse apparaitre ses premiers rayons qui viennent se refléter sur ton épée. Bientôt, une citadelle apparait à tes yeux et on ordonne un arrêt. Tu descends de ton cheval, le regard fixé sur la bâtisse. Puis instinctivement, tu viens à observer les lieux.
Une citadelle, une rivière, et une rivière avec le gypaète dedans s'adressant en direction de la tour. Et c'est qu'il n'a pas l'air d'aimer l'eau quelque peu boueuse du Midiou.
A ce moment là, un souvenir s'impose à tes pensées et tu t'empresses à le chasser.


-Va au diable! pourriture

Tu sursautes à la riposte et t'avances vers Ael, debout au bord de la rivière, s'adressant à l'échassier.


-Besoin d'aide? il nous faudrait peut être de quoi créer une petite passerelle, quelques rochers déplacés au levier, et quelques planches de bois feraient peut être l'affaire, qu'en dis tu?

Tu souris amusée en t'imaginant le temps fou que vous prendrez à construire une petite passerelle, et les autres dans leur tour en train de vous regarder faire et se moquer. Non pas le temps de jouer à la construction ... Surtout pour une si petite et si peu profonde rivière.
Coup de coude à la marraine et tu lui chuchotes :


Ael ... qu'est-ce que tu dirais si on se mettait à deux pour le soulever ?

Tu parcours des yeux le maigre corps du gypaète. Même toi, tu dois être plus lourde que lui. Tu retournes le regard vers Ael.


Alors ? Ça te dit ?
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Aelyce_h
[Mdm : pas bougé, devant le Midiou]

-Alors ? Ça te dit ?

Lou lui suggérait de porter l'échassier à deux ce qui en soit ne réglait pas l'idée de la passerelle pour toute l'armée, mais qui épargnait les jolies chausses vertes du gypaète.

-ça me dit, dimanche et même lundi!
traduction dans un langage plus françois "En voilà une bonne idée!"

Elle les quitte un instant, et revient avec unpavois qu'elle emprunte à un arbalétrier de l'armée, le dépose par terre, regarde Lou avant de tapoter sur son épaule, improvisant une courbette servile des plus theatrales

-Si votre horrifiante sainteté veut bien se permettre!

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Falco.
Face au Donjon de Lacataye

Préparons grand amas de fagots, tranchez les saules qui bordent la rive, nouons les branches.
Nous jetterons le tout avant l'assaut..Aprés faudra courir..et vite..
Avec une echelle et ça..


Il répond à Aelyce aprés que la réponse de Dide soit entendue.
Ca, c'est un tonnelet de poudre cerclé de fer qu'il montre, attaché sur la croupe du Ch'val.
Du gabarit propice à contenir vin de troupe, pouvant être porté sous un bras s'il est long.
Ce qui tombe bien vu que mére Nature l'a pourvu de membres piqués au surplus de l'atelier des araignées.

Faut pas qu'je mouille, j'aurai l'air fin..Pis mes chausses vertes ..Pis..Grumph..

Il vont avoir une drôle de surprise au Donjon s'ils parviennent à atteindre le pied du mur.
Mont de Marsan il connait pour y avoir patrouillé en large et travers lors de ses maraudes.
Cette tour à un point faible.

S'ils arrivent à grimper jusqu'à la plus basse ouverture et coincer le tonneau de poudre..Ils pourront investir les lieux aisement.
Si..Si et re si.
Il doit se demander là haut le Dide ce qu'ils trament.
Il doit bien voir que leur nombre est sensiblement égal aux défenseurs.
Moins l'avantage des murs.
Il ne peut comprendre, c'est un pur produit des Ost.
Eux sont des gens de cuir, des combattants de franches compagnies.
Attaquer à un contre deux ne les effraient pas.
Car ils visent la tête.
Dide tombé la ville sera prise.
Ses seconds sont biens incapables de prendre le relais.

Un mince sourire malicieux puis il tire de sa ceinture sa dague pour aller couper l'osier.
En se demandant ce que se disent les deux pimprenelles tout prés.
Il ne tarde pas à savoir.
Traverser le Midiou comme un chef gaulois sur un bouclier? La classe non?
Superbe moyen pour rester sec en passant sur les fagots instables qui seront jetés.
Mais..


Les fagots d'abords..Hum..Croyez pas que ça va faire jaser?
Falconix franchissant le Rubicon..Hum..
Vais faire une cible superbe!Mais quelle classe!
Au fagots!

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Tableau de chasse de Guyenne:

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