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[RP] Memento Mori ou le Printemps de Mont-de-Marsan

Ashmael_d.ambre


Remparts du Chateau

Dès l'arrivée des soldats de l'armée Memento, le jeune officier Ashmael avait été prévenu. Encore une fois il n'avait pas fermé l'œil de la nuit, les événements récents l'en empêchant. Il avait toujours du mal a croire qu'il allait peut être devoir tuer des hommes ou des femmes qui étaient, il y a a peine encore quelques mois, ses amis. Quelle tournure les événements avaient-ils pris pour qu'on en arrive la?

Il monta sur la muraille. L'aube était fraiche, et un nuage de fumée se formait a l'horizon. Bientôt, des cavaliers en armure sortirent de ce nuage. L'armée de l'ex capitaine de Gascogne, l'homme qui avait tant donné pour ce duché, était arrivée au pieds des remparts du château. Il avaient tous l'air déterminés. Déterminés a mourir pour une discordance entre le duc et Namaycush. Car c'est bien pour ça qu'ils étaient la. D'autres, comme les Cartels n'étaient là que pour prendre leur revanche sur l'ex-duchesse qui avait préféré plier aux pressions étrangères plutôt que de soutenir l'assaut final contre les remparts de Bordeaux. Apparemment le fossoyeur n'avait guère apprécié d'être abandonné ainsi en Guyenne et voulait la tête de sa grâce Herra à n'importe quel prix.


D'ailleurs l'homme en question s'avança et lanca:

Hola des remparts! Ralliez vous ou périssez! Si la Maison de Salmo salar est bonne prince, Maison de Cartel ne le sera point!
Messer Dide! Hola!
Vous avez jusqu'au couchant pour dissoudre votre armée !
Vous aurez privilége de garder armes en ce cas.
Répondez!
A l'aube nous vous férirons sinon!


Des paroles inutiles, et il le savait. Mais il ne perdait rien a essayer.
Inutile de répondre. Il connaissaient la réponse.


D'une autre tour quelqu'un lâcha:

Va au diable ! pourriture …


Le ton était donné.
Le commandant Dide donna, lui aussi sa réponse.


Pendant ce temps, Ashmael donna des ordres rapide a ses hommes:
Soldats! Alerte maximale. Tout les hommes a leurs postes.
Archers, préparez vous, en position.
Amenez l'huile bouillant. L'assaut peut être donné a tout instant.
Formez les rangs!


Une légère excitation se fit sentir dans sa voix. La bataille était maintenant qu'une question de temps.

L'officier s'approcha des rempart et s'adressa au cavalier vêtu des armes de Cartel.

Falco!
Ashmael d'Ambre, on s'est rencontrés en gargote.
Vous savez très bien que vos demandes nous sont inacceptables, tout comme la raison de vostre venue ici. Et vous demander de faire de même serait puéril. Le temps des paroles est révolu. Qu' Aristote et le Très-Haut soient témoins des actions de chacun en ce jour! Nous nous reverrons en enfer!


Le Lieutenant ne prit pas la peine d'écouter la réponse. Dernières paroles a ses hommes avant de commencer l'attente:

Soldats, sous officiers et Officers de l'ost Gascon,
Aujourd'hui nous nous battons pour que la voix du peuple soit entendue. Pour montrer que seul les Gascons décident de leurs représentants, et que ce n'est pas les brigands qui font la loi dans ce duché. Messieurs, et Mesdames se fut un honneur de servir comme vostre Lieutenant. Préparez vos armes, ce soir, nous avons rendez vous avec l'Histoire.

_________________
Gamling


[ Mont de marsan - Remparts ]

Misérable vermines, que de la vermine s’étalait dans les environs de la capitale. Que ? Non. Aux côtés de la chose qu’on appelait Falco, se tenait deux femmes, oui pas de doutes là-dessus. Il scruta plus en détail le regard d’une en particulier qui avait relevé la visière de son casque. Oui il avait parlé avec ces deux individus la veille et, à vrai dire, grâce à eux qu’il était ici aujourd’hui. Car en effet l’homme se demandait s’il défendrait Labrit où rejoindrait Mimizan, sachant que l’armée attaquerait Mont marsan, la décision fut vite prise. Situation étrange que voilà, il n’avait pas envie d’égorger ces deux jeunes femmes, et pourtant il devrait le faire, contraint et forcer. A présent, il comprenait d’avantage ce qu’éprouvaient les défenseurs de la ville qui était avant tout des simples civils.

Gamling se mit debout et rangea l’épée au fourreau pour prendre sa fiole d’Armagnac. Il la regarda quelques instants … Peut être en buvait-il pour la dernière fois ? Il but ce qu’il restait puis jeta la fiole vide qui vint s’écraser en plusieurs morceaux de verres au bas des remparts. Il savoura cette probable dernière gorgée. D’autres réponses à l’appel de Falco se firent entendre, chose qui rassura le jeune homme.

Gamling se battrait, seul, sous les ordres d’aucuns, étrange situation. Ses frères devraient venir, mais le temps d’arriver, il avait peur qu’il soit trop tard. Il commençait à y avoir de l’agitation, il ne faisait pas bon de trainer dans le coin. L’homme d’armes se dépêcha de retourner à sa chambre louée pour une misère et y enfila son armure. Une armure sombre aux motifs argent, faite de plates qui recouvrait une longue robe de maille. Idéalement protéger, ce ne serait pas trop. Il saisit ensuite dans sa main gauche, son bouclier, tout aussi noir, mais aux motifs qui différenciés de part ce qu’ils représentaient, la Licorne, son ordre, sa fierté, sa raison de vivre.

Il en fallut pas plus de 10 min pour que Gamling soit de retour aux remparts, enfin prêt. Il rejoint Ashmael, qui de ce qu’il avait comprit, était le lieutenant de Mont de marsan. Il crut bon de se présenter, enfin, afin que s’il venait à tomber, on sache qui il était.

Lieutenant Asmael ? Je suis Gamling, homme d’armes de l’ordre de la Licorne, si je puis vous être utile à quoi que ce soit indiquez moi quoi faire…

Gamling ignorait sous quelles directives se placer pour défendre efficacement. Au pire il combattrait seul, seul il l’a toujours était et ne s’est jamais montré très sociable, cela ne poserait donc pas un réel souci. Il connaissait du moins ses deux priorités, que ni la porte principale ni le donjon de Lacataye ne soit prit par l’ennemi. En prévision du pire des scénarios, sa monture, à l’écurie, était scellée avec une seconde épée non loin de la selle si les combats devaient se poursuivre dans les rues. Il préférait de loin le combat sur le dos de Jupiter.

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Justitia ac Honor
Louisnapoleon


[Mont-de-Marsan - Bureau du maire]
Seul. Toujours. Seul dans son bureau, le maire.
Cela faisait plusieurs jours qu'il n'était presque plus sorti.
Il déprimait encore : la mairie avait toujours un léger déficit et il ne savait comment y remédier.

Mais ce qui le rendait vraiment malheureux, c'était la situation de la Gascogne. Dés l'élection du duc Estalabou, le duché devint invivable pour certains qui avaient soutenu Namaycush. Le capitaine, les lieutenants, etc, tous y était passés : un à un, on les faisait passer pour des traîtres et ils étaient destitués. Peut-être que son tour allait arrivé ?

Louis était heureux à Mont-de-Marsan, jusqu'à l'arrivée de tous les renforts pour défendre la capitale : les cadets avaient pourri l'ambiance en taverne et monter la moitié de son conseil contre lui !

Mais il y a une chose que Louis ne pouvait accepter. C'était les méthodes qu'allait utiliser Namay pour se venger.

Rapidement il a monté une armée pour se battre contre ses propres frères gascons. Et le pire, c'est qu'il décida d'intégrer des brigands, le Cartel, et Falco, que Louis n'aimait vraiment pas.

Louis n'avait plus le choix, et il allait faire ce pour quoi il avait été élu : défendre la ville contre le mal. Mais il gardait l'espoir de convaincre Namay de ne pas commettre cette folie.

Son écuyer entra dans le bureau avec ses armes et son boucliers. Il l'aida à se vêtir de son armure, puis s'apprêta à partir, une fois qu'il fut prêt. La mairie était devenu un quartier général militaire, pour "l'armée" de la mairie.

Louis sortit de sa mairie, monta sur son cheval et partit immédiatement vers les remparts.


[Mont-de-Marsan - Sur les remparts]

Une fois au sommet des remparts, Louis admira les plaines environnantes. Qu'elle était belle, la Gascogne, quand elle ne baigne pas dans le sang.
Il se tourna vers sa magnifique cité, traversée par trois fleuves. Elle aussi il l'aimait beaucoup, il avait apprécié diriger cette ville pendant maintenant 2 mois. Cette nuit, il ne la dirigera peut-être plus... ou il ne sera même plus en vie pour la diriger.
Louis posa son regard sur le campement de Memento, très actif. Ils préparaient le siège. Mais Louis était confiant : ils avaient les remparts, apport non négligeable.

Il voulait parler à l'armée adverse, mais il hésitait entre une lettre, un discours à peine audible du haut des remparts, ou aller lui même dans le campement ennemi. Il savait que ses adversaires avaient de l'honneur.

Mais il se décida à envoyer une lettre (étant maire et lieutenant de la capitale, aller dans leur camps serait probablement suicidaire). Il se positionna près d'un créneau, et se mit à écrire, avant d'envoyer la lettre aux ennemis pour que tous ses adversaires puissent la voir :


Citation:

Nous, Louis-Napoléon Von Wittelsbach, Maire de Mont-de-Marsan, Lieutenant de la caserne et du guet de Mont-de-Marsan,

Aux soldats de l'armée "Memento Mori" et à son commandant.


Nous vous appelons à retrouver la raison au plus vite. Certains d'entre vous êtes nos amis, nos frères d'armes, et nous allons nous battre se soir, nous entretuer.
Allez-vous faire cela ? Allez-vous tuer vos amis ?

Les récents évenements qui ont provoqué votre chute sont fort regrettable, je les condamne fortement et je reproche encore aux autorités ducales d'avoir fait cela.

Mais la manière que vous avez de réagir ne convient pas du tout, vous allez faire ce contre quoi vous vous êtes battus par le passé. Il y a certainement d'autres moyen de protester contre les mensonges qui ont été proférés à votre encontre. Tuer vos frères n'est certainement pas la bonne solution !

Namay, et là c'est à toi que je m'adresse. Mon ami, tu as une femme merveilleuse, un magnifique petit garçon, ne gache pas le bonheur que tu pourrais vivre avec eux. Nous sommes plus nombreux, mieux positionnés, vous courez au masacre !
Ce soir, si tu ne met pas fin à cette folie, tu vas m'obliger à me battre contre toi.
Arrête tout cela, tu le peux, tu peux l'éviter !

J'espère boire avec vous ce soir, plutôt que de vous transpercer de mon épée.
Faict en Mont-de-Marsan le VII du moys d'Avril de l'an de grâce MCDLVII



Il avait maintenant fait tout ce qu'il pouvait. Il entendit le lieutenant de Bayonne crier les ordres, il devrait le faire aussi, le lieutenant de Mont-de-Marsan, mais il n'avait plus le courage, le soir même il allait tuer ses amis.
Il resta assis, mélancolique, attendant la tombée de la nuit, regardant la rivière couler non loin des remparts.

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Cymoril
[Face au Donjon de Lacataye ]


Amusée… on va dire ça…

Enfin…

L’endroit n’est absolument pas à un pseudo sentimentalisme à deux deniers, ni à une compétition de moi d’abord, j’suis la première regardez moi comme j’suis belle… C’est le genre de truc qui l’a toujours gonflée et la gonflera toujours.

Et puis son truc c’est plutôt de surveillez les arrières du Sac d’Os aux côtés du spadassin, alors que les deux beautés fatales prennent les carreaux d’arbalète à sa place lui pose pas vraiment souci.
Ici, pas de Mouffette ni de Châtaigne avec qui rire, pas de Duchesse avec qui chevaucher avec classe.

Juste le boulot.

Alors elle fait ce qu’elle a à faire la Fourmi. Délaissant sa monture lourdement chargée, elle avance, observant le décor posé pour l’ouverture du bal. Evalue les risques et les possibilités, les besoins logistiques…

Fort heureusement elle ne se sépare jamais de sa grande échelle porte bonheur. Faut dire qu’une échelle ayant une telle ancienneté, pas sûr qu’il en existe beaucoup. Elle est venue avec de Bourgogne à l’ouverture de la frontière gasconne. Et lui a rendu bien des services depuis que ce soit dans le verger de Bergerac ou bien en Aragon.

Solide donc l’échelle. Aucun risque qu’elle cède cette nuit devant les remparts.

Pour les fagots, un coup d’œil rapide au pèlerin, silencieux lui aussi, et elle l’embarque par le bras, direction les chevaux, elle récupère le fauchard accroché à sa selle et le tend à Staron en souriant.


T’nez l’Pèlerin… ça vous ira comme un gant…

Elle se contentera de sa dague ou p’têt son épée pour tailler dans les roseaux qui bordent la rive à profusion. Les ballots seront prêts en temps. C’est un boulot peu fatigant, et sans prise de tête possible.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Gilgalad
[Campement "los toros Gascones" - Dax]

Passer le journée a integrer fournir en equipements, le campement grossissait a vu d'oeil ... Le Maitre des cadets et une partie de ses troupes se présenta ...
Une tente leur étais reservée mais cette fois pas de tension l'ost et les cadets marcherait ensemble ...

Un regard rapide sur les hommes et femmes qui integrent ... soupirs ... la plupart non jamais combattu ...Folie des hommes ...

Je rejoint la tente du capitaine pour lui faire mon rapport ... Je reste quelques minutes , on a pas trop l'occasion de se voir chaques moments sont precieux ...
Je ressort quelque peu decoiffé ...d'un geste de la main j'essaye de remettre un peu d'odre dans mes cheveux ...les nouveaux ordres a donner ...
Je m'avance au centre du camps et demande au tambour de sonner l'alerte !
Les soldats , hommes , femmes, cadets se regrouppent ...


Préparez vous , On lève le camps !!!

Chacun repars s'affairant a se préparer pour la route ... la nuit va être longue ... je retourne dans le village ... un dernier au revoir a dire a notre fils avant de le confier a une nourice ... et tenter de lui faire comprendre pourquoi on s'occupe peu de lui ... pas gagné ça...
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Staron
[Labrit]

Départ lent de Labrit, une armée se met en branle, le pèlerin suit.

Il n'a jamais beaucoup aimé l'armée, ses décisions, son système pyramidal. Il y a longtemps, sa désormais marraine avait voulu l'y faire entrer ; plusieurs heures à tenter de le convaincre, en pure perte. Rien n'y fit. C'est pourtant la seconde fois qu'il intègre une armée ...

Plusieurs heures de chevauchée l'amènent à Mont de Marsan, au pied des remparts de laquelle, le cortège s'arrête.


[Face au Donjon de Lacataye]

Pendant les longues minutes pendant lesquelles les états majors se concertent, Il sort un parchemin et écrit à celle qui tient son cœur. Un pigeon, et le message part en direction de Dax ; il le suit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière l'horizon.

C'est la fourmi qui le sort de sa contemplation.

Elle le prend par le bras, lui met un fauchard entre les mains ...


T’nez l’Pèlerin… ça vous ira comme un gant…

Curieuse bestiole que la fourmi. Elle l'a toujours vouvoyé, peut-être par pudeur, ou peut-être comme pour tout le monde, il n'en sait rien. Lui n'a jamais cessé de la tutoyer. Ces échanges de tu et de vous l'ont toujours fait rire ...

Quoi qu'il en soit, il n'a pas tout compris, sinon qu'il faut couper du bois, alors il la suit, prêt à couper ... ça fera un échauffement pour plus tard ...

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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.
Isadora.da.vinci
- Les fagots d'abords..Hum..Croyez pas que ça va faire jaser?
Falconix franchissant le Rubicon..Hum..
Vais faire une cible superbe!Mais quelle classe!
Au fagots!



Elissar prêt d'elle, Zhuyangyang et cet homme étrange au regard d'azur étincelant dans leurs orbites sombres...

- Pas si leur attention est retenue ailleurs.
- Je sais pas encore par quoi... mais nous trouverons.


Du regard, elle guette l'assentiment de ses trois compagnons.
Créer une diversion suffisante pour détourner l'attention de la soldatesque en place de la vision mythique d'un Gypaète pataugeant et gambadant une gerbe de petit bois sur le dos... ça risque d'exiger une prise de risques maximum... ou alors un sens de l'imagination débordant !

- Partants ?

Elle ne les connaît guère, mais rien ne vaut l'expérience de terrain pour se faire une idée juste de la valeur des gens. Mais eux, accepteront-ils de lier leur sort aux projets fous d'une quasi inconnue ? Parce que le casque à cornes bizarroïde du samouraï lui met déjà le cervelet en ébullition... Son, lumière et final pyrotechnique à domicile ! Z'en ont de la chance là haut !
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Piyen
[Mont de Marsan, sur les remparts...]

Piyen arriva un peu en retard avec son arc et ses flèches, après avoir dit adieu à sa belle d'un soir, et alla se placer non loin du maire de Mont de Marsan...

Fait pas chaud, ce soir, Monsieur le Maire!
L'échéance approche, et je suis de plus en plus convaincu que tout cela va finir dans un bain de sang...
Qui aurait cru il y a neuf mois que cela finirait ainsi? J'ai des amis aussi de l'autre côté des remparts. Il y a quelques jours, je me suis rendu dans les anciens locaux du conseil municipal de Bayonne, en halle, les ennemis d'aujourd'hui s'entraidaient, et coopéraient à cette époque!


Il ajouta, la voix hésitante:


J'ai même échangé à cette époque quelques courriers avec le chef de ceux d'en face, j'en garde un bon souvenir...

Vous croyez qu'il y a une chance pour que tout cela cesse?
Cette nuit, Monsieur le Maire, j'ai rêvé que tout ceci n'était qu'un plan du Duché pour réunir ceux du Cartel au grand jour, en Gascogne, afin de les tous massacrer...


Piyen conscient du fait qu'il risquait d'avoir agacé le Maire avec ses propos se recula un peu...
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Zhuyanzhang



La route fut bonne, rien a signalé en faite, très calme même trop diront nous au goût du Baron de Loué, le temps de faire route il était resté a l arrière de l armée, histoire d assurée la fin de ce convoi, mais rien de rien.

Pourtant a quelques lieux de la, il savait que des Merlin et Cie s apprêtaient eux aussi a faire route sur Mont de Marsan, pour sûrement venir en aide a ce Duc de pacotille, ben oui toujours pas la ce pleutre il devait se cacher sous un tas de fumier, afin de ce confondre pour ne pas être vu.


Bref les murailles de la ville étaient en vue, et c est sans surprise, que l on put apercevoir des hommes armés dessus eux aussi était la pour défendre l indéfendable Estabalou, le mauvais !

Zhu voyant cela, se dit que se serait dommage de trucidé tant de gens sans cervelles, mais bref, point de quartier ne serait fait, on avait a faire a des moutons donc, sa lame trancherai tout se qui barrera son chemin.

Seul point que Zhu regrettai c était que le Duc avait demandé aux ordres royaux assistance, dommage, car jadis Zhu avait combattu à leurs côtes, et quand le jour viendra, il se ferait un joie de faire payer cela a Estabalou le mauvais, car on use point de ces ordres surtout quand on est un âne de première.

Une fois de plus il devait avoir menti ce Duc, décidément il ne savait que faire cela, pour avoir à ces côtés des ordres qui se ralliai à sa cause.
Pauvre fou que tu est, oui pauvre sot, tu le paieras chèrement de ta vie, sois en sûr !

Ce duché qui aurait jamais du sombrer entre les mains de tel idiot, pire qu un gamin a qui on aurait donné un jouet, car oui la Gascogne était en se moment le jouet du Duc.


Mais pour l heure, il était temps de faire un petite pause avant un probable carnage, Zhu commençait a sentir un odeur particulière celle de la peur d avant combat se qu il l amusa, car pour lui, il ne connaisait plus cela, oui se serait un honneur de tombé sur le champ.














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Memento Mori

"Forces et honneurs"
Elissar

Elle ne comprend pas tout avec l autre qui braille depuis là bas !


-Une diversion ? Du genre ? Un groupe de nudistes traversant la ville en courant ?

Bah si c est ça, c est sans moi !
Faute d être une proposition sérieuse, cela fit bien rire la harpie.
Un point ^^

Discussions s en suivirent... délires aussi, attirant regards des Memento qui passaient tout prés.
Et les deux femmes réussirent à se mettre d accord sur un plan d action.
Une attaque bien montée, une ruse pour stratagème, tout un symbole de féminité, la finesse et le calcul.
...ça s était pour la partie avant l action....pour ce qui est de l après... comment ça se passe ? ... Certains les connaissent bien et savent que leurs esprits tordus de rebelles peuvent inventer beaucoup de choses.

Le seul homme présent, l éponge alcoolique qui suivait ou pas la conversation.


-T es ok Burr ? Burrich ? t es burré ?


Elle rigole et lui donne une tape fraternelle mais vivifiante sur l épaule.


-Tu files avec Isadora nous trouver une charrette et faire la décoration, on trouvera un animal à sacrifier après. Pour une fois qu il faut mettre la charrette avant les bœufs, on va pas se faire prier pour démonter un proverbe.


Elle les laisses là, partant retrouver l expert en explosif de cette armée.
Il ne lui faudra pas chercher loin, c est son fiancé, chinois, originaire du pays de la poudre noire. Il saura surement la recette, et s il ne sait pas, Wang son écuyer ne sera pas loin pour lui rafraichir la mémoire.


-ZhuUuUuUuuuuuuu ! Mamour, on a du travail. Il va nous falloir plein de poudre, de quoi remplir une charrette et BAOUM !
Hey, j imagine bien mettre le tout dans des seaux, avec du gravier et du verre de bouteille cassé dedans....ça va faire bobo !!

Ceci annoncé, elle les aiderai plus tard, elle passa le drap de sa tante et rassembla son arc anglois, des flèches et quelques bricoles.
Il faudrait des flèches inflammables pour allumé le brasier et provoquer la détonation.

Elle s installa prêt du feu et fit fondre doucement sa résine dans un récipient avant d engluer abondamment l extrémité de ses flèches.
La poix s embraserai dés son contact avec le feu, il ne resterai plus qu à décocher dans le mille.
Du gâteau quoi.

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Grinwold
[Mont de Marsan]

Quelques jours passés en selle, rien de bien inhabituel. Et pourtant, quelle excitation au moment de mettre le pied à terre !

Le couple avait chevauché brides abattus, et l'on devait pouvoir lire leur empressement dans les traces profondes laissées par le galop. Enfin, le campement de fortune.

Premier détail troublant, nul oriflamme gascon ne battait au vent. Une vie que d'autres avaient visiblement abandonnés. Pas de garde, tout le monde se connaissait dans l'enceinte. Un voyageur égaré aurait d'ailleurs vite fait de regretter sa témérité.
Grinwold mena son étalon entre les tentes, au coté de la jument de l'italienne. Le regard baladeur, l'ancien officier sourit en reconnaissant certains visages, et fut plus surpris d'en voir d'autre.
Bien peu au fait des actualités du duché, il ne chercha pas à comprendre, et se contenta de se réjouir de leur nombre.
De l'eau avait coulé sous les ponts, le peuple mécontent depuis trop longtemps commençait à montrer les crocs.
Il était temps...

Tente du commandant.
La toile vole et les voilà, la Harpie, le Balafré, le Frangin et l'Echassier.
Moment d'immobilisme, Salmo Salar lève le nez de sa coupe et fixe les deux nouveaux.
Pas un mot.
Pas un bruit.
Instant de flottement.
Puis enfin, un sourire. Franc, grandissant, se transforme en éclat de rire, lui se lève et les deux s'empoignent joyeusement.
Comme les frères qu'ils sont.

Les retrouvailles sont tronquées, à peine le temps de partager un verre que déjà on sonne le rassemblement, signalant le départ pour Labrit.

Retour en selle, lui voyagera avec le fraternel, elle en profite pour retrouver un autre groupe. Seul importe qu'ils se retrouvent une fois sur place.
Un baiser mordant est échangé, victuailles pour le voyage. Regard fort, pétillant, flamboyant. Hâte de croiser le fer à ses cotés.

Troupe rassemblée, cadence donnée, chevaux lancés.


Alors frangin, tu dois en avoir des choses à me raconter non ?
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Zhuyanzhang




ZhuUuUuUuuuuuuu ! Mamour, on a du travail. Il va nous falloir plein de poudre, de quoi remplir une charrette et BAOUM !
Hey, j imagine bien mettre le tout dans des seaux, avec du gravier et du verre de bouteille cassé dedans....ça va faire bobo !!



De la poudre donc...., cela était dans ces cordes de fabriquer cela oui, et comme tout bon chinois qui se respect, Zhu n avait pas oublier.

Interpellant Wang il lui dit

Bon il nous faut du souffre, ainsi que du carbone, du charbon de bois, de salpêtre, tu vois ou trouver cela ?
Nous allons cuisiner


Pas besoin de faire un dessin a Wang, il savait bien ce quelle cuisine il s agissait, ça oui

Zhu allait mettre le paquet pour que ce soit très explosif diront nous, et même mémorable, pour le charbon pas de soucis on savait ou en trouver, car des feux étaient déjà en route pour le souper de nos guerriers, le salpêtre, il fallait juste allait gratté un peu les murailles de la ville, pour le souffre ?

Ces petits cristaux jaunes qui venaient de régions volcaniques, et Zhu en avaient toujours sur lui pour les grandes occasions, donc la cuisine pouvait commencer, Wang amenant le salpêtre dans des sceaux sous le regards des gardes de la ville qui ne comprenaient rien a ce qui pouvait se passé

Zhu récolta des morceaux de charbons ici et la, ça y était il fallait maintenant mélangé les trois ingrédients.


Réduisant le charbon a l état de poudre, puis il mit le salpêtre, puis écrasant le cristaux de souffre, il mélangea le tout afin que cela soit homogène.

Il y avait de quoi faire un bonne dizaines de sceaux se serait très détonnant !


Pour sûr ils risque de se souvenir de cela a l intérieur, la pauvre charrette allait se retrouvé au Louvre avec telle charge.

Une fois fini, il alla chercher son ange, qu il trouva prés du feu a arrangée ses pointes de flêches, pour l a prévenir que sa petite mixture était prête.



Dis mon ange ta commande est prête, nous avons de quoi faire un bonne dizaine de sceaux

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Memento Mori

"Forces et honneurs"
Burrich
Entre deux gorgées de gnôle qu’il utilisait autant pour sa lame que pour s’humecter le gosier, il observait les deux femmes. Impassible au départ, son expression vira, au gré de leur conversation, à la stupéfaction la plus totale. Il se demandait bien quel chemin tortueux avait bien pu emprunter leur esprit pour pondre un tel plan, bien qu’ingénieux.
Semblait qu’on avait recruté aussi des cerveaux en plus des bras. Intrigué, il ne lui en fallu pas plus pour mettre son grain d’sel dans l’opération.
Il encaissa la désormais familière bourrade d’Elissar et s’approcha des deux comploteuses.


-T es ok Burr ? Burrich ? t es burré ?

-Ouep, j’en suis mesdames...Eeh non j’suis suis sobre comme un chameau ça s’voit pas?!

Lui et la dénommée Isadora allaient devoir se coltiner la charrette et la déco. Pas le temps de rechigner. Eliss avait déjà filé s’occuper de sa propre tâche. Se tournant vers sa complice:

-Et cette charrette, z’avez une idée en tête ou on va devoir retourner tout l’camp?
Namaycush
[Mont-de-Marsan, portes de la ville]


En route, ils avaient causé, le Frangin et lui, à peine le temps de sourire , de lui dire que tout changeait et que tout se referait…


Trajet sans surprises, cœur d’armée lourd organisé, martial, discipliné, dur à manœuvrer mais d’une fois en marche, puissance redoutable, encadré par la cavalerie légère, les voltigeurs de Cartel, graciles, souples, maniables, efficaces, plus habitués aux escarmouches légères qu’aux affrontements de cavalerie lourde.

Comme prévu, malgré la surprise de Spadasse, à laquelle il avait répondu par un sourire et un signe de la main indiquant la direction, aucune armée gasconne n’avait osé les affronter en terrain découvert. Aucune d’entre elle ne tiendrait le choc, sans l’abri de remparts, d’une charge de Memento.

Pourtant une belle charge de cavalerie lourde, sur terrain découvert, aurait été chevaleresque, mais le nobliau battant pavillon ducal sur Mont-de-Marsan préférait se terrer au chaud sous les remparts.

Belle noblesse non ?

Rive accueillante, mais aussi rivière protégeant les remparts du chef-lieu, Memento plante le camp. Très vite cantine est montée par Myrtillia, afin de sustenter les braves, et surtout la soif incommensurable du Burre à la légende grandissante lui aussi, ne disait-on pas en parlant de lui que l’homme de l’âge de la bière vivait dans les tavernes ?!

Vite avant qu’il ait dégluti son premier fût de bière, lui fournir une bourse de 100 écus afin de solder l’écu journalier de Memento, parce que après il sait plus le brave trésorier , alors il est généreux, grande âme et redonne deux, trois fois suivant les fûts qu’il boit ….


Burrich, pour la caisse d’armée…pas pour boire hein !

Marrant, comptant sa bourse, pas descendu de cheval, …le chiffre, celui de la Bête…

666

Emeraudes ambrées du coup au soleil levant,

Sourire à la carnasse vilaine….


Spadasse ! Champiré aux hommes !

Encore un chariot, bâché, héritage de Brantôme…surprise…

Cadeau à Falco ! de la part d’Agonac !

Avec un artilleur en prime, fraîchement nommé Amyr, sergent farouche de Memento…

Amyr, occupe-toi de ce chariot amène-le à Cartel avec aide que tu veux…mais …demande si poudre il a, boulet ..sont là !


Falco lui se baigne sans vergogne, prend la température d’usage et salue ces vaillants défenseurs de la dictature de la bêtise, il obtient d’ailleurs réponse sentimentale.

Spadasse flèche de poix !

L’arc est d’if, un longbow, venu d’ailleurs, enfin lui avait-on dit qu’il se nommait ainsi, bois noir dur à bander, corde de crin renforcée à double.

Sur la flèche tendue par le Spadasse, poissée à souhait, un liseret retient moults parchemins roulés finement, dès que celui-ci aura flambé, ceux-ci seront libérés…

Genoux gauche à terre, arc bandé, enfin flèche part, atteint pavillon bleu de pauvre noblesse, s’y fiche et le flambe, incendie attisé par le vent du sud-ouest, bannière de cendre se répand dans le vent, et velins se distribuent…..


Citation:
A tous !


Au vu que le Duc de Gascogne se réfugie en Mimizan,
Que la Gascogne devient état de non-droit sous son règne,
Que mensonges officiels deviennent coutumiers en sa place,
Que le conseil se mure dans le mutisme,
Que malgré la légalité de l’armée Memento Mori, celle-ci se retrouve déclarée félone, sans raison aucune,
Que sans démission du Régnant dans les délais les plus brefs,
Memento entrera en ville de Mont-de-Marsan.

Si accès lui est refusé, celle-ci, au signal de trois flèches de feu dans l’astre convergeant,
Assaut donnera, sans quartier, sans partage, sans pitié.

Néanmoins, par souci d’humanité, quiconque se réfugiera dans édifices religieux, dûment marqués de la croix aristotélicienne, sera sous protection de l’Eglise, elle-même protégée ainsi que ses clercs par ladite armée.



Ainsi fait sous les murs de l’officielle félonie régnante, au nom de l’honneur et de la vérité, le VIIIème jour d’avril de l’an de grâce 1457.



Namaycush Salmo Salar
Commandant de Memento Mori



Baron de Hautpoul
Seigneur de Agonac, de Champiré et de Huisseau Le Mat


Voici venu le temps des Seigneurs de la guerre !

Aucun n’en ressortirait indemne ! Aucun !


Les gens des remparts sont choux, sont marrant, rigolos, voire idiots parfois…

Il sourit …et leur répondra un autre jour et leur expliquera que les gens pas condamnés sont innocents de tout crime !

Il en est ainsi du préjugé, dans la « belle » Gascogne d’aujourd’hui !

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Dhukhon
(Mimizan - campement de civis Pacem)

Bougre de niguedouille que je suis ! mettre en alerte une armée pour un écran de fumée lancé par Hautpoul alors que j'aurai pu le coller aux basques, d'Heyrieux fulminait de cette perte d'un jour tout en vérifiant que Civis Pacem etait sur le départ.

Déjà ses voltigeurs revenaient lui apportant la nouvelle qu'il pressentait : ils y etaient dejà !
Dhukhon eut une pensée pour LouisNap qu'il avait accompagné de Labrit à Mont-de-Marsan afin de soutenir la ville naissante jusqu'aux premières élections qu'il remporta haut la main [/i](d'un 100% digne de la Francaise des jeux : 100% de l'inscrit fut élu )
[i]Il alpaga une estafette et fit quérir son intendant Godot. Il checklista une dernière fois ses troupes, ses ressources, ses points de rendez-vous en attendant Godot.


Godot, prépare les chameaux de guerre ! L'intendant sut que c'etait du serieux
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Dhukhon d'Heyrieux
Ambassadeur - Erudit 3700%
Recteur-Doyen de l'Academie Militaire de Gascogne
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=dhukhon
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