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[RP] Memento Mori ou le Printemps de Mont-de-Marsan

Danjam34




[Mont de Marsan-En Bas de la tour]

On était arrivée à Mont de Marsan, la route avait été bonne pas un chats nulle part à croire que la Gascogne était dépourvu de tout habitants.

Là au pied du château le camp fut rapidement monté et les préparatif pour la bataille furent mis en place !
Danjam vit quelques hommes héler Falco et Namay du haut des remparts mais il n'y prêta pas attention, il observait les alentours cherchant les meilleurs point d'accès pour monter à l'assaut de cette tour tout en n'étant pas trop à découvert sur les arrières !
Les repérages fait Danjam s'afféra à aller de ci de là afin d'aider aux préparatifs !

Dans le camps les chinois faisaient de la cuisine, d'autres coupaient des roseaux et certains mêmes retournaient tous le camps surement dans l'espoir de trouver quelques fût car Burrich en faisait parti !!!

Toutes cette agitation fatigué l'ex-Lieutenant qui décida de se poser un peu afin de gouter si son cognac n'avait pas souffert du transport, et oui on ne sais jamais .... et pis si on avait besoin de lui on serait bien venir le chercher !!!!



_________________
Ex-Prévôt de Gascogne / Ex-Lieutenant de l'Ost Gascon
Falco.
Franchissement du Midiou et Poudre de Perlimpim

Heures de labeur à couper branches et jeunes roseaux, les nouer. Lui qui n'oeuvre jamais aux champs goûte au délassement intellectuel d'un travail monotone et soigné.
A ceux qui pensaient que guerre n'est que brandissement d'épées et charges glorieuses , courbés le long des rives à assembler les fascines le rappel au réel est synonyme de courbatures.

Cartel, Maisnie ayant le combat comme quotidien démontre ses talents variés. Autonome troupe capable d'aussi bien de changer les fers de ses palefrois, de réparer ses armures que de batir ou détruire des remparts.

L'air du soir est à peine troublé par quelques échanges de mots doux par dessus les murailles. Les défenseurs ont sagesse d'économiser leurs projectiles et sans doute loisir d'observer ce qui va advenir.
Mais ils n'ont d'autres choix que d'assister impuissants aux préparatifs.

....................................Crépuscule...........

Namaycush lui offre des couleuvrines et des boulets, dont le plus beau semble être le chef artilleur nommé d'office.

Ser Amyr! A l'assaut, tirez donc sur les archéres de ce donjon. Passer cette riviére sera dangereux pour tous.

Il désigne les minces fentes de la façade du donjon Lacataye qui permettront de les décimer tous le temps du franchissement et de leur galop jusqu'au pied du mur épais.
Approchez des pavois! Ya t'il Arbaletriers et archers parmis gens de l'Ost de Salmo Salar?


Ont balance les fagots à la flotte, on serre les dents, vite en sueurs. Il a un doute un instant. Une pluie, un orage et les eaux grossiront, les empêchant d'attaquer.
La vitesse est la clé.
Au dessus de sa tête les premiers projectiles sifflent.
Au premier coup de canon il empoignera son tonnelet de poudre et croisera les doigts pour que ses deux porteuses de Falconix aient le pied agile.
Il va y avoir des diversions, des echellades, des fléches et des carreaux.
Mais dés à présent il n'a qu'une chose en tête.
Cette meurtriére accessible du Lacataye.
Faire une brêche pour attaquer à la base au lieu de s'exposer le long des murs garnis de défenseurs.

En parlant de diversion..Il se tourne vers Namaycush avec un sourcil arqué.Explicite.

Vers Cymoril,Orthos, staron,stargate, Loulianne, Aelyce, son spadasin, ce Elgoon qu'il a embarqué, vers tous qui ont le visage grave il ose un sourire avant de rabaisser sa visiére et de s'approcher de l'eau.


Allons- y.
Pas d'envolée lyrique. Le passage à gué de fagot en tachant de garder sec de la poudre, quelques torches allumées et croire en sa veine pour pas se ramasser une fléche sera assez épique pour se passer de mots.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Zophia
Dans une petite maison de Mimizan

C'est déjà l'aube, la rousse regarde toujours la missive à coté d'elle, celle qui lui avait fait comprendre que sa fin approchait, celle qui l'avait basculée dans un monde peuplé de souvenir, quelques-uns inoubliables, d'autres beaucoups moins. Zophia revoyait tout pleins de visages, des moments de joie de rire, un sourire se dessinait sur ses lèvres où un simple élan de douceur, d'amitié, de complicité animait son visage, puis le noir, la peur, et oui la peur de ne plus revoir tout ça, de ne plus revoir ceux quelle avait aimé, de ne plus rire des folleries de son amie Ghislaine en taverne, aussi bizarre que cela puisse lui paraître, la rousse avait avant tout revit mentalement tout ses fous rires avec sa complice de taverne, puis lui vient l'image de Mortagne, la taverne de Zouz, leurs amitiés si profonde à cette époque, elle pensa à Yann, Amandiere, kikiraoul et Tarlina, la douce cligna fort des yeux pour ne pas pleuré, il lui semblait que c'était hier, mais, ce hier si loin déjà, ce hier qui ne verra peut-être plus de demain.

Zophia fixait toujours la missive comme si elle était empoisonnée, comme si d'un simple coup d'oeil elle avait fait basculer sa vie lui annonçant que c'était l'heure. Elle la parcourait des yeux et soupira encore une fois, oui, la rousse allait se battre, croiser le fer, tuer et mourir elle en était consciente, elle aurait pû rester à Mimizan dans la lance de Jake, mais, la veille tard dans la nuit elle avait choisi de changer de rejoindre Druide pour une dernière fois et mourir à ses cotés. Second sourire, la rousse rêvasse de l'homme qui lui avait fait tourné la tête en gargotte, celui avec qui elle échangeait une douce correspondance, celui qui aurait facilement été l'homme de sa vie si elle était moin compliquée, oui, la rousse avait une peur folle de l'amour, dès quelle le sentait naître en elle, Zophia s'éloignait tel un battement d'aile. Grande rêveuse, sensible? oui beaucoup trop, râleuse? chiante? oui aussi mais toujours honnête et fidèle à elle même.

Dernier coup d'oeil à son chez soi, sûrement le dernier, elle qui avait été si heureuse de vivre tout près de la plage, elle y avait fait tant de rêve. La rousse replonge dans ses rêveries, son arrivée à Labrit, encore Zouz et Gigi ses deux plus beaux souvenirs sûrement, puis aparraîssent les visages d'Orthos, Falco, Staron, Eilith et Simone, oui l'emmerderesse comment l'oublier? impossible! les yeux de la roussette picottent, des larmes innondent son visage avant quelle n'éclate en sanglot, toute rage sort ses poings bien fermés s'abattent sur son oreiller, elle a envie de crier, crier quoi?...Sa déception de finir ainsi, tuer par les siens? peut-être. Déception d'être là dans une armée à défendre les siens?...Mais les siens ils étaient de l'autre coté avait t'elle envie de hurler, triste comédie qu'est le sort d'une roussette qui avait choisi de vivre en harmonie avec sa conscience et ses valeurs.

Tel une somnambule la rousse ramasse des petites pierres précieuses à son coeur, de simple pierre que l'on aurait pu facilement appellé ¨cailloux¨ mais si importante à ses yeux ainsi Goulou, Athos et Ylanis ne la quitterait jamais.


Grr! dit donc la roussette t'as fini de faire dans le sentimentale? aller hop! debout et fonce et cesse moi se pleurnichage s'il te plait! Tu sais très bien que ton Falco a bien monté son coup, trop facile d'accuser le conseil et le duc, au fond il attendait cette occasion là tel un vautour..Nannn méé hoo! cesse de le mettre sur un pied d'estale ce n'est qu' un brigand, rusé comme un renard j'avoue, mais il demeure un brigand connu et toi roussette tu es pas brigande alors aller hop! Pense au capitaine tout sera plus facile..N'empêche ma roussette t'avais bien raison à son sujet BRAVO! C'est qu'un imposteur et un magouilleur de la pire espèce et tu vois il se fait passé pour la victime?..Pauvre capitaine magouille! aller Roussette fonce vers les remparts la tête droite... Ah non! c'était pas le moment que sa conscience lui parle, elle n'en avait vraiment pas besoin. Ta gueule toi! Quoique t'a p'tet ben raison hihi! Tu crois que j'ai eue raison de pas avertir Goulou?..Ah et non j'veux pas savoir et surtout je ne veux pas l'entrainer la dedans...Je l'aime trop le forgeron.

Zophia éclate d'un rire cristalin quand elle se rend compte quelle a parlé tout haut. Dernier coup d'oeil, une missive que Goulou recevra bien plus tard, quand tout sera fini puis quitte sa maison le coeur moin lourd prête à toute éventualité...Surtout celle d'une mort proche mais elle aura été jusqu'au bout.
Myrtillia
Mond de marsan – Memento mori

Au matin, les hommes avait monté le camps au pied des remparts

Burrich vieille poche a Gniole !!! Fait installer la tente pour le ravitaillement ici !
Je te confie la gestion du stock de biere....
C'etait a premiere vu une mauvaise idée, mais tout ce qu'il buvait lui etait cela de moins a boire pour les autre... elle limitait donc les degats a une seule eponge pour la troupe.


Citation:
07-04-2009 08:27 : Vous avez ouvert une taverne.



Tourne en rond, nerveuse, attend, vérifie les stocks alimentaire, pain et viande et 67 futs de bières... Elle approche un jeune combattant d'un signe de la main... lui donne une bourse de 1000 écus

Va au marché en haillon et tente d'acheter le pain, prends en autant que tu peux... nous avons du stock mais sait on jamais... il reviendra plus tard, bredouille, le marché était vide....

Elle gagna Elissar, comme a son habitude elle jouait de ses armes en reluquant son amant... ce n'etait peut être pas le moment... elle rejoins donc sa tanche arc en ciel.

Toujours aussi soucieux, toujours le même visage fermé, tout a ces courriers... sa tente était devenu une salle d'attente ou les estafettes attendaient leur tour pour porter plis on ne sait ou a on ne sait qui.

Elle congédia d'autorité tout ce petit monde, besoin de lui, d'un moment avec lui. Elle l'embrassa avec douceur, se serra fort contre lui … les instants a partager a deux devaient se vivre comme si chacun était le dernier. D'ailleurs celui la l'était il ?

Passant ses mains sous sa chemise elle la lui hotta d'un geste sur,

Il est temps de te changer...
Dit a la maison Cartel que pain et viande sont a leur disposition pour les plus faibles a la tente d'approvisionnement. Qu'ils se présentent quand j'y suis... je m'occupe de prevenir les memento ...

Da garou aran .... mon epoux ...

Ha ! autre chose, les armées gascones ont deja commencé a tuer des civils innocents... Dhukhon a Mimizan ... aucun scrupule !!!


L'attente etait longue, les hommes s'afferaient de ci de la, certains priaient, d'autre ruminaient leur colere... Quelques montois se risquaient a venir au camps muni de drapeaux blancs, ils cherchaient a comprendre le pourquoi ... etrangement les soldats les laisser sortir du camps apres avoir expliqué la cause... les civils non engagés dans ce conflits ne devaient pas perrir ... s'ils perissaient c'etait par les armes des leurs ...

_________________
Amyr
Ser Amyr! A l'assaut, tirez donc sur les archéres de ce donjon. Passer cette riviére sera dangereux pour tous.

Oui à vos ordres.

Il mit le boulet dans la couleuvrine. Prit le bâton et rentra le boulet bien profond. Mit le feu pour envoyer le boulet, MALHEUR!!!

BBBOOOUUUMMM

Le canon avait explosé et Amyr avait maintenant du sang qui relisait sur sa chemise. Il prit son épée et se lança vers l'ennemi. Il veut enfin un soldat de l'autre camp et se rua vers lui.

Le combat commença, quelques coups dans les côtes. Le froid. Il regarde sa chemise en voyant la lame dans sa chair ainsi que le sang qui commençait à coulé.

Il eut un spasme et s'évanouit
Anatol2
[Labrit]

Ayant eu vent que l'église avez trouver quelqu'un pour faire l'office Anatol entra et se signa.

Il écouta la messe, les noms et visages de ses amis morts il y a quelque temps ainsi que ceux de cette nuit défiler devant ses yeux.
A sa plus grande surprise il vit en premier le visage de Poussine et des souvenirs remontèrent ire alors.
Sa première mission au coté de deux autres soldats, la charge de deux vies dans ses mains.
Le brigand qui arrive dans la nuit et sans bruit le lendemain plus rien dans les poches.
Première prise de décision seule.




Faut aller dans la première ville sinon on est foutu.

Oué mais faut attendre les ordres.

Les ordres c'est moi qui les donne aujourd'hui alors tu me suis et tu fermes ta gueule.


Compliment du lieutenant et 3 mois dans une ville inconnue, son premier voyage, sa première larme verser depuis qu'il a arrêter de penser à son passer.
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Cornelio
L'oiseau de mauvais augure lui, errait dans les landes Gasconnes.
Il n'aimait guère faire faux-bon à ses amis, la belle Italienne lui en voudrait de lui d'avoir disparu de chez elle, cette nuit ou elle lui offrait son hospitalité.
Il aurait d'ailleurs aimé voir ce fameux Falco.

Mais certaines affaires n'attendent point.

Qu'importe, le temps viendrait.
Les épées ne connaissent pas de trêve.

Vers le Nord donc, se promettant d'expliquer cela à l'Italienne dès son retour.
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Jour de larmes que ce jour là,
où ressuscitera, de la poussière,
pour le jugement, l'homme coupable.
À celui-là donc, pardonnez, ô Dieu.
Louisnapoleon


[Mont-de-Marsan - Sur les remparts, le soir]
Perdu dans ses pensées, il fut interrompu par le cadet Piyen. Il répondit :
- Piyen, tout cela est bien malheureux en effet, des amis sont obligés de se battre... mais c'est la faute au duc qui veut rester à sa place, alors qu'il ne respecte plus une partie des Gascons.
Il y a une chance pour que cela cesse oui... la seule solution, c'est que le duc démissionne, si il a un minimum de sagesse, il devrait le faire. Mais il faut en retour la dissolution de l'armée Memento.
Mais l'homme est trop bête et cela est peu probable, tout ce réglera dans le sang, comme d'habitude...

Regardant le ciel, il vit le soleil se coucher. Le délai était passé, aucun des deux camps n'avait changé de position.
Louis se leva, et posa sa main sur l'épaule de Piyen lorsqu'il arriva près de lui, en lui disant, un peu dans ses pensées, les yeux baissés :

- Dommage Piyen, t'étais un bon toi...
Il partit en direction de la mairie, au grand galop, espérant revenir à temps pour les combats.

[Mont-de-Marsan - A la mairie]
Louis entra dans ce qui ressemblait désormais à un quartier général. Il avait prit sa décision depuis quelque temps, et il devait désormais prendre des risques pour lutter contre la dictature ducale de ces dernières semaines. Ses amis étaient tombés un à un, et son tour viendrait aussi, alors plutôt que de l'attendre sans rien faire, il voulait lutter.
Il fit réunir tous les miliciens et les maréchaux, pour donner les ordres :

- Ce soir vous allez vous battre pour la liberté, contre la tyrannie, contre ceux qui veulent du mal aux Gascons. Je rappelle les ordres : soyez sans pitié !
L'armée ennemie a changé d'étendard pour nous tromper. Ils ont prit celui de l'armée ducale !
Il y a donc du changement : l'armée ennemie est celle à l'étendard bleu, et l'armée alliée est celle à l'étendard blanc.
Bonne chance à tous, et battez vous pour un meilleur avenir en Gascogne !*

Il avait parlé de tyrannie, de liberté, mais il n'avait rien précisé : il parlait en fait du duc... c'était un moyen de ne pas leur mentir tout en leur faisant un discours d'encouragement pour le combat.
Il espérait que son stratagème allait marcher et que la mairie allait se retourner contre l'armée ducale.
Il jeta un coup d'oeil par le fenêtre : la nuit commençait à tomber.
- Allons-y, aux remparts !

[Mont-de-Marsan - Près de la porte]
Louis arriva rapidement devant la porte des remparts. Il monta sur les remparts, pour regarder une dernière fois les assaillant et les défenseurs qui entrait en activité intense, quelques minutes avant le début des combats.
Il redescendit dans la pièce où se trouvait les agents municipaux chargés de la porte. Comme il en avait le droit, en tant que maire, il donna ces instructions :

- Ouvrez la porte, et gardez la ouverte jusqu'à nouvel ordre.
- Mais... Monsieur le maire... Lieutenant... vous êtes sûr ? On nous a dit...
- Je sais ce qu'on vous a dit ! Mais c'est moi le maire, je suis chargé de la défense de la ville, vous voulez un procès pour désobéissance ?!
Les agents municipaux se préparèrent immédiatement; on entendit les cloches d'alerte sonner : les combats allaient commencer.
Louis retourna sur les remparts, les flèches commençaient à voler, on entendait maintenant un bruit sourd de combat, qui ne lui était pas inconnu...

C'est à ce moment que, à la stupeur des défenseurs de la ville, les portes s'ouvrirent, comme le maire en avait donné l'ordre.

Citation:
(dans le bureau du maire IG)
Liste des armées autorisées :
Armée Memento Mori dirigée par Namaycush - Supprimer

Le Lieutenant Ashmael d'Ambre comprit visiblement tout de suite ce qui se passait : il tenta de porter un coup d'épée à Louis, qui esquiva avant de se précipiter sur une corde pour sauter des remparts et rejoindre les troupes municipales.
Citation:
08-04-2009 04:13 : Ashmael_d.ambre vous a porté un coup d'épée. Ce coup ne vous a pas blessé.

Le piège se referma alors sur les soldats du duché. L'armée memento envoyait quelques troupes près des portes, et la milice apercevant l'étendard Blanc, n'attaqua pas, puisque le maire leur avait parler d'un changement d'étendard. L'obscurité ne leur faisait pas poser de questions, ils ne comprirent pas le plan du maire. Par contre, lorsque l'armée Los Festaire arriva pour défendre la porte, avec leur étendard Bleu, la milice fondit sur eux !
Les combats furent difficiles, le sang commençait à former une marre près des portes. Beaucoup commençaient à tomber.
Louis vit sa cousine, qui faisait partie des troupes municipale, se prendre un coup d'épée. Malgré une dispute survenue en taverne peu de temps avant, Louis était très attaché à sa famille : il se précipita sur sa cousine blessée. Il mit sa main sur sa joue :

- Oh, Kassie, pardonne moi, mais c'était la seule solution pour limiter le massacre et mettre fin à la situation de la Gascogne ! Kassie, est-ce que ça va ?!
Il n'eut pas le temps d'évaluer la santé de sa cousine : l'aube arrivait maintenant, et les défenseurs, bien décidés à garder la capitale, firent une charge finale, obligeant Louis à sortir de la ville rapidement.
Il rejoignit le campement de l'armée qui posait le siège, des larmes perlaient sur ses joues, comme à chaque combat; bien que militaire, Louis était toujours attristé de voir autant de morts, d'autant plus que ce sont tous des Gascons. Mais il ne regrettait pas sa décision, les assiégeant étaient plus fort et plus nombreux, son plan avait certainement permis de limiter le nombre de morts.
Il restait debout, au milieu du campement, et regardait les remparts de sa ville qu'il aimait tant. Le soleil commençait à la recouvrir. Mais le rouge, le sang, était la couleur prédominante en cette belle matinée.

Citation:
08-04-2009 12:23 : Vous avez été embauché dans l'armée. (=> Memento Mori)


*J'ai souligné ce discours parce qu'il est important dans le RP : si on le loupe, on ne comprendra pas pourquoi la défense municipale attaque les soldats ducaux.
Ce que dit Louisnapoleon est un mensonge pour retourner la milice contre la défense ducale (je résume pour ceux qui ont pas compris).

_________________










Namaycush


[Sous les remparts de la félonie]

Le Régnant se terrait dans mutisme lamentable, s’entêtant à garder son médiocre pouvoir coûte que coûte.

Comme promis auparavant, Memento avait donc tenté de passer les portes de Mont-de-Marsan.

Les stratégies et les diversions habituelles fonctionnaient pour le moins bien, les défenseurs, dont les rangs étaient peu pourvus de soldats de métier couraient de partout…

Au moment, à pieds, combat d’infanterie de montagne devant les remparts, où le passage fût ordonné, une détonation sourde…..et éclairs de lumière embrasant la nuit veloutée du printemps gascon devenant par là-même essence du mouvement.

Voici venu le temps du Printemps de Mont-de-Marsan !


Bouuuuuuuuuuuuuuum

Le sergent-chef artilleur Amyr, peu au fait des ces technologies de guerre moderne avait fait l’expérience de leur danger….

Surpris c’est alors que le commandant le vit, feu au derche, lancer une charge solitaire mais néanmoins héroïque vers la muraille….

Non, il ne court pas, il vole sur les flots, comme le taureau gascon qu’il est, chargeant de plus belle et trouvant épilogue de ce fait d’armes remarquables sur la pique du matador incarné par la blonde Pyrote…..


Menant cet assaut, Namay, à son grand désarroi ne put n’y distribuer ni prendre de coup, personne ne s’approchait de lui, avaient-il peur les défenseurs ?

Il rit, il rit encore pourtant, voyant maréchaux, milicien et défense civile se battre contre l’armée loyaliste censée les protégers.
C’est grands cris, grands heurts, grands fracas que de voir la misère de ce tableau de frères s’entretuant…

Pas à dire, l’art de la guerre est un métier, les stratèges gascons en place étaient pour le moins amateurs….

Il rit moins quand Grin tombe….

Après avoir ordonné de retirer leurs blessés, ils se replient dans leur camp à présent fortifié de l’armée de campagne.

De retour, il partage un instant de douceur avec sa blonde à lui, se laisse doucement enlever sa chemise et profite de la sérennité de l’instant torse nu, lui dépose baiser avant de retourner…

Quelques instants de repos….de détente et d’oubli !

Petit matin déjà, uniforme de sortie revêtu, croix de Gascogne lui ceignant le cou, seul, enfourche Trouffion, canasson gascon bâtardon et se rend sous le rempart de la lâcheté ducale.

Bannière de Memento plantée devant lui, tel pieux d’arbalétrier, s’adresse de sa voix portante d’officier à ceux de par derrière les murs …


Hola !

Gascons de Mont-de-Marsan,

Devant mutisme de votre conseil se terrant en le Château,
Je vous sommes de me livrer Estalabou de Vaucanson,
Faute de quoi, par trois flèches enflammées convergentes, guerre civile officielle sera déclarée, non pas contre la Gascogne, mais contre le Régnant !


Cheval trépignant, dernière phrase

Conseiller militaire à moi !

Retour rapide, séance d’état-major de campagne au plus vite…

Spadasse au rapport, Cartel aussi et Champiré pour tout le monde…

La Trinque, élément essentiel des guerres, soudait toujours les hommes ….

_________________
Aelyce_h
Le bruit lorsqu'il s'éleva fut une intrusion dans le silence épais.
Il y'eut d'abord une sorte de grondement, un coup de canon. Les filles firent une légère halte tendant l'oreille. Le pavois tenant fermement sur leurs épaules en tressauta même si leurs jambes s'enlisaient impitoyablement dans un lit de boue visqueuse.
La technique était de lever la jambe et l'enliser à chaque fois assez pour trouver son équilibre et ne point glisser avant de recommencer avec l'autre et ainsi de suite.

Le grondement se mua en un brouhaha de cris rauques se mêlant aux sifflements de flèches, qui quelques fois frôlaient de peu leur salade.
Les cris de guerre des combattants s'élevaient perçant l'air lourd d'un orage capricieux
Aelyce sentit son épaule la lancer sous le poids d'un Falconix des plus légers, mais d'un barillet de poudre dont le poids rajouté à celui du pavois et du conquérant, devenait conséquent pour les deux jeunes femmes.

Atlas dansait pour supporter le poids du globe sur son épaule.rRien de tel qu'un peu de légèreté pour mieux avancer sans être handicapée par sa peur


-Chaaaud devant! Poussez vous!


Un humour qui ne fut guère apprécié puisqu'elle vit un défenseur se précipiter sur le micro convoi levant un bras pour menacer un équilibre des plus précaires.


Citation:
08-04-2009 04:13 : Vous avez frappé Jeje.64. Vous l'avez légèrement blessé.


-Accroches toi Falconix ça va..secoueeeer! Le cri accompagnait le mouvement de sa main qui arracha tant bien que mal une dague sortie de sa ceinture, la plantant à l'aveugle dans le corps de leur assaillant faisant tanguer sa charge sans conséquence heureusement.
Un cri de douleur accueillit son geste, puis l'épée du soldat plongea dans l'eau dans un glouglou annonçant l'attaque avortée


Plus que quelques pas et ils atteignent l'autre rive.
Plus que quelques et pas et..Un cri déchire l'espace lui donnant la chair de poule, soulevant ses entrailles. Lou avait été blessée, la brune de Dax n'avait pas vu comment ni par qui mais sa fillote avait l'épaule qui saignait et ses jambes fléchissaient au fur et à mesure que le cri s'affaiblissait.
Pas le temps de prévenir cette fois, le pavois penchait irrémédiablement, dangereusement au fur et à mesure que Lou faiblissait et se repliait sur elle même..

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Estalabou
[Mimizan, campement de l'armée Civis Pacem ]

Le Duc était en train de préparer ses effets quand l'estafette arriva au seuil de sa tente....

Oui, que veux tu?

S'avançant prudemment...

Votre Grasce, les rapports des combats de la nuit dernière.
Le Duc prend la feuille et s'assoit à son bureau...

Mais? Qu'est ce que cet état des pertes??? La marechaussée a tué des notres????

Confus...

Oui, votre Grace, nous avons été trahis!

Trahis??? Mais ce n'est pas possible, jamais notre marechaussée ne ferait pareille chose... Elle ne prendrait jamais les armes contre nos defenseurs...

C'est que..... Le maire de Mont de Marsan a trahit..

Comment ça trahit?

Oui, il a envoyé la marechaussé contre l'armée du seineur Dide et ouvert les portes de Mont de Marsan aux brigands...

S'effondre sur son siège...

Louis Napoléon a trahi.... Il a livré des Gascons à la mort pour ses propres intérêts.... Qu'on le pende ce traitre !!! Qu'on le pende haut et court !!!
Que l'on prepare les hommes, nous irons chercher ces traitres par nous même.


Le Duc resta là, assis sous sa tente... Repensant à ces gens avec qui il avait travaillé de longs mois et qui trahissaient aujorud'hui la Gascogne.
Cela ne faisait que le renforcer dans son sentiment qu'il était temps de faire le ménage dans ce duché.
Des conseillers deçus s'alliant à des brigands afin de tuer des Gascons...
Il fallait y mettre un terme... Et valait il mieux au fond que ce soit lui qui le fasse.

_________________
Gamling


[Mont de Marsan : Porte]

Le soir tomba, bien plus vite qu'il le pensait. Gamling s'attendait à une longue et angoissante attente de la nuit sachant pertinemment qu'un assaut serait lancé. Le jeune homme avait suivit les maréchaux dont il connaissait depuis récemment les deux meneuses. Les ordres furent donnés par le maire et Gamling dans un coin vit impuissant les portes s’ouvrir, il ne le voulait pas et ne risquerai rien n’étant pas du coin, mais que pouvait-il faire pour empêcher la milice d’ouvrir les portes, rien.

Dans la journée il avait eu l’occasion de discuter avec une défenseuse justement, elle partageait avec lui ses doutes sur le maire, preuve à l’appui. Gamling avait été cependant à moitié convaincu car il avait apprit à ne faire confiance à personne en Gascogne. L’annonce du maire qui suivie dans la journée le rassura, ses doutes sur le maire cessèrent à cet instant. Grosse erreur, toujours écouter l’instinct d’une femme parait-il, cela se confirmait.

Lame en main, Gamling s’attendait à voir surgir d’un coup l’armée de namay sortie tout droit des profondeurs de la nuit. Du mouvement, des hommes, l’Armagnacais ne réfléchit pas et se lança à l’attaque suivant les autres maréchaux. S’en suit un massacre de civils transformés en milicien pour l’occasion. Un à un le jeune homme distinguait dans l’obscurité les silhouettes de ses camarades d’armes s’écrasées au sol, certains dans un dernier souffle, d’autres dans des cris de douleur. Lui-même reçu quelques coups, la plus part tombant sur son bouclier, les autres cabossant son armure. Son armure, heureusement qu’il l’avait sans quoi il ne serait plus debout le lendemain.

Gamling porta un coup à … au prévôt, oui il la reconnaissait. Il avait mit du temps, mais il comprit bien vite. Ce maire, ce lâche, cette pourriture les avait trahit entrainant à la mort ceux qui l’aurait protégé jusqu’à la mort, les habitants de sa ville. On dit que dans les pires moments, la véritable nature des hommes se dévoile. On avait là des hommes qui combattaient leurs ami sachant le combat déjà perdu, preuve de grand courage, de loyauté sans faille. De l’autre un maire s’alliant aux plus forts car il ne pensait qu’à sa petite personne, en somme un lâche, un traitre, un homme sans le moindre honneur. Et dans l’autre côté des murailles, des hommes ? Non des brigands prenant leur pied en envoyant quelques fous causé des massacres, la mort est tout ce qu’ils voulaient.

Le soleil se levait sur Mont de marsan, pour certain ce serait pour la dernière fois. Gamling au sol, le dos appuyait contre la façade des murailles, maintenait son regard sur les cadavres devant lui, ses yeux vides n’exprimaient rien. La ville était-elle tombée ? Il ne pensait pas, face à lui des hommes qui lui semblèrent du bon côté portaient assistance aux blessés. Tout ce massacre ne tenait de la faute que d’un seul homme, non pas le duc, ni falco, ni namay mais bien ce louis… Ou pouvait-il bien se terrer d’ailleurs ? Aucune importance, la justice serait rendue bien assez vite. Il ne lui souhaitait pas la mort, non mais plutôt la souffrance de devoir croupir dans un cachot humide jusqu’à l’âge ait raison de lui.

Traitre !

Un simple mot en disant cependant beaucoup sur cet homme.

[ Mont de Marsan : Donjon Lacataye ]

Difficilement le jeune Armagnacais se releva et replaça son épée au fourreau, la fatigue pesant sur ses épaules. Que faire ? Trouver chevalier_dide surement la meilleure chose à faire. Gamling regagna les remparts et la tour. Il monta au sommet de la tour, quelques blessés aux environs, mais les dégâts sont moindres qu’à la porte. Il se laissa de nouveau tomber au sol, avec comme dossier un créneau.

Derrière lui une voix se fit entendre, Namay. Il lui aurait bien lancé quelques injures pour se détendre, s’amuser un peu, mais cette fois il était trop épuisé pour cela et n’en avait pas le moindre envie. Ou était le commandant de l’armée ? Qu’allait-il répondre ? Défendrait-il encore le soir suivant ? Gamling avait fait son choix, il continuerait à défendre même s’il devait se retrouver seul, allant à l’encontre même de ce qu’on lui avait demandé. Tant qu’il serait vivant, Namay et Falco rencontrerait une résistance. Tant que d’autres feraient comme lui la ville ne tomberait pas.

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Justitia ac Honor
Kabotine
[A l’aube sur les chemins de Gascogne…]

Jours qui passe inlassablement, villes contournée, aucune apparition nulle part, quelques lettres de douanier a peine reçue, a peine ouverte, a peine jeté... Un seul but depuis cette aube lever en Périgord…Les rejoindre enfin après tout ce temps…suite d’une promesse donnée a un frère un soir d’automne a Dax…Déjouer la vigilance des Périgourdins préoccupés par leur soif de terres et se dirigeant vers bordeaux. Prendre quelques miches de pain de la veille chez Sorianne son amie d’enfance sa presque sœur… les enfouirent dans sa besace…lui laisser un mot ?! Plus tard, trop d’inquiétude la tarauderai si elle la savait en chemin pour la Gascogne… se diriger vers la grange, sortir en silence sa monture et partir avant l’aube…

Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence, et à chaque jour succède un jour plus clair, à chaque éblouissement un nouvel éblouissement...Et puis enfin…Aube naissante, instant où le soleil chasse la lune, monture sombre avançant d’un trop léger, petite silhouette de sombre vêtue…enroulé dans sa cape et encapuchonné, chevauchant seule pensées qui affluent… murmures qui raisonnent... pas de passé... pas d’avenir…l’instant présent…sourire en coin lueur émeraude et repartir après cet interlude azuré d’une aube nouvelle… Quelques lieux encore a parcourir sa monture ralentie a l’approche de la première ville Gasconne
Dans la brume montant au petit matin des trois rivières, la cavalière montait la voie qui longeait les vestiges de l'antique rempart de Mont de Marsan, pour arriver sur les portes de la ville.


[Mont de Marsan – Repérage des lieux]

Sabots de la monture qui claquent sur les pavés de la capital Gascogne, besoin de se restaurer, de laver cette gorge sèche pleine de poussière respiré des chemins… Dix jours qu’elle cavale sans relâches chaque jour… On ne distinguait sous le capuchon de sa cape que les traits du visage fin d’une jeune femme et parfois la lueur émeraude qui vous observait a la dérobé… silhouette qui glisse au sol …attache les rennes de sa monture sur un des anneaux qui couvre le mur ouest de la taverne municipal Mointoise, porte qui s’ouvre présence de villageois dans les lieux, bonjour a la volé, présentations faite, reconnaissance pour certains… sourire en coins observes les chuchotis et les pigeons qui s’envolent, oui c’est bien elle qui est de retour…

La journée ce passe valses des discussions écoute distraite, elle souhaite savoir où se frère se trouve en Gascogne, elle ne lui a pas annoncé son arrivée a personne d’ailleurs…et c’est mieux comme ça… en fin de journée se lever enfin rassasier de victuaille et d’informations, sortir et se rendre au vergers y prendre quelques fruits, passer au marché et trouver un bouclier… se retenir de rire en observant l’écus de la croix hospitalière dessus *tiens ils n’ont pas emmener de victuaille mais des armes oui*. Récupérer son étalon resté à se reposer prés de la taverne municipale, puis sortir a la nuit tombé voir ce camps qui c’était installé aux portes de la ville… paraitrai qu’il... eux… sa famille… les siens… se trouveraient là…



[Mont de Marsan – Memento mori au campement…]

A la nuit tombé… hochement de tête aux garde des portes de la ville, bref salue certains l’ont reconnue d’autres pas trop jeune recrue…Passer a nouveau les portes de la ville au pas lent des cliquetis des sabots de sa monture, main en visière sourire espiègle qui s’affiche vue d’un campement … étendard qu’elle reconnaitrai en toute circonstance… l’iris émeraude balaye les alentours partir au galop… a peine arriver aux campement Memento mori qu’elle saute au sol et confie sa monture a un palefrenier… attrape un garde venant en sa direction.

Bonjour jeune homme veuillez me trouver le plus rapidement possible le Capitaine Namaycush de salmo Salar

J’vais essayer M’dame si j’le trouve, Vous êtes … m’semble vous avoir d’jà vue au domaine …sa sœur ?

Oui, tout à fait dépêchez vous de le trouver, il me tarde de le voir enfin...

Sourire du garde qui s’élargit voilà une bonne nouvelle a donner a son capitaine sa sœur enfin arriver saine et sauve… et de lui faire un geste accompagnant ses paroles

Mais entré dont dans le camp et installer vous a l’attendre, je fais le plus vite possible

Le garde détale dans le camp a la recherche du capitaine se réjouissant de voir a nouveau la famille presque réunis a nouveau… Kab s’assoie nonchalamment sur une grosse pierre regardant avec amusement le bouclier qu’elle avait eu sur le marché de Mont de Marsan … sa nièce allait surement en rire… Puis observe les soldats allant et venant dans le camp …

Edit : trompage de couleurs
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By Crokie~~~~~~~~~~~ Homines id quod volunt credunt~~~~~~~~~~~~~
Cymoril
[ Mont de Marsan : Donjon Lacataye ]


Frêle silhouette aux abords du campement militaire se tient là debout, le regard fixe sur les remparts de Mont de Marsan, esprit à mille lieues de la Gascogne.

La nouvelle est tombée, couperet sans merci, encore un des siens s’en est allé. Plus proche par l’esprit et le cœur que la plupart de ceux qui l’entoure en ces heures.

Un sourire amer ponctue ses réflexions, maudissant cette loyauté qui la lie à ces terres, à certains, l’empêchant d’être en Touraine, avec eux et de pouvoir le pleurer et l’honorer comme elle le voudrait. Elle imagine la tristesse profonde que doit ressentir sa Sœur, là-bas, d’avoir perdu ce compagnon de route si cher à son cœur. Comment ne pas se sentir en parfaite osmose avec elle ?

Un pigeon portera quelques mots à celle-ci, ne cherchant même pas réconforter ou à minimiser la douleur qu’elles peuvent ressentir. Juste dire qu’elle est là, même si elle n’y est pas.

Le regard de la brunette se porte à nouveau sur les remparts, moins vague, plus incisif…

Il est l’heure.

Aux fagots jetés pour combler le dénivelé de la rivière, elle ajoute les petites échelles amenées de Labrit, histoire de passer à sec. Pas folle la Fourmi, épée au fourreau, barge sur le dos, elle traverse avec la grande échelle supposée les aider à franchir ces fichus remparts, plus légère que celles qui s’enquiquinent dans la gadoue à porter un faux-maigre…

Voilà qu’il est devenu précieux au point d’éviter de salir ses atroces chausses à la verdeur luminescente…

Volée de flèches s’abat sur les assaillants, faisant ployer certains. Elle arrive aux ras des remparts pour y caler l’échelle, et se retourne au moment où le pavois commence à tanguer inexorablement… De là à penser que l’effet chef tribal ait pu en irriter certains là haut… et qu’il va finir en plouf boueux…

Fourmi noire dans l’ombre, que les défenseurs ne voient pas et qui ne verra finalement rien du combat qui se déroulera…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Ashmael_d.ambre


[MdM – Sur les remparts]

Les défenses s’organisaient rapidement. La maréchaussée avait prit les armes, tout comme l’armée du Commandant Dide. Ashmael n’avait pas quitté ses hommes depuis l’arrivée des assaillants, et scrutait chacun de leurs mouvements.

Au crépuscule les ennemis commencèrent à s’agiter. Ashmael vit sortir des cannons à poudre. Bien que n’ayant jamais vu un de ces mastodontes, il connaissait leur puissance de feu. Il fallait a tout prix les empêcher de tirer

Sans perdre un instant les ordres furent donnés.
Archers, feu! Et presque mélodieusement, les archers lâchèrent leurs flèches à l’unisson, dans un bruit de sifflement.
Les assaillants ne devaient pas atteindre les murailles. Les flèches fendirent l’air pour former un nuage qui s’abattit sur les premiers assaillants. Les premiers morts du conflit...

Un bruit sourd se fit entendre, les murailles tremblèrent. Un premier coup de canon avait été tiré. Ashmael put deviner la silhouette de Amyr en artilleur avant de se re-concentrer sur l’assaut qui avait été donné.

Sans savoir pourquoi, le Lieutenant regarda par-dessus son épaule : un mouvement a l’intérieur des remparts avait attiré son regard. Oui, c’était bien les forces de la maréchaussée qui se ruaient vers eux. Mais pourquoi diable portaient-ils leurs épées au dessus de leur tête, criant a mort? Les assaillants n’étaient pas encore dans la ville…
Pas le temps de comprendre. Ils se ruèrent sur Ashmael et les hommes des Festiaires. Mais qu’est ce cela voulait dire ? La maréchaussée se révoltait-elle aussi contre le duché ?

Ashmael mit toutes ces questions de coté. Il repoussa les premiers miliciens qui s’étaient jetés sur lui, comme des fous. Il se mit a réfléchir de manière plus pratique : si les forces de l’ordre s’étaient retournés contre eux, ils allaient ouvrir la porte aux forces de Memento !! Et ca serait la mort assuré pour les hommes de l'armée du commandant Dide… à présent seule contre deux.

Le jeune lieutenant descendit donc rapidement les escaliers des murailles. Là, stupeur ! Il entendit le maire donner l’ordre explicite d’ouvrir les portes.

... Ouvrez la porte, et gardez la ouverte jusqu'à nouvel ordre!...

Le sang d’Ashmael ne fit qu’un tour. Ses pupilles rétrécirent, ne se concentrant que sur Louis Napoleon. Il comprit d'un coup: lui seul était responsable pour cette traitrise ! Et maintenant il s’apprêtait à ouvrir les portes aux forces de Namay.

Jamais.

L’irlandais se lança sur le traitre, son épée fendant l’air.
Mais le maire le vit du coin de l’œil et para le coup. Ashmael encaissa, c'etait un homme entrainé qu'il avait en face de lui

Citation:
08-04-2009 04:13 : Vous avez frappé Louisnapoleon. Ce coup ne l'a pas blessé.


Le Lieutenant tenta un autre coup, mais son adversaire fut plus rapide. Il sauta pour attraper une corde et disparu parmi les assaillants.

M*rde jura le Daquois tout haut.

Ashmael regarda autour de lui. Les hommes de Memento commencèrent s’engouffrer dans la porte qui venait de leur être ouverte. Pour lui et son armée, la bataille prenait un mauvais tournant.

Le Lieutenant de Dax voulu prévenir ses hommes et la maréchaussée qu'il se battaient entre eux qu’ils avaient été trompés. Il fallait absolument les empêcher de se massacrer. Mais on ne lui laissa pas le temps.

De derrière, il reçu un coup violent sur sa tête non protégée. Ashmael se sentit tomber, mais il était inconscient avant de toucher le sol. Il aperçu simplement la silhouette de son assaillant avant de s’effondrer sur le sol…

Citation:
08-04-2009 04:13 : Trolline vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

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