Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Ouvert] Quartier Spiritu Sanguis, taverne la Sans Nom

_eroz_
[ Au crépuscule s'éveille le quartier Spiritu Sanguis, tapis dans le royaume des bas fonds. ]

Le coin n'est fréquenté que par le désespoir de la ville, avec ses gens de petite vertus ou de grands chemins... ça rigole fort, ça crache et ça insulte, ça ricane et se pavane... Les portes des bouges s'ouvrent, se referment, claquent aux oreilles comme un insupportable bruit de fond amenant des courants d'airs perfides ébranler les échines. On se laisserait presque crever de froid dans les gargotes si mal chauffées ... Auberges, tripots , bordels et bâtisses aux pierres usées, soyez malvenus dans l'antre de la débauche. Point de cimetière, les esprits qui errent dans les dédales du quartier ne méritent pas repos éternel sous une croix, impie ou non.

Bordelières et Paillards se donnent le change discrètement, ou s'échappent vers des chambrines crasseuses en quête d'affaires rondement menées, vites faites bien faites. Les mignottes esnuées monnaient leurs charmes au plus offrant, rêvant peut-être d'une vie plus douce, illusoire. Souvent les corps se laissent exulter dans le sombre d'une porte cochère, offrant râles et foutre aux pavés des ruelles humides.

Par les fenêtres on peut parfois apercevoir une tablée s'esclaffer et huer pour un joueur de carte qui a remporté la mise, chicots affichés et plis arrachant ce qui devait être un sourire à son visage... Un rusé qui a plumé tout son petit monde. Le ton souvent hausse, les jurons fusent crescendo. La table semble s'enflammer doucement mais surement par une poignée de mauvais perdants éméchés à la panse gonflée de bière.

Un gaillard se met à pisser sur la table, sous le nez du vainqueur qui se lève et part à l'assaut. Des bruits mat bourdonnent aux oreilles, les coups pleuvent... Sans même les regarder les habitués des lieux sauront ce qu'il se passe, qui a fait quoi, et comment les choses allaient encore et toujours finir... La pauvreté ici a enfanté la cupidité.

Une rigole jaunâtre serpente jusqu'aux pieds nus de gosses en haillons, quémandant leur vie de traine misère. Les houliers, les marauds évoluent comme des vers en pomme dans le décor désoeuvré de Spiritu Sanguis mais surtout... Les mercenaires.

Hommes de mains oeuvrant dans la discrétion de l'astre, tueurs à gages aux mains salies ou simples esprits voués aux enfers, ils arpentent le quartier comme des âmes en peine. C'est ici qu'on vient les déloger, pour mettre à bien les plans les plus machiavéliques. Un rire sardonique pour sceller contrat, pour déjà se nourrir de l'argent que rapportera une tête coupée et ils disparaissent jusqu'à la preuve de leur travail. Quelques noms filtrent, et pour l'écu sonnant ils savent se rendre accessibles... A qui pourra. Ils se réunissent souvent dans l'arrière salle d'une taverne, pour fomenter et se jalouser, vous savez cette manie de jouer à qui aura la plus grosse.. Et c'est à celui qui touchera le plus gros cachet en y laissant le moins de plumes...

Pour seule entrée dans l'enceinte du quartier une lourde porte ornée d'un heurtoir, crâne argenté qui toise le visiteur de ses deux orbites béants. Dans les tréfonds du quartier vit la Belladone, rejoignant sa Garçonnière lorsque gronde l'orage ou la tempête, ou simplement lorsque le besoin de revenir à ses racines se fait sentir. Dans ses affaires, les opiacées, délices dangereux dont elle est devenue peu à peu dépendante, décoctions de rêves qu'elle vend à bon prix... In Spiritu Sanguis, la brune connait ses têtes... Il ne tient qu'à celui qui réclame vengeance de s'offrir les services de ces âmes damnées. Entrez, entrez dans la manne de la souffrance calculée! Mais surtout... Ne vous y attardez point trop.


[Taverne la Sans Nom]

C'est une taverne aussi décrépie que l'enseigne à moitié rongée par le temps qui l'annonçait. La Sans-nom, impersonnelle et lugubre à souhait. On n'en franchit pas le seuil par hasard, et ceux qui le font ne sont sans doute pas du genre à s'appesantir sur l'architecture ou la décoration du lieu.

Les murs de pierres grises, très épais, lui confèrent dès l'entrée une atmosphère oppressante, propice aux messes basses et autres complots. Irrégulièrement posés de chaque coté, quelques rares flambeaux éclairent faiblement la quelque dizaine de tables en bois pourri par le temps, de tailles diverses, disséminées un peu partout dans la pièce. Pas de chaises, mais des tabourets qui semblent avoir survécu au déluge et aux poids des ans et de leurs multiples hôtes.

Au sol, de nombreux débris de nature indéfinie témoignent d'une bagarre dont on n'avait pas nettoyé les traces. Et quand on les dépasse ou qu'on les ôte du chemin d'un coup de pied rageur, on ne peut rater l'immense comptoir de bois brut, incongru parmi tout le reste, et qui trône, impassible, au fond de la salle. Fanchon la rousse, simple serveuse au verbe familier à aux mamelles plus que généreuse , passait le temps à bavasser et à rire fort entre deux assoiffés accoudée à son comptoir comme on s'agenouille devant un autel. Connue de tous, la donzelle ne s'empêtrait pas de manières et n'hésitait pas à faire taire les mâles à la trogne qui ne lui revenait pas. C'est qu'il faut le savoir... Au royaume de l'ivresse, Fanchon est la maitresse.
--Amely
Une jeune blondasse rentre dans cette crasse et se rend au fond de la taverne. Des mains la frolent, la caressent, elle en a cure ne dit rien et passe son chemin. Son cul elle l'a vendu plus d'une fois et le vendra encore et encore. Aussi souvent qu'il lui fera fortune.

La personne qu'elle veut voit c'est le patron des lieux. Elle a un marché à lui proposer. S'il veut faire autant d'écus qu'elle il serait idiot de la refuser.

Jetant un regard au tavernier qui la reluque sans vergogne elle lui lance comme ça sans cérémonie, sans manière
.

Dit à ton PATRON de s'montrer. Sinon j'vais ailleurs proposer mon marché.Pour passer le temps elle lance des regards aux mecs des lieux. Certains langoureux, d'autre furieuses. Genre ne me regarde meme pas, sinon meurt.

C'est que la fille était armée. épée, dague, corde de fer, corde tout court. Et pour éviter son impatience, elle s'amusait éfiler de ses doigts la corde et la tirer une fois enrouler autour des ses mains pour montrer l'effet qu'elle étouffait un cou.


C'est quoi t'veux fumier!!! ? crit-elle à un téméraire qui s'approche d'elle tout sourire. Sourire de chiquauts dégoutants. Un tour de corde autour de ton crasseux cou p't'etre?
--Fanchon...



Accoudée à son comptoire, la jolie Rousse riait en compagnie d'un îvrogne. C'est là la pauvre vie d'une Reine de la Bière, une souveraine des gueux. Quoi que, la Taverne avait quelques fois l'honneur de reçevoir ces bougres de nobliaux. Eux avaient la vie belle, hein !
Et Fanchon ne restait, pour chacun, qu'une belle paire de seins. Au final, celà lui plaisait. Elle qui aurait détrônner chaque Grande Dame en beauté et en tout ce qu'elle veut !
Oui, parce que Fanchon, elle est belle, et elle le sait.


-Dit à ton PATRON de s'montrer. Sinon j'vais ailleurs proposer mon marché.

Les yeux bleus se posent sur l'inconnue. Le visage se crispe. Le ton ne plaît pas à la Roussette, qui, se levant en redressant son buste, dévisagea la blonde.

- Hey ma biche ! J'suis pas ton chien, t'm'parle pas comme ça ! Et qu'est ce que tu peux bien proposer ? Ta poitrine ?

Fanchon n'aime pas les blondes. Elles sont toutes si vaniteuses !
Et même si la rousse l'est aussi, elle ne l'avouera jamais. Même sous la torture.


- Une aut' bière, mon beau ?

Question posée au gueux qui, écroulé sur le comptoire, semble peu à peu plonger vers les bras de Morphé.
Le client, faut aller le chercher !Et les sous aussi...


- J'veux 'ti bien ma zzzZZzzolie !

Et la rousse, dans une profonde habitude, lui tend une bière bien fraîche, pour se réintérressé aussitôt à la blondasse.

- T'a perdu ta langue, ma cocotte ? T'veux une bière toi 'ssi ?

Les affaires, sont les affaires...
--Baudouin.



[De la Rose Noire à la Sans Nom]

Il avait quitté le quartier de la Rose Noire en sachant pertinemment qu'il ne reviendrait peut-être pas. La Cour est un lieu où tout peut arriver et sa quête s'annonçait ardue. Il ne savait rien où presque de ce blond Tibère: il était blond et raffiné, fréquentait la Cour et connaissait du beau monde. Maigres renseignements.

Pourquoi avoir choisi cette taverne? Peut-être parce que dans sa quête, il y avait forcément du Sans-Nom. L'homme qu'il recherchait était sans doute un adepte de cette créature, maudite par Dieu lui même. Il lui fallait des informations, coûte que coûte et l'air peu avenant de l'endroit, au lieu de le repousser, lui avait donné envie d'entrer. Pourtant, il était des plus superstitieux, fraîchement sorti du monastère, il était encore accroché à des croyances qui avaient la peau dure. Entrer dans une Taverne appelée la Sans-Nom était de l'ordre du suicide. Mais il n'avait rien à perdre, ou si peu, et sa mission était de taille.

Vêtu d'un pourpoint noir et de braies de même couleur, enveloppé d'une carpe tout aussi sombre que le reste, il arborait une épée bâtarde qu'il affectionnait particulièrement. Il entra d'un pas ferme, sûr de lui et rapidement, le vieux soldat s'assis à une table, attendant que quelqu'un vienne le servir.

Il jaugeait la salle, peu ragoutante, de même que les gens qui se trouvaient dans la pièce. Oui, il était probable qu'il trouve son bonheur ici.

Il attendit sagement qu'une femme, qui semblait être une employée du lieu, en finisse avec sa cliente pour s'occuper de lui.


Baudouin.
Le silence de la Taverne et l'inactivité finit de le convaincre.
Ce n'est pas ici qu'il pourrait avoir quelques renseignements ni même boire une bonne bière fraîche.

Il réajusta ses effets, se leva lentement de la table où il se trouvait et s'inclina avant de prendre la porte.

Ses pensées le rendaient sombre. Où pouvait-il retrouver cet homme? A la Pourpre? Dans une des nombreuses auberges miteuses de la Cour? Il n'en savait rien mais ses pas le menaient... ils le menaient vers l'inconnu, ou pas...


Rikiki
Gniii

Réveil brutal, gueule de bois persistante, voilà le quotidien du nain. Tard l'après midi il venait de se réveiller comme à son habitude, une soirée de beuverie, une mâtiné à comater, une après midi à décuver, et re-belotte pour une autre journée. Une bien triste vie, pour un mercenaire avançant sur un âge trop ancestrale.

Les jours s'enchainaient, l'habitude l'usé. Il fallait trouver un homme, bien entendu il savait pas où chercher. Quelles informations avaient ils après tout?... un nom et c'est tout. pas très approfondi pour une recherche digne de ce nom.

Il se levât aidé de son bâton noueux, et fit craquer ses jointures et son cou. Spectacle que lui même n'aimait pas, mais c'est devenu un rituel. Le mal de tête reprit, un mal de tête constant rongé par l'alcool et les conditions de vie plus que déplorables. Il n'avait cependant pas à se plaindre, il connut des situations bien pires... Il en connut aussi des meilleures. Un temps révolu, une époque dissoute. Une liberté enlevée. Son ancienne devise " Sans haine ni arme ni violence" avait été bafoué par lui même, rongé par un sentiment de colère inexplicable. Qu'était devenu le métier qu'il exerçait Bafoué lui aussi, non pas par lui, mais par de jeunes insolents pensant que brigander lâchement mené à la gloire. Une bien bête idée.

Le mercenaire marchait tranquillement dans les ruelles sombres et néfastes de la Cour, mendiants voleurs qui s'approchaient trop de lui était avertit de ne pas s'approcher, le bâton dissuadait, l'épée courte protégeait. Il vint faire sa tournée des tavernes à la recherche de renseignement comme à chaque fois, chaque soir. Sachant qu'à la fin il finirait ivre. Il attendait néanmoins se mêlant à ces bandes de dégénérés un quelconque renseignement sur l'homme qu'il cherchait. il avait hâte. Hâte de le rencontrer, hâte de lui montrer qu'il ne riait pas. Hâte de le ramener à la donzelle, hâte d'avoir son argent.

Il finit par tomber sur la taverne de Spiritu Sanguis, le lieu qu'il préférait même si la fréquentation n'y était pas journalière, il appréciait prendre une bonne bière. De son habituel rituel, il enleva la capuche de sa tête dévoilant le casque fendu par endroit, orné ici et là. Sa tignasse rousse ne dépassait que très peu. Ses joues étaient mal rasées, et malgré cette apparence de mendiant il avait une lueur dans les yeux, la lueur des gagnants, celles qui vous donne envie d'aller de l'avant. Il se présenta donc au videur d'un ton ferme.


S'lut, j'suis l'Colonel.

Pas la peine de dire son nom, il était ridicule et inutile. Il le gardait juste en souvenir. Encore un souvenir.... Il passa à côté du videur d'un pas ferme et décidé et rentra regardant de biais les mendiants mécontent de ne pas pouvoir passer tandis qu'un nain si. Il ne prêta guère plus attention à ces marauds et rentra dans la taverne. Comme dans beaucoup de tavernes, l'odeur était forte. mais le roux s'y habitua vite. Il s'assit près de l'âtre crépitent, et déclara d'un ton étrangement calme, presque glaçant.

Salut Fanchon, deux cervoises, et un renseignement s'il te plait. Je cherche un dénommé Tibère. un noble qui apparemment pète plus haut qu'son cul. C'tout ce que je sais de lui...

il mit une petite bourse sur la table. pièces fausses, comme toujours. son entreprise marché bien, et ses pièces paraissaient vrai, il valait mieux dans ce genre de cas. Il avait pas envi de bouillir vivant. D'toute façon qu'il finisse pendu ou autre peu l'importait
Tibere.
[Pause Café]

Deux jours qu'il dormait comme un bien heureux aux Cinq Sens. Swan avait bien veillé sur lui et, peu à peu, il reprenait goût à la vie, avec son aide. Clopin clopant, il avait décidé ce soir là, de sortir faire un tour, même s'il savait que c'était dangereux, il avait un grand besoin de prendre l'air. De plus, il était sobre depuis deux jours et, il avait quelques envie d'alcool. Il serait bien aller lutiner la catin à la Pourpre, mais le lieu était très fréquenté et il redoutait les mauvaises rencontres.

Quoi de mieux donc, de se rendre dans un taverne discrète, d'autant plus que la serveuse passait pour très appétissante et qu'il avait quelques idées derrière la tête.

Toujours bien mis, tiré à quatre épingles, les cheveux attachés et la lame au baudrier, il poussa donc la porte de La Sans-Nom.


Bonsoir la Compagnie! Une bonne gueuze bien fraîche pour moi, j'vous prie!

Le dit Baron, qui n'en était pas un, s'assit nonchalamment à la première table, jetant un regard suspect sur la salle. Ses yeux se posèrent sur le séant de la servante, elle était fort appétissante, la soirée s'annonçait bonne.
_________________
[HRP : TRES LENT à la détente! Veuillez m'en excuser.]
--Selah.


Assise sur le comptoire, la brune vira un porc plein de bière qui lui bouchait la vue. Vêtue d'une robe blanche, tâchée de sang, qui s'arrêtait à ses molets, la jeune femme observait du coin de l'oeil la taverne. Elle l'avait bleu, et intelligent. Pas comme les gueuses d'ici...

Bonsoir la Compagnie! Une bonne gueuze bien fraîche pour moi, j'vous prie!

Sourire de la Miss.

T'a entendu Fanchon ? Deux bières, sur mon compte.

Et la bourse pleine fût balancée sur la table, juste de quoi payé la nouvelle houppelande de madame. Mais entre bière et fringues, la Miss ne réfléchissait pas. Bière, avant tout.

- Tu m'en préparera d'autres, j'ai des chagrins à noyer.

Puis, elle s'empara des deux bières fraîches, présentée par la tavernière. D'un pas assuré, elle s'approcha de l'homme qui venait d'entrer, le blond, et lui servit sa bière.

- Commencez donc par une bonne bière, ça au moins, c'est gratuit.

Sourire et on repart, direction le comptoire, en donnant des coups de pieds à tous les îvrognes du coin. Faut dire que quand on est rouler comme Selah, on se fait draguer à chaque coin de rue. Voire violer, s'il on ne sait pas où l'on est... Car à la CM, si t'a pas d'armes, fais tes prières...
Rikiki
Question en suspens, réponse qui n'aura pas eu à être répondu. Pourquoi cela? parce que le renseignement venait d'arriver en chair et en os, le nain sourit il imagina un plan, en faites plusieurs. Le premier était de construire un trébuchet de tout foutre en l'air et dans la panique kidnappé l'homme qu'il cherchait. le deuxième était non pas de construire un trébuchet mais tout cramer et ensuite le kidnapper. Le troisième déjà plus réaliste était de l’assommer et de le kidnapper. Le quatrième et surement le plus sournois était de le kidnapper avec son consentement. Oui bon la définition de kidnapper est à revoir me direz vous...

Après toutes ces pensées les plus farfelues, il se mit en action laissant dans le vide sa commende il se leva et poussa la jeune femme, lui offrant au passage une jolie bourse de fausses pièces. M'fin bien entendu on est pas censé savoir que ce sont des fausses. Il lui susurra sur un ton dénué de menace ou d'une quelconque émotions :


Cet homme veut être seul à présent, merci.


Il savait bien que pour cette dame ça en ferait autrement alors il fallait se dépêcher. Il s'assit à côté de l'homme dague à la main il la mit pointé vers l'homme sous la table.

On se connait mais on va apprendre à le faire. Silton vous attend suivez moi. Ne résistez pas, il serait dommage que vous y perdez un doigt ou voir deux...

Le poussant de la pointe de la dague il l'obligea à se lever et le dirigea vers la sortie. L'or il entendait déjà le bruit des pièces tomber une par une...
Vanhelsin


Alors hein!!!! c'est qui qu'a la plus grosse!!!!!!!!!!!

c'est pas toi en tout cas!!!!


le clochard et la clocharde avait remis ca...un homme et une femme répondant au nom d'angu et julie stone, passant leur journées a se chamailler, ils etaient inséparables...inséparables dans la misère comme dans dans l'alcool.
En effet, non content d'etre pauvre, ils etaient portés sur la bière et quelques autres boissons dont eux seuls avaient le secret.
Ils venaient tout deux d'angleterre, des immigrés dont le voyage avait mal tournée...ils pensaient avoir découvert ici meme une formule magique rendant les consommateurs dépendant à la bière mais malheureusement la formule dans laquelle ils avaient misés tout leur argent s'etait révélée fausse et sans aucun effet.
N'ayant aucun moyen de payer un quelconque bateau en partance pour Londres, ils avaient entamer leur longue descente en enfer...dormant dans la rue, habillée de vieux chiffons mal cousue.

Van venait les voir a chaque fois qu'il passait à la cour, c'est à a dire pratiquement jamais...non pas que leur compagnie puisse etre agréable mais plutot parce qu'il ne connaissait personne d'autre en ces lieux.Il venait ici pour obtenir quelques denrées que l'on ne trouve que trés difficilement autre part.
Van n'aimait pas beaucoup la cour et a chaque fois qu'il y venait, il lui tardait de repartir.Les grands espaces lui manquait cruellement...

Ce jour la, aprés avoir pu apprécié une danse folklorique inventé par angu lui meme, il décida qu'il etait tant de repartir mais malheureusement toute l'eau qu'il avait mis en réserve pour le voyage etait épuisé...il devait donc se réapprovisionner.
Il avait justement repéré une taverne discrète au coin d'une rue et décida de s'y rendre...

la taverne la sans nom...oui, on ne choisit pas forcément comment l'on s'appel et parfois c'est bien d'ommage...
Il se posta sur le seuil, poussa la porte et entra...
Sa premiere vision fut celle d'un homme...puis non en faites deux...le deuxième avait des allures de nain...ce pourquoi Van ne l'avait pas remarqué de suite.Il avait l'air d'etre un habitué.Le premier homme avait l'air tendus et malade a la fois...son visage blanchatre presque fantomatique indiquait qu'il ne devait pas sortir trés souvent.
Les deux hommes avaient l'air de régler une affaire importante a en juger par leur mine crispée.Van n"y préta que trés peu attention.
Il s'avança vers le comptoir et dévisagea la servante...

bonjour dame...je souhaiterai commander beaucoup d'eau s'il vous plait.

Van s'installa dans un coin se faisant le plus discret possible, enleva un de ces gants puis sortis une substance de sa poche...il la posa sur la table gardant un oeil sur cette derniere...
Tibere.
Assis paisiblement, il s'amusa du petit manège de la donzelle qui lui offrait aimable une bière. Il la reluqua, le sourire aux lèvres. Certes, elle n'était pas tirée à quatre épingles, certes, elle n'avait rien de certaines bonne bourgeoises ou pucelles nobliotes qu'il allait de temps à autre courtiser pour son plaisir et parfois pour le leur, mais elle était appétissante, une jolie frimousse et puis, malgré ses haillons - car pour Tibère, c'était des haillons - il devait être fort agréable d'aller se perdre entre ses cuisses et sur ses monts érigés.

Il lui fit un sourire charmeur en guise de remerciement et commença à tremper le bout de ses lèvres dans la bière fraîche. Fraîche oui, mais pas la meilleure... enfin, il ferait avec.

Fronçant les sourcils, il regarda le nain qui se posait à sa table et lorsqu'il sentit le froid de sa lame, il râla, toisant furieusement le petit homme. Qu'est-c'est qu'...

STILTON!

Il pâlit un peu plus le blondinet, un nom et une vague de souvenirs qui revient à la surface. Une nuit de délice avec une blonde au fort tempérament, l'exaltation, la jouissance des corps et puis... la colère, la haine, la jalousie, une autre nuit, mais d'horreur ou, il l'avait malmenée, ou il l'avait abandonnée à la merci d'être abjects et il le savait pertinemment. Les derniers mots de la blonde anglaise résonnait dans sa tête et devant lui, il avait sa vengeance: un petit nain.

En d'autres circonstances, il aurait éclaté de rire. Il n'était pas guerrier, mais il savait manier l'épée, en revanche, lui envoyer un nain... demi-portion sans grande envergure, fourbe et vaniteux, ça craignait grave!

Sans se départir de son calme, il planta ses yeux clairs dans ceux du nain et continua de boire sa chope par petites lampées. Bon gré, mal gré, il se leva lançant un regard déçu à la donzelle qu'il ne pourrait culbuter ce soir là et prit la direction de la porte.

Une fois dehors, il se retourna vivement vers le nain.


Je vois qu'Elisabeth a fait un joli choix! Un nain... C'est hilarant! M'enfin que voulez-vous? Me couper en rondelles? Si tel est le cas, transmettez de ma part à vostre maîtresse qu'elle n'est qu'une chienne et que ses actes retomberont sur elle!


Où l'art de ne parler que pour dire des conneries et surtout, il n'en pensait pas un traître mot puisqu'il était hanté par la blondeur de la jeune femme, puisque dès qu'il pensait à elle son coeur se mettait à palpiter, puisque nombre de nuits sombres et tristes depuis leur rencontre, il avait passé son temps à rêver d'elle et même à se caresser en pensant à elle. Quelque part la venue de ce nain était salutaire, il espérait juste la revoir, ne serait-ce qu'un instant, avant qu'on lui ôte la vie.
_________________
[HRP : TRES LENT à la détente! Veuillez m'en excuser.]
--Selah.


[ La vraie cause du crime, ce n'est pas l'argent, c'est l'ennui ]

Bousculade, c'était là le lot quotidien à la CM. Les gueux, les nobliaux, tous perpetuaient la tradition. Et pour la jeune femme, à la Cour, tous étaient les mêmes. Sans importance, des âmes à qui on a volé l'innocence, des âmes vagabondes qui cherche en vain leur vengeance sur la vie. Allant jusqu'à oter celle des autres.

Cette vie, elle la connaît, la brune. Elle sait les douleurs, les épreuves qu'ont dû traverser ces âmes. Mais elle leur en veut, à tous, à chacuns, à l'existence minable des êtres humains. Alors elle s'abandonne à des plaisirs qui ne sont que drogues, qui vous tuent à petit feu. Elle sait qu'elle va mourir, alors elle veut se trouver une raison de mourir, à défaut de s'en être trouver une de vivre. Tristesse de ce bas monde.

Le blond charmeur est amené à l'extérieur par le nain roux. Dommage, il aurait fait un bon casse-croute. Mais le pire, c'est que la curiosité brune est titillé... Qui était cette Stilton ? Encore une Grande Dame déçue par des travaux mal effectués. Sûrement...

La brune ne tient plus. Elle s'éclipse discrètement, et grâce à une autre issue, se retrouve dehors. A quelques mètres, elle voit le nain, de dos, et le blond, de face. Ils sont loin, mais elle peut entendre quelques brides de phrases. Dans l'ombre, elle écoute. Elle n'a que ça à faire, attendre la mort.

Alors elle hésite. Et si elle en profitait ? Si elle fonçait sur le petit homme pour le piller ? Non, agir discrètement, lentement, attendre de voir les réactions. Elle s'avance, sans bruits, et les observe, toujours aussi curieuse.
Rikiki
Le nain l'avait dirigé dehors en faisant bien attention aux autres. Il ne voulait pas qu'on les suive et il savait bien que ce serait presque impossible de ne pas être suivi. L'homme s'arrêta d'un coup et le nain ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Hilarant avait il dit?

Je suis le Colonel Rikiki, mercenaire chez les Spiritu Sanguis, ainsi qu'assassin. Mon but n'est pas de vous ôter vos roubignoles ou encore la vie. Mon but est de vous ramener à Stilton, elle fera de vous ce qu'elle veut. Votre sort m'importe peu.

Sa paranoïa de nain qui l'avait sauvé tant de fois, le fit retourner, nouveau froncement de sourcils ça bougeait trop. quoique à la Cours ça bougeait tout le temps. Il grogna et poussit de la pointe de la dague l'homme dans la pénombre. Le nain ne faisait pas de bruit il avait l'habitude.

Nous sommes attendus dépêchez vous. Résistez et votre dignité s'envolera aux yeux de tous. À moins que je vous assomme pour un transport plus facile.

le nain accéléra le pas le poussant à tourner. Il fit exprès de prendre des détours et arriva enfin à l'endroit voulu. Pour une fois lors de son travail il osa une pointe d'humour.

Faites bonne impression, votre retour sera triomphant.


Il sourit carnassier poussant l'homme à entrer dans la chambre sans ménagement, il refermât la porte derrière lui à double tour.

suite du RP au topic de JD Elisabteh
Fanchon...


[Demain est (peut-être) un autre jour]

Par ici, les jours passent et se ressemblent.

Même décor de misère rageuse. Mêmes trognes congestionnées – ou des qui r’ssemblent. C’est égal ; un soiffard en vaut bien un autre.

Fanchon, menton appuyé sur une paume, rictus rigolard aux lèvres, écoutait les divagations d’un grand maigrichon ivre-mort. Si elle avait eu la notion du temps, elle aurait pu vous dire qu’il déblatérait depuis une bonne demi-heure, des paroles sans suite, une histoire sans fil, moins qu’une histoire : les bribes d’un cerveau imbibé. Et la Fanchon, elle ne se privait pas de l’abreuver de mauvais vin, pour alimenter le moulin à balivernes. Ca la distrait, vous comprenez. Ca la repose.
Et en plus, ça paie.

Tout à coup… Vlan ! La porte de la Sans nom s’ouvrit à la volée, en grinçant comme les grilles de l’enfer lunaire. Mais à la Cour, qui s’offrirait le luxe d’être chatouilleux ? Les rares clients abrutis par l’alcool ne levèrent même pas le nez de leur tord-boyaux. Seul, un grand costaud à la face vultueuse grogna en se frottant les oreilles :


- Raaah, carne ! Eh, Fanchon ! Quand c’est qu’tu graisses ta diabl’de porte ? Chaqu’ fois c’est l’même tintouin !

La rousse se dressa sur-le-champ, les mains sur les hanches.

- Dis-donc, mon mignon, si t’as les esgourdes sensibles, j’peux t’aider, harangua-t-elle de sa voix rauque. Elle leva une paume menaçante en l’air : Un massage, ça t’tente ?

Pour toute réponse, le costaud émit un rire rocailleux et retourna à sa chopine. Fanchon, satisfaite, rangea sa gifle et se mit en devoir de reluquer l’arrivant : un autre soûleux, sans surprise.

- Viens donc par là, viens ! invita-t-elle en lui décrochant un sourire aguicheur. ‘Faut ce qu’il faut pour appâter le chaland. J’te sers qu’euqu’chose ?

C’est comme on vous dit. Un autre jour à la Sans Nom. Encore un.
--Achim_al_quasim


Il prend son temps, langoureux de cet esprit oriental qui est le sien.
La seule urgence dont il soit friand est celle de la survie, de la table d'opération lorsque la vie s'échappe d'un corps inerte qu'il est seul à pouvoir retenir.

De temps en temps, lorsque les relents nauséabonds se font trop oppressants pour ses narines il porte à son visage sombre un mouchoir de soie imprégné de menthe, repousse de la botte un miséreux qui voudrait s'accrocher et se faire prendre en pitié.

Non. Le chirurgien n'est pas homme à verser dans la compassion charitable. Encore moins maintenant qu'auparavant. Ces traîne-misère, rampants exécrables le répugnent.

Une moue de dégoût est encore accrochée à ses lèvres lorsqu'il pousse enfin la porte du bouge, avant de céder, presque excédé, un soupir désabusé. Tous ces rades se ressemblent. Sales, vulgaires, remplis d'ivrognes de la pire espèce...

La porte se referme derrière lui alors qu'il s'avance vers le comptoir, vers celle qui sans doute est la Fanchon à laquelle il doit remettre la missive.


Vous êtes la Fanchon ?

Sans doute sa voix chaude aux accents gutturaux et mélodieux dépare-t-elle avec les habitudes locales. Il arbore un sourire satisfait cependant, fier de sa condition et de sa mise. Ses pensées ne sont tournées que vers une seule chose depuis un moment.. Le marché qu'il proposera en retour de service.
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)