Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 17, 18, 19   >   >>

[RP Ouvert] Quartier Spiritu Sanguis, taverne la Sans Nom

Isidor
Après une bonne journée de larcin en tout genre et surtout la poche bien remplie d'écus ... Des vrai comme des faux, il était temps de prendre un répit bien mériter. Ses pieds le mirent dans le quartier des spiritu sanguis , il en avait déjà entendu parler, mais jamais mis les pieds sauf pour cette fois auquel bien des choses allaient se passer. Regardant la porte de la taverne et surtout son enseigne, il ne put s'empêcher de rire, la taverne du sans nom lui convenait très bien puisque lui-même avait voué son âme au Roi des morts.

Plaçant sa capuche sur la tête, il poussa la porte et se dirigea vers le comptoir où il déposa une bourse de faux écus et parla dans un murmure presque inaudible


Une tournée pour tout l'monde !

Souriant, il n'attendit pas sa chope et se dirigea vers un attroupement et regarda la scène. Les gens étaient-ils tous des idiot par ici ? Cela était surement de l'arnaque et rien de mieux que de jouer avec un arnaqueur. Il fouilla dans sa besace et sortit dix faux écus qu'il jeta sur la table après tout, il n'avait rien à perdre.

Tiens dix écus ! Alors on joue ?

Poussant les gens qui étaient devant lui, il se mit sur une chaise et se balança d'avant en arrière en" jouant de la harpe" avec son arc qu'il ne quittait jamais
Steam
Derrière la vitre de la taverne la plus mal famée demoiselle écureuil observait les reflets des bougies posées en vrac sur les tables.
Le Lord était partit se soulager et n'allait tarder à venir, enfin, si il ne rencontrait donzelle à l'esprit sauvage sur le chemin menant au sans nom.
Elle se mit à sourire du paroxysme de sa réflexion en zieutant le beau monde qui se trouvait derrière la vitre sale.
Le Lord nommait ce lieux le remède de ses maux.
Elle se demandait encore pourquoi cet endroit était t'il semblable à une potion médicale. Sans doute à l'alcool que l'on y servait, ou peut être qu'il trouvait dans ses gueuses qui offraient leur corps contre écus un calmant. Elle regarda la lune, cela devait bien faire une bonne dizaine de minutes qu'elle était plantée là. Il fallait entrer avant de se transformer en statue ruisselante. Il faisait une chaleur torride, et sa longue chevelure cachée sous son capuchon n'arrangeait rien. Elle se dit qu'il valait mieux l'enlever avant de mourir de chaud. Et c'est une tignasse trempée qui vint s'abattre sur ses épaules dégagées. Elle poussa la porte et sa cape sous le bras alla se poser dans un coin sombre. Prêt d'un homme qui jouait au baron. Elle le regardait faire amusée. Elle connaissait bien ce jeu et ne se serait risquée à y perdre son argent. Il fallait avoir les doigts habiles pour dissimuler à un oeil aguéri la carte qu'il fallait trouver. Autant dire que le pigeon ne trouvait jamais et que le Baron s'en collait plein les poches. En parlant de pigeon elle vit un autre encapuchonné jeter une bourse sur la table. Elle se dit que l'homme devait être suicidaire de montrer autant d'écus à la populace qui se prélassait ici. Car, malgré l'alcool et la fatigue, le seul bruit des écus faisait lever les têtes et illuminer les yeux tout en titillant les esprits de chauffe les plus occis. Elle se dit que cela risquait d'être amusant tout en collant les pièces de ses yeux vifs et alertes..

La vache.. il lui colle des.. il va mourir ..

Et tout en se mettant à l'aise dans le fauteuil en cuir à haut dossier dont elle avait pris possession elle se régala d'avance à voir la suite des évènements. Au moins ici elle s'amuserait beaucoup plus qu'enfermer dans la chambre glauque du Lord.
_________________
Marlha


Paris. Sa puanteur. Ses effluves. Ses faussetés. Ses réalités. Ses gens, si différents, si semblables. Ses femmes, ses hommes, ses enfants. Goulue Capitale.
Marlha se fit avaler avec délices, un mot griffonné sur un vélin, entre ses seins. Ses cheveux blonds clair, épais, ondulés, tombent sur ses jolies épaules à la peau fine et claire. Ses yeux effilés, naturellement lascifs, montrent une touche de méfiance, non loin de ces iris d'un bleu glacier. Les lèvres sont charnues, d'un rose irisé. La silhouette est fine, femme, la poitrine ferme mais point trop opulente. La démarche est gracieuse, assurée alors que l'esprit ne l'est pas.
Marlha est vêtue joliment mais humblement. Une toque d'un rouge-orangé, inclinée, lui donne un air de fillette. Sa chemise d'un vert clair ne laisse qu'un seul bouton ouvert sur la gorge claire et palpitante. Nul bijou ne l'orne. Sa jupe claire aux fines broderies vertes et orangées semblait de bonne facture. La cheville agrémentée de son bas blanc se dévoilait chastement à chaque pas.

S'assurant que nul ne la vit, Marlha sortit le papier de son décolleté et le relut, encore. Étais-ce ici, dans ce sombre quartier? On l'avait prévenue. Elle avait ri. Nul quartier n'était plus sombre que son âme.

La jeune-femme poussa la porte du Sans-Nom, qui ne s'ouvrit pas. Allons! Ré-essai. Loupé. Bon. Coup d'épaule! Malgré les grincements offusqués, la porte s'ouvrit sur quelques personnes. Après avoir refermé l'épaisse porte sur l'obscurité enfumée, Marlha ne s'embarrassa que d'un signe de tête général pour saluer les gens.
Directement, de sa démarche chaloupée, la blonde rejoint le comptoir. Elle n'était pas venue ici pour boire. Non, c'était du sérieux. Bon, à la base, c'était une rumeur, donc tout sauf du sérieux. Mais cela s'était confirmé.
Comptoir désert. Les azurites si claires de la jeune-femme parcoururent l'endroit et revinrent au comptoir.

S'il vous plaît..!
... Bon.
Je dois voir le patron! Ohé?
On finirait bien par l'aiguiller..!

Fanchon...
Ça piaille, ça pinte et ça grouille, la routine, quoi. Du coin de l’œil, Vieille Belle, en maîtresse avisée des lieux, surveille l'aigrefin aux cartes. Non que son petit commerce la défrise, mais quoi ? Les arnaqueurs, ça vous a cette fâcheuse tendance à se faire étriper dans les coins sombres, quand c'est trop gourmand. Et le sang, ça tache. Après, 'faut nettoyer. S'débarrasser du corps. Bref, pénible.

Enfin. Tant qu'il attire les rats et leur fausse monnaie... Il a bien fait d'venir. Oui oui, fausse ; car le généreux marmotteur a la piécette légère, au propre comme au figuré : la paume flétrie ne s'y est pas trompée, au moment de soupeser quelques pièces suspectes. C'est pas souvent, 'faut dire, qu'un zig se radine pour arroser les inconnus. Le rictus rigolard frétille au coin des lèvres écarlates. Elle parlera pas : voilà ce qu'achète la bourse vite disparue sous le comptoir, en prévision d'usages appropriés. Ici, on sait se la boucler. Échange de bons procédés. Quant à la tournée commandée tout bas, évidemment... 'peut toujours s'brosser.

Sur ces entrefaites entre un tendron aux yeux de biche, visiblement en mission de reconnaissance. Première visite. Sa requête arrache un rire sonore aux lèvres rouges qui ne demandent que cela.


- L'patron, ma mignonne, c'est Fanchon, déclare la Fanée en roulant son opulente carcasse le long du comptoir, pour s'appuyer face à elle.

Les yeux sombres pétillent d'amusement. C't'un motif, aujourd'hui, parole ! La Maryah a posé question semblable y'a pas un instant. Qui c'est qui t'emploie, qu'elle demandait... C'te blague. Plein d'monde, personne. Beaucoup Corleone, quelques autres, et principalement elle-même. Ici, Fanchon fait partie des meubles. Pire : de la structure. Sans elle, ce taudis tombe en ruines. Enjoy Corleone dixit, et elle en sait quelque chose : par ici, l'immobilier, c'est son affaire.


- Dis-voir plutôt. C'pour quoi ?
_________________

[Besoin de la taulière de la Sans Nom ? N'hésitez pas à prévenir par MP ! - Absente du 07 au 10 août]
Marlha


Marlha eut à peine le temps de s'impatienter, ses ongles tapotant le comptoir, qu'un rire tonitruant mais féminin la surprit.

L'patron, ma mignonne, c'est Fanchon.
La blonde n'tait pas habituée aux révérences et aux courbettes, aussi inclina-t-elle la tête respectueusement. La femme était volumineuse, en années également. Elle sourit, par spontanéité, non par politesse ou par calcul. Sourire, c'est quand même bien, même chez les sombres...

Dis-voir plutôt. C'pour quoi?
J'ai entendu dire que vous recherchiez une serveuse. Je connais un peu le métier et je sais rester très, très discrète. Je m'appelle Marlha.

Il y avait de tout ici, lui avait-on dit. Elle le croyait sans mal. En ces lieux, la discrétion était obligation, non luxe. Marlha ne savait pas trop si le lieu employait des filles de joie... Sans doute, mais cela ne l'intéressait pas. C'était trop tôt. L'anatomie masculine lui inspirait encore dégout et souffrance. Mais ça passerait.
J'ai besoin d'un emploi. Vous ne serez pas déçue. Ajouta-t-elle avec plus d'assurance qu'elle n'en avait.

Maryah
La bridée écoutait distraitement, cherchant le bon moment ou moyen de poser sa demande. Elle regardait de droite et de gauche les gens qui arrivaient, l'aut'costaud qui restait muet comme une carpe, l'aut'dans son dos qui jouaient aux cartes et c'ui qui lui causait.
Icy, c'tait comme ça. Fallait avoir des yeux partout, rester sur ses gardes, mais par Deos c'que c'était chiant de pas pouvoir avoir UN moment, avec la Fanchon. P'tain, à chaque fois qu'elle foutait ses pied icy pour voir Fanchon, fallait toujours qu'y ait tout un tas d'gens qui se rappliquent. Comme si y avait un guetteur à l'extérieur, qui dès qu'il la voyait, disait aux gens : "allez y, foncez ! Mobilisez la fanchon, empêchez là d'causer à la Fanchon, si vous avez rien à dire bah c'est encore mieux hein ! Vous y allez et vous restez bouche bée, ça va bien lui foutre les nerfs à l'étrangère".
Et vrai que ça lui mettait les nerfs. Les gens qu'y avait rien à dire, ça lui foutait toujours les nerfs. C'était trop souvent des espions, des cons, et des timides qu'y attendaient qu'on leur donne la main ou l'autorisation d'parler. ça, ça d'vait être du fait de la Fanchon ; elle avait c'côté maternant, les gens y v'naient s'lover dans ses jupons !

Ah mais flustre c'était SON image maternante à elle ! Un point c'est tout ! Mais bon y avait la blonde là à côté, qu'y avait l'air un peu sympa; Au moins, elle savait c'qu'elle voulait et avait de quoi parler. C'tait mieux que les carpes et les anguilles quand même.

Entendant la demande des plus étonnantes, parce que soyons sérieux, qui avait envie de travailler dans ce bouge rempli de râclures, toute potentiellement plus folles et dangereuses les unes que les autres ? Ou p't'êt'qu'elle avait envie d'mourir la jeune ... En tout cas, ça arrangeait les affaires de Maryah, et elle n'allait pas s'en cacher.


B'jour Marlha, moi c'est Maryah, une amie d'la patronne. Vrai qu'tu pourrais bien tomber là ...
Et se penchant au dessus du comptoir, elle murmure à l'oreille de Fanchon :
Vrai qu'elle a des atouts la p'tite ... poitrine haute, teint clair, elle t'ramènerait du monde et tu pourrais un peu t'la couler douce. Tu l'enverras aux tables des plus vicelards, ça t'débarrassera des ivrognes et des lourdauds ... Pis ça tombe pas mal là ... t'vois ... j'me d'mandais si tu saurais t'occuper d'un mioche quelques jours ... et l'rendre en vie, hein, ça va d'soi ...

Respire Maryah, calme toi. ça y est, c'est dit ... enfin presque ... la vérité ne se distille qu'au compte-goutte, lentement mais sûrement.
Et l'Epicée de faire son plus beau sourire à la Pulpeuse.

_________________

Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
The_tattooist
{ Pas sa Journée, pas Son Destin...Autant sombrer... }

Voilà comment les pages se tournent à une vitesse folle sans pouvoir les retenir. Pas le temps de lire les chapitres de sa vie, que son destin lui échappe en cet endroit où il n'aurait jamais mit les pieds, si cela n'avait été pour sa Passion. Il en vivrait longtemps sans ne rien en apprendre à autrui. C'est un don. C'est en lui. Cela ne se partage pas. Peu le comprenne. Il n'a pas envie de laisser son empreinte en guise de souvenirs de peaux marquées à vie. Une femme l'avait marquée " parce que torturer, vous appelez cela un don ? Pas sa journée. Sa cliente disparut. Sa compagne qui sous la jalousie se pointe ici, l'ignore, avec un message d'adieu. Pas sa journée. Son regard froid, tout autant blasé que dépité, fixe sans relâche la brune au comptoir qui l'apostrophe. Ses doigts s'accrochent à sa valisette. Il pivote sur lui. Le décor. Tout ce qui lui échappe soudain. Cette perpétuelle impression ne pas être fait pour ce Monde. Tout tourne, tourne, danse sans lui. Ils sont de plein pied sans qu'il n'y soit. Il secoue la tête. De sa haute stature imposante, il pourrait envoyer balader autant les présents que le mobilier. Il y songe à peine mais il n'en fera rien. Pas en avant vers la brune:

Non, nous ne connaissons pas. Tu veux de la monnaie ?

Il balance sous son nez une bourse d'écus bien remplie, il avait prévu de faire des amplettes en matériel, la prochaine fois:

Une chambre à l'étage, cela te convient ? Et raméne une bouteille d'absynthe avec deux verres...

Un visage froid, déterminé. Il est libre. Et il ne s'en priverait pas. Il l'avait fait à deux reprises. Fidèle. Il avait tout perdu par deux fois. En quelques mois. Pourquoi pas prendre du bon temps, cela est proposé de vive voix.
Fanchon...
Voyez comme va la vie ! Y'a pas un instant, Fanchon n'attendait pas de serveuse - ou alors, elle l'ignorait. Pour sûr, au détour d'une conversation, elle avait bien dû glisser à l'un ou l'autre membre de la Famiglia, comme ça, que le bouge attirait de plus en plus de monde... de là à imaginer un recrutement, non, vraiment. Et voici qu'il lui en tombe une, et une raison dans la foulée !

La Fanée darde un regard noir, encore alerte sur la Môme Épices, spécialiste des bombes lancées à brûle-pourpoint, et son sourire écarlate s'étire en pointe acide, jusqu'à exploser d'un rire rauque.


- T'perds pas l'nord, mhm ? C'est bien.

La poigne rousse, plus ferme qu'il n'y paraît, s'abat sur l'épaule jeunette dans une bourrade amicale. Mais avant même que la Fanchon n'ait à à décider s'il valait faire cracher à Maryah sa drôle d'histoire de gamin, ou s'occuper de Blondine et d'ses ambitions de carrière, un type prétend déjà annexer la première. Ça cause dans tous les sens, les taules ; pour suivre, 'faut s'accrocher.

- Pis t'fais des conquêtes, poursuit-elle donc, riant toujours de sa belle voix grasse, craquelée par l'âge. Désolée beau brun, pour l'horizontale, la maison fait pas.

Et laiss'rait pas travailler les gagneuses sous son toit sans toucher un rond. Fanchon est gentille... toutes proportions gardées... mais 'faut pas charrier quand même. Laissant Maryah se dépatouiller avec le feu qu'elle a bouté au train du gaillard, la taulière se tourne à nouveau vers l'aspirante serveuse.

- Toujours là ? sourit-elle. Entendez : toujours pas décampé ? Bon point. Discrète, hein. M'étonne pas. C't'une qualité, va. L'autre, c'est d'savoir tirer l'oreille de c'te bande de rats d'temps à autres. Pas trop. Juste c'qu'y faut, histoire qu'y t'bouffent pas jusqu'à l'os. S'tu sais faire ça, Mignonne...

... Y'a moyen que j't'embauche ?
On se fiche pas mal de savoir comment les choses arrivent, tant qu'elles arrivent. Alors, on tente. Ce petit bout de femme sans malice ne paie peut-être pas de mine, mais elle a eu le cran de se présenter. Beau brin de fille, aussi, comme dit Maryah - même si ce n'est pas essentiel. Vous pensez si elle s'y connaît, l'ex Miss Miracles ! L'apogée de sa beauté est loin derrière elle, et elle tient toujours. Faut juste avoir les boyaux bien accrochés. Et toi, petiote ? T'as quoi dans le ventre ? Et surtout, surtout... est-ce que t'es foutue de te l'y garder, dans le ventre ?


- Viens ça, on va voir c'que tu vaux aujourd'hui. Colle-toi là-derrière, conclut-elle en tapant sur le comptoir. On jugera d'après.

Pis, surtout : ça donnera à Vieille Belle l'occasion d'cuisiner l’Épicée sur c't'histoire de gosse. D'ailleurs, elle lui fait déjà signe de se radiner à une table.

- T'vas m'servir deux chopes, tiens, Blondie. Pour ton baptême.

Bienvenue à la Sans Nom.
_________________

[Besoin de la taulière de la Sans Nom ? N'hésitez pas à prévenir par MP ! - Absente du 07 au 10 août]
The_tattooist
{ Horizontal ou Vertical, une question de point de vue }

Il ne peut contenir un éclat de rire rauque à la réponse de la tenancière du lieu. Sa main récupère vite fait sa bourse d'écus qu'il range. Cela reviendrait cher le quiproquo. Elles en seraient bien capable. Il hausse les épaules, répond après un sérieux de rigueur:

Vais bien trouver par là dans le quartier...

Un regard amusé à la jeune femme. Genre ne sait pas ce qu'elle perd. Vantard. Non, il fait de la provocation. Il n'a aucune idée de ce qu'il vaut à ce niveau-là, ne cherche pas à le savoir. Déguerpir serait le mieux vu la gouaille qu'elle a, elle serait capable de crier au scandale, il en rit malgré lui, ses pas prennent le chemin de longer le comptoir.

Il ne tarde pas à traverser la pièce, direction la sortie. Sa valisette bien contre sa hanche. Il ne perd pas de vue la priorité de sa venue ici tombée à l'eau. Fichue rendez-vous manqué.
Maryah
Rho le c... coquin ! Voilà qu'il la prend pour une vulgaire catin d'bas étage ! Bon vrai qu'avec c'qu'elle lui a dit ; et puis de toute façon, voleuse un jour, voleuse toujours, et quand la bourse bien remplie tombe devant son nez, elle esquisse un p'tit sourire.
Prête à lui répondre qu'il n'avait payé là que pour la regarder et à prendre la bourse, voilà qu'la Fanchon fait son job, et la bourse s'envole de sous le nez de Maryah.
Ô rage, Ô désespoir ; mais comme y a toujours du bon, la Fanchon n'a même pas grogné en entendant "mioche", c'est d'jà ça.

Elle croise le regard du Costaud, et le lui rend à pleines dents.


Hé Mignon ! T'as l'air paumé mon gars, mais vu l'fric qu't'as, j'pourrais t'accompagner à l'Aphrodite, un bordel friqué, t'auras d'l'absinthe à volonté, et des vrais filles qui t'feront grimper au rideau. Mais si j't'y emmène, faut qu'tu m'paies un verre ...

Petit regard vers la Fanchon qui s'occupe de la plantureuse volontaire à souffrir, ... oui oui ... Maryah lance un p'tit regard contrit à Fanchon. Elle sait pas se mêler de ses affaires, et elle sait pas rester d'bois quand elle sent qu'y a un truc qui cloche chez les gens. Bah on la refera pas hein ... Bon maintenant, faut qu'elle fasse une super vente pour caser 2 ou 3 jours son fils ; avec la Fanchon, c'est sûr il ne lui arrivera rien.

Elle s'installe à la tablée, laisse l'homme réfléchir à sa proposition et offre un grand sourire à la Fanchon :


Hé Fanchon, t'as eu des gosses toi ?
_________________

Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
Marlha


Pourquoi ici? Déjà, parce que Marlha se sentait elle-même comme une Sans-Nom. Son prénom, d'ailleurs peu commun, lui fut donné par une jeune religieuse folle. La mascotte du couvent, là-haut dans le Nord. Une religieuse qu'on enfermait durant ses crises de folies. Ce fut d'elle que la blonde tira son nom. Quel début!
Dans une autre taverne parisienne, on lui avait dit qu'ici, parfois ça bougeait rudement vite, parfois, c'était mort. Sauf les secrets, qui eux, toujours, allaient et venaient. Et Marlha recelait beaucoup de secrets...
La Sans-Nom, c'était un coupe-gorge, un lieu de petits filous et de grands polissons. Un endroit où une fille comme elle, croyait-on, se ferait bouffer. Ne disait-on pas qu'il ne fallait pas se fier aux apparences..?
Marlha, certes sans défense face à groupe de dix-huit mâles. Livrée en pâture. Bénévolement, mais pas volontairement. Il avait fallu surmonter la peur, la douleur, jouer le jeu pour moins souffrir. Faire travailler ses méninges, repérer le plus fleur bleu des bandits, et lui faire croire au grand absent de sa vie ; l'Amour. Il l'avait alors aimée. De là, le groupe uni des détrousseurs se craquela et éclata de violentes rixes... Pour une femme, une seule, les hommes s'entretuent, amis où non.
Le final avait été la fuite de Marlha. Étape un, la fuite. Étape deux, le meurtre de l'amoureux. Étape trois, la liberté. Aussi libre puisse être une femme...


B'jour Marlha, moi c'est Maryah, une amie d'la patronne. Vrai qu'tu pourrais bien tomber là ... Dit alors une femme en s'approchant.
Une belle fille, brune, les pommettes saillantes, le sourire agréable, les iris sombres, la peau satinée. Malgré elle, Marlha observa ces étranges yeux bridés. Elle n'avait jamais vu d'Orientale. Le visage lui plut aussitôt par son originalité raciale. S'il pouvait y avoir un homme noir, ce serai le bouquet! Elle n'en avait jamais vu non plus, hormis des Maures.
Marlha sourit à la bridée, exposant ses jolies dents. La dénommée Maryah se pencha alors pour chuchoter des mots à la patronne. Parlait-on d'elle? Qu'importe. Ce boulot, elle le voulait. Elle devait se prouver que tout allait mieux. Elle voulait apprendre...
Fanchon étira un sourire. Ce genre de femme attirait Marlha par leur expérience, sa fierté refusait de le reconnaitre, et son égo s'effrayait d'un jour leur ressembler. Vieille, ridée, fanée. Fardée pour sembler belle, comme quinze ans auparavant, du temps de leur splendeur. Quinze ans plus tôt, Marlha babillait à peine. Quinze ans plus tard, elle aurai à peine perdu un ou deux pétale.


Toujours là ? .. Discrète, hein. M'étonne pas. C't'une qualité, va. L'autre, c'est d'savoir tirer l'oreille de c'te bande de rats d'temps à autres. Pas trop. Juste c'qu'y faut, histoire qu'y t'bouffent pas jusqu'à l'os. S'tu sais faire ça, Mignonne...
Sourire.
Je suis discrète, mais j'ai des oreilles. Et une langue, si cela peut se révéler utile... Je saurais me faire respecter. Le plus infâme aura fort à faire avec moi. Je suis jeune mais il ne faut pas abuser de ma patience.
Le ton est sévère, le sourire froid, le regard glacé. Non, pas question que des clients, enivrés ou pas, abusent. Sinon quoi? Une réplique acérée et une bonne tape sur la main n'en découragent pas certains... Planter un couteau dans un bras rend une serveuse moins.. serviable. A éviter. Selon le cas, Marlha avisera. Elle sent déjà qu'elle pourra compter sur l'aide de la patronne. Sur son intransigeance aussi.

Viens ça, on va voir c'que tu vaux aujourd'hui. Colle-toi là-derrière. On jugera d'après.

La belle blonde fut surprise mais passa derrière le comptoir. Étape une ; repérer les lieux. Bouteilles derrière, Marlha imprima leurs emplacements d'un coup d'oeil appuyé. La tablette derrière le comptoir abritait les verres et les godets. Et la caisse. Marlha volait, parfois, mais jamais la main qui la nourrissait, jamais. Bien au contraire.
Verres, à vin, à liqueur, à bière, à eau-de-vie... Divers alcools en bouteilles, tonneaux de bière et de vin en perce avec leurs bouchons. Derrière elle, une porte dérobée menant aux quartiers des employés ou peut-être aux cuisines...

T'vas m'servir deux chopes, tiens, Blondie. Pour ton baptême.
Ça vient!
Répondit gaiement Marlha.

Ayant embrassé son nouveau lieu de travail du regard et de la mémoire, la jeunette, d'une main habile, prit deux chopes et les remplit de bière, la mousse formant un arrondi au dessus du bord du verre, sans que rien ne coule.
Elles furent apportées à la patronne et à l'Orientale séance tenante.

The_tattooist
{ Que du Plaisir, Pourquoi Pas }

Le Tatoueur prend au mot. Il reste face à la jeune femme qui lui offre des conseils. Un tel lieu inconnu pour lui. Ca doit valoir le détour de grimper aux rideaux même si pas sûrs que vu sa corpulence, ce soit l'idée adéquat les rideaux. Il la toise d'un oeil en coin. Une main sous son menton, perplexe. Plusieurs femmes...Encore mieux. Il se penche, une main en soutien au comptoir:

Je ne voudrai pas vous faire perdre vos illusions, mais, le nombre de femmes pour faire grimper aux rideaux ne varient pas selon la carrure du gars, hein ! Mais surtout du nombre de rideaux si vous voulez vraiment que votre gars y grimpent!

Il penche la tête sur le côté:

Et oui...Faut pas se tromper...Pourquoi plusieurs femmes, d'abord ? Vous m'imaginez si gourmand ou si empoté ?

Il pousse un long soupir:

Marché conclut. Un verre, et vous me guidez vers L'Aphrodite, ce bordel friqué...L'occasion de connaitre.

Un claquement de doigt:

Et que désire cette charmante inconnue ? Un lait-fraise, un thé verveine-menthe, une tisane aux fruits rouges ?

Moqueur. Pas du tout.
Marlha


Tout en discutant et en faisant son futur-travail, Marlha avait remarqué l'homme. Il semblait attendre après l'Orientale, qui semblait mi-figue, mi-raisin. La blonde entendit bien la proposition mais tenta tout de même. Sa peau pâle, ses yeux clair, ses cheveux blonds... Cela pouvait déplaire à cet homme. Mais qu'avait-elle à perdre?!

Bien l'bonsoir, Sieur! Vous prendrez bien un verre?
Marlha lui sourit, de ses jolies dents, de ces lèvres dont la commissure remontait de façon polissonne. Tels étaient ses traits, ce n'était point une moue. Marlha avait une petite poitrine, un de ses seins tenait dans la main d'un homme. Elle se pencha vers l'homme, mais son corsage ne dévoila que sa gorge.
Je suis nouvelle, je dois prouver à la patronne être capable, et si vous preniez un verre, vous me feriez bien voir... S'il vous plaîîît.
Marlha sourit, des yeux aussi. Quoi qu'il veuille, il pouvait bien rester boire un verre? La jeune blonde tenta de le faire céder, sans supplier, sans se placer en victime. Non, juste pour exposer que s'il commandait un verre, ce serai mieux pour tout le monde.
Mon nom est Marlha. Restez donc boire un verre, et trinquez autant que possible à ma réussite en mon nouvel emploi..!

Marlha jeta un coup d'oeil fort rapide à la bridée. Que si elle amenait cet homme ailleurs, qu'il consomme quelques boissons ici... Et puis, cela vaudrait de bons points à la jeune blonde.
Et s'il ne voulait pas boire? Mais Ma..rhi..a? Quel nom déjà?! Flûte. Bref, si la bridée parlait de sa richesse, c'est qu'il pouvait bien boire un verre ici, que Marlha elle-même lui servirait, montrant à Fanchon comment elle le faisait, même si l'affluence n'était pas au rendez-vous.

L'Aphrodite... Ce nom était vaguement familier à Marlha. Mais oui! Ce maqueraux de bas-étage qui avait tenté de l'embobiner, lui promettant qu'après sa maison se trouvait l'Aphrodite, le meilleur bordel de Paris, très luxe. Mais qu'avant, 'fallait faire ses preuves dans son bouge.
Marlha avait vite fui. Cette homme cherchait donc un lupanar de luxe? Les filles n'auraient pas à se plaindre d'un tel homme...

The_tattooist
{ Pourquoi Lui...}

Non non non et non. Il n'entend rien. Ce n'est point à lui que tout que ses mots doux sont adressés. Il serre sa valisette contre son flan deux fois plus, pour se rappeler à l'ordre, de quitter cet endroit. Le Tatoueur dans l'attente des réponses en suspend, voit son attention portée sur l'autre jeune femme au comptoir. Confidence pour confidence. Il cogite dans son esprit:

Un verre ? Oui allons-y, profitez-en pour vous en servir un à chacune de vous deux...

Y a pas de mal à rester coller à un comptoir. Il s'y colle. Sa valisette se ramène sur le dessus du bar, son bras en travers pour en garder le contact de tout le poids de son corps. Il écoute sans sourciller les aveux de la jeune blonde. D'accord...Pourquoi ne pas se détendre, et discuter:

Quelque chose de pas trop fort pour que je puisse quitter cette taverne, avec dignité, merci.
Marlha


Elle la voyait bien, cette petite valise, elle semblait faire partie de l'homme! Marlha se fichait de ce qu'elle contenait, même si elle était curieuse de nature, elle avait appris, pour son bien, à réfréner ses envies.

Un verre ? Oui allons-y, profitez-en pour vous en servir un à chacune de vous deux...
Un sourire accueilli l'accord. Un verre pour elle-même? Pourquoi pas, s'il payait?! Collé au comptoir, il y posa sa valisette et y appuya son bras musclé.
Quelque chose de pas trop fort pour que je puisse quitter cette taverne, avec dignité, merci.
Je vous propose un verre de vin, fruité, qui ne vous tourneras pas la tête.

Du vin, oui, mais cher. L'endroit n'était pas franchement propice à receler de grands crus, mais les azurs avaient repérés un bien bon vin. Marlha servit donc les verres. Elle comptait boire le sien lentement. Une serveuse ivre, c'était moyen.
Comment donc commencer une discussion sans être indiscrète, sans demander un nom?

Voici pour vous. Êtes-vous un habitué des lieux?
L'homme semblait bougon. Déconfit. L'Orientale l'avait-elle repoussé? Il était très bel homme. Qu'allait-il donc trafiquer dans un bordel?! Une douzaine de femmes pourraient lui tomber sur le coin du museau, et gratis! M'enfin...
Marlha trempa ses lèvres dans le breuvage fruité, rond en bouche. Très bon! Elle se félicita de son choix.

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 17, 18, 19   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)