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[rp] Le lac

Liselotte*


Une tente faite de toile grossière tendue sur 3 grosses branches se croisant à leur presque sommet. A quelque pas des grosses pierres formaient un semblant de foyer d'où s'échappait une fine fumerolle.
Echevelée d'avoir dormi d'un sommeil agité, Lise passa la tête par l'ouverture et cligna des yeux. Le soleil en pleine face semblait lui souhaiter la bonne journée.
La jeune femme rampa, puis lestement sauta sur ses pieds. Etendant ses bras pour s'étirer, Lise bailla à s'en décrocher la mâchoire.


-Diou biban! Fait beau temps encore ce matin! La chèvre attachée à une souche d'arbre gisant là répondit par un bêlement et une cabriole attendant que sa maîtresse la libère, ce qui fut fait.
-Attend, te sauve pas! Et Lise recommença le geste de boire au pis de l'animal.
-Va maintenant et surtout reste près du camp'ment que j'aille pas te chercher je n'sais où!

Liselotte s'avança vers l'étendue d'eau où folâtraient quelques canards, se baissa, mis ses mains en coque, y puisa l'eau qu'elle s'envoya sur le visage et les cheveux, répétant ce geste plusieurs fois. S'ébrouant pour remettre sa courte chevelure en place, elle se releva et face au lac, les mains sur les hanches murmura.

-Qu'c'est beau! Y a rien d'moins qu'la beauté de ce qui nous entoure qui donne envie de vivre! Quelques pas de danse ponctuèrent les dires et Lise se mit à ramasser des branchages qui serviraient à allumer un feu....
Gaely
Le lac ...
Ce lac dont elle avait souvent entendu parler en taverne.

Nombreux étaient les pêcheurs et les baigneurs à s'y rendre.
Gaely ne pouvait pas partir de Dax sans y promener.

A loin, elle reconnu Liselotte rencontrée la veille qui se tenait mains sur les hanches .
La jeune femme femme entama ensuite une danse avant de ramasser du bois.

Gaely souriait en la regardant
Elle décida d'aller dans un coin plus reculé du lac.


L'endroit était magnifique.



Il régnait une douce chaleur. Le printemps était bien là.

Le lac semblait être un miroir où se reflétaient les grands arbres environnants.
Le soleil jouait avec les éléments, changeait les couleurs, faisait briller les ondulations de l'eau.

Gaely sourit, prit la même position que Liselotte, mains sur les hanches, mais n'eût pas envie de danser.

La branche d'un arbre couché lui tendait les bras.
C'est naturellement qu'elle alla s'y allonger.




Les mains dans l'eau elle resta un moment, s'imprégnant de cette douceur printanière.
Le soleil, le calme la berçait.
Il ne lui manquait que Duncan à ses cotés pour être comblée.

Etait cela que l'on appelait le bonheur ...




Belotte28
venant comme tous les jours au lac pour se reposer,méditer,réflechir,dessiner ou se baigner,Bel aperçut son ami Gaely sur une branche ,elle avait l'air sereine,elle sorti alors une feuille et la dessina
Liselotte*


Un fagot de bois sur l'épaule, Liselotte marchait d'un bon pas vers son campement. La faim la tenaillait, mais c'était coutume. Même rassasiée, elle avait encore faim! Et pas seulement de nourriture! Tout était chez elle gourmandise. Déposant le bois près du foyer, la jeune femme alla chercher son carquois de flèches ainsi que son arc.La chèvre , qui broutait non loin de là, leva la tête et émit un bêlement lorsqu'elle vit Lise ainsi affublée.

-Pas de soucis Pompette! Elles ne sont pas pour toi sauf... Si tu t'éloignes d'ici et qu'à mon retour je doive aller te chercher!

Lise partit d'un grand rire et s'éloigna se parlant à elle même, comme elle avait souvent l'habitude lorsqu'elle se trouvait seule. Faut dire qu'elle n'arrivait jamais à se taire....

-Vais bien m'trouver une bestiole à m'mettre sous la dent! Marre d'manger du pain rassis! P'têtre même une dinde qui sait?

C'est en riant que Liselotte s'enfonçant dans les futées aperçut non loin de là une femme se prélassant sur un tronc s'enfonçant dans l'eau. La main en visière et plissant les yeux la jeune femme sourit puis continua son chemin écartant de ci de là les branches qui s'interposaient ....
Liselotte*


[Quelques heures plus tard]

Accroupie au milieu de buissons, dont les tendres feuilles sortaient timidement de leur cocon, Lise, immobile, aperçut un lièvre. De sa main droite, lentement, elle sortit une flèche du carquois, la posa à terre. Bandant son arc, la jeune femme prit la flèche et la disposa de façon à être prête à la tirer. C'est en retenant son soufle que Liselotte envoya le projectile qui se ficha droit dans le thorax de l'animal qui eut juste le temps de pousser un petit cri et s'affaissa.

-Yeeep! Le pain rassis sera accompagné d'un bon lièvre! Le cri de Liselotte eût pour échos les gargouillis de son estomac.
Surgissant comme un beau diable des futaies, la chasseresse s'empara du lièvre, le leva à hauteur de ses yeux.


-Pas d'chance! Tu étais là au mauvais moment!

Arrivée au campement, elle entreprit de ranimer le feu. D'un geste précis, l'animal fut dépioté, vidé de ses entrailles et transpercé de part en part d'une branche de noisetier assez épaisse pour en soutenir le poids.
La brochette fut mise sur le feu et comme il se doit, tournée lentement...
Tout en effectuant ce geste, Liselotte assise sur une pierre pensait....
Deeppurple
deep arrive au lac apercoit son amie liselotte assis sur une piere en compagnie d un lievre.
il sapprocha d elle.s asseya pres d elle et lui dit.
bonjour mon amie ravit de te revoir c est magnifique ici .tu aimes flaner par ici?.
je vois tues toujours en voyage la.
jesperes que les voyages te plaisent autant on dirais
.

_________________
Liselotte*


Elle leva la tête, interrompue dans ses pensées. Un sourire fleurit sur ses lèvres lorsque Liselotte reconnut un ami, rencontré lors de son voyage.

-Hey! Le bonjour Deeppurple! Contente de te revoir aussi! Je n'pensais pas avoir ta compagnie à Dax, mais cela me ravi!
Et bien oui tu vois j'voyage toujours! Jamais rassasiée des chemins!


Le lièvre était plus que cuit, aussi Lise offrit elle de partager son repas. Tout en mangeant de bon appétit, Lise lui conta sa vie faite de voyage. Le temps passa vite ainsi en si bonne compagnie. La jeune femme se leva, frotta ses mains contre ses braies.

-Bon il est temps pour moi de plier bagages! Je prends la route vers d'autres horizons et si cela te dit d'faire un bout d'chemin ce sera avec un grand plaisir!

Le feu fut éteint d'une giclée d'eau, ce qui provoqua une grosse fumée qui s'éleva vers le ciel encore lumineux en cette fin de journée. La tente de fortune se retrouva chargée dans la chariotte, ainsi que le peu que possédait la jeune femme. Quand à la chèvre Pompette, celle ci n'avait plus qu'à suivre, ce qu'elle faisait vaillemment. Liselotte se tourna vers Deep.

-Deepp, avant d'partir allons au village! Je dois faire provisions et puis pourquoi pas un p'tit tour dans une taverne, histoire de me déssècher l'gosier avant la route!

Ainsi fut fait....
Liselotte*


[Au matin du 6 avril..]

Elle avait cru à sa dernière heure. La nuit avait été sanglante. A peine passé les portes de Dax, ils se retrouvèrent encerclé par un groupe armé. Lise s'était battue à y laisser sa vie. C'est dans un état proche de l'agonie qu'elle s'était retrouvée au petit matin.
Mais la faucheuse n'aurait pas sa vie! L'était plus raclure que la faucheuse la Lise! Faisant fi de ses multiples blessures, la jeune femme reussit à déposer son compagnon dans la chariotte et à revenir au campement quitté la veille...
Jamais elle n'oublierai le visage de cette chianlit contre qui elle s'était défendue.
Dans cette Gascogne qu'elle avait aimé jadis, on massacrait les simples voyageurs, ceux qui n'avait rien ou peu! Il était plus simple de les trucider que de se battre en tout honneur contre l'armée rivale!


-Chiens d'soldats! Z'auront pas ma peau!

Lise grimaça de douleur en levant un poing vengeur puis s'allongea à côté de son compagnon attendant qu'un peu de force lui revienne, car fallait panser les blessures maintenant.....

Quelques heures plus tard,serrant les dents, la jeune femme se traîna au bord du lac, se dévêtit lentement et avança dans l'eau. L'onde glaciale apaisa la brûlure de ses plaies et la fièvre qui la tenaillait. Mais elle ne devait pas penser à elle, Xyno était dans un état pire que le sien, aussi après s'être rhabillée c'est en traînant se mouvant plus que mal et les dents serrées, que Lise prépara le feu et y fit bouillir de l'eau dans laquelle fut rajouté quelques herbes dites médicinales.
Un chiffon imbibé d'eau froide fut posé sur le front de son compagnon et un autre servit à nettoyer une plaie profonde se trouvant dans le gras de la hanche.


-Ne t'inquiètes pas Xyno! Je ne laisserai pas la Camarde te prendre! Nous avons encore trop à faire et à vivre...
Xyno


Xyno s'était engagé sur les routes entre Dax et Mimizan attendant ses compagnons de routes. A peine les portes passées qu'il se retrouva encerclés par une bande armée. Impossible de les identifier et de prendre le temps de réfléchir qu'il empoigna son épée. Le combat inéquitable s'engagea. Observant ses adversaires face à lui il n'eut le temps de réagir par le coup reçu par derrière, un coup de bâton reçu sur le crâne l'étourdi, c'est à ce moment qu'il sombra en entendant un cri, il n'était pas seul, il reconnut la voix de Lise. Avant de s'écrouler, il eut l'impression d'hurler de désespoir le nom de Lise mais ce ne fut qu'un râle qui sortit de sa bouche, une épée venant de lui passer à travers le corps.

Liselotte, Lis.....

Ces dernières pensées furent pour sa compagne avant que sa vue ne se brouille sur son agresseur, les mains ensanglantées posées sur sa plaie il sombra dans le néant. Xyno se retrouvait entre la vie et la mort, il avait besoin de soin urgent. La mort avec sa faux n'attendait qu'un dernier souffle, tandis que Xyno se battait pour survivre inconsciemment.
Il n'entendit pas l'armée s'éloigner après sa funeste victoire, ni ne sentit Lise le poser sur la chariote à bout de force.

Lise s'occupait de lui avec courage mais il ne pouvait s'en rendre compte, un éclair de lucidité lui faisait ouvrir les yeux avant de replonger dans le noir total.
Une petite voix semblait lui glisser quelques mots à l'oreille, bât toi, bât toi... la vie est bien plus belle qu'elle ne peut le laisser paraître.. Il avait fait le choix de partir plus tôt ce soir la, laissant Liselotte en arrière, cette ville lui avait pesée Lise représentant tellement pour lui, il avait eu peur et voulait fuir cette ville au plus vite. Voila qu'il se retrouvait par un hasard agonisant, hasard peut être pas, une nouvelle épreuve s'offrait à lui dans cette ville. Si il battait avec tant d'ardeur face la mort c'était pour une seule et unique raison, elle, celle qui avait sût ouvrir les portes de son coeur. Maladroit avec ses sentiments il ne savait pas toujours comment s'y prendre mais il savait qu'il devait se battre intérieurement.
Liselotte*


La gorgonne ne lui laissait aucun répit et pourtant Liselotte ne voulait pas en découdre, aussi réagissait elle avec hargne. Le visage de son ennemie s'approchait de plus en plus du sien jusqu'à sentir son souffle nauséabond. Un regard de côté lui fit voir Xyno s'effondrer, une lame lui transperçant le corps.....

-Xynooooo! La jeune femme ouvrit les yeux, le visage en sueur, regardant autour d'elle, hagarde...
Un cauchemard faisant revivre ce qu'il s'était passé la veille. Elle se leva, grimaçant de douleur et s'essuya le visage d'un geste nerveux. S'approchant de Xyno, Liselotte remarqua que la fièvre le faisait grelotter. Mouillant à nouveau un morceau de tissu, elle l'appliqua sur le front de son compagnon.
-Je reviens Xyno.Lui souffla t elle à l'oreille.

Prenant sur elle, oubliant les tiraillements de ses plaies, Liselotte vaille que vaille remonta la tente autour de Xyno. Il fallait absolument que la fièvre qui les rongeait s'en aille. Ramenant quelques braises dans un foyer improvisé à l'intérieur de la tente, la jeune femme posa dessus deux grosses pierres à fin de les faire chauffer. Lorsque la température fut au maximum, Liselotte les arrosa légèrement d'eau, ce qui eût pour effet de les faire fumer. Ainsi une vapeur chaude les enveloppa. Répétant le geste plusieurs fois. Elle savait pour l'avoir vu pratiquer par les gitans qui l'avaient élevée que ce système faisait tomber la fièvre.
Ensuite Liselotte posa sur la plaie de son compagnon, un cataplasme fait d'herbe et de boue,et lui fit boire du lait de sa chèvre mélangé à la décoction de plantes. Enfin elle s'occupa d'elle et s'allongea, son regard tourné vers Xyno.
Xyno


Une nuit déjà s'était écoulé depuis l'attaque. Xyno était en proie à des fièvres depuis plusieurs heures. Frissons, tremblements, soubresauts alternaient régulièrement. Dans un sursaut de conscience Xyno ouvrit les yeux puis baragouina quelques phrases dans un délire.

Nann, all.....ez vous en... ALLLEZZZ VOUS ENNN... Laissez .... moi en ... paix...

Haletant, il serra quelquechose sans se rendre compte que c'était le bras de Liselotte. A nouveau il sombra dans l'inconscience. La fièvre l'emprisonnait, sa plaie semblait commencé à s'infecter. Le temps jouait contre lui, il fallait endiguer rapidement l'infection. Un spasme le parcourut alors qu'il était toujours inconscient.

Xyno ne se rendait pas compte de la situation, pour lui il était en train de combattre chimères dans ses songes, il se débattait comme un diable, il ne se doutait pas que ce combat scellerait ou non sa vie.

Au petit jour, la fièvre était redescendu grâce au procédé de Lise. Une courte accalmie avant que celle ci ne s'insinue encore sournoisement.
Liselotte*


Liselotte avait très peu dormi Il fallait toujours alimenter le feu et garder la vapeur constante. Xyno avait déliré une partie de la nuit malgré les soins qu'elle lui prodiguait..
En ce matin nouveau, la jeune femme dont la fièvre avait baissé se sentait désemparée. Elle n'avait point assez de force pour faire face à elle seule. Mais la rage de vivre prenait le dessus.
Se traînant jusqu'à son compagnon, elle apposa sa main sur le front et fut surprise de voir que la fièvre avait baissé légèrement.
Aussitôt faisant fi à nouveau de son état, elle sortit de la tente, titubant
.

-De l'eau! J'vais aller chercher de l'eau! Marmonnait elle.

S'agenouillant à même le bord, Liselotte plongea son visage dans l'onde glacée, puis remplit un seau qu'elle emmena à la tente.
Déshabillant Xyno totalement, elle baigna son corps meurtri longuement, nettoya la plaie qui suintait et remit en place un autre cataplasme. Ensuite elle le recouvra d'une peau de mouton et prépara de la tisane qu'elle fit boire au blessé.


-Bois Xyno! Bois! Tu vois tu vas déjà mieux! Elle ne nous aura pas la Faucheuse je le jure!
Des larmes de rage sourdaient de ses yeux. La jeune femme serrait les dents et en son for intérieur fomentait une vengeance....
Deeppurple
deep arrivait au lac difficile ment mais arriva quand meme quand il appercut une tente il s approcha vit lisselote arrivait avec un sceau rempli d eau.ils approcha d elle et lui dit.
quesque tu fais la pourqoi as tu un sceau d eau dans ta main as tu besoin d un coup de main..
il vit liselotte rentre dans la tente et entendit liselottte dire.
Bois Xyno! Bois! Tu vois tu vas déjà mieux! Elle ne nous aura pas la Faucheuse je le jure! .
inquiet il entra dans la tente et vit son ami xino allonge blesse .
il s adressa a liselotte et lui de mandait.tu aurais pas une boissons chaude pour m
oi j ai froid la mon amie

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Liselotte*


D'un geste rageur, elle essuya ses larmes, se retourna et arqua ses sourcils éberluée de voir Deeppurple devant elle.

-Deepp! Diou biban! Mais tu es...Tu es...VIVANT? J'ai cru que... Elle ne termina pas sa phrase, baissant les yeux. J'ai de la tisane. Sers toi Deep.
La jeune femme le détailla en fronçant les sourcils.
-Raconte moi! Comment t'en es tu sorti? Xyno et moi ce n'est pas brillant!
Tout en parlant, elle épongeait le front brûlant de Xyno, dont le souffle rauque l'inquiétait.
Luckylolotte
[A la sortie d'une taverne, au coeur de Dax ... ]

Après sa pause en forêt, elle s'était donc rendue à la première taverne qu'elle avait trouvé sur son chemin.
Brève discussion avec deux dames présentes, elle avait appris où Lise et Xyno avaient établi leur campement.

La gorge serrée en imaginant l'état dans lequel elle allait retrouver les deux malheureux, l'équipage avait pris le chemin de ce fameux lac.


[Aux abords du lac ... ]

Endroit calme et propice, en temps normal, à de belles promenades romantiques, mais ce matin là, l'ambiance était tout autre.
Lucky avait sauté au bas de la chariotte, essayant d'appercevoir une tente, un feu même peut être.
Les mains tremblantes, le ventre noué .. elle redoutait tant ce qu'elle allait découvrir.

Et puis devant elle, à quelques pas maintenant, un abri de fortune.
Regard circulaire, une chèvre qui vadrouille à proximité.



Pompette ...


La belle se met à courir en direction de la tente.


Lise, ma belle !
Liseeeeee ...

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