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[rp] Le lac

Luckylolotte
En route pour le lac ...

La main qui rejoint sa hanche délicatement, le baiser qui caresse son cou offert ...
Son corps frémissant de ses attentions perpétuelles, elle se love contre lui et ils partent unis, à n'en faire qu'une seule et même ombre sur le sentier ensoleillé.
Amants, au paroxysme de leur entente corporelle, le chemin se fait sans un bruit, juste deux coeurs qui palpitent, deux respirations qui se cadencent simultanément ...
Un regard, des sourires et ce silence qui en dit long ... L'osmose est totale quand ils arrivent aux abords du campement.

Murmure cristallin qui accompagne sa main, glissant contre le torse pour rejoindre celle du pèlerin.



Nous y voilà, mon Ange !



Au campement ...

Aucun doute possible désormais, la « Duchesse » est heureuse d'enfin quitter cet endroit, qu'elle juge indigne de sa personne ... La promiscuité, la vétusté, la crasse même ...
Elle a fait le dos rond mais dorénavant, ayant entrevu le « luxe » relatif qui l'attend chez son Staron, elle veut quitter les lieux au plus vite.
Elle explique au pèlerin, que ses affaires sont dans la petite tente bancale.
D'un doigt, elle indique la chariotte, de l'autre, elle montre Caprice, le canasson rochelais, se remplissant la panse d'herbe bien verte ...



Je vais prévenir Lise et Xyno, je viens t'aider ensuite.


Elle fait quelques pas, vers la tente qui a fait jusqu'alors office d'infirmerie de campagne, et voit ses deux amis, assis sur un rocher.


Lise ! Xyno !
Fini de jouer les gueux ... Je vous ramène dans la civilisation !



Bien sûr, le ton est légèrement autoritaire, bien sûr elle a un don unique pour ne pas prendre de gants certaines fois, mais de là à voir la grimace qui s'installe sur le visage de son amie, elle tique et va le faire savoir, oubliant même que l'amie est pas aux mieux de sa forme.


Quoi encore Lise ?
T'aider et te soigner, oui je suis là .. Je l'ai fait de bonne grâce, parce que c'était toi ...
Maintenant me coltiner une minute de plus ...


Grand geste circulaire du bras ...

Tout ça ... Cette misère ... Ce marasme ... Cette ...
C'est hors de question !
Alors debout, on va réunir tes affaires et celles de Xyno.



La douce torpeur de la balade avec son amoureux vient définitivement de quitter Lucky ...
L'agacement et la colère pointent inexorablement.

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Liselotte*
Ils étaient là, comme promis lors d'une discussion en taverne. Elle entendait la voix de son amie.

Un sourire fleurit sur ses lèvres, car cela faisait un moment qu'elle n'avait vu la Duchesse, sans doute occupée à roucouler. Liselotte comprenait aisément.

La tête levée, attendant de la sentir plus près d'elle, le sourire se figea.


-Lise ! Xyno !
Fini de jouer les gueux ... Je vous ramène dans la civilisation !

Quoi encore Lise ?
T'aider et te soigner, oui je suis là .. Je l'ai fait de bonne grâce, parce que c'était toi ...
Maintenant me coltiner une minute de plus ...


Le bâton servit d'appui à la mettre debout.

-Tiens donc la Duchesse aurait elle des goûts d'luxe? Il me semble Lucky que je ne t'ai pas appelée à mon secours! Tu es venue de toi même et je t'en suis reconnaissante! Mais de là à nous traiter de gueux!
Le mot est un peu fort non?
Madame la Duchesse prétend elle au luxe?


Un rire narquois ponctua la dernière phrase.

-Dailleurs il me semble que tu n'as pas levé un duc mais un pèlerin non?
Et d'après ce que je sais de ces braves hommes, ils ne roulent pas sur l'or!
Je suis aveugle ma belle mais pas sotte! Alors ton dédain envers ce campement qui nous a fait vivre jusque là tu peux te le mettre où j'pense!


La colère envahissait Lise qui serrait les dents. Déjà qu'il lui en fallait peu pour exploser telle poudre à canon.
Luckylolotte
Le sang se fige dans ses veines ...
La main tremble et les yeux se plissent dangereusement.


Que Lise lui repproche ses goûts de luxe, passe encore !
Qu'elle lui balance deux ou trois vérités sur son cas, elle encaisse sans problème !
Mais qu'elle mette en cause son homme, celui pour qui son coeur bat depuis longtemps, c'est hors de question ...
Les mots cinglent !



Ma pauvre fille !
Je t'ai décrottée quand la boue collait à tes braies ...
Je t'ai dorlotée et veillée des jours et nuits ...
Comme la dernière des infirmes que tu es !



Elle s'avance et la domine de sa hauteur.


Restes y donc dans ton monde de gueux ...


Et la main n'est plus contrôlée, elle se lève dans l'air et vient s'abattre sur le visage de Lise, avec une hargne non maitrisée !


Ca c'est pour ton "tu ne t'es pas levé un duc " !


Et la main se rabat une nouvelle fois, encore plus forte :


Et celle ci pour ton "t'as qu'à te le mettre où je pense" !
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Liselotte*
Etait ce la colère qui grondait depuis sa cécité, la rage d'être considérée comme une charge?

Toujours est il que les gifles firent à peine vaciller Lise. Elle sentait l'haleine de la Duchesse sur son visage.
Un éclair rouge sang innonda l'obscurité de ses yeux.

Elle attrapa le bras de la péronnelle et l'envoya mordre la poussière.

Les mains sur les hanches, un rire cassant mais où un brin de tristesse transparessait, elle apostropha Lucky.


-Ca te va là? La vérité n'est pas toujours bonne à entendre hein LA Duchesse!

-Te vautrer dans la poussière comme Eugène, te sied à merveille ma belle!!

L'exaspération la faisait trembler. Un regain de rogne la rongeait...
Luckylolotte
Le vol plané au sol ne fit que décupler sa rage.
La poussière qui colle à son visage moite, les cheveux détachés, lui retombant sur les yeux ...
D'un geste de la main, elle écarta les mèches rebelles.



Tu en veux de la poussière, Morue ?


Et la jambe se replie pour repartir comme un ressort dans les tibias de la pauvre Lise, qui malgré quelques efforts pour garder l'équilibre, finit par se vautrer à son tour.

La brune, dont les yeux verts lancent désormais des éclairs, se redresse tant bien que mal, déchirant au passage sa houppelande maculée, sur toute la longueur, dévoilant le galbe de ses jambes et ses dessous sophistiqués.
Elle se jette sur son adversaire, l'empoigne par la tignasse et lui frotte le visage dans la poussière.



Tu en voulais hein ..
Tiens .. Mange, c'est ma tournée !



La folie s'empare d'elle et elle secoue l'aveugle à bout de bras, lui faisant cogner plusieurs fois le crâne contre le sol.
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Dedel18
dedel arriva en courant et hurla

non mais ca va allez vous deux..

elle les écarta l'une de l'autre

je ne veux pas savoir la raison de ca mais je vous demande de vous calmer c'est bien compris??
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le flot de tes sentiments peuvents changer... suit ton instinct et tu ne sera jamais décu
le vent m'emporte, l'eau me noye, le feu me brule et la terre me couvre et alors c'est normale
Liselotte*
Surprise, autant qu'éberluée par la riposte, le nez dans la terre, la bouche empâtée par la poussière, l'autre brune à force de contorsions arriva à se retourner.

Ses jambes battaient l'air, retroussant son jupon, laissant voir des jambes, certes longues et fuselées mais musclées.

Elle n'avait pas pour autant lâché son bâton et fouetta l'air avec.

Malencontreusement, Dedel qui voulut s'interposer se prit un coup en travers du nez. Lise ne se doutant de rien, lâcha l'objet et tâtonnant des ses mains libres, agrippa à son tour les mèches de cheveux qui frôlaient son visage.

La Duchesse hargneuse, continuait à cogner le crâne de son adversaire.

Un coup se révéla plus fort que les autres.


-Oooooooooooooh!

Le cri s'échappa de la bouche de Lise qui ressemblait à un pantin désarticulé entre les mains de son bourreau.

L'absence ne dura que quelques secondes...

La raclure, car en pensée Lise se surnommait ainsi voulant faire un pied de nez à sa façon à la Camarde, cligna des paupières, cracha ce qui lui obstruait la bouche.

Tout dabord, ce fut flou. Comme derrière une vitre embuée, elle distinguait les contours du visage de Lucky.

Elle se mit à battre des paupières et ce geste atténuait le flou petit à petit...

Un grand éclat de rire...Des mains qui entourent le visage de son adversaire.


-Luckyyyy! Arrêêête espèce d'vieille folle enragée!!!LUCKYYYYYYY J'TE VOIIIIS!

Lise attira la tête de Lucky vers la sienne, appliqua sa bouche crottée sur l'autre bouche non moins crottée en un baiser ventouse ...
Dedel18
dedel vacilla quelque peu sous le choc en se tenant le nez qui commencait a couler

arffffffff, lise tu viens de me le casser bon pas grave

elle prie son nez de ses deux mains et le fit craquer

ha voila c'est déjà mieux

elle regarde lise en ententand ses paroles et sourit...
elle laissa les deux femmes et parti du lac en courant achevé de se soigné

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le flot de tes sentiments peuvents changer... suit ton instinct et tu ne sera jamais décu
le vent m'emporte, l'eau me noye, le feu me brule et la terre me couvre et alors c'est normale
Luckylolotte
Quand le "ohhhhhhhhhhhhhhhhh" a retenti, Lucky a quelque peu stoppé de la secouer !


Diou Biban !!
Tu vas la tuer "Duchesse" ...



Elle s'est penchée sur le corps désarticulé de son amie pour voir si elle ne l'avait quand même pas estourbie.
Soupire de soulagement !
Elle la rattrape par les épaules, toujours prête à en découdre, oubliant à nouveau tout ce qui l'entoure : les hommes qui se sont rapprochés, émoustillés par l'absence de pudeur des deux jeunes femmes, se donnant en spectacle dans des tenues désormais frôlant l'indécence ; oubliant la pauvre Dedel, le pif en sang qui part hors du camp après se l'être fait craquer sans ménagement ...

Et puis le miracle se produit alors que la brune se préparait à mordre le bras de Lise.
Son amie, sa Lise, celle qu'elle aime comme une presque soeur malgré les circonstances actuelles prouvant fortement le contraire, annonce en éclatant de rire qu'elle la voit à nouveau.

La colère s'évanouit aussitôt, boutée hors de son corps par une superficialité galopante et quasi innée ...



Argggg ... et moi qui suis sale ... la tête noircie et les cheveux en bataille !


Déjà la miraculée l'attrape par le cou et l'embrasse à pleine bouche, dans un moment de liesse incontrôlée.
Et notre "Duchesse", toujours à prête à choquer le gueux, ça la fait marrer, de répondre au baiser avec une certaine ardeur et se lovant contre elle, faisant coulisser sa peau moite contre celle de l'autre brune ...



Ma Lise, ma belle, ma chérie !
Je t'aime tellement fort.



Elles restent entrelacées, lèvres sublimement liées, langues intimement mêlées, de longues minutes !
De meilleures retrouvailles dans le Royaume, certains ménestrels ou autres troubadours confirmeront plus tard qu'ils n'en ont jamais vues ...

_________________
Xyno


Xyno était à coté de Lise lorsque Lucky arriva. Une phrase, une éponse, il n'en fallait pas plus dans la tension actuelle pour que tout s'enchaîne.. cela ne rata pas. Une réponse cinglante de Lise, Lucky réagit si vite que Xyno n'eut le temps de réagir. Deux claques volèrent, des noms d'oiseaux fusèrent, Xyno les yeux exorbités jeta un oeil au pèlerin qui lui non plus ne bronchait pas. Pas un mot ne sortait de sa bouche tellement il avait été pris au dépourvu. Il savait les deux compères avec un caractère... mais il ne s'imaginait pas à telle point.

S'éloignant de la cohue, il regardait, ne sachant si il devait réagir ou laisser faire. Lorsque Lucky attrapa Lise par le collet enfonçant son crâne dans le sol, il se précipita pour tenter de l'arrêter.

Dedel qui passait par la pris un vilain coup en voulant s'interposer, un regard vers elle pour s'assurer qu'elle allait bien, le nez ensanglanté, rien de bien grave, son attention retourna vers les deux enragées.


ARRETTE LUCKY TU VAAAS LA TUERR....

Ne comprenant pas ce qui se passait, interloqué par la situation, il avalait sa salive, transpirait, alors qu'il se trouvait proche des deux filles, baissant son bras sur Lise qu'il croyait inanimé, elle se mit à hurler lui faisant faire un pas en arrière. Les yeux larmoyants nerveusement, les mains tremblantes, il entendit Lise dire.

-Luckyyyy! Arrêêête espèce d'vieille folle enragée!!!LUCKYYYYYYY J'TE VOIIIIS!


Estomaqué il tomba à la renverse. Lorsqu'il se redressa Lucky et Lise était bras dessus bras dessous s'embrassant. Secouant la tête, les regardant l'une et l'autre, pas une pour rattraper l'autre, souillon et noir de terre, des marques de luttes pour l'une et l'autre.

Décidement il ne comprendra pas toujours. La vitesse à laquelle la scène s'était passée déroulé ne lui avait pas laissé beaucoup de temps alors que les deux avait réussi à retourner le campement.
Ne sachant que dire il resta pantois à les regarder s'embrasser. Le coeur y était en tout cas.. passer de la colère à ça, comment c'était possible? Toujours au sol, il resta la à ... halluciner.
Staron
[Plénitude]

Un sentier foulé au rythme lent de la complicité, le pèlerin savoure chaque instant, chaque pas. Point de mots échangés, tout juste quelques sourires, un regard même. Mais bientôt il est temps de rejoindre le réel qui se présente à eux. Dernières caresses, derniers contacts de leurs épidermes, quelques mots pour faire transition :

Nous y voilà, mon Ange !

[Inertie]

La "Duchesse" reprend ses droits. Quelques mots, quelques gestes, et le pèlerin, encore embrumé de la douceur de sa compagnie, s'exécute sans mot dire ... mais tout de même, sourire aux lèvres. Si séduisante quand elle est hautaine, il la regarde d'un œil lointain et amusé distiller quelques mots visiblement bien tournés à Lise son amie.

[Accélération]

Mais quelque chose cloche. Les visages changent d'attitudes. Mots prononcés en rafales formant autant de phrases lancées à la volée. Point de temps laissé à la réflexion. L'espace qui sépare les deux femmes s'emplit d'une tension exponentiellement croissante, la densité des mots finissant par se condenser en une main précipitée violemment sur la joue de la plus vulnérable des deux. Comme pour assurer la chair déjà écarlate de la conviction du geste, la main se lève à nouveau, s'immobilise l'espace d'un instant, et s'abat brutalement pour la seconde fois.

[Dégénération]

Les secondes qui suivent ne laisseront au pèlerin que le temps de faire quelque pas en direction des deux femmes. Corps chutant lourdement au sol, peau enduite de poussière au hasard de la partie dominant l'affrontement, cuisses et dessous affriolants révélés au gré des déchirures des vêtements ... La scène serait agréable au regard en d'autres lieux, de ceux qui éveillent plus la curiosité des hommes qu'ils ne la comblent.

[Confusion]

Les yeux du pèlerin s'écarquillent. Les images qui atteignent sa conscience semblent provenir d'ailleurs. Il ferme les yeux, les réouvre. Toujours la même image : femmes enlacées, belles et sensuelles, lèvres s'offrant sans retenue. L'incrédulité s'installe. Revient quelques secondes en arrière et cherche une explication. Confusion des images du passé, les parties les plus charnues qui s'activent à lui donner tant de plaisir se retrouvent partagées avec une femme.

[Dénouement]

Ce sont quelques mots, si proches qu'il les avait négligés, qui remettront les choses à leur place :

Luckyyyy! Arrêêête espèce d'vieille folle enragée!!!LUCKYYYYYYY J'TE VOIIIIS !

L'émotion causée par cette nouvelle aura sans doute fait légèrement vaciller leur sens des réalités.
Il se contentera de cette explication ... à défaut d'une autre.

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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.
Liselotte*
Elle se détacha comme à regret du corps longiligne de la Duchesse, lui offrit son plus beau sourire, s'assit pour reprendre ses esprits.

-Ben dis donc Lucky quelle échafourée! Voilà bien longtemps que cela ne m'était plus arrivé! Te voilà toute sale, ta noble houpelande bonne à faire des chiffons! J'dois pas être mieux mais cela m'importe peu...J'ai retrouvé la vue ma belle et grâce à toi...Enfin si j'puis dire.

Le regard planté dans celui de son amie, un rire sonore et la voilà sur ses pieds, laissant vagabonder son regard qui s'arrêta sur Xyno assis à même le sol, l'air aussi éberlué que s'il avait été condamné par l'inquisition.

Quelques pas vers lui, elle passa devant Staron, lui fit un clin d'oeil.


-Tout va bien l'pélerin? On dirait qu'vous avez vu le diable en personne!

Un grand éclat de rire ponctua les paroles.

S'agenouillant près de son compagnon, elle prit son visage entre ses mains et plongea son regard dans le sien.

-Je revois tes doux yeux mon ami! Que cela est bon! Je suis sortie d'un puit sans fond et me voilà à la pleine lumière!

Ses lèvres se posèrent sur la bouche en un long baiser, sa main caressa la joue, un baiser dans son cou et Lise se releva.

-Bon ben j'suis aussi sale qu'un cochon dans sa boue! Avant tout c'est un bain qu'il me faut...Qu'il nous faut à Lucky et moi!

Ses yeux virevoltaient de Xyno au paysage, ivre de revoir, ivre de bonheur. Puis avisant l'eau calme du lac et la montrant du doigt.

-Heyyy Lucky! Ca te dit une baignade là? L'eau doit être froide mais ce n'est pas cela qui va faire peur à deux furies comme nous! Qu'en penses tu?

Un sourire en coin sur les lèvres, Lise tourna son regard vers sa belle amie...
Luckylolotte
Aussitôt dit, aussitôt fait ...
Un sourire échangé avec Lise, un baiser déposé au coin des lèvres du pélerin, un clin d'oeil à Xyno et la voilà qui court déjà vers le lac, en finissant d'arracher sa houppelande.

Et elle qui adore tant les bonnes manières, qui se complaît dans les artifices de tout bord, fait une fois de plus fi de toute pudeur.
En dessous dentelés, elle pénètre dans l'eau froide.
Son corps sali, réagit très vite et après quelques efforts quasi surhumains, elle pénètre entièrement dans l'eau et entame quelques brasses réparatrices.

Lise l'a suivie et toutes deux se sourient à qui mieux mieux !
Quel bonheur pour la "Duchesse" de voir son amie à nouveau au mieux de sa forme.
Elle en regrette presque de ne pas lui avoir créper le chignon plus tôt.
Les deux jeunes femmes nettoyent leurs corps en s'éclaboussant, provocant rires et chatouilles en règle.

Au bout de quelques minutes, Lucky est la première à sortir, les lèvres bleuies par la froideur de l'eau.
De la berge elle se met à courir en tremblant vers sa petite tente.
Elle s'y change, s'y recoiffe, s'y redonne figure présentable et en ressort, au bout d'un temps, plus féminine que jamais.

Un coup d'oeil au lac, Lise trempe toujours.


Hého ma belle ! Tu vas nous faire le castor encore longtemps ?
Nous etions venus vous chercher, j'te rappelle ...



Elle rejoint Staron, se faufile entre ses bras qu'il a décroisé en la voyant s'approcher, y cherchant sa chaleur masculine qu'elle aime tant.
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Liselotte*
Tel un poisson..Non une sirène! Elle ondulait sous l'eau, ne ressentant guère le froid qui pourtant habillait son corps de chair de poule.

Les yeux grands ouverts, quelques plantes aquatiques frôlaient la jeune femme. Des écrevisses s'enfonçaient dans le sable mouvant, peut être apeuré par ce corps qui se mouvait lentement.

L'air commença à lui manquer et d'un coup de pied sur le fond, la nayade refit surface, crachant air et eau de sa poitrine. Ses mains passèrent sur son visage tendu vers le ciel, Lise n'avait aucune saciété de contempler ce qui l'entourait.
Un canard lança son couac en prenant son essort pour un vol.


-Hého ma belle ! Tu vas nous faire le castor encore longtemps ?
Nous etions venus vous chercher, j'te rappelle ...


Un grand rire répondit aux paroles de Lucky.

-Hahahaaaaa j'arrive! J'saurai plus tôt du genre femelle de castor moi!

A grandes enjambées, faisant jaillir des gerbes d'eau qui scintillaient comme diamant au soleil, Lise arriva sur le bord, secoua ses cheveux courts. Son corps se dessinait dans la transparence de son caraco et de sa culotte mouillés, mais la jeune femme n'en avait cure.

Frottant ses bras comme pour se réchauffer, elle attrapa la main de Xyno et l'entraîna dans la tente.


-Viens m'aider, homme de mon coeur! Ainsi je serai plus vite prête!

Quelques instants plus tard, les deux amants ressortirent, fin prêts...
Deeppurple
deep arrriva au campement et vit sortir xyno et lise de la tente main dans la main il les saluas et dit
alors mes amis ou allez vous commeca je vois lise tu reprend gout la vie la . ca fait du bien de revoir hein mon amie..
deep les saluerent a nouveaux alla se promener le long du lac.
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