Investiture de Douchka

Dispensaire de Renne

« Le chirurgien est un homme qui en vaut plusieurs autres, s’il s’agit de retirer les traits ».

Penchée sur la cuisse de la clerc, Precio semblait chercher quelque chose. La hampe de la flèche. la hampe est en bois ou en roseau. Le trait lui - même est en fer, en airain, en étain, en plomb, en corne, en verre, en os ou même aussi en roseau ou en bois. Il y en a qui sont hérissés de piquants et d’autres qui n'en ont pas. Parmi ceux qui en ont, les uns ont ces piquants tournés en arrière afin qu’en voulant les retirer ils percent au contraire ; les autres ont les piquants tournés en avant afin qu’en les poussant, ils percent également ; d’autres en ont qui sont tournés en sens contraire à la manière des foudres, afin que quand on veut, soit les retirer, soit les pousser, ils s’enfoncent au contraire. Quelques uns aussi portent une charnière au moyen de laquelle les piquants se tiennent réunis, puis quand on veut arracher le trait, ces piquants se déploient et empêchent l’extraction.

Mais c'est presqu'un souffle de soulagement qui s'échappe des lèvres de la Violine. Son oeil exercé vient de capter qu'il s'agit d'une flèche simple, avec une queue de fer insérée dans la hampe. Sans poison, et dont le fer ne resterait pas dans la plaie. Mais le trait semblait s'être fiché dans un vaisseau et la complication était là. Elle allait devoir avant d'ôter la flèche lier les vaisseaux de chaque côté de la blessure.

Le temps de lever les yeux et déjà son assistante vient de lui porter l'huile de rosat tiédie. D'une main experte, Precio en enduit les chairs meurtries afin de les mollifier tout d'abord et les fortifier par le séchage de l'huile. Cela permettait ainsi d'introduire l'huile, entre le manche de la flèche et son pourtour. Se saisissant d'une fine aiguille et de fil de lin, elle se met en oeuvre de ligaturer les vaisseaux endommagés de chaque côté de la plaie. Ceci afin de prévenir un jet impétueux de sang.

Tout en terminant ses ligatures, elle parle à voix haute, tout autant pour rassurer la jeune femme que les personnes dans la pièce.

Vous avez de la chance, le fer de la flèche est apparent. Mais je vais devoir l'extraire.

Tout en parlant, elle se remémore les sept façons différentes qu'elle a appris pour extraire une flèche.

Elle se saitsit des pinces dont les extrémités ressemblent à un bec d’oiseau. Cannelées comme des limes, elle sait que l'instrument une fois saisi de la flèche, ne la lâchera pas. Tenailles d’Abulcasis en main elle regarde le prélat qui est avec eux.

Monseigneur. C'est le moment de confesser votre clerc.

Certes, la demande de Precio peut paraitre incongrue, ou fortement inquiétante. Mais c'est de la manoeuvre qui va suivre que dépendra la vie de sa patiente. Si malheur devait arriver, il vaut mieux qu'elle soit prête.

Elle sent bien le regard de Pouilloux et de Madcat qui se portent sur elle, mais elle ne se déconcentre pas et continue son oeuvre.

La maître-herboriste, d'un revers de main, essuie les gouttes de sueur qui perlent à son front. Qui aurait cru lorqu'elle est venu à cette investiture, qu'elle se retrouverait à soigner une blessure que l'on ne trouvait en général que sur un champ de bataille.

La manoeuvre la plus délicate reste à faire. Pas une minute pour souffler, le temps presse. Les fines mains dirigent le manche de la flèche entre les tenailles dentées et affermis de son ustensile, et impriment un mouvement ferme des doigts sur la partie postérieure des tenailles, afin que les dents des tenailles s’incrustent fortement dans le manche de la flèche. Ceci fait, Precio tourne les tenailles à droite et à gauche afin de ramèner la flèche à l'endroit exact par où elle est entrée. Tout en tirant doucement et précautionneusement, Precio ramène fermement tenu par la pince, la pointe de fer de la flèche, et dépose le tout sur un linge.

La flèche est extraite. Il me reste encore à nettoyer et suturer la plaie avant d'apporter les derniers soins.

Le regard de Precio se pose sur Madcat, lueur dans le regard lui signifiant que le plus dur est fait.
Puis s'adressant à Pouilloux.

Maintenez lui bien les épaules je vous prie, qu'elle bouge le moins possible.
La flèche étant extraite, je vais remplir la plaie avec des bourdonnets de lin trempés dans un mélange d' huile de rosat, de jaune d’oeuf, et de safran.

Ce faisant Precio termine ses soins en suturant soigneusement la plaie, dentellant la peau de fils de lin très fins, ce qui laissera une cicatrice pas trop marquée, elle l'espère.

Camille ? C'est terminé. Et vous êtes toujours parmi nous.

Il sera temps ensuite de la transporter dans l'une des alcôves du dispensaire et de veiller sur elle afin de lui apporter les soins quotidiens que son état va nécessiter ces prochains jours.

Soupir de soulagement.
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Présent dans la Primatiale pour l'investiture de la nouvelle duchesse, Lalael de Montfort-Toxandrie fût plus que choquer quand la violence commença à perturber cette cérémonie sacrée. Le manque de respect des assaillants pour le lieu et l'occasion même mériterait plus tard les plus verte réprimande et même des sanctions. Mais pour l'heure, des personnes étaient blessé.
Lalael vit une flèche atteindre la poitrine de la duchesse, et ne s'exclama horrifié :

Pour l'Amour d'Aristote et de Christos !!!!

Il avait couru vers la duchesse aussi vite que ses habits de cérémonie le lui permettait pour lui porter secours et les premiers soins. Arrivée auprès du corps de la duchesse, il avait commencé son travail en sortant les quelques simples qu'il avait avec lui tout en pensant à la folie des hommes qui bafouait les enseignements du Très-Haut pour de simples querelles politiques. Après avoir quelque peu stabiliser l'état de la patiente, il aidait maintenant à évacuer son corps vers un lieu plus sûr. Il s'inquiétait aussi de savoir si Monseigneur Hugo avait pu se mettre en sécurité dans toute cette agitation. Il fit une prière en ce sens.
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Sieur Lalael de Montfort-Toxandrie.
Responsable des relations avec les curés du diocèse de Nantes.

[Château de Dol]

Lemerco avait hésité à venir à l’investiture. Toujours les mêmes discours, toujours la même rengaine. Pourtant il n’allait pas rater la seule investiture dans l’histoire de Bretagne durant laquelle il s’est passé des choses. Et pour cause… Lem est un homme de l’ombre. Et des rumeurs venues des bas fonds véhiculaient l’idée comme quoi un attentat était prévu durant la cérémonie. Il aurait pu rester indifférent, faire comme si il n’avait rien entendu. Après tout il a été et reste toujours en désaccord sur bien des choses avec Douchka. Mais peut-être que le temps passant, les années s’accumulant, la vieillesse augmentant et la mort se rapprochant, avaient poussé Lem à ne pas demeurer indifférent au sort qu’attendait la duchesse en exercice. Alors avait-il envoyé des hommes proches de lui, surveiller les choses. On pouvait être un opposant, mais ne rien faire quand on est au courant c’est presque synonyme de complicité. Une lourde charge à assumer quand viendrait son jugement devant le Très Haut.

Alors que les flèches pleuvaient, une discussion brêve avec Ankou qui se solda par la mise à disposition de sa garde pour sortir la duchesse blessée de là. Puis il avait pris les devants pour rentrer en sa demeure avant tout le convoi. Certaines personnes lui en voudront très certainement de ne pas la laisser mourir. Mais la haine mérite-elle de se changer un meurtrier ? Au moins Douchka sera proche de Fougères durant sa convalescence, et pourra se retirer rapidement chez elle une fois qu’elle ira mieux. Le reste et l’avenir, peu lui importait.
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Dispensaire de Renne

Des mots qui s'échappent de la bouche de la clerc

Hémorragie... cautériser... sutures...


Precio ne répond pas, la maître-herboriste, chirurgien-barbier, est déjà à son office, penchée au-dessus de la blessure. La flèche est profondément fichée sur le haut de la cuisse. Mais l'extraction va être délicate. Artères et vaisseaux vitaux passent par-là.
Sans lever ses violines qui continuent d'évaluer les dégâts, elle sait qu'il va falloir faire vite.

Dame Madcat. Je vais avoir besoin d'eau chaude. De linges propres. Et de sang-froid pour les personnes présentes dans cette pièce, parce que je n'aurais pas le temps de m'occuper de quelqu'un d'autre que de la patiente ! Dans ma besace.
Ciseaux,
thermocautère,
aiguille,
fils de crin,
linge propre pour faire le pansement
Charpie pour fabriquer une tente molle.

Huile de rosat que vous me faites chauffer. safran, suc de solathre, joubarbe.

Le ton est donné, laissant comprendre ainsi sans ambigüité que la blessure est importante. Elle sait déjà que simplement tirer sur la hampe ne suffira point à extraire le carreau d'arbalète. La plupart du temps seule la hampe, simplement emboîtée, peut être extraite. Elle n'aurait alors plus qu'à sonder la blessure, s'il s'avère que le fer est prêt à sortir du côté opposé,elle utiliserait son impulsoir. En passant par le trou laissé par la pointe, elle viendrait loger son instrument dans la douille de la flèche et la pousser en avant. Quand cette dernière pointe de l'autre côté, les chairs se déforment, et elle aurait alors à pratiquer une coupure en croix pour limiter la déchirure des tissus et une dernière impulsion lui permettrait d'extraire la flèche.

Sauf que dans le cas présent, la situation est toute autre. La Violine réfléchit à toute vitesse. Ses instruments sont auprès d'elle. Ses yeux se lèvent un instant sur Pouilloux avant de se reporter sur la clerc.

On va vous tirer de là, je vous le promets.


Precio appliqua en inhalation une éponge soporifique de Salerme imbibée d'opium, de mandragore, de musc et lierre. Le dosage était toujours très délicat, car en cas de décés elle encourait la peine capitale !!...mais la Violine faisait partie des rares qui savait parfaitement doser tout cela. Elle avait été formée dans la meilleure Guilde qui soit il y a déjà plusieurs années. La Guilde des Cévennes. Elle eut une pensée pour son ancienne mentor et maître, comme à chaque fois qu'elle s'apprête à entreprendre une délicate manoeuvre. Dame Saku de Franchimont.

On y va.
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Rennes : le dispensaire

Anne, elle ne parle pas... elle n'a rien dit

Pouilloux vient d'entrer dans le dispensaire de Rennes. Il béni sa marraine de l'avoir ouvert, d'avoir eu la présence de comprendre son cri.

Pouilloux, est toujours obnubilé par la couleur Rouge sur l'aube Blanche de la Mère Camille. Dans le dispensaire, il la dépose sur la table de travail. Regardant sans comprendre le fin morceau de bois qui sort de l'aube.

Je n'ai pas compris marraine, nous étions à la cérémonie druidique, il y a eu des cris... J'étais perdu dans mes pensées, et elle était là debout à moitier chancelante... Et cette tache rouge qui ne cessait de grossir, de grossir... Elle n'a rien dit.

Entrer dans les ordres en même temps, lors du tro, forcément ça crée des liens. Ils ont passés tant de journées ensembles sur les routes, dans toutes les villes de Bretagne. Ils ont pris le temps de se connaitre. Passant des soirées entières à parler de tout, de rien, de leur vie passé, et surtout de celle qui s'offre à eux avec leur ordination. Ils sont devenus proches

Et Pouilloux ne comprend pas comment elle est là dans son sang, sans rien dire... Là sur cette table... Ce que les gens de Tours, n'avaient pas réussi à faire, les bretons, des Bretons ont ... Non ! Elle ne peut pas...

Anne... ?

Pouilloux reste planté là, ne sanchant que faire, quoi faire. Nulle formation de médicastre, nul antécédant dans sa vie devant le sang, devant tout ce rouge... Il regarde Camille, lui tient sa main, sent un léger pouls, sent la vie en elle...

Anne ? C'est grave ... ? Pourquoi elle ne dit rien.... ?
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Le Dispensaire de Rennes

Anne-Solenn Wolback avait précédé Pouilloux dans le dispensaire et l'avait aidé à étendre Camille sur la table. Le jeune curé semblait avoir complètement perdu la tête. Anne-Solenn n'osait lui parler pour ne pas le perturber davantage.

Quand Precio apparut Anne Solenn soupira intérieurement de soulagement. Voilà enfin quelqu'un qui saurait ce qu'il fallait faire pour Camille. Cependant elle ne s'attendait pas à ce que la maître-herboriste la choisisse comme assistante.
Mais comme du sang froid, elle en avait à revendre, elle ne se posa pas de questions et commença par faire chauffer l'eau dont la jeune femme avait besoin. Elle lui apporta ensuite une pile de linges propres qui sentaient bon les fleurs séchées qu'elle avait glissées dans les placards.

Cependant, quand Precio lui demanda de fouiller dans sa besace et de lui passer les divers instruments nécessaires pour traiter la plaie de Camille, le maire de Rennes eut un moment d'hésitation, elle connaissait la vertu des simples et leur utilisation, mais ses connaissances en médecine s'arrêtaient là. Quant à la chirurgie, ses talents se limitaient à l'extraction d'une épine du doigt de sa fille Alana. Alors, reconnaître les instruments que réclamait Precio...

Mais la chance semblait être avec elle, à mesure que la maître-herboriste nommait un instrument et tendait la main vers Anne-Solenn, comme par miracle, l'instrument passait de la main du maire de Rennes dans celle de Precio. Et il faut croire qu'il n'y eut ni erreur ni confusion, car lorsqu'Anne-Solenn eut fini de passer les instruments, faire chauffer l'huile de rosat et trouvé tous les simples nécessaires, la maître-herboriste déclara sur un ton décidé:

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Le Prélat était en train de prier dans la sacristie quand il vit de l'agitation dehors, regardant à la fenêtre, il vit Pouilloux crier.
Le Prélat reconnu vite Camille dans les bras de Pouilloux, elle saignait beaucoup et Pouilloux avait prit la direction du dispensaire.
Le Prélat mit alors son chapeau noir qui allait si bien avec sa soutane noire,
les prêtres présent tentèrent bien de le dissuader mais le Briochin est têtu !
Il n'est pas médicastre mais il a ses remèdes,
un encensoir et une gourde de chouchen, cuvée de bruz de 1458.
Il sortit donc dehors prenant le chemin du dispensaire.

[Dispensaire de Rennes]

Il voyait bien du mouvement, là ou certains auraient hésité à rentrer lui rentra d'un coup d'un seul, sa place était là auprès de sa Vicaire, avant de continuer il prit le temps de bien refermer la porte afin d'éviter d'autres troubles !
Le Prélat arriva à la hauteur de Pouilloux et lui dit.

Pouilloux que s'est-il passé ? J'ai vu soudain Camille tomber dans tes bras !

Puis il tendit sa gourde de chouchen à Precio, c'est toujours utile pour cicatriser selon feu Mgr Kurios.
Lui il allait se mettre à son office, il allait prier pour Camille, pour sa guérison.
Certains trouveraient cela dérisoire mais là est sa place et il ne se défilera pas.
Il fit rependre de l'encens tout autour de Camille avant de réciter.

Seigneur, Toi qui vois aujourd'hui une de tes plus grandes fidèles dans la douleur, veille sur elle.
Donnes lui le courage et la force de guérir afin de rester parmi nous .
Délivres là de ses souffrances que nous partageons en ce moment même avec elle.
Amen !

Camille, nous sommes tous avec toi !

Puis il se tourna vers Precio en lui disant quelques mots simple, elle était occupée avec Camille, il ne fallait pas la déranger.

Puisses ces mots simples la réconforter !
J'ai foi en vous ma chère, et si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas à nous demander.
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Eli était attentive. Un chêne, cela lui rappelait bien des choses. Mais là n'était pas le jour, elle laissait son regard parcourir la foule, les visages. Il semblait que la folie avait gagné les hommes. La nouvelle duchesse ne laissait pas sans réaction. La tension montait, la cérémonie se terminait, tout pouvait encore arriver.
Les ordres fusèrent, un archer avait touché ses cibles. La duchesse, le général étaient touchés. Sa capitaine lui donna l'ordre de rejoindre ces deux derniers à la primatiale, l'archer était sous bonne garde. Elle se précipita pour soigner.
Elle rejoignit le général qui portait la duchesse, le bras rougit de son propre sang, ses vêtements tâchés de celui de la duchesse.

Mon général, je vais vous porter les soins pendant que cette dame s'occupe de la duchesse, dès que nous serons en un lieu sur.
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Obéissant aux ordres de Lauralyne, Ozareff accourait afin d'aider son compagnon Bruce, ce dernier s'étant emparé du criminel.

- Laisse le moi frères je m'en occupe, continue à diriger les gens vers la sortie.

Malgré l'inconscience du meurtrier, Ozareff lui asséna un coup de botte dans le ventre.

- Celui là il est bon pour le châtiment de la scie, j'ai hâte de voir ça



Il lui attacha ensuite les mains et les pieds, le teins par ses cheveux et le traîna vers un lieu plus discret afin de débarrasser la salle de ce rat.
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Rejoignez-nous!

Trois flèches fusent. Une est évitée par le général, la seconde auréole de sang la tenue de la duchesse et la troisième se perd dans la foule. Du moins tout dépend ce que l'on nomme se perdre car la fine lance de bois armée file à vive allure vers les rangs des clercs et vient se figer dans une tenue pâle. Le visage blêmissant, Camille baisse son regard et observe l'objet incongru qui s'est planté dans le haut de sa cuisse.

Moment irréel, elle qui allait se précipiter comme à son habitude se fige et sous le choc ne sent même pas de douleur l'envahir pour l'instant, engourdie par la surprise. Son regard se relève, presque trop calme et scrute les environs. La foule qui s'éparpille, le druide mit à l'abri, l'attroupement autour de la duchesse pour prendre soin d'elle. Camille, elle, reste là, debout sans bouger, comme suspendue dans le temps par l'absurdité de la chose.
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La bétise Humaine à l'état brut. La bète sans nom qui en chef de meute les dirigent... Le constat de Pouilloux est décevant... Il prie le Très Haut, de leur rendre la raison, que ses Hommes et ses Femmes se souviennent qu'ils sont Tous ses enfants. Hommes en arme partout, des flèches lancées...

Le père Pouilloux regarde autour de lui, ça court de partout, tout est en mouvement, tout est précipitation, tout se floute autour de lui, tout ... Tout sauf L'image de Camille. Pouilloux ne vois rien d'autre que la mère avec son aube blanche... La blancheur l'aveugle... Le reste n'existe plus car un point rouge, qui grandi de plus en plus apparait sur le blanc si pur.

Incompréhension totale... Pouilloux parlait au Trés Haut et brusque retour à la réalité. Les cris de ceux qui courrent rendre en colision avec le silence de la scène sous ses yeux...

Nonnnnnnnnnnnn, Camilllllllllllllllllleeeeeee....

Il se précipite sur elle et la cueille dans ses bras. Elle est complétement ailleurs, perdue dans ses pensées. Il la porte vers le dispensaire de Rennes. Regardant sans comprendre cette flèche qui sort de son aube, et tout ce rouge. trop de Rouge...

Il traverse la place en direction du dispensaire que sa marraine à ouvert dernièrement... Il regarde Camille, la flèche, incapable de juger la gravité, d'évaluer la blessure... Et toujours ce rouge, ce maudit rouge... La dispensaire est devant lui... Camille ne pèse rien dans ses bras, mais pourquoi tant de rouge, tant de sang....
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Apaisée , la jeune femme assistait a la cérémonie , la tête ailleurs , se demandant comment on pouvait passer d'une ambiance si agitée a une si sereine.
Sereine ? pas tant que cela , un élément perturbateur venait de faire son entrée , une flèche.
Ah elle était bien placée celle la , l'archer devait être un bon tireur , la chute de Douchka arracha un nouveau cri a Pelotine , mais la panique se sentait bien moins ressentir , moins de mouvements , les soldats paraissaient plus calmes et organisés , la pelote se sentit donc moins en danger.

Par contre , la tâche rouge qui se répandait doucement sur les haillons de la nouvelle Duchesse c'était légèrement plus dangereux a son goût.
Elle en aura vu des gens chuter , faire des malaises , mourir même , mais Douchka ! ça elle ne s'y attendait pas.

Lentement elle recule laissant les personnes expertes prendre la situation en main.
De loin , elle observe , peut être venait elle de gagner un nouveau client , et pas des moindres !
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Il venait juste de se retirer … un sifflement, un impact…, il ne comprenait pas ce qu’il se passait, regardant hagard autour de lui…

Un corps qui s’effondre tenant en main l’épée qu’il vient de remettre…

Il sort ses mains de ses manches, prêt à intervenir que déjà il est bousculé…

La duchesse sur le sol, une flèche fichée sur la poitrine, git près d’une femme qui s’agenouille faisant obstacle de sa chair, lui enlevant d’un geste rapide et précis le javelot.

Quelques ordres donnés, un second sifflement un second impact…

Le général touché à son tour, se saisit de la Duchesse et file d’un pas rapide vers la primatiale, l’agitation reprend, des gardes sortent de toutes parts, dégageant une voie vers la primatiale, repoussant de ci, de la foule de leur bouclier.

Un homme d’arme venait de l’interpeler…

Regard échangé avec l’homme de l’hermine…puis il s’adresse aux enfants…

Suivez cet Homme !

Le pas pressé il ferme la marche de la troupe d’enfants, se dirigeant vers une ruelle sombre qui semblera les mettre en sécurité.

L’homme s’éloigne déjà…

Trugarez sieur !

Que la Mère vous épargne dans votre combat !

Poussant de nouveau les enfants de ses bras, il les fit enter dans une taverne en lieu sûr…, puis ressortit observer la suite des événements...
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Val avait tout vu.

Elle hurla à sa dizaine :

Vous évacuez la foule fermement mais gentiment

Puis elle vit revenir gavril et lui crie on fait sortir tout le monde

et soudain son regard est attiré par quelque chose oui quelque chose qui se sauve à toute jambes. Val est très entrainée donc elle le rattrape sans peine
et vlan un coup dans les dents qui l'estourbit mais elle sait que c'est un fort gaillard alors elle crie

A l'aide vite
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Harles obéit sans réfléchir aux ordres du général, de la direction de la flèche, il en déduit que l'archer était quelque part à l'est.

Poussez la foule derrière vous et dirigez vous vers l'est pour leur faire rempart, bouclier en avant soldats !

Protégez les de votre mieux, on se met en ligne, front à l'est !

Il laissait les gens passer en leur indiquant de continuer vers l'ouest, derrière eux...

Elle empoigna l'épée puis se tourna vers les personnes restées là pour la cérémonie.

Dans une grande expiration, elle lança

Plutôt la mort que la souillure !

Peuple de Breizh, je suis votre Duchesse mais surtout votre serviteur.
J'ai donné mon énergie, mon temps, ma vie entière au service de notre terre et je continuerais, forte de mes convictions pour vous tous.
Je remercie du fond du coeur ceux qui ont été avec moi depuis le premier jour et les formidables personnes que la Bretagne à en son sein. Je remercie aussi toux ceux qui ne m'ont pas apprécié jusqu'à tenter de me connaitre et travailler avec moi. Rien de tout cela n'aurait été possible sans eux

Un sourire franc sur les lèvres, elle reposa la pointe de la lourde épée au sol.

Un impact au son sourd, la bouche qui s'ouvre en un rond parfait, une auréole de sang qui grandit sur sa poitrine et la chute de son corps au sol en arrière, piquée par une pointe.
Ses yeux vers le ciel voilé par quelques nuages qui dessinent des formes floues, tellement floues ...

L'épée des Ducs dans ses mains qui serrent plus fort le pommeau.

Un soupir lent et long comme un jour sans pain et ses yeux qui se ferment doucement.
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La cérémonie continue malgré le danger, elle aurait dû être annulé mais la Duchesse malgré les conseils avisés en avait voulu autrement. Le lieu extérieur était à découvert, il avait été sécurisé en urgence, sans préparation au préalable, autant dire qu'une frappe de proximité était quasi impossible mais à distance était aisé pour un aguerri.

Le Montfort était au premier rang, lorgnant les alentours, ne prêtant plus vraiment d'attention à la cérémonie druidique, quand soudain un son que l'homme d'armes avait côtoyé tout au long de sa vie pourfendis l'air et l'impact qui résonna en disait long sur la réussite du tir.

Son regard se porta immédiatement sur la Duchesse qui debout, sa robe d'un blanc immaculé vira subitement au rouge vif au niveau de la poitrine. Elle se laissa tomber en arrière, le Montfort se précipita sur elle la protégeant de son corps... Une femme porta soudainement assistance à la Duchesse, il crut reconnaître l'épouse du Mestre d'armes des Trente, son ami Lancéor. Mais le temps n'était point aux soins, à découvert... Il fallait évacuer.

Il faut évacuer madame!

Un hurlement profond du Général déchira les airs...

La Tierce, en protection!!! On évacue!!!

Au même instant, couvert par la voix du Général, une deuxième flèche fut projetée et se planta d'un trait dans le bras du Montfort, qui sous la douleur serra la mâchoire. Malgré l'agonie, il souleva la Duchesse et prit la direction de la primartiale où ils seraient à l'abri. La Tierce quadrillait maintenant le Montfort et la Duchesse empêchant tout tir supplémentaire d'atteindre sa cible...

Tout en avançant à foulée rapide, il lança ses derniers ordres...

La Seconde, protégez la foule et faites évacuer!!! La Haute, débusquez le tireur embusqué!!!
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Comté de Kervegon

Lentement il entama un demi cercle, posant la pointe de l'épaule gauche à l'épaule droite …

Instant solennel d'un regard froid, puis il la retourna, pointe en main, lame sur l'avant bras et lui présentant la garde...

Voici l'épée des ducs de Bretagne…!
Aussi je te la remets, au nom de nos ancêtres, au nom de nos traditions et coutumes, ainsi qu’au nom du peuple qui t'a élue...

Puisses-tu t'en montrer digne, avec notre soutien, et le leur !



Libéré de l'épée, il reprit...

Relève toi, Dugez a Breizh...! Tu as à faire, désormais...!

Le visage toujours aussi sévère, il s'effaça après un signe de tête
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Après un silence lui laissant le temps de s'installer et s'assurer de l'attention générale, l’épée traditionnelle en main, celle que ceignaient tour à tour les Ducs de Breizh depuis plusieurs générations, la lame pointée vers le haut, il inspira profondément et reprit la parole...

Duchesse ... Tu viens d’être consacrée par la religion du peuple, laisse-moi te sacrer à mon tour, au nom de nos ancêtres, de nos traditions et de nos coutumes !

D'un geste ferme, il abaissa la lame, bras tendus droits devant lui, fixant dans les yeux la Duchesse, braquant à quelques centimètres la gorge de cette dernière...

Le métal froid luisait sourdement…, la Duchesse à sa merci, il marqua un temps de silence, la fixant plus intensément

Aujourd’hui simple épée d'apparat, elle a connue jadis les tempêtes guerrières, le fracas métallique et le goût du sang..., sang de l’ennemi !

Nouveau silence..., il reprend

En ces jours ou Breizh connait des affrontements internes, tu devras te dresser droite et intègre..., tel le menhir...
La responsabilité de cette épée est une charge et un honneur, Douchka de Kreneg, une charge qui résonne, certes, autrement de nos jours, mais de façon non moins significative que pour tes prédécesseurs...
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Droite elle l'avait toujours été, intègre elle le serait à jamais,jusqu'à la mort.

Aucune expression sur son visage, le visage pâle et concentré sur l'instant.

Elle lisait dans ses yeux, une flamme vive et perçante qui ne savait pas mentir, que l'épée te glisse tes mains, Oban et c'est la fin de Douchka en un instant.


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Ces paroles terminées une enfant arriva le pas un peu pressé, tenant en main le gui et le chêne entrelacé qu'elle tendit à la dame du jour avant de s'éclipser d'un pas encore plus rapide...

Plus lentement une enfant du pays de Léon, choisie du fait opposé au pays de la Duchesse afin qu'elle n'oublie pas, apportait le coussin supportant l'épée des Ducs de Breizh.

Reçois le gui, symbole du renouveau.
Reçois le chêne, symbole de force et de longévité de notre pays.
O Ghel an Heu, que germe le blé !
Awen !

Moment de silence et de quiétude à l'attention de tous

Il saisit l'épée libérant ainsi le coussin que l'enfant déposa aux pieds de la Duchesse.

Agenouilles toi, Douchka de Kreneg !
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Camille avait laissé couler autour d'elle les évènements mouvementés du début de cette investiture. Chacun pouvait donner l'image qu'il voulait de lui, elle se refusait à entacher celle de l'Eglise. Elle suivit donc avec discrétion Monseigneur Hugo et sortit avec les autres clercs pour assister à la cérémonie druidique.

La jeune abbesse suivait avec attention le cérémonial. C'était la première fois qu'elle observait une célébration druidique et les paroles la captivaient. Un sourire doux aux lèvres, elle appréciait ce respect des traditions des terres de Bretagne.
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Elle gouta, un à un les mets qu'on lui tendait, elle prenait le temps de mâcher, pour délivrer les saveurs et s'en imprégner.
Une des coupes vola alors en éclat, faisant vaciller les deux autres. Un sursaut, non pas d'étonnement, ils iraient jusqu'au bout...

Elle aussi ...

Elle tourna la tête pour chercher d'un regard interrogateur ce qui avait pu se passer dans la foule massée autour d'eux.

Il restait deux coupes sur le plateau, humides du liquide qu'avait laissé l'autre coupe en éclatant.
Elle en prit une dans chaque main avant qu'on ne les détruise de nouveau puis porta la première à ses lèvres pour laisser couler le liquide dans sa gorge,ses yeux plantés dans ceux d'Oban.
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Gavril faisait un travail énorme. Il avait déjà immobilisé le nain, tranquillisé les enfants, et en plus tout ça sans trop perturber la cérémonie.
Bien sur le vase serait à refaire.

Gavril lui présenta le fauteur de troubles

j'aimerais que tu lui donne le même sort que l'homme au poignard dit-elle
moi je reste ici et je veille au grain.
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Il y en a une autre qui de là où elle se trouve, jette un coup d'oeil sur son ambassadeur lorsqu'elle voit Cassius, qui était quelques secondes avant avec le Maréchal, le rejoindre et à son expression qu'elle connait bien, son cousin ne semble pas avoir apprécié l'acte du Kermabon. Roxanne l'a bien vu également mettre à terre de manière violente l'écu des Hermines. Mais ce n'était pas à elle d'intervenir, Mike n'était plus escuyer chez eux. En aurait-il fait de même alors qu'il se trouvait au sein des Trente ? Aurait-il mis à terre l'un des écus de ses propres frères et soeurs d'arme ? Elle ne le saurait puisqu'il avait démissionné de manière officielle pour aider sa famille. Mais elle commençait à comprendre que les raisons en étaient autres très certainement. Son geste venait de l'en conforter.

Déçue la Montfort-Laval. Extrêmement déçue d'une telle attitude. La gonfanonier des Trente qu'elle est saurait se rappeller de ce vilain geste d'humeur. A croire que la puissance du pouvoir monte à la tête de certain. Et que finalement ils sont loin d'être tel qu'on s'imagine qu'ils soient aux premiers abords.

La jeune femme s'assure du coin de l'oeil que sa Pelote va mieux. Celle-ci semble reprendre un peu de couleur et d'assurance. Ses gris semblent alors chercher au travers de la foule, la silhouette de cet inconnu qui se trouvait tout à l'heure près de l'Oncle Jack. Il lui avait dit venir à la cérémonie druidique. Puis elle voit sa marraine accompagnée de sa fille non loin qui sont là et elle leur adresse un petit signe de main. Un peu plus et elle ne reconnaissait pas la petite Maëllia. C'est fou ce qu'elle avait grandi. Mais ce qui commence à l'inquiéter, c'est qu'elle ne voit toujours pas trace de la tantine ni de Jack. Auraient-ils décidé d'écourter leur présence à la cérémonie druidique ?

C'est alors qu'elle voit la duchesse arriver et les yeux de Roxanne continuent de surveiller les alentours tandis que ses esgourdes ne manquent point d'écouter les paroles du Druide. Son attention se fait plus insistante encore à son égard. De près, elle apporte protection à Pelotine, mais de loin , c'est au Druide qui officie sur lequel elle veille.
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Gavril patrouillait tranquillement avec la capitaine, le calme était revenue et c'était pas plus mal.. Il avait repéré Eoz sur son petit arbre, elle était trés discréte de la haut, mais pas assez pour Gavril, la discrétion, sa le conaissait, c'était d'ailleurs sa seul vrai et unique compétence quand on y penssé..
Soudainement, le bruit d'une fléches, un récipient qui se brise, houla byzarre byzarre. Les yeux attirer par le bruit, gavril vit tout de suite, le vase et la fléche plantée, le groupe d'enfant Les paroles du capitaine.. Il se mettent donc a avancer rapidement, mais discrétement, le but étant de ne pas créer une nouvelle panique, sa serait vraiment une horeur si c'était a nouveau le bordel la.. Ils se dirigèrent donc vers le groupe. Tout de suite, une personne se démarquait, délit de faciès, on pouvait le dire, dans un groupe d'enfant, un nain, même si y fesait la même taille, sa passait pas indiscret.. Sa devait être le fauteur de trouble, de toute manière si c'était pas lui, eoz pourrait nous avertir vu qu'elle avait du voir l'action.
La capitaine lui fait la même remarque qu'il c'était fait et lui demande d'éxécuter un détours pour empécher toute sorti de fuite au petit être, a partir de maintenant, il avait peu de chance, avec ses petites pattes, il pouvait pas aller bien loin et sa paraitrait suspect. Ils l'encerclèrent donc. Gavril se chargea de le récupèrer en l'attrapant par le col bac tout en souriant aux enfants présent. Il plaça contre lui le suspect en lui maintenant les mains, on ne savait jamais, puis tout bas dis aux enfants:

Ne vous inquiétez pas, il faut qu'on lui parle un peu, continuer la cérémonie tranquillement..

Puis se fit la marche arrière, le nain toujours bien plaqué avec une main pour l'empécher d'utiliser les siennes et une autre pour lui mettre sur la bouche pour qu'il évite de brailler.. Une foix de coté a l'écars, il déssera un peu l'étreinte en lui tenant les deux mains dans le dos en face du capitaine. Il savait pas trpo quoi faire du nabot, la capitaine lui dirait bien..

Elle ne quittait pas Oban des yeux, écoutant ses paroles attentivement.

Elle regardait les enfants, les enviant de vivre encore dans l'insouciance, ils étaient si beaux, si purs et si sérieux dans leur tache.

Oui nous retournerons tous à la terre qui nous a vu naitre, qui nous a nourri, cette terre qui est la notre.

Ses yeux se portèrent sur la vasque devant elle, symbole de tout ce qu'était la Bretagne.

Un instant elle repensa aux tros qu'elle avait fait plusieurs fois, des visages revenaient à sa mémoire, des lieux aussi, des saisons ...

Elle releva doucement la tête, un étrange sourire sur les lèvres, d'autres pensées faisaient leur chemin.
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Sourire pour Pelotine, pendant que les uns et les autres prenaient place.

Je vous en prie Pelotine, je ne pouvais décemment pas laisser votre partie bénite plus longtemps abandonnée au sol.

Il vit arriver la Duchesse, puis Roxanne de Montfort dont il savait qui elle était, même s'il avait du mal à la cerner, et puis un homme de garde. Il les salua d'un hochement de tête neutre, souriant poliment.

Le briochin qui avait raté absolument tous les évènements leva la tête. Sans comprendre pourquoi, il eut des envies subites de fromage.
Chassant cette idée fugace de son esprit, il reporta son attention sur les échanges entre Oban et la Duchesse. Sa main se posa par mégarde sur le fourreau de son épée.

Finalement, je ne sais pas pourquoi je l'ai prise, tout s'est bien passé. On a eu droit à une cérémonie bien calme en fait, limite ennuyeuse.
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La petiote, sur son arbre perché ... arf nan ... bref, l'avait vu le manège du p'tit nain (rho le vilain pléonasme) ... qui avait vidé tout le contenu d'une fiole dans le vase à boire. Bien étrange tout ça ... !!! Quoiqu'il arrive, il avait fait ça relativement discrètement, il semblait faire en sorte que personne ne le remarque : ça ne devait donc pas être très heureux comme mélange !

Aussitôt vu, Aussitôt fait, elle arqua, respira, visa, expira, corrigea et ... pfiooouuu ... en plein dans l'mil "a pu d'vase ... l'est tout cassé" chuchota-t-elle pour ne pas déranger la cérémonie. Puis, elle pensa tout de même "j'espère qu'il n'était pas de trop grande valeur ce vase ! Moins de valeur que la Duchesse, certes ... mais tout de même !"

Elle avait agit très discrètement,le tout sans toucher personne bien entendu ! Si il bougeait encore, elle le "clouait" au chêne, l'olibrius ...

[Sous le grand chêne]


Il reprit place devant elle, après avoir fait un signe de tête aux enfants, placés sous le chêne, pour qu'ils se tiennent pret.

Voici neuf enfants des provinces de Breizh...neuf enfants qui t'ont apportés une poignée de leur terre pour que tu n'en oublies aucune

Voici le Léon, la Cornouaille, le Trégor, le Vannetais...

Au fur et à mesure les enfants avançaient tenant en leur main une petite sacoche contenant leur terre précieuse

Mais aussi les pays de saint Brieuc, de saint Malo, de Nantes, de Dol et enfin celui de Rennes ou tu as tes quartiers !

Les enfants se regroupaient au centre devant une vasque déversant tour à tour leur trésor.

Toutes étaient représentées par ce simple élément qui était leurs origines même...

Tantôt grasse, tantôt sablonneuse ou calcaire, elles étaient, par les différences qu’elles présentaient, typique de la diversité de Breizh..., cette même diversité qui faisait la force d'un état devenu indépendant.

De ses mains, il les mélangea pendant que trois jeunes filles chargées de jarres apportaient les eaux

Que les terres des différents duchés de Bretagne soient à jamais unies...!

Les trois jeunes filles versèrent en même temps, à rythme régulier les flots.

De par l’eau de mer qui lèche inlassablement nos cotes...
De par l’eau des sources qui nous vient de la terre...
De l’eau de pluie qui nous vient du ciel....

Que ces terres soient éternellement scellées...!

Car de la terre naît notre nourriture..., de l’eau naît la vie..., de la mer nous vient le sel conservateur...!

Grâce de la terre..., don de la vie... !

Que ces éléments soient notre force et nous unissent comme ils sont unis dans cette vasque !

Qu’aux quatre points cardinaux de notre terre sacrée, tu en sois le garant en prenant les décisions sereines et réfléchies pour ton peuple !

Veille sur cette terre qui te fait vivre, veille sur cette nature qui t’a fait naître et où tu retourneras...

Il déposa devant elle, à ses pieds, en son centre, la vasque dont le mélange précieux commençait à durcir.
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Les ordres avaient été donnés. La cérémonie allait se poursuivre. La capitaine de la haute dizaine sécurisa avec ses hommes l'accès au grand chêne. Le lieutenant Bruce était efficace. Chacun avait pris ses positions. Les seconde et tierce dizaine assuraient la protection rapprochée.

Parfait lieutenant Bruce, on ouvre l'oeil et le bon.

Elle garda la main sur le pommeau de son épée, regardant les visages, les personnes.
Elle remarqua une hermine perchée et sourit à cette idée.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, JEpl et Eldon

Le connétable assista à la cérémonie...seul le très-haut devait savoir qu'il n'aimait guère autre religion que la grande et magnifique religion aristotélicienne..mais il était un peu tolérant malgré tout car le druidisme était une religion trés ancrée dans la culture bretonne.

Mike tenait son épée et avait laché le bouclier de l'hermine de Dalton juste devant lui..parterre. Il resta à l'affut au cas où...L'atmosphère était un peu tendue et des cris s'élevaient au loin, témoignage de la brutalité des soldats qui tabassaient des geux qui tentaient de s'introduire en force pour assister à la céromonie ou peut être était-ce le début d'une révolte ou encore une mauvaise interprétation..
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Maire de Rieux et Connétable de Bretagne.

Blacas, venait de retrouver son Duc lui indiquant rapidement ce qu'il en était avant d'être coupé net...

Blacas, va retrouver Pelotine et assure toi de sa protection.
Reste a ses ordres, il s'agit d'une ancienne vassale du Tregor.

Un long cri aurait pu sortir de la bouche du garde Tregorrois. Mais il n'en fut rien.
Les ordres sont les ordres, peu importe. Même si ça doit le faire courir.
Chose qu'il fait, un fleau qui court au travers de la foule, main sur le pommeau de son épée.
Course qui s'arrete a l'approche de l'endroit ou aurait du avoir lieu la cérémonie druidique.
Le Grand Chêne.

La dame de Concoret en vu, Blacas s'approche.
Les couleurs de la garde du Tregor lui permettant de s'approcher sans trop de soucis jusque la.

Intron, je viens sur ordre du Duc du Tregor pour m'assurer que vous allez bien.
En tant qu'ancienne vassal vous garder certain "privilège".

Si on peut appeller ça un privilège.
Levant son regard de la dame il regarde un homme (Olixius) et une Dimezell (Roxanne).
Pas méfiant, si ils sont la sans qu'on ne leur disent rien, c'est qu'ils ne sont surement pas dangereux.

Je suis la si vous avez besoin..

Et le voila qui zieute un peu partout autour de lui pour protéger Pelotine.
Et rien qu'elle.

La chevalier était toujours auprès de Pelotine lorsqu'elle remarque un homme qu'elle ne connait pas personnellement mais qui ne lui est point étranger. Il s'agit d'une personne qu'elle croise régulièrement au parlement. Dardant oeil sur lui, il prête main forte à la Dame de Concoret pour qu'elle se redresse.

Toujours en train de scruter les alentours, immobile, une dextre sur la bastârde, la senestre tenant fermement son longbow, malheur à celui ou celle qui tenterait une approche.

Et une silhouette qui fonce droit sur eux. La dextre se resserre prête à se saisir de son arme lorsque les grisailles observatrices reconnaissent les couleurs du Tregor sur l'homme qui se rapproche.
La main s'apaise. Elle entend que c'est le Duc qui envoie l'un de ses gardes personnels veiller sur Pelotine.

Un bref signe de tête pour le saluer. La chevalier ne bouge pas d'un iota. Restant auprès de son amie. Sa surveillance ne se déconcentre point.
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La jeune femme attendait devant la grand chêne, que la Duchesse arrive. Quelques instants après, l'endroit était sécurisé et la Duchesse fit son apparition, s'installant au près du Druide. Elle s'approcha et pris place aux près des autres conseillers, suivant le début de la cérémonie druidique.
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Vicomtesse de Pleuvihan
Procureur de Bretagne
Ex Mairesse de Reoz
Adjointe au Maire de Reoz

Pendant ce temps, la vicomtesse n'eut de cesse que de protéger sa fille de la folie ambiante qui s'emparait de la Primatiale.
Voyant hommes d'armes en masse elle prit sa fille par la main fermement, mais en silence. Precio prenait garde à rester calme. Pas le moment d'aller faire un malaise cardiaque et s'écrouler au sol. Respirant bien calmement, concentrée sur la porte en bois, en retrait dans le mur qu'elle avait vu, elle l'ouvrit et s'engouffra dans la pièce avec Maëllia.

Inspectant les lieux il ne semblait pas y'avoir une porte qui puisse leur offrir une issue de sortie. Etaient entreposés candélabres, enluminures, soieries et brocards luxueux et chatoyants. Quelques imposants vitraux se découpaient à la lueur du jour mais dans un coin de la pièce, une petite fenêtre semblaient n'attendre qu'elle.
Un regard sur Maëllia. Confiant.

Passe par la fenêtre, je te suis.

Et c'est ainsi que mère et fille ne tardent point à se retrouver à l'air libre et main dans la main, de prendre la direction du Chêne auprès duquel se déroule la cérémonie druidique.
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Ses yeux qui plongent dans ceux d'Oban, tiens on dirait qu'il y a de la rancoeur encore... C'est vrai que beaucoup pensaient encore qu'elle était la cause d'une exode massive de Fougères à Rohan.
Mais comment aurait-elle pu convaincre autant de gens à partir de la ville, certains même qu'elle n'avait jamais croisé en taverne. Comment mieux qu'eux même en tribu, pouvaient se monter le bourrichon ensemble, en s'auto convaincant qu'il fallait partir, chassés par une femme, une seule.
Elle n'avait jamais cru avoir ce dessein, ni même avoir pensé à aucun moment que l'effet de commérages entre amis pouvait engendrés tant de grandes décisions. Mais l'effet de groupe, le "on dit", le c'est mon ami, alors je le crois et voila...
Elle n'avait aucune rancune envers personne, ce n'était pas apparemment le cas pour bon nombre.
Mais cet effet de groupes, de smala, quelle plaie, la privant même d'amitiés naissantes avec des gens qui hélas avaient suivi la meute.

Bain de souvenir ...

Il semblait lui laisser le temps de la réflexion sur ses paroles ...

Elle réfléchissait, oui, mais à ce qu'elle avait entr'aperçu avant d'arriver sous le grand Chêne.

Niark, trente? Ah non Hermine, euh ..je crois
Cassius, Ah oui remercier Cassius et les Hermines, prendre des nouvelles du blessé et allait le rencontrer,

Le Maréchal aussi, elle l'avait entendu, on pouvait pas le rater ...
Mike trente? euh non Ost depuis peu
Esmica? Ost, enfin il me semble mais dirigée par qui? L'ancien ou le nouveau capitaine absent?
Des regards croisés de l'Ost ou alors non ils ont changé mais trente ou Hermine.
Bon sang elle ne comprenait plus rien.

Il allait falloir remettre un peu d'ordre dans tout ça et que chacun y retrouve ses petits.

Une chose sure, il fallait demander à l'Ost pourquoi rien n'avait été prévu, contrairement à la dernière investiture de Bahia.

Bien, bien, elle aurait quelques courriers à envoyer, une fois tout cela terminé.

Retour sur Oban, euh oui voilà, elle avait réfléchi, pas sur que ce soit sur le bon thême et comme à son habitude, elle pensait vite et à beaucoup de choses en même temps et surtout à ce que la Bretagne montre une image ordonnée et pas ce binz, de panique indescriptible.

Et les membres du CD, ils avaient suivi? Ils étaient où?

Soupir ...

Oban donc... L'investiture ...

Ses yeux arrêtèrent un instant de papillonner comme lorsqu'elle réfléchissait trop et se recentra sur la cérémonie.
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Val a disposé sa dizaine de façon stratégique. Ils semblaient tous se fondre parmi la foule mais qu'on ne s'y trompe pas, chacun avait l'oeil aux aguets.

Le capitaine scrutait chaque visage, chaque geste suspects prête à intervenir très vite.
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Le Prélat assistait à la scène sans broncher !
Il était aussi dépité que la moitié des personnes encore dans la Primatiale, oui l'autre moitié était occupé à se battre.
Même le Maréchal était de la partie, d'ailleurs sa présence amusait intérieurement le Prélat.
Certes il n'était pas toujours en bon termes avec lui mais là, il était admiratif !
La façon d'éjecter un homme le laissait songeur, heureusement que les cardinaux ne savaient pas faire ça à la curie !
Dans ses pensées, le Prélat fut attrapé par Secate ! Il lui sourit et lui dit.

Viens Secate, allons rejoindre la Sacristie, les autres prêtres doivent nous y attendre.
Tu peux aussi dire au Vidame de me rejoindre ainsi qu'à ceux qui ont trop peur de sortir.
Je pense regagner le Palais Archiépiscopale avant la fin de l'investiture.

Diantre ! Il y avait des flèches, des tomates, des boucliers, des épées.
A la base ça devait être une simple investiture qui était devenue une véritable émeute !
Il avait bien fait d'appeler la Garde Episcopale, sans quoi il aurait sans doute reçut une flèche ou une tomate.
Dans la sacristie, le Prélat enlevait ses vêtement liturgiques afin de garder sa soutane noire.
Il regardait depuis la fenêtre les personnes déjà présente sous le vieux chêne.
Il était certains que le Prélat allait méditer longuement sur le déroulement de l'investiture.
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La capitaine et gavril venaient juste de revenir Elle avait mis le tueur en de bonnes mains à la caserne. Il ne ferait plus de mal à personne celui-là

Elle entendit les ordres du général et cria à ses hommes (comme elle aimait à les appeler)

On se déploit tous parmi la foule et surtout surveillez bien partout

et en douceur on ne perturbe pas la cérémonie.
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[Sous le Grand Chêne]

A peine avait il terminé ses mots que la Duchesse descendait, accompagnée de gardes, les quelques marches reliant ainsi la primatiale à la cour du grand chêne...

Affublé de sa saie blanche en soie, se plaçant face à elle, il reprit son sérieux la regardant sans vraiment y prêter attention, du moins jusqu'à son approche, ou ses yeux fixèrent les siens...

La Duchesse, il la connaissait...

Il la connaissait depuis qu'elle s'était installée à Felger en cette année 1458, ou peu à peu jouant de coudes et de larmes, voir même usant d'autres stratèges, elle avait évincée l'équipe municipale, bernant nobles et villageois et dont certains avaient préférés abandonner leurs biens pour s'installer dans des villes plus morales...

Tout ce passé lui resurgissait en tête...

Après un moment de silence qui lui sembla interminable, il prit respiration et s'adressa à elle


Soit la bienvenue Douchka de Kreneg...!
Dans quelques instants tu recevras l'épée..., symbole des Ducs de Breizh !

Te voici pour la seconde fois placée à de hautes responsabilités..., ne déçoit pas ce peuple qui attend beaucoup...

D'un geste de la main, il l'invita à faire un pas de plus

Vois ce chêne..., vois ce qu'il incarne, cette sagesse, cette vie et sa longévité..., comme tes prédécesseurs médites et sois humble devant cette puissance !

Il s'effaça légèrement le temps à la Duchesse de prendre réflexion...
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il préféra ne rien répondre...

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Maire de Rieux et Connétable de Bretagne.

Et de haut il regarde la scène, la pièce ce vide petit à petit, mais c'est toujours un sacré foutoir tout ça...
D'ailleurs les mots de la Duchesse résonne encore, " Mais le capitaine devait s'occuper de ça ", mais le capitaine répond aux ordres de la Duchesse, et puis la garde avait été donné à la Garde Épiscopale qui d'ailleurs n'avait pas fait grand chose.
M'enfin, sans ordres les soldats n'agissent pas, et donc la, faute ou non de la duchesse il y avait un soucis.

En tout cas à peine était il sorti et monté que la Duchesse sorti, se dirigeant vers la sorti, direction le Chêne... Idiote, courageuse, ou voulant finir son investiture coûte que coûte.
En tout cas tout cela manquait vraiment de bon sens question sécurité.
Mais bon devant les volontés d'une Duchesse que faire ? Presque un caprice de princesse, en tout cas pour le Rat fini !
Il avait fait preuve de bon sens, mais vue que les personnes visées s'en foutait, lui aussi bin voila.

Rangeant son épée dans son fourreau, il prit la direction de la sorti, jetant des coups d'oeil de droite à gauche. Mais sans plus, maintenant il s'en fichait, et le voila qui partait à la taverne du coin, prendre une rasade de prune.
Passant à côté de Cassuis, il ce permit de lui tapoter l'épaule, avant de lui indiquer la Duchesse.

- Général, je vous laisse vous occuper de sa Magnificence Grâce Douchka ! J'ai fais ce que je pouvais, mais quand on écoute pas...
Bonne chance Général !!
Venez boire un coup après ça.

Et voila le rat qui s'en vas, trouvant ridicule de continuer cette investiture, au moins elle restera dans les archives, faudra qu'il pense à aller voir la Missange pour que ce soit inscrit à l'encyclopédie, on pourra en faire une belle fête de la bouffonnerie.
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Au pas de course, tenant sa robe de chaque coté, elle avançait, suivie ou non, peu lui importait, elle n'avait pas peur et si sa dernière heure était venue, et bien on le saurait assez tôt mais surement pas planquée dans un cagibi.
Remontée, ah ça oui elle l'était et bien comme il faut!

Un coup d'oeil circulaire sur les personnes deja présentes, puis son regard se pose de nouveau sur Oban.

Désolée pour ce retard ... Il y avait du monde sur la route.
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[Sous le Grand Chêne]

D'mat Oli...!

Lui sourit un peu amusé

C'st bien là en effet que l'on peut trouver ce genre de chose...

Mais vois tu..., cèpes ou glands...ce n'est pas encore la saison..., mais l'époque des plantations..., je crois bien que les enfants et moi-même allons prendre racines...

Dis moi tu connais une petite taverne sympa pour aller prendre une bolée ?
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Etourdie par le coup, Mary tomba à genoux. Elle venait de sauver la Duchesse en faisant chuter l'archer du haut de sa place, mais elle savait que cela, on l'oublierait bien plus vite que les deux pauvres tomtates qu'elle avait réussi à lancer...

La putain porta la main à son visage douloureux, s'appuyant de l'autre sur le sol.

Elle était auprès de Pelotine lorsque soudain elle croit se retrouver en plein rêve. Si, si !! Comme ceux qu'elle faisait quand elle était petite fille et qu'elle se voyait dans les bras de SON héros, qu'elle allait for-cé-ment épouser un jour. Oui parce que dans les belles histoires ça se termine toujours comme ça. Le héros et la belle se marient. Et font beaucoup d'enf...Ah non là Roxanne tu abuses, c'est pas possible c'est ton cousin !! éloigné, trèsèèès éloigné mais il est ton cousin. Il y a des jours comme cela où elle regretterait presque être une Montfort. L'instant fut bref mais oui, elle se retrouve vraiment enlacée par deux bras musclés et le temps de machinalement retrouver ses réflexes, elle comprend qu'il vient très certainement de lui sauver la vie. SON héros de maréchal. Elle n'a pas eu le temps de percevoir quoi que ce soit mais l'homme est au sol. Celui là ne se redressera point, ç'en est terminé pour lui.

Grisailles éloquentes qui se lèvent sur Maël, joues qui vire coquelicot, pas le temps de lui dire quoi que ce soit que déjà elle a compris à ses paroles qu'ils doivent se joindre à l'action. Deux Trente dans la mêlée et c'est parti !
Elle aura tout le temps plus tard pour réfléchir à ce qu'il s'est passé et se repasser ce moment inoubliable dans sa tête mille et mille fois sans aucun doute. Elle fonce récupérer son longbow et se dirige droit sur son amie toujours au sol. Pelotine relève toi ! Viens ! Non!! elle n'abandonnera pas Pelotine au milieu de ce carnage. Et se penchant, elle lui attrappe le bras, l'aidant à se relever, et la tenant fermement, se met à courir, l'entraînant avec elle et prenant soin de la protéger s'assurant que la voie n'est pas obstruée par quelques rebelles. Les yeux se portent un peu partout, perçants, habitués à observer et déceler le moindre danger imminent.
Elle protège Pelotine tout comme elle le ferait pour son Grand-Duc et un moment plus tard, les voila qui arrivent toutes deux aux abords du grand-chêne où se déroule la cérémonie druidique.

La dextre est toujours posé en protection sur Pelotine et d'instinct, c'est la haute silhouette du Maréchal qu'elle cherche histoire de s'assurer qu'il n'est pas en mauvaise posture. Voyant que tout semble sous contrôle de sa part et s'apercevant combien la Dame de Concoret est paniquée, Roxanne prend le parti, tout en surveillant les alentours de rester auprès d'elle.

Un regard sur le druide. Manquerait plus maintenant que ce soit lui qui soit la proie de ces gueux sanguinaires !
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Dispensaire de Renne


Alors qu'elle courrait, voila qu'elle ne sent plus la main de Maëllia dans la sienne. Et c'est en s'arrêtant et se retournant pour s'assurer que sa fille est bien là, près d'elle, qu'elle voit là non loin la clerc s'affaisser. Et le clerc qu'elle a accueilli lors du Tro sur Kastell Paol qui se précipite en courant et en criant qu'il faut la conduire au dispensaire de Rennes.

Le sang de la jeune femme ne fait qu'un tour. Entre son dispensaire de Kastell Paol, celui de Rennes, et celui chez les Trente, elle à de quoi cavaler. Au moment ou une femme inconnue lui dit qu'elle vient avec elle s'occuper de la duchesse, elle voit Madcat, la mairesse de Renne passer en courant en brandissant la clé du dispensaire. Un regard à l'inconnue.

Allez y je dois me rendre au dispensaire de Renne pour ma part.

Et prenant la main de Maëllia, elle se met à courir avec elle tout en lui disant

Maëllia, lorsque nous arriverons tu pars sur les remparts prévenir ton père de ce qui se passe.

Cavalcade, cavalcade dans les rues de Renne avant d'arriver devant le dispensaire, sa besace à la main et de manquer de percuter la mairesse en arrivant.

Excusez moi ! Je vous ai suivi en voyant la jeune dame s'effondrer au sol. Je vais évaluer la situation.

Regardant Pouilloux.

Restez auprès d'elle et parlez lui, afin de la rassurer.

Un regard sur le clerc, un autre sur Madcat avant de le poser sur la jeune femme allongée sur la table et de s'en approcher, jugeant de la situation.
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[sous le grand chêne]


Cela faisait un moment qu'il lui avait semblé entendre la sortie de la primatiale....

Bruit de foule, exaltation, bruits d'armes, il comprenait peu ce qui se passait, la Duchesse prenait elle un bain de foule...?

Il patientait faisant les cents pas devant le chêne...
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La p'tite hermine, arrivée bien tardivement, était là ... pour voir ce qu'était une investiture. Et, force était de constater, que c'était ... vivant pour le moins !!!

Aranguée par les ordres donnés deci par un sergent, delà par un capitaine ... ici par le général en personne, là par l'homme qu'elle croyait être le maréchal ... Bref, elle ne savais plus où donner de la tête.

Dans la cacophonie la plus complète, les gens se dépêchaient de sortir, des cris étaient poussés, des flèches étaient tirées.

Hélas, elle ... toujours petite ... ne voyait quasi pas ! Qu'en était-il ? Où se rendre et comment y parvenir ?

Elle faillit se laisser gagner par l'ambiance survoltée ... jusqu'à ce qu'elle pense qu'elle serait tellement plus utile avec son arc. "Oui, prendre de la hauteur". Elle aperçut non loin un escalier vers lequel elle se précipita à toute jambe.

Une fois plus haut que la foule, elle avait une vue générale de tout ce qui ce passait. Elle mit un genou à terre, posa son carquois, prit son arc, l'arqua ... et elle regardait la scène. La duchesse est ses frères et sœurs d'arme avaient toute son attention. Régulièrement, elle inspectait alentour à la recherche d'une personne suspecte, puis reprenait sa surveillance de celle qui aujourd'hui incarnait la Bretagne. Un œil vers son Général pour s'assurer que tout allait bien, vers SON Capitaine ... puis à nouveau la duchesse.

Il préfera ignorer Niark...pour qui il se prenait celui là. Il répondit gentiment à la duchesse.

Petit topo de la situation : un homme au sol, blessé. Un tué, l'archer je crois et pour le reste...tout va bien...la situation va rapidement rentré dans l'ordre.

Il se montrit rassurant, pour ne pas inquiéter encore plus la duchesse

Je vous suis sous le grand chêne votre altesse, terminons votre investiture.

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Maire de Rieux et Connétable de Bretagne.

Si elle avait su.... elle aurait pas venu.* Enfin elle n'aurait surtout pas amené sa fille.

Alors qu'elle voit la situation dégénérée, elle n'a d'yeux que pour sa progéniture. Un regard vers sa dame de compagnie, sa seule et unique préoccupation est de la sortir de ce merdier.

S'adressant à sa dame de compagnie

Les bretons sont vraiment tombés sur la tête... j'ai toujours dit que le plus grand ennemi de la Bretagne était elle-même. En attendant, il nous faut sortir Laonie d'ici. Mexter nous attend sur le parvis, tu rentreras avec lui à l'appartement. Je suivrai seule la duchesse.

Elle serre sa fille contre elle, l'enveloppant de sa cape.Prenant soin de contourner l'agitation, elles filent d'un pas agile et pressé vers la sortie, là où Mexter, le garde qui les avaient escortés, se trouve, sur les dents. Elle récupère auprès de lui sa dague qu'elle cache sous les plis de sa tenue et lui confie Laonie et Eillena.

Elle gagne quant à elle le Grand Chêne où se tient à présent la duchesse. Mis à part les hommes en arme, la foule ne semble pas avoir encore suivie. Elle s'approche, ouvre sa fidèle besace et glisse dans sa main l'objet de sa mission, une missive venue d'outre mer. Elle se penche vers elle pour lui murmurer quelques mots à l'oreille.

Votre Grâce, si nombre de bretons ici semblent vous avoir en grippe, il en est d'autres éloignés qui pensent à vous.

La missive qu'elle confie à la duchesse, elle ne l'a pas lue elle même mais elle en connait l'expéditeur... Ces mots que la blonde ignore mais que la duchesse va découvrir si elle n'égare pas la missive avant de l'avoir lue sont les suivants

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La zone devenait dangereuse. La Duchesse était en danger, mais ce n'était pas du ressort de la GE. D'après ce qu'elle avait entendu, l'Ost avait refusé de prêter son concours à la défense de la sécurité de la cérémonie, mais d'après ce qu'elle voyait, les Hermines avaient répondues présents.
La GE était là pour les clercs, pas pour la Duchesse, les gens se méprenaient sur l'action de la Garde, cela était décevant, mais bon il était toujours simple de critiquer...

Après avoir reçu l'autorisation du Vidame, Secate avait rejoint l'Archevêque, il fallait assurer sa sécurité à tout prix.
Ils étaient à découverts, le clerc risquait de se prendre une flèche et cela serait dramatique.

Monseigneur! Je vais vous conduire à l'abri! Restez près de moi!!
La jeune fille avait presque crié, elle empoignit l'épaule du clerc pour le faire bouger. Une fois un peu plus à l'abri, elle sortie son épée du fourreau, prête à en découdre avec quiconque viendrait s'attaquer au clerc
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Une forte escorte entourant la Duchesse, le Rat rejoins par le jeune Nael, pas besoin d'échanger des mots, des ordres, ils se comprennent, la priorité est d'évacuer la Duchesse loin de tout cela.
Entouré de l'Hermine, que quelques hommes tout du moins, ils avancent, rang serré autour de Douchka pour éviter qu'elle ne rentre en contacte avec qui que ce soit.
Sans bouclier, il avant, dégageant à grand coup la voie, aidé par les soldats de l'Hermine, puis tout en continuant son avancé, il ordonne à voix haute.

- Position de la tortue, bouclier en hauteur autour de la Duchesse !

On la camoufle, on la sécurise des projectiles. Les lieux sont devenu un vrai champs de bataille, des épées tirée de partout, mais aucun combats.
Peut être l'assassin était il seul, peut être que ses compères ont pris la fuite, en tout cas pas le temps de penser à tous ça. Sans savoir le mieux est de prévenir.
La porte de "service" est plus qu'à quelques pas, mais la progression ce fait lente, la foule hystérique empêchant une avancé rapide.
Mais la, voila que le Mike arrive accompagné de Esmica, et le voila qu'il essaye de congédier les hommes d'armes de l'Hermine.
Un coup d'oeil à Mike, sans s'arrêter, faisant signe aux hommes de l'Hermines de continuer à le suivre.
Puis lâchant à Mike et Esmica !

- Occupez vous d'évacuer les lieux, vous voyez que la Duchesse est escortée !

Sec, autoritaire, énervé du manque de prévoyance... Ou plutôt du manque d’anticipation des deux.
Et le voila qui continu sa marche avec l'Hermine, soupirant, les yeux parcourant la foule, pour voir le moindre gestes suspect.
Et le voila qui vois au loin, Pelotine, au sol, perdu, terrorisée. Et lui occupé, ne pouvant pas partir maintenant.
Regardant Nael !

- Nael, va récupérer Pelotine s'il te plait, je continu avec la Duchesse ! Fait la sortir...
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dalton prit la bouteille et but quelques gorgées

dit moi quand je serais evacuer a la caserne pour etre réparer ?

Puis dalton toussa encore du sang

merci pou..

dalton perdit connaissance

Le capitaine fraichement élu travaillait à l'état-major. La duchesse a préféré insulter l'ost de Bretagne en demandant la protection de la garde épiscopale. Il a décidé ne pas aller à l'investiture par respect pour ses soldats car la duchesse actuelle montre peu de considération pour leur travail et leurs compétences.

Elle n'avait qu'à s'en prendre à elle s'il arrivait malheur. Les fois précédentes, lorsque l'ost était présente, il n'y a jamais eu d'accidents à déplorer.
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Gast, ça fait mal, t'inquiète vieux je vais pas me laisser crever qui sera la pour t’embêter ?

Toujours autant d'humour celui là! Au moins il écoutait ce qui voulait bien dire qu'il n'était pas encore mort hein!

J'ai drôlement soif crois moi ! tu aurais pas quelques chose a boire ?

Il rit malgré lui... Il sortit une bouteille dépassant de la chemise de son ami. Toujours à vouloir le chouchen des autres hé hé!

Tiens, je crois que c'est à toi... Bois autant que tu veux, ca peux pas te faire plus de mal hein!
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Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!

dalton reprit connaissance en ré-ouvrant les yeux, puis se mis a tousser du sang...il reconnut le visage d'éliba et lui demanda

la duchesse elle va bien ?

Puis dalton se re-mit a cracher du sang violement

Elle en était sur, le voilà qu'il commence déjà à se méfier de certaines personnes, et surement cela va provoquer des réactions, elle avait bien raison de le suivre.
La jeune femme toujours épée à la main, guettant tout, elle avait l’œil, elle apercevait les choses de loin, c'était une qualité chez elle.

Elle suivit son frère, arrivant près de la Duchesse.

Vous allez bien Duchesse? Et Niark vous aussi?
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Vicomtesse de Pleuvihan
Procureur de Bretagne
Ex Mairesse de Reoz
Adjointe au Maire de Reoz

décidément c'était un foutoir complet cette investiture. Il prit la direction de Dalton qui était au sol et dont une de ses soeurs armes avaient coupé la flèche.

Il va bien ?

Il regarda son amis au sol puis ramassa le bouclier frappé de l'hermine et dégaina son épée. Après tout, la folie regnait en ses lieux et il valait mieux être prudent. il se dit :"A croire que c'était un coup préparé par les Hermines pour se mettre en évidence..étrange qu'il soit tous apparu si promptement....bizarre"
Il scruta la foule pour savoir si la duchesse était finalement, enfin en sécurité..
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Maire de Rieux et Connétable de Bretagne.

Soupir lassé, le colosse dit à Roxanne:
-"Un instant...."

Il avait repéré un oiseau qui n'était pas bon augure....

A vrai dire , il n'aimait pas la duchesse de Bretagne mais c'était la duchesse de Bretagne maintenant ....Alors bon...

Il enlaça Roxanne et la fit pivoter comme aux cours d'escrime...


Pivot du pied gauche et le colosse se retrouve face au bonhomme qui sortait un couteau...

L'homme arma pour frapper..

Avec la force qui était la sienne , le Maréchal de Bretagne tapa du point fermé sur l'avant bras armé et de l'autre frappa du direct à la gorge de l'adversaire qui chuta...

Un coup de paume ajusté et l'adversaire s'écrasa derrière un pilier à l'écart de la foule...

Le colosse ne dégaina pas son arme et frappa du talon en pleine tête...

Fin du combat...

Le Duc de Rhuys se pencha sur l'homme pour lui poser des questions mais la tête marquait un angle bizarre avec le reste du corps....

Il n'allait plus parler....

Le colosse dit:
-"Merdasse..."

En même temps occire des gens , c'était son métier et la pitié n'avait jamais été dans ses prérogatives surtout avec les assassins...

Conditionné par des années d'entraînements, il se releva vite et prit position...

Un petit rictus sur les lèvres...Après tout il était dans son élément...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

lanna ecarquilla les yeux comment en partant d'un lancer de tomate pouvais t-on en arriver la .
Ils étaient tous fou ma parole!
La blonde était proche de la duchesse quand il entendit le sergent Harles lui donner l'ordre de se mettre a sa gauche.
Elle obeit tout de suite s'en reflechit et tourna le dos a la duchesse en sortant son épée .
La foule etaient en panique on entenait des cris de partout..Le sergent leur donna l'ordre de ne bouger quand tout cela se serait calmée.
La blonde hocha la tete et resta vigilente a la moindre prochaine attaque
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Jamais sans son frère...´

La Tierce Dizaine, vous protégez le repli, qui approche dague à la dextre, vous me l'embrochez sur place.

La voix sonore et pausée du Général résonna dans l’église malgré les cris et mouvements de foule…
Bloquant avec ses hommes le passage de l’allée qu’avaient empruntés Niark, la Duchesse et la seconde dizaine , Lavatar porta un œil sévère à la situation…
La lançeuse de tomate était aux mains de la Haute, le fourbe archer nageait dans son sang, le crâne ouvert… Personne ne semblaient vouloir courir après la Duchesse…
La situation étant maîtrisée, il hurla sans se retourner, ne quittant des yeux la nef qui se vidait peu à peu…

— Melyane, vois dans quel état se trouve Dalton… Kiklan, reste avec elle et fais ce qu’elle te dira… Kerlane, Creusi et Aradroth, on élargit peu à peu le cercle et on évacue.. Les autres, fouillez les suspects…Enfin, pas les gens d’église ni de la Duchesse, hein.. du tact… Zimbota, poste-toi devant la porte de sortie…

Quelle pagaille ! Comment a-t-on pu en arriver là !... Le capitaine serra les dents et commença le lent refoulement vers le portail, veillant à ne laisser personne dans quelque recoin que ce soit..
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Le sergent de la seconde dizaine a vu l'archer chuter lourdement au milieu du schmilblick.

Il se détendit imperceptiblement, mais mis en branle les ordres du général. Il ordonna :

Boann, revient à ma droite, Lanna, met toi à ma gauche !

Et puis, beaucoup plus courtoisement, à la Duchesse

Majesté, si vous voulez bien vous mettre dos à un mur, c'est nettement moins fourbe qu'un traitre.

Ainsi, avec un soldat avec bouclier et épée sur chaque coté et lui avec son épée au centre, pas de risque de se faire hacher menu.

A ses 'hommes' il dit :

On attend que ça se calme pour bouger les filles.

La capitaine de la Haute dizaine des Hermines était là avec ses hommes. Elle avait vu les soldats de l'Hermines agirent rapidement et avec efficacité. La tierce et la seconde dizaine étant près de la duchesse; ses hommes et elle s'occuperaient d'un cercle plus large répondant à l'ordre du général.

A vos ordres mon général.

Ozareff et Bruce à droite, Scotty et Uriell à gauche, Lybrylla au centre avec moi. Eli, tu t'occupes de Dalton en attendant l'arrivée de Melyanne, ne lui retire pas la flêche.

Laly alla rapidement avec Lybrylla assurer les alentours. Elle avait la main sur sa garde prête à agir vite et bien.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, JEpl et Eldon

Elle est prête à suivre le Sergent Kiklan quand, un peu plus loin devant elle, un corps tombe lourdement au sol.

Est-ce le tireur ? *Hésitation* Doit-elle continuer et suivre le Sergent ? Les flèches ne volent plus...

Le Général ordonne et met fin à ses hésitations ; elle doit se concentrer sur la protection de la Duchesse en retournant près de Lanna et du Sergent Harles, tenant son épée d'une main, son bouclier de l'autre.
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Erwin vit la nièce de Jack passer devant lui, il poursuivait son chemin vers la sortie avant de se rendre compte qu'elle s'adressait à lui. Il répondit à la souriante jeune femme.

Dans ce cas j'y serais, car c'est bien la seule chose dont Breizh peut se vanter et être fière aujourd'hui, sa terre.

Il continua vers la sortie, le visage agacé de toute cette cérémonie, espérant presque à l'implorer que la suite soit moins pathétique pour tout le monde. Espoirs vite mis de côtés étant donné le bazar dehors. Il entendit et commença à en apercevoir les raisons, la duchesse n'était pas au bout de ses peines apparemment, mais là c'était bien plus sérieux qu'une tomate...

Il conserva sa main près de son épée, par simple habitude dans ces situations, et continua son chemin sans se faire prier. Il jeta un regard en arrière à Jack et Mimilia puis suivit le mouvement de la cérémonie. Regrettant d'être venu, mais estimant que puisqu'il était là, autant y rester, et puis c'était trop important pour mépriser un tel évènement, aussi bafoué soit il, sans compter qu'il ne pouvait plus avoir la même façon de vivre qu'avant, et qu'il devrait se plier un minimum aux devoirs de citoyen, dont il avait la même estime que ses valeurs, par amour pour la Bretagne.
En marchant, il se perdit dans ses souvenirs de pirate, oubliant presque ce qui se passait autour de lui.
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Une tomate, passe encore. Une flèche ça passe un peu moins, surtout quand elle touche un soldat de l'hermine.
Se levant d'un bon, ne prenant pas le temps de répondre au Lieutenant Ethane il se dirige vers Niark et l'accompagne.

Blacas non loin reçoit quelques ordres rapide a l'oreille

Va me chercher Maeve avec la garde du Tregor.
Je vous rejoins.

Oui, la Duchesse du Tregor doit être elle aussi en sécurité et cela rapidement.
Avant d'aller la retrouver, Gwenaël lui s'occupe de pousser les badauds en compagnie d'autre soldat afin de faire de la place a Niark et a la Duchesse "preskapoil".
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

Il tira lentement la corde en arrière, bloqua sa respiration, visa très soigneusement.

Après tout, si on le payait si cher, c'est qu'il y avait une raison.

Il comptait vraiment mériter son salaire.

Il vit la couronne, et visa là où une faille entre les deux soldats ne protégeait pas la duchesse.

Il allait lâcher la corde quand...

Une tomate s'écrasa sur son visage, il lâcha la corde et la flèche alla se perdre dans l'édifice.

L'archer jura abominablement pendant qu'il tentait de se nettoyer le visage, il avança.

Puis tomba dans le vide.

Il restait un corps avec un restant de tomate sur le visage, le corps désarticulé.

L'archer ajusta son tir, il voyait que les hommes de l'Hermine commençait à monter sur le coté, il visa une grande tache rouge sur le cou de sa cible. Sa cible qui se cachait derrière deux soldats.

Et tira...

La flèche fit un grand "TONGGGG" en se plantant violemment dans le bouclier de la soldate... l'envoyant valser.

Il n'aurait plus qu'une seule chance de tirer.

L'archer prit une nouvelle flèche, très calmement.

Il voulait vraiment son argent.

Dalton regarda tout ce qui se passa, voyant la Catin prendre fuite ... puis Dalton commenças a perdre connaissance

Melyanne.. Mel ...

Dalton perdis connaissance tandis que son sang commençait a se rependre sur le par terre de la place

Laissant Dalton par terre, il se mit à courir aussi vite qu'il le put... Il avait repéré le point de départ de la flèche, ou du moins l'endroit probable du tir... Il passa près de quelques hermines auquelles il fit un signe, deux le suivirent et il grimpèrent les marches menant à l'endroit... Il allait payer très cher ce qu'il avait fait!
Lorsque l'on attaquait une hermine, on attaquait le groupe! Il avait donc été attaqué et devait exiger réparation!
Il fit signe aux deux de se mettre en position et arriva au niveau de l'étage...

Si deux hermines veulent venir et mettre un nom sur ceux qui accompagnent Kik' ils ou elles sont les bienvenu(e)s
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Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!

Un ami, une flèche et plus rien! Dalton s'étala par terre, la duchesse en arrière, c'est qu'on lui en voulait dis donc! Il balanca la tête de gauche à droite... La duchesse ou Dalton? D'un coté il vit que plusieurs autres soldats s'occupaient de la duchesse alors autant allez voir son frère d'arme!
Il courut vers son ami puis s'agenouilla devant lui:

Alors vieux! Tu veux faire les honneurs hein! Mince! Elle s'est joliement planté, va falloir la retirer...
Serre les dents, Mel va arriver bientôt... En attendant, boit un peu de ta bouteille là, je la voit qui dépasse!

Essayant de lui parler pour ne pas qu'il s'endorme dans un sommeil sans réveil, il attendit sa soeur qui ne devait pas tarder...
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Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!

Pelotine s'était levée pour suivre le cortège afin de se rendre a la cérémonie druidique , toujours aux cotés de Niark , qui était devenu une sorte de béquille en cette journée catastrophique.
Son rôle se renforca quand la jeune Pelote entendit un cri , intriguée , elle leva les yeux et vit un homme a terre , le flanc en sang.
Un nouveau cri vient accompagné celui du soldat Dalton , la brunette hurle , horrifiée par ce qu'il se passe devant ses yeux , toujours la main agrippée a sa béquille qu'était le poilu a ses cotés.
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dalton arriva prêt de ces compagnon l'épée à la main

Capitaine voulez vous de l'aide pour emportez cette mécréante au trous ?

Puis se souvint que la duchesse était sous petite protection, courra vers elle pour la protéger, puis se mit en formation bouclier lever et son épée parré a frapper

dalton regarda la fille d'un mauvais œil puis se mit a fureter les moindres mouvement quand il aperçut un projectile qui filait vivement vers la duchesse. Dalton l’observa puis reconnut une flèche et cria

Attention flèche !! madame la duchesse décalez vous !!

Dalton se re-mit a courir pour parer la flèche de son bouclier et en même temps pour décaler la duchesse de la trajectoire de la flèche, ayant mal estimer la trajectoire de la flèche : la flèche passa en dessous de son bouclier pour que la flèche vienne ce planter dans le flanc gauche de dalton.

OUAAAAHHAAAAAAA

Dalton s’étala part terre

Harles était plus loin et mit un peu plus de temps à arriver quand il entendit l'appel aux Hermines. Il courut vers ce qui semblait être une échauffourée, la main sur le pommeau de l'épée.

Il arriva sur place et vit que le capitaine comme le général était déjà sur place.

Un individu venait d'être appréhendé, le général donna ses ordres.

Le sergent ne voulait certainement pas le contredire, il demanda à son capitaine.

Je reste avec nos soldats autours de la duchesse, mon capitaine? Pendant que vous mettez au fer ce misérable?

Il pensa que cela permettrait à Valoche d'exécuter les ordres reçus.

Allez les gars, on obéit au général, en carré de protection autours de la duchesse !

Il sortit épée et se mit devant la duchesse, à deux mètres, puis fit signe à Boann et Lanna de se mettre autours de la duchesse également.

Le tueur ficellé comme un saucisson, la capitaine se retourne et voit tous les regards braqués sur eux.

Oui laissons la cérémonie se déroulait normalement.
Boann allait plutôt ainsi que vos compagnons protéger la duchesse.

Ils s'éloignèrent un peu hors de vu de tout le monde
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Elle patrouille autour de l'Eglise depuis un bon moment déjà quand elle entend un cri. Un appel aux Hermines ! C'est Gavril ! Ni une, ni deux secondes de réflexion... Sortant immédiatement le fauchon de son fourreau, elle se met à courir pour faire le tour de l'imposante bâtisse et rejoindre le parvis, d'où semblent provenir des bruits de lutte. Le Capitaine Valoche est déjà là. Un homme semble en mauvaise posture, Gavril le plaquant au sol. Lanna est également près de lui. Parfait. L'individu est maîtrisé, dirait-on.

Elle continue d'avancer vers eux, l'arme à la main *regards à droite et à gauche, aux aguets, vérifiant qu'il n'y ait pas d'autres personnes mal intentionnées dans les parages*

Val se devait d'être auprès de son général et de ses hommes et protéger Breiz hors c'était la duchesse qui représentait la Bretagne.

Val patrouille devant l'église, attentive à tout débordement et soudain un cri retentit

La capitaine de seconde dizaine de l'hermine reconnait la voix de Gavril

Arrivée sur les lieux, Gavril et Lanna. avaient déjà attrapé l'individu.
Elle se précipite à leur secours et 'aide à maitriser l'homme

Celui-ci , très subtil se tortille dans tous les sens et Val remarque le manche d'un poignard à l'intérieur de son doublet.

Elle croise le regard de Gavril et de lanna. elle comprit qu'ils avait vu eux aussi

attachez le fortement, nous le remetrons aux mains des autorités.
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La blonde avait recu les ordres du géneral proteger la duchesse.. Elle était contente enfin une mission meme si entre nous ce n'était pas grand chose .
Mais sa lui suffisait emplement.La seconde dizaine était a l'affut du moindre geste suspect. Lanna faisait des rondes accompagnée de sa louve Tessa et observait chaque personne..
Beaucoup de monde était venu écouter la duchesse .Il étaient presque tous empilé les uns sur les autres. Elle observait un homme qui etait entrain de voler dans la besace d'un autre ,elle allait faire un commentaire quand elle entendit les crit de Gavril .. Le blondinet elle l'aurait reconnu entre milles voix!Lanna appella tessa et accouru vers lui en le voyant plaquer au sol ,elle grimace et sortit son épee de son fourreau en la pointa a deux centimetre du visage de l'aggresseur. Tessa ,elle avait les babines retroussée et grognait sur l'individus. elle n'aurait pas hesiter une seconde a le mordre

ca va gavril? releve le et attachent ses mains si il bouge je le plante!
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Jamais sans son frère...´

Le Montfort avait laissé faire le temps, voir si cette mascarade allait se terminer, mais rien, la Duchesse était bel et bien sans protection... Incroyable pour le symbole de Bretagne, à ce niveau quiconque pourrait la priver de sa vie...
L'un de ses Officiers était non loin de lui, il s'en approcha...

Va mobiliser les hommes de l'Hermine présents à l’extérieur, qu'ils protègent la Duchesse de Bretagne! Hâte-toi!

La réponse de l'Officier fut brève mais explicite

Immédiatement Général!
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Comté de Kervegon

Gavril étant membre de l'hermine devait être présent autour de son génèral au cas ou mais aussi pour protéger la bretagne s'il le fallait. Et la bretagne c'était aussi sa duchesse, il patrouillait dans une petite rue parallele, tout paraissait calme quand tout un coup..

Omibilisation a l'extérieur, il devait se passer quelque chose de grave, vieux reflexes qu'il tenait, il se mit a courir a toute vitesse vers le lieu de la cérémonie, c'était a a peine 30 secondes mais les plus longues secondes de sa vie. Arrivant au vue de l'entrée, il vit quelques badeaux attendant la sortie ducal si on pouvait dire, mais pas que..

En effet, Gavril avait une certaine expérience de la chose, due a son passé, dont seul le lieutenant était au courant.. Mais il ne lui fallut pas longtemps pour faire le tour de la situation et de voir a l'entrée un homme portant une dague dans son doublet.. Qui cela pouvait être, ordre ou pas odre de l'arréter, pas le temps, si ils étaient mobilisé c'était pour répondre a toute menace.. Il s'aprocha discrétement et a la foi rapidement, il ne savait pas quand la céréonie pourrait se finir.. Agir vite était de mesure, l'homme avait l'air bien concentrée sur l'entrée ce qui l'arrengeait pour tout dire.

Arrivé a faible distance, il éxécuta un petit sprint, lui sauta dessus pour le plaquer au sol.. L'effet de surprise ne pouvait être paré.. Utilisant tout son poid, Gavril le maintient au sol et surtout ses mains. Cela donné une position peu glamour et noble, mais au moins la personne était maitriser, il s'exprima a forte voix pour attirer ses compagnons:

Hermine! Aidez moi a maitriser cet homme!

Gavril le tener au sol devant le parvis, il éspérait qu'ils auraient clarifier la situation avant la sortie du cortége, pas envie de se montrer ainssi devant ce beau monde.. Pauvre Bretagne..

Mary, entre deux gardes, éclata d'un rire franc :

Je vais vous décevoir... personne ne m'a payée... et j'ai agi en raison de ce que je crois injuste... ou en l'occurence... inacceptable.

Elle baissa les yeux sur le corps à demi dénudé, puis se lécha les lèvres avec provocation.

La baronne était là depuis un moment mais était restée sur le parvis, attendant que sa quinte de toux cesse afin de faire son entrée. Vu le brouhaha dans la Primatiale, il devait se passer quelque chose. Buvant un peu d'eau, pour la soulager un peu, elle put enfin entrer.

Cherchant un endroit libre pour s'installer, elle vit Horlf et Mary installée, elle se dirigea d'un pas fragile et s'installa près d'eux. Ensuite son regard se porta vers la duchesse... et là... Par Aristote ! Quel scandale !

Les paroles d'Horlf n'était que judicieuse. Pour lui répondre...

Je ne dirai que deux mots... Pauvre Breizh !
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Roxanne embrassa affectueusement sa tante, heureuse de la revoir. Elle ne put qu'entendre les paroles de la tantine mais ne releva pas. Son coeur se broyait doucement, sachant son grand-oncle au plus mal. D'ailleurs, à Retz, elle se savait attendue à son chevet. Elle irait rejoindre Marzina après la cérémonie. Enfin. Cette parodie de cérémonie.
D'instinct, le regard de la gonfanonier des Trente se tourne vers son Maréchal et son Sénéchal. Leurs mines sont éloquentes mais la jeune femme ne bouge pas d'un iota. Son office à elle, est de protéger le Grand-Duc. Ses grisailles croisent le regard de l'inconnu près de son futur oncle et elle le salue d'un léger signe de tête pensant qu'il allait s'éloigner. Bien dommage d'ailleurs mais bon lui apparemment n'est point un noble et n'a pas obligation d'assister à ce pugilat.

Quel triste spectacle que pour Breizh se dit la jeune Montfort. Même si à titre personnel, elle n'estime pas Douchka, elle garde respect pour la fonction ducale et ne cautionne pas ce qui est en train de se passer actuellement.
Il est certain que jamais un grand-duc, quelqu'il soit d'ailleurs, ne se serait retrouvé dans telle situation. Il y aurait déjà belle lurette que les Trente auraient mis la main sur les fauteurs de trouble et sécurisé le périmètre. Un regard sur son cousin Killdragon à qui elle n'envie pas l'office en ce jour.

Puis un sourire à l'oncle Jack et à la tantine, s'excusant auprès d'eux.

Je vais assister à la cérémonie druidique.

En passant devant l'inconnu près de son oncle, la future Scelaig qui est sur le point de commencer sa formation avec l'une des Druidesses, lui adresse quelques mots, suivi d'un sourire.

Vous devriez venir, c'est un moment qui vous transporte et vous fait communier avec cette terre de Breizh.
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Pouilloux passe devant la duchesse du poudouvre, la grognasse de service.La renarde dans sa plus belle bassesse.

Toujours en train de Maudire Duchesse? Votre vie doit être tellement d'une piètre qualité pour y consacrer autant de temps à dire du mal de ceux qui vous entourent. Est-ce cela la philosie druidique?

Il la regarde et lui montre sa bouche; Je crois bien que vous êtes en train de baver Duchesse...

Pouilloux sort suivre la fin de la cérémonie, avec un véritable druide, qui pense avant tout aux symbole de la Bretagne qu'a ses propres intérêt. Il apperçoit Oban, et lui souhaite une fin de cérémonie plus digne pour la Bretagne et ses symboles.
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La Duchesse de sourire, elle n'avait semble-t-il rien a envier de sa verve à celui qui osait lui adresser la parole sans y avoir été invité. Elle connaissait l'homme pour l'avoir vu à l’œuvre et elle savait qu'il était de ceux que l'on endoctrinait facilement lorsqu'un statut social ou un poste était à la clé. Elle connaissait les bienfaits que ce bon vieux Clode avait pour lui et elle n'ignorait en rien ce qui avait été proféré sur son compte dans les sacrosaintes


Il était pourtant bien triste de constater qu'un homme d'Eglise était incapable de faire la différence entre un constat et l'action de maudire. C'était d'autant plus grave qu'elle avait eu vent de son ordination et le voilà qui se permettait lui, pauvre petit être insignifiant dénué de spiritualité et de respect, nier son statut ? Si elle n'était pas aussi bien éduquée elle l'aurait bien vite remis en place comme elle avait su le faire en d'autres lieux. Mais elle savait où elle était pour sa part, aussi ne répondit-elle rien. C'était d'ailleurs qui bavait.

Elle suivit le mouvement et se leva pour rejoindre le chêne.
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Oli restait là, sans rien dire, partageant le sentiment général, totalement affligé par le spectacle proposé.

Il entendit les leçons de morale proférées par celle qui vantait quelques années auparavant les bordels de Vannes. C'est vrai qu'elle s'y connaissait rudement bien en putains, la vannetaise.

Regard sur Niark qui rigolait, sans se rendre compte que c'était tout l'édifice de la Bretagne qui chancelait.

Le briochin se demandait combien de mariages, combien d'investitures avaient eu droit à un tel traitement en Bretagne. Une tomate avait été jetée sur la Duchesse, et il y en avaient tout de même pour justifier l'acte. Il sentait la colère monter en lui, mais la contenait.

Il fallait que cette cérémonie se termine coûte que coûte. Et que la Duchesse Douchka termine tant bien que mal son règne.
Elle avait été élue Duchesse par ceux qui avaient étés élus par le peuple breton. Elle était la Duchesse de Bretagne.
Lui jeter une tomate dessus, c'était souiller la Bretagne, point barre.
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Mary se sentit attrappée sans ménagement par deux gardes costauds... Flûte, elle n'avait pas été assez rapide. Elle entendit un homme donner ses ordres d'une voix fort fâchée, et on la traina vers l'extérieur de l'église.

Au pilori ? Bon, c'était une punition honnête.

Mary ricana toute de même intérieurement. Se prendre des tomates quand on est catin, ce n'est pas grave. Se prendre une tomate lors de son couronnement de Duchesse... haha.

La Duchesse de Poudouvre avait quitté la foule amassée dehors pour rejoindre les bancs de l'église à la place que l'on réservait d'ordinaire à la noblesse. Elle avait perçu les regards outrés de certains partisans qui ne jugeaient visiblement pas scandaleux qu'en 1460 une femme pénètre un lieu de culte vêtue comme une racoleuse de bordel. Ainsi donc l'insulte faite à l'Eglise, aux druides, aux bretons et au caractère solennel d'un tel évènement ne justifiait pas la colère des insultés ? C'était amusant.

Une énième tomate vola et vint s'écraser cette fois sans peine sur la Duchesse. Comble de l'indécence cette dernière se pourléchait les doigts avec provocation et lubricité. L'ancienne Vicomtesse s'était dressée à une vitesse impressionnante pour hurler au scandale. Quand elle eut terminé, notre héroïne ne pu retenir une parole sans élever toutefois le ton, il n'était pas utile en des lieux où le son était propagé avec facilité.

- Pour mériter le respect la fonction ducale aurait du revêtir, si je puis me permettre, un peu plus de décence. A quelle mascarade assistons-nous je vous le demande ? Quelle femme occupant pareille fonction peut bien oser ridiculiser et moquer une investiture en livrant aux vues de tous croupe et gorge ? Faut-il que nous lui jetions quelques piécettes ? C'est à se demander où nous sommes.

Désignant l'endroit occupé quelques secondes plus tôt par la lanceuse de fruits pourris.

- Que se soit cette gueuse ou celle-ci, désignant alors la Putain de Bretagne (R), aucune des deux n'a de respect pour ce lieu. Alors de grâce, au lieu d'intervenir laisser cette parodie de cérémonie se terminer que chacun puisse retourner à ses occupations car la convenance et le devoir nous oblige à rester sis. Épargnez nos âmes et écourter ce supplice, Monseigneur Hugo poursuivez par pitié.
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La situation devenait absurde et particulièrement déplaisante.

Kill se demandait ce qu'il faisait là. Il donnait des ordres tout en cogitant, l'esprit troublé. La GE n'avait pas vocation à protéger la Duchesse qui était sensé avoir sa propre grade rapprochée.

Monseigneur Hugo avait demandé à la Garde Episcopale d'être présente pour protéger la Primatiale, sa personne et les clercs s'y trouvant.

Des regards noirs. Des incompréhensions...

Comment une poignée de gardes pouvait-elle contenir une foule aussi nombreuse et agitée? Le Vidame de Bretagne se demandait surtout ce que faisaient les osts de Bretagne, car jouer les méchants milites qui servent de cible n'était pas son rôle.

Il avait raté le premier jet de tomate, n'étant pas dans le secteur à ce moment là, mais il vit partir le deuxième comme un mini boulet de canon, dans sa direction qui plus est!

Il évita le projectile rouge qui vint s'écraser sur la gorge de la Duchesse.

Mais cette fois-ci, il avait vu d'où cela venait. Il fit signe à Secate d'aller intercepter la gueuse puis se précipita vers elle, l'emmenant manu militari vers la grande porte.

Cette fois-ci, cela ne restera pas impuni. Au pilori! Vous aimez les tomates? Vous allez pouvoir les apprécier et que ceci serve d'exemple! Vous êtes dans un lieu Saint, pas dans un Lupanar de bas étage!


Elle avait réussi à le faire sortir de ses gonds. Killdragon était pourtant connu pour son calme Olympien, mais là s'en était trop. Bafouer une Primatiale sans respecter ni le lieu, ni ses protecteurs était déjà une atteinte à la religion Aristotélicienne. Ne pas respecter la fonction d'une duchesse aussi peu dévêtue soit-elle était également gravissime.

Il ordonna à deux gardes de l'emmener à l'extérieur pour la mettre au pilori, la foule pourrait ainsi se défouler le temps de l'investiture.

Le Vidame de Bretagne commençait à se demander si il n'allait pas faire appel à l'Ordre Teutonique et aux Chevaliers Francs pour contenir cette foule indisciplinée, du moins pour ceux qui l'étaient.

Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que cela tombe sur lui? Cela lui rappela l'arrestation du Duc Riwan quand il était Prévôt de Bretagne dans le bordel de Vannes...

Il retira sa cape et la proposa à la Duchesse. Il pensait que la tenue qualifiée d'indécente de cette dernière n'était pas de mise dans une Primatiale, et en écoutant les réactions de certains, il se dit qu'il fallait pallier à la situation, en espérant que la Duchesse accepte. Il tenta néanmoins de le faire avec tact.

Tenez Vostre Grâce, ceci vous empêchera de ne point prendre froid...

La cérémonie dans la Primatiale touchant à sa fin, et le cortège se mettant en route, Monseigneur Killdragon poussa un soupir de soulagement en regardant Monseigneur Hugo.

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Trop c'est trop... La blonde confie sa progéniture à sa dame de compagnie et se lève. D'un doigt elle désigne la putain.


Suffit! Nous sommes pas dans votre bordel! Ce n'est peut être pas votre élue mais elle est élue du peuple de Bretagne et à ce titre elle doit être respectée. Qu'importe qu'elle vienne ici en haillon ou grand apparat... Nous sommes dans la maison du Très Haut et vous n'avez de respect, ni pour lui, ni pour l'élue qu'elle est, ni pour la fonction qu'elle représente... vous n'avez donc rien à faire icelieu !

Aux gardes...


Et vous qu'attendez vous pour mettre cette putain dehors ? Qu'elle aille lui planter une dague dans la chair ? Ou le spectacle pitoyable qu'elle nous présente vous délecte-t-il ?

Au père Hugo

Je suis désolée mon père... loin de moi l'envie de vous interrompre mais moi ce que je trouve indécent aujourd'hui ce n'est pas la tenue de la duchesse mais bien plus le sort qu'on lui réserve aujourd'hui et la complaisance d'une partie de l'assemblée face à cette situation... Est-ce cela aujourd'hui la Bretagne ? Une bataille d'égo ? Vous n'aimez pas Duchka... mais aujourd'hui en lui manquant de respect icelieu, que ce soit cette putain avec son jet de tomate, ou simplement vous qui riez de la situation... vous manquez de respect à la fonction ducale que nous honorons aujourd'hui.

Sa fille s'est réveillée et commence à se manifester. Elle se rassoit et la prend contre elle mais à bien du mal à la calmer étant elle même en surplus d'adrénaline. Elle ajoute, toujours sur le coup de l'indignation, à sa dame de compagnie, à voix super basse... qui ne peut donc n'être entendu que d'elle.

En voilà une qui a du être payée par la comtesse que ça ne m'étonnerait pas... c'est une histoire de famille de s'en prendre aux élus avec lesquels on est en désaccord... quoi que prendre une putain est en soit plus malin et plus discret que de tuer par la lame et de vouloir ensuite faire passer ça pour un suicide... j'espère que le jeune héritier du Trégor, qui me fait jusqu'alors bonne impression, n'a pas hérité de ce trait de caractère de ses parents.

edit pour corriger les fautes
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Le banc tremblait , non pas de peur , ni de honte , mais du rire du sénéchal a ses cotés.
Les yeux toujours rivés au sol , Pelotine ose relever la tête , par curiosité , elle veut savoir ce qui fait autant rire son ami.
Et en effet il y a de quoi rire ... ou pleurer.

Aucune réaction ne se manifeste chez l'ancienne Baronne , elle observe , toujours aussi choquée , sans voix , ne comprenant vraiment pas comment une investiture pouvait se passer ainsi.
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Perplexité... lançait-elle si mal que ça? Il lui semblait avoir visé le garde À COTE de la Duchesse... !

Et bien, en tout cas, la voilà toute tâchée. Ca lui cache un peu la gorge... C'était résolument un bon lancer, finalement.

Mary sauta de sa chaise et, avec un éclat de rire, se précipita dans la foule en direction des portes.

Et puis là, devant elle, deux grands gardes, baraqués, et l'air pas content du tout.

Ho, ho.

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Je me cite, premièrement parce que s'auto-citer, c'est classe, et deuxièmement parce que je dois être le seul à m'écouter, c'est désobligeant au possible. Je dois être mon meilleur public, on dirait.

Il se trouve aussi que je suis d'une infinie patience. Donc ce genre de remarque, par ailleurs pétrie de bon sens, elles se font par mp. L'idée, dans un jeu multijoueurs, quand on souhaite de l’interaction, c'est d'abord de se mettre d'accord. Maintenant, c'est parfaitement jouable, comme situation, suffit que le pnj accepte de se faire molester par la garde. Donc donc...mettez vous d'accord, jouez ça en vous éclatant, et donnez nous du plaisir à lire vos aventures !

Merci !

Bon jeu,

{C.}
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Le régent, qui appréciait le courage et l'indépendance d'esprit de la duchesse, se fit installer dans un coin. Ces cérémonies sont des cérémonies en l'honneur de la démocratie, composante majeure du régime politique breton. C'est donc aux élus et au peuple de briller et d'être au premier rang.
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''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)

Je le jure

Je le jure

Je le jure



Les mots étaient simples, justes et précis, ils résonnaient entre les murs par la voix de Monseigneur Hugo.

Le moment était solennel, posant ses yeux tout à tour du livre des vertus au regard d'Hugo qui attendait réponse, elle se tenait devant lui, droite comme un i, déterminée, passionnée et emplie de bonne volonté et de courage.

Elle prononça par trois fois sa réponse, d'une voix affirmée et claire, audible par le dernier rang.

Elle jurait ...
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Il vit le Vidame qui le regardait, les deux hommes se comprenaient.
Ca n'était pas la première fois qu'il y avait du grabuge dans la Primatiale, mais cette fois ci nous avions atteint un sacré niveau !
Tout de fois le Prélat était content, il semblerait que son sermon ait fait l'effet désiré.
Il allait maintenant passer au serment. C'était sans doute un des moments qu'il préférait oui car l'instant était beau, certes ça ne valait pas l'instant ou il posait la couronne.
Mais le serment avait le mérite d'être pur et sincère, du moins lui était sincère et il a toujours cru que l'élu en face l'était aussi.

Faisant signe à un clerc d'apporter le livre des vertus, il prit sa position habituelle, il tendit la main gauche dessus et leva la main droite, index et majeur joints le pouce replié sur l’annulaire.
Ca n'avait pas l'air mais cela prouvait aux fidèles que l'élu reconnaissait la supériorité du Spirituel sur le Temporel.

Jures-tu, Douchka de servir le Très Haut pendant la durée de ton mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie ?

Jures-tu, Douchka sur les sainctes écritures, de te souvenir que le premier devoir d’une Duchesse est de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une partie de celui-ci ?

Jures-tu, Douchka de ne pas te servir de ton pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire ton peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix ?

Et l'instant est important ! Toutes les personnes qui sont la Primatiale font silence pour écouter Douchka.
Les taquins diront que c'est bien le seul instant ou elle peut parler sans qu'on la contredise mais l'ambiance n'est pas vraiment à l'humour quoiqu'on en dise.
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Il y a du mouvement.
La dame prend l'air , reprend ses esprits , et peut enfin reprendre sa place aux cotés des autres membres du conseil ducal.
Les yeux fixent le sol , ne voulant perdre a nouveau connaissance.
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Elle était Baronne, Les nobles n'ont pas que des avantages, ils ont surtout des devoirs. Ce devoir là, était un supplice. L'investiture. Elle était choquée déjà par tout ce qui se passait autour, les bassesses... mais il fallait y aller.
Elle prit le temps de se vêtir convenablement. Elle prit le temps, même si elle n'était pas Elle, la star du jour. De couvrir son corps, d'être soigneuse. Elle gardait précieusement ses tenues olé olé pour la nuit de noce avec Jack. C'est donc, couverte de bas, de belles poulaines, d'une longue robe violette, d'une cape chaude de même couleur... et d'un joli col puis allons y soyons fou, d'un beau chapeau qu'elle entre dans la primatiale.
Pas forcément en avance, mais du moins pas en retard. Elle resta un moment figée à l'entrée, comprenant pourquoi elle avait croisé Pelotine mal en point dehors. Elle hésita à faire demi tour et rentrer. Reprendre son Tro en priant pour une duchesse folle. Mais non. Elle DEVAIT rester.

La diaconesse remonta la nef, et alla s'assoir en entre Jack et Roxanne. Larme émue au coin de l'oeil de voir sa nièce, si elle était là c'est que Loanne allait bien. Et joie non feinte de partagée un moment avec son fiancé qu'elle n'avait que peu vu ces temps-ci. Faute à un Tro.
Elle pose sa main sur celle de Jack. Et murmure à ses deux voisins.

Quelqu'un à une couverture pour couvrir la duchesse ? J'ai peur qu'elle prenne froid, ce serait bête qu’elle décède d’apoplexie en plein mandat! Elle a tellement de bonne chose à accomplir !

Puis je siffle entre mes temps.

Remarquez, une chance, Elfyn allité, elle ne pourra pas le rendre plus mal qu'il ne l'est déjà cette fois.

Malgrè tout j'étais heureuse, contente d'être là. Pour les autres membres du conseil, ceux qui en valait la peine.
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Jack sourit à Roxanne. Il chercha à cacher son émotion de la revoir, après ces longs mois d'absence. Ainsi donc la Blondinette était aussi de retour.

Comme Monseigneur Hugo débutait la cérémonie, il ne présenta pas Roxanne à son ami Erwin, mais se promit de le faire dès que l'occasion se présenterait.

Pour l'heure, il se concentra sur l'évêque et la duchesse.
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Et sa fille apparemment perturbée, d'y aller de toutes ses questions. La maman prêtait oreille attentive et se mordillait parfois les lèvres afin de retenir un sourire devant l'innocence et la naïveté de Maëllia. Comme celle de lui demander si son père serait heureux de la voir revêtue du même genre de robe. Elle avait presqu'envie de répondre à sa fille, qu'en un lieu privé et clos ou lui seul la verrait très certainement que le vicomte en serait plus que ravi mais comme toute mère qui se préoccupe de l'éducation de son enfant, Precio n'allait certainement pas se mettre en oeuvre d'expliquer ceci à sa fille.

Le regard se fait complice et tendre alors qu'elle lui fait signe d'écouter le prélat. Et elle aime son discours la Violine. Oui oui. Plus particulièrement celui d'envoyer du monde apporter de l'aide dans les dispensaires. Les esgourdes ne sont pas prêtes d'oublier ces paroles. Elle en aurait bien besoin. Entre le dispensaire de Kastell-Paol et celui de Rennes, sans compter celui dont elle s'occupe au sein de l'Ordre des Trente. Quelle bonne idée que le prélat vient d'avoir là ! Il faudra qu'elle pense à lui demander une liste des personnes qu'il estime devoir venir afin qu'elle leur adresse courrier.
Oui mais voila. Dans l'esprit de la maître-herboriste vicomtale, sont-ce bien aux mêmes personnes que le prélat qu'elle pense ?
Elle a noté le départ de Missanges qui n'a sans doute pas supporté l'ambiance des lieux. Elle n'est point la seule d'autres sont partis également. Une jeune dame, d'allure noble a fait un malaise et s'est ensuite éclipsée. Precio a manqué la suivre afin de s'assurer qu'elle allait bien mais sans doute était-ce un simple évanouissement passager.

Du coin de l'oeil, elle note l'arrivée de leur Suzerain. Elle sait que son époux fait quand à lui son office auprès du Grand-Duc. Puis elle se penche vers sa fille, lui soufflant dans le creux de l'oreille.

Maëllia, ceci est la première fois que tu assistes à une investiture. Imprègne toi surtout de l'essence même de la cérémonie et de ce qu'elle implique, quelque soit le Duc ou la Duchesse élue.


Puis souriant à sa fille, La Violine reporte son regard sur Monseigneur Hugo.
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Le colosse arriva après le Baptême de sa nièce qui était la priorité ...

Il resta interloqué quant à la tenue de la duchesse...

Elle était habillée comme une catin....
Ou alors elle n'avait pas assez d'argent pour se payer une robe complète....

Au choix...

Il observa le reste, c'était un sacré bordel....

Il n' avait qu'une envie c'était de partir mais s'il n'était pas en mission, son devoir lui commandait d'assister comme tout noble de Bretagne aux cérémonies d'investiture si pitoyable fussent-elles....

Et là, on tenait le haut de la catégorie...

Il salua Killdragon et le plaignit amèrement de se taper une telle corvée....

Il salua d'autres connaissances visiblement aussi interloquées que lui par l'ambiance...

Il s'adossa à un pilier ou le pilier s'adossa au colosse, on ne savait pas vraiment...
Le Duc De Rhuys attendit la fin de la comédie.
Avec la même patience que celle dont faisait preuve à l'égard d'un enfant...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Il se leva, il était temps de revenir au calme, pour recentrer l'attention sur lui il fit donner quelques légers coups de crosse.

Tching ! Tching ! Tching !

Il salua rapidement les Gardes Episcopaux, il était content d'avoir la Garde pour assurer la sécurité ils n'étaient pas de trop.
S'avançant, le Prélat allait débuter son sermon, et ça n'allait pas plaire à tout le monde !

Et bien mes enfants ? Avez vous oublié ou vous êtes ?
N'êtes vous pas conscient de la pureté de la Primatiale !
Vous n'êtes certainement pas en place publique, en taverne et encore moins au Conseil Ducal !
Je sais très bien que vous n'arrivez pas à vous entendre ! Mais j'aurai jamais pensé que nous en arriverions là !
Alors je ne vais pas défendre une liste plutôt qu'une autre, non rassurez vous, je suis apolitique !
Alors j'aimerai que vous repreniez votre calme, d'ailleurs les actes honteux de certains ici me font confirmer mon choix d'appeler la Garde Episcopale !
Oui je sais d'habitude l’Église n'est pas bien embêtante avec les Bretons, mais parce que vous devez vous rappeler les fondements de notre foy
et qu'en plus de cela que ça vous remettra sans doute les pieds sur terre !
Ceux qui auront désormais un comportement déplacé ici ou en place publique irons aider les recteurs des différentes paroisses !

Vous devez savoir qu'il y a en Bretagne des dispensaires et bien je pense que certains ici présent irons donner un peu de leurs temps !
Croyez moi je vais écrire aux Recteurs, Vicaires, Curés et Diacres afin qu'ils n'hésitent pas à le faire !
Puisque vous n'êtes pas capable de vous respecter entres vous, l’Église va vous aider !

Alors je me doute que certains ici doivent se dire, "Qu'est-ce qu'il y a celui là, il peut pas nous faire sa messe sur l'amour et Aristote ?"
Non, je ne vous ferrai pas ce plaisir, j'avais envie de faire une belle cérémonie mais visiblement vous n'en avez que faire !
Il n'y a qu'à regarder votre comportement dans cette belle Primatiale !

Mais n'ayez crainte, mon sermon ne s'adresse pas à tout le monde !
Avec le Tro Breizh que nous venons de finir nous avons pu voir des gens aux comportements exemplaire et je tiens du fond du cœur à les saluer.
Bien je sais que mon sermon n'est sans pas agréable pour certains mais il est sincère et il sera sans doute utile.
Je préfère prévenir que ceux qui vont tenter quoique ce soit se verront expulser de la Primatiale par la Garde Épiscopale et auront droit à une plainte auprès de l'Officialité Épiscopale !
Bien sur ces mots l'Investiture de Douchka et de son Conseil va maintenant débuter !

Avant de commencer, j'aimerai vous dire quelques paroles que j'ai l'habitude de dire aux débuts des Investitures, je les trouve sincère alors permettez moi de vous les annoncer.

Aujourd’hui un duc va prendre en main la gestion, le gouvernement de la Bretagne, demain un autre.
Le peuple lui a confié sa destinée matérielle, nous allons lui confier une mission spirituelle.
Car entendons nous bien être élu n’est jamais qu’un honneur, c’est une charge, une responsabilité, un devoir, une mission qui est confiée.
C’est aussi dans le respect des enseignements de nos prophètes et dans la vertu que sa mission doit être réalisée.
Les élus passent, le spirituel demeure.

Oui entendez bien ceci, on se souvient de celui qui nous a baptisé, mais pas du maire de notre naissance.

Douchka, approche !
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[Sous le grand chêne]

Mandaté par l'archidruide, il avait pris place sous le grand chêne dans la cour de la primatiale, accompagné de quelques enfants des différentes terres de Breizh, il écoutait et observait la foule, tendue, amassée le long des rues, liesse ou déplaisir irrité, chacun en allait de son mot...

Quelques visages connus, nouvellement rencontrés, d'autres de connaissances plus anciennes parsemaient, de ci, de la, les lieux...

Les gens d'armes plus nombreux qu'à l'habitude, allaient et venaient montrant également une certaine nervosité...
Il en avait même été surpris d'apercevoir Killdragon, inquiet, faire le tour de la Primatiale à cheval, entouré de quelques gardes épiscopaux...

Nul doute, l'évènement était de taille...

Ce serait sa première investiture, sa hiérarchie ainsi que la collégiale des druides de Breizh ne souhaitant pas intronisé la nouvelle Duchesse, avait fait appel à lui après des mois de silence...

Bien que ne partageant pas les idées et les façons de procéder de la dit Duchesse, en tant que gardien des traditions et coutumes de Breizh, il avait accepté, là ou les autres se dérobaient devant des valeurs qu'ils prônaient pourtant haut et fort...

Calme et serein, il patientait, là, debout à l'ombre de cet arbre qui avait vu défiler devant les plus grands du pays.

Le bredouillage de la foule se fit soudain plus fort et le bruit des sabots du carrosse ducal un peu plus présent jusqu'à l'arrêt de ce dernier...

La Duchesse fit enfin sont apparition..., apparition brève, car à peine le pied au sol elle se retrouva prise en charge par la garde présente, qui l'enfourna dans la primatiale...

Un sourire amusé, s'afficha sur mon visage...
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Elle venait de poser le pied sur le sol breton. Un retour de mission diplomatique. Deux mois et demi sur les merveilleuses terre d'Eire, aussi sauvages que ses terres bretonnes et tellement différentes également. Si sa Breizh lui avait terriblement manqué, elle n'en avait rien dit, elle avait fait son office pour sa terre. Le retour avait été mouvementé, sur des flots déchaînés, ils étaient passés au travers des navires ennemis, la tempête et Eole leur avait sans doute servis.
La jeune femme aurait voulu courir voir son frère, et sa tante afin de la rassurer. Loanne était de retour également. Mais la Consule, qui n'avait pas lésiné sur le travail tous ces derniers mois, était parfaitement informée du moindre évènement breton et elle savait donc qu'aujourd'hui, une investiture avait lieu.
Néanmoins, vu l'heure tardive, elle ne prit pas le soin de se changer. Elle arrangea néanmoins sa mise. Le genre de tenue qu'elle avait porté la plupart du temps dans les îles du Nord. Des braies de couleur perle grisée assorties à ses yeux et par-dessus, une tunique de soie blanche, assortie à la cape d'hermine d'une qualité indéniable, qui porte la marque de fabrique du Duc du Tregor. Parure d'une sobriété manifeste, sans autre ornement qu'une écharpe de soie grise qui lui ceint la taille, dont les pans sont retenus à une hanche, à la mode des marins celtiques.

Elle avait pris soin de laisser ses armes là où le lui indiqua son cousin Killdragon. Elle a beau être diplomate et gonfanonier de l'Ordre des Trente, elle n'est pas en mission aujourd'hui.

Aussi, les gris s'attardent-ils sur les personnes en présence. Et un sourire vient effleurer ses lèvres. La famille. Sa raison de vivre après sa Breizh. Et c'est ainsi qu'elle s'excuse, passant devant un homme inconnu qui est installé auprès de l'Oncle Jack. Sa tante n'est pas là mais elle sourit , presque soulagée en se glissant de l'autre côté du futur époux de la tantine.

Demat deoc'h Oncle Jack. Nous sommes de retour, je vous remmène Loanne en un seul morceau.

Les gris malgré une certaine mélancolie qui ne les quitte plus depuis plusieurs mois, reflètent sans embage la joie d'être rentré et de retrouver sa terre et sa famille. Dans l'immédiat, rien d'autre ne compte pour elle.
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Une silhouette puissante s'avance vers elle , une femme bien différente de la Pelote , aussi bien physiquement que mentalement.
Mais une femme qu'elle appréciait , d'une pour son franc parler , de deux car elle épousait bientôt son ami Trilo.

La main d'Annaell approche de l'épaule a Pelotine , pour l'interpeller mais aussi pour apporter son soutien.

Si ... si je .. je vais bien.
J'ai été un peu perturbée .. mais je vais aller mieux.

Légèrement , elle sourit a la fiancée de Kermeur , pour la rassurer.

Tu entres toi ?
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Tel un poisson la petite ouvre la bouche et la referme aussitôt.
Elle lève les mirettes vers sa Mère puis elle regarde la Dame arriver.

- Mère, la Dame c'est normal qu'il lui manque du tissu sur sa robe? Mère dis tu as une robe comme ça toi ? Mère pourquoi les gens ils s'en vont?

La petite se hisse sur la pointe de ses pieds, elle veut tout voir elle veut tout savoir, elle veut comprendre et elle allait se souvenir de sa première investiture.
Des personnes s'en allaient, d'autres parlaient tout bas.
Maellia regarde la future Duchesse, elle tente de voir sur son visage une émotion, mais par dessus tout, elle attend que sa Mère lui explique ce qu'il se passe.

- Mère peut-être faut prêter à la Dame un manteau? Tu ne veux pas lui prêter le tien? Elle va prendre froid je crois.

Depuis toute petite, l'éducation de Maellia était une priorité pour sa Mère, aider son prochain et surtout ne jamais juger.
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Des bancs réservés à la noblesse, les azurs de Cholet suivent la scène avec un calme olympien. Elle oberve Niark, qui en bon chevalier veille au bien-être de la plus charmante baronne de Bretagne. Elle observe, et de près, la gorge nue de la duchesse élue qui vient, saillante de nerfs provoquants en sus d'être délicats, taquiner une Lallie toujours résolue à dire tout haut ce que mille pensent tout bas.

En tant que Duchesse elle est venue. L'attitude de Douchka vis à vis de son Conseil a suffit à ce qu'elle ne souhaite pas l'honorer en lui permettant de recevoir l'épée des druides de la main même de l'archidruide de Bretagne. Mais Douchka n'avait semble-t-il pas entendu le message, ou avait préféré y rester sourde, et avait choisi de pousser l'affront plus encore, fidèle à elle-même, jusqu'à perdre un peu plus le soutien d'hommes et de femmes, humbles ou éminents, qu'en tant que Duchesse elle se devait pourtant de représenter.

De souhait de rassembler elle semblait être parfaitement démunie.
Que ce qui n'approuvait pas ses frasques, et ses frusques, se retirent. Etait-ce là le message qu'elle souhaitait faire passer, elle qui ne devait sa présence ici qu'à l'indécision d'un conseil par les urnes également divisé?

Pour ce qu'il en était, et quitte à défrayer la chronique, elle aurait mieux fait d'entrer là nue comme au premier jour, vierge de toute étoffe comme de tout soupçon.
Non. Un pavé, encore, dans une mare qui n'avait point besoin de cela pour être agitée.

La duchesse de Cholet suit la scène, tout en guettant du coin de l'oeil la réaction d'Hugo.
Et Oban? Que feras-tu, Oban des Vergers d'Avalon? Les urnes et le conseil ont décidé, il te faut donc en toute logique la lui confier.
Si tu la lui accorde, néanmoins, tu auras à charge de t'assurer qu'elle s'en montre digne, ou bien il te faudra la lui retirer.
Choisiras-tu d'aller contre ce que la règle suggère?
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Regarde la Pelouse qui ce réveiller, le rat doit lui retirer le goulot de sa flasque assez rapidement pour en pas avoir à en manquer durant la cérémonie... C'est quelle a grand soif la pauvre Pelotine, les lèvres attirées par le goulot comme un bébé par une tétine.
La scène est comique, mais bon le rat il rigole pas trop avec ces choses la.
Et hop il range la flasque dans une poche intérieur de sa tenu d'apparat.
Mais aussi vite qu'elle peut, donc lentement mais assez rapidement après son réveil, la Pelouse se relève, aidée par le Rat qui ce lève avec elle, lui tenant la main.
Juste un petit mot en sa direction s'échappe de la bouche de Pelotine avant de prendre congé de la scène.
Le pauvre Rat ce retrouve donc tout seul, au milieu des autres conseillers, sans sa Pelotine.

Et le voila qui s'installe, il ne partira pas, c'est trop facile, Pelotine a besoins de prendre l'air, mais d'autre en ont besoin aussi il faut croire, car plusieurs autres personnes quitte le saint lieu.

Et bien... Même pour son investiture la Duchesse déchaîne les chroniques...

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Le calvados.
Une eau de vie particulièrement importante dans la vie de Pelotine , tout comme dans celle de son ami le rat , tout deux ayant des origines normandes dont ils étaient fiers.
Boisson assez importante et forte pour réveiller la croque en deux secondes chrono !
Les cils papillonnent , la bouche en redemande , la gorge déglutie.
Merveilleux goût de pommes et de poires qui se réunissent pour vous donner des ailes.

Ses perles grises se posent sur le premier visage qui s'impose a elles.
Un visage allongé et familier , celui de sa souris grise.
Allongée elle est , honteuse aussi.

Doucement la jeune femme se redresse , remerciant le sénéchal pour son aide , ses paupières se referment après que sa vue ai croisée a nouveau la silhouette de la Duchesse.

Je ... j'ai besoin de sortir , Niark.

Discrètement la dame de Concoret se lève , longe les murs , et sort prendre l'air un instant.
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Le Rat ce délectait des scènes qui ce passait autour de lui, drôle de chevalier mal fagoté, hommes en armes, gueux, pire que gueux, noble de tous les étages, il y avait de tout réuni dans ce même lieu.
On pouvait tout dire sur la Douchka au moins elle savait réunir un peux tout, aimants comme ennemies... Mais bon, pour être franc, dans la tête du rat, il savait qu'elle ne le faisait pas exprès, mais pour mettre de l'ambiance, elle était fortiche.

Mais la, entré en fracas de la Duchesse, les hommes ce taisent, bavant devant la petite tenu, un peux osé pour ce genre d'évènement et surtout pour ce lieu, mais bon, chacun aurait pu crier au scandale, que leurs yeux étaient tous tournée dans la même direction, et si je puis me permettre... Pas vers les beau yeux de la Duchesse ça non !
Mais alors que le silence ce fit chez les hommes, ce sont des cris, des chuchotis et des soupires de scandale, de gênes, et de révoltes qui ce firent entendre chez les femmes présente.
C'est vrai que c'était déplacé, mais le rat aurait apprécié que la Duchesse ce présente ainsi vêtu au Conseil Ducal, elle aurait peut être plus facilement créer un mouvement de coalition qui sait...

M'enfin le rat n'eu pas trop le temps de ce rincer l'oeil qu'une main l’agrippa, serrant fort son bras, n'eu t'il pas eu le temps de tourner le regard vers Pelouse que déjà la main s'ouvris et la pauvre amie s'affalait sur lui.
Trop de sensation d'un coup pour la petite sainte Croque Mort, et voila le rat tout ballot, il sait s'y prendre avec un homme dans cette situation, mais avec Pelouse...
Il essaye de bien la placer, l'allongeant comme il peux sur ses genoux, tout en l’éventant de la main, faisant signe aux conseillers Ducaux autour de lui, de faire de l'air.

- Poussez vous, faites place, faut la laisser respirer !!

Et sans ménagement, zou, deux trois claques dans la trogne de la Pelouse, pas trop forte, mais assez pour essayer de la faire ce réveiller.
Puis, ni une ni deux, il sort une petite flasque de sa tenu, un bon vieux calva, bien fort, bien piquant et réchauffant les coeurs.
Et lui ouvrant la bouche, lui pinçant le nez, il en fit couler une rasade dans la gorge de la Pelotine, avant de la lui fermer, la forçant à avaler.
Si avec ça elle ne ce réveil pas...

Mais pas manque de chance, il a loupé toute la scène de la tomate le pauvre !!
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L'attente était presque insoutenable , mais jamais Pelotine n'aurait imaginé que l'arrivée de la Duchesse le soit aussi.
Ses yeux se posèrent malgré elle , sur l'anatomie mise en avant de Douchka.

Une main attrape le bras de Niark qui se trouve toujours a ses cotés, tandis que l'autre tente de s'éventer au mieux ... mais ce mieux ne fut pas assez , devant une nudité évidente , la prude Pelotine tourne de l’œil.

La dame de Concoret tombe dans les pommes.
Vertueuse jeune femme dont les goûts vestimentaires ne supportent point les accoutrements scandaleux.

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Arquant un sourcil, la Duchesse de Poudouvre qui n'avait pas les yeux exorbités fut pourtant bien étonnée que la "Putain de Bretagne"(R) comme elle venait de la surnommer, prenne la peine de s'arrêter à son niveau.

- Ne vous penchez point trop ma chère Duchesse, lui répondit-elle d'un ton qui suintait l'extrême politesse, vous risqueriez d'enrhumer votre seconde gorge.

Un petit sourire aimable, sachant parfaitement qu'elle avait piqué là où ça faisait mal. Elle l'invita à retourner sur le parvis de l'église duquel on l'avait "téléportée", préférant à sa compagnie le bain de foule qu'elle prenait à l’extérieur. Si elle n'avait pas déjà une opinion toute faite sur Douchka, elle se serait étonnée qu'elle ait pu entendre ses paroles...

S'essayait-elle de faire rejaillir sur notre héroïne, toute l'infamie et le déshonneur qui étaient siens ? C'était peine perdue. Ne pouvant supporter pareille proximité avec ce qu'elle considérait être pire que la plus vile des lèpres, elle se recula d'un pas lourd de sens qui aurait à peu près signifié "Garder vos distances, je ne flirte pas avec les coureuses de remparts".

Elle eut ce geste heureux car en cet instant précis une tomate fut projetée en direction de la ribaude et la manqua de peu. Un peu plus et le jus du fruit pourri aurait giclé sur sa toilette de haute facture. Elle au moins avait le goût sûr en matière vestimentaire...

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À l'extérieur, sur la grand-place, Annaell regardait la foule gronder et siffler. Du haut de son cheval, le visage fermé, elle suivit des yeux l'entrée de la Duchesse.

Cela promettait d'être animé.

Elle fit tourner sa monture, et s'en alla, peu désireuse de se mêler à cette mascarade.
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J'étais assise sur le banc désigné pour ma famille pour attendre l'arrivée de la Duchesse et assister à son investiture.
Au loin, à l'entrée de la primatiale, un tonnerre d'applaudissement et le mélange des chuchotements montaient dans un vacarne assourdissant.
Je me retournais pour tenter d'apercevoir l'orgine de ce déclenchement d'agitation frénétique.
Quelle surprise !!!!
Du blanc , du blanc et encore du blanc. L'immaculé venait de prendre pied entre les colonnes de la cathédrale.

Je ne retenais pas ma langue.
- Si Aristote ne revient pas parmi les siens aujourd'hui, il ne reviendra jamais.

Je reprenais place sur mon banc en souriant.

Douchka s'était arrêté près de la Duchesse de Poudouvre qui avait les yeux exorbités.

Elle se pencha vers elle pour lui chuchoter "Pourriez vous redire ce que vous venez de souffler? Il me semble avoir entendu Putain dans votre langage si châtié d'ordinaire Duchesse. Un souci peut être?"

Un sourire chaleureux à la Duchesse qui avait fait le déplacement pour cette investiture, bien qu'elle ai refusé d'officier dans la partie druidique.
Elle releva la tête et se redressa quand un projectile étonnamment rouge la frola pour s'écraser sur... la Duchesse de Poudouvre.

Rassurée, Douchka se dit qu'elle n'était pas seule à avoir des détracteurs.
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La cadette avait suivit Elicas qui l'avait posté près d'un pillier pour surveiller, ne quittant pas Monseigneur Hugo de l'oeil.
Soudain le Vidame lui fit signe de la rejoindre, elle acquiessa et se dirigea donc vers lui; le saluant militairement et saluant Hugo religieusement, elle était diaconesse tout de même...

Le Vidame lui ordonna de rester derrière elle, elle recula donc d'un pas, laissant les deux hommes parler tranquillement. Mais elle n'était pas très rassurée, l'ambiance changeait, les esprits semblaient s'échauffer.
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Non loin de là, parce qu'elle avait de par son statut l'obligation d'assister à pareille mascarade, la Duchesse de Poudouvre s'amusait de certains comportements. Mais ce n'est pas le lancé de tomate ou les soudars endoctrinés de la nouvelle "Duchesse" qui firent le plus sensation, mais plutôt l'hideuse apparition, toute de guenilles revêtue, impudique, vulgaire, dissimulant à grand peine tétons et mont de vénus et le tissus éfiloché de toute part, qui au moindre mouvement révélait tout.

Cette robe avait probablement été taillée à l'épée ou bien volée à un nécessiteux. C'était tout bonnement indescent. Elle aurait pu tout aussi bien venir nue que l'effet aurait probablement été le même.

- C'est un scandale,gémit la pauvre Brivael, oser se promener ainsi, dans un lieu de culte en plus ! N'a-t-elle donc ni respect ni honneur ?

Elle n'aurait jamais cru si bien dire.

- C'est définitif ma bonne Brivael, voilà la Putain de Bretagne.

Non sans détourner les yeux sur ce qui ne laissait planer aucun doute quant au genre de la ribaude sournoisement couronnée, elle eut un sourire narquois.

Une voix au loin tonna :

- Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'est un sapin de noël ou quoi ?

Quelques têtes se retournèrent, des murmures indignés, quelques rires moqueurs, un autre ajouta :

- Mais que font les lanceurs de tomates pour nous masquer cette gorge et ce cul que l'on ne saurait voir ?

Cette investiture semblait s'annoncer sous de meilleurs hospices...
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[Dans son appartement rennais]

Discussion entre la blonde et sa dame de compagnie

- La blanche ?
- Non
- La bleue ?
- Non plus
- Mais madame…
- Ce n’est pas son baptême… la bleue doit être mise dans la malle qui part avec nous en Champagne demain. Et la rouge ?
- Elle est déjà dans la malle madame
- Elle n’a pas qu’une rouge, j’en suis sûre… Mettez-lui la rouge avec les broderies d’or sur les manches. Elle est assez simple, pas trop voyante et en même temps digne d’une première sortie officielle. Vous penserez à lui mettre son bonnet en dentelle aussi.

La décision était des plus importantes. Sa fille était arrivée voilà deux jours de Besné avec sa nourrice, sous escortes. Elle avait décidé que l’investiture de la nouvelle duchesse serait la première sortie officielle de la très jeune demoiselle dont on avait fêté le premier anniversaire il y a quelques jours. Première sortie officielle en Bretagne, avant de prendre la route pour la capitale de la champagne et une autre cérémonie qui lui tenait tout particulièrement à cœur. C’est cela aussi qui angoissait a blonde au caractère pourtant bien trempé.

Elle était elle-même vêtue d’une robe aux couleurs de la vicomté de Besné. Nul signe des armoiries de la dite vicomté mais une tenue rouge et or qui y faisait allusion. Elle laissa Eillena, sa dame de compagnie apprivoiser ses cheveux. Elle déposa ensuite un fin diadème qui traversait le haut de son front pour se perdre dans sa coiffure.

- Laonie est-elle prête ?
- Oui madame
- Faites prévenir que nous gagnerons la primatiale à pieds.

Elle revêtit aussi une de ses capes car le temps restait frais, prit sa fidèle besace dans laquelle elle glissa une précieuse missive. Elle lui avait promis qu'elle lui remettrait. Et la blonde ne manquait jamais ses promesses, encore moins à celles données à un ami cher et de longue date.

[Dans les rues de Rennes puis au lieu de la cérémonie]

C’est à pieds, puisque l’appartement était assez proche du lieu de culte, que la blonde gagna le lieu de la cérémonie, accompagnée de sa dame de compagnie qui portait sa fille et d’un homme en armes qui ne la quittait presque jamais lors de ses déplacements. Elle laissa l’homme à l’entrée, pris des bras d’Eillena, Laonie. Elle marcha le long de la nef pour gagner les places réservées à la bourgeoisie.

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Bahia entra dans la primatiale, non sans émotion. il n'avait jamais raté une investiture, du moins tant qu'il le pouvait.
La place était remplie déjà, et la foule avait afflué en nombre. L'atmosphère était tendue, certes, mais il savait la garde efficace et vigilante. Pas l'ombre d'un doute là dessus.

Il se fondit dans la masse humaine, et rejoint discrètement la place réservée aux membres du Conseil, attendant l'arrivée de la Duchesse.
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Erwin s'invitait par curiosité à cette investiture. Il voulait en particulier voir à quoi ressemblait la nouvelle duchesse de sa nouvelle "patrie", et puis comme toujours, il aimait observer les gens.

Il commença par repérer les places et s'éloigna assez des nobles, quand il aperçut Jack, le jeune homme vint prendre place à ses côtés et s'adressa à lui à voix relativement basse

Tu vas dire que je suis partout, mais étant donné qu'on doit être pendus ensemble, je crois qu'il va falloir qu'on s'habitue à être proches l'un de l'autre


Il rit doucement

Puis je crois que tu te sentiras moins seul dans ce ramassis de mondanités.
Dis moi, Douchka, cette nouvelle duchesse, elle fait faire du bruit autour d'elle, qui c'est au juste... ?
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Jack avait fait le déplacement pour l'investiture. Il avait trouvé plusieurs raisons pour y venir, et une seule pour ne pas s'y rendre.
En effet, pourquoi un maire d'une ville prospère ne tiendrait-il pas son rang pour honnorer Breizh? Et il suivait bien les investitures lorsqu'il n'était pas en fonction, alors pourquoi pas maintenant?
La représentation est aussi un devoir.

De plus, il s'était bien entendu avec Douchka, travailleuse, pas de plus mauvaise foi que la moyenne des Bretons... bref, en plus de montrer que ses paroles d'un soir en taverne n'étaient pas des déclarations en l'air, il espérait ainsi montrer à la Duchesse qu'il s'opposait certes à ses idées, mais pas à la personne.

Jack entra dans la primatiale, et s'assit là où il trouva de la place, loin des rangs réservés aux nobles.
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Un chuchotis , puis une réponse par un sourire.
Oh oui l'ambiance était tendue.
Oh non Pelotine n'était pas a l'aise.

Une femme était particulièrement surveillée non loin d'elle , une catin vu son accoutrement , une catin -donc- munie d'une cagette de légumes pourris.

La journée promettait d'être inoubliable.
Niark semblait deja jubiler a ses cotés , ce qui arracha un second sourire , discret cette fois ci , a la dame de Concoret.
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Il regarda la catin avec le tomate et se dit qu'il en lancerait bien aussi mais il se rappela qu'il faisait partie du conseil. Le connétable salua les autres conseillers et prit place.
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Maire de Rieux et Connétable de Bretagne.

Elle avait d'abord soutenu ne pas venir, pour soutenir Trilo et accuser le fait que Douchka aurait dû démissionner pour que ce poste lui revienne.
Et puis le Conseil s'était mis en place, et puis elle parvenait à travailler dans de bonnes conditions. "Et puis défection, aussi, arrête de te trouver des justifications."

J'entre, et rejoins les places réservées aux Conseillers Ducaux. Sourire à mon amant en passant devant les rangs réservés à la Haute Noblesse.
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Maellia tient fermement la main de sa Mère. Elle fit un sourire à Pelotine et quelques autres personnes que Mère appréciait.

- Dis Mère? pourquoi il y a des personnes qui sont habillés comme Père et c'est quoi une investiture? Ca sert à quoi? et puis Père il viendra avec nous? Elle est où la Duchesse? et si elle vient pas qu'elle a peur?

La petite n'était pas rassurée en voyant tous les hommes avec leur armures, elle se taisait et attendait.
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Faisant parti du conseil ducal, la jeune femme devait être présente à la cérémonie d'investiture de sa Duchesse. L'amertume et la rancune, tout cela elle avait mis de côté même oublier, elle commençait à apprécier un peu la Duchesse, oui oui c'est peut être difficile de croire.
Elle entra dans le lieu sacré, se signa, avant d'avancer. Nombreuses tête qu'elle connait étaient déjà présente. Elle les salua tout en avançait pour prendre place au près des autres membres ducaux. Elle s'inclina légèrement devant son futur Duc Gwenael, puis s'installa au près d'un ami Anakin, le saluant.

Demat Mon Capitaine. Sourit en attendant la suite.
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Vicomtesse de Pleuvihan
Procureur de Bretagne
Ex Mairesse de Reoz
Adjointe au Maire de Reoz

Duc, il lui fallait d'être la... Helas.
Bien présent pour l'investiture de Douchka il arrive et vient s'installer sur une place réservé a la Haute Noblesse...

Grmbl.
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

Il fallait envoyer les courriers, préparer tout les papiers pour que tout soit en ordre, dernières consignes au contremaitre qui gérait les mines et enverrait les plis au moment adéquat. La liste des travaux à effectuer était prête, les derniers dossiers épluchés.... Tous mes devoirs défilaient dans ma tête, debout depuis les premières heures du matin, je mettais mes affaires en ordre alors que déjà le soleil se levait.

L'investiture, en tant que conseiller, mon devoir était d'y participer évidemment, je participais de toute façon à toute les investitures même si certaine n’avais pas toujours été à mon gout.
Mais j’avais une autre raison toute personnelle qui motivait ma présence, j’espérais bien l’apercevoir même si c’est fois nous ne serions pas assis cote à cote.

Sur le parvis la foule c’est rassemblée sur la place et se fait de plus en plus dense, à mesure que l'ont approche du portail.
Devant le porche je reste là un moment, à écouter à gauche à droite, de ci de là, suivre un peu toutes les discussions, sans vraiment y prendre part, le fiel se déversais parfois mais aussi la joie et l’espoir.
En venant j’avais remarqué aussi une drôle de jeune fille avec des fruits rouge que je n’avais encore jamais vue ! La drôlesse ne devait pas avoir toute sa raison car elle restait dans l’ombre au lieu de sortir au grand jour pour participer à la fête et à l’union des Bretons, comme si elle voulait se cacher et quelle avait honte d’elle même.

Entré dans la nef, je suis comme d’habitude impressionné par l’édifice, fière, flamboyante, les voutes élancés donne l’impression d’une certaine majesté qui apaise et incite à méditer, des sièges sont disposés, sur lesquels prennent place les prélats.
En passant les portes je m’inquiète de mon retard en voyant déjà du monde, j’entre alors en toute discrétion mais ça n'avait pas encore commencé fort heureusement, rassuré, me faisant discret, saluant ici et la mes amis et connaissances d'un sourire ou en inclinant la tête.
Puis j’aperçois le Capitaine Anakin au loin, lui faisant un signe de la main
Je le rejoins et je vais prendre place à l'endroit réserver aux conseillers attendant que la cérémonie commence, sourire aux lèvres.

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Présente elle était. Parce que c'est ainsi, lorsqu'elle est en Bretagne, elle assiste à toutes les investitures. Qu'elle ait des accointances et des affinités avec la personne élue ou pas lui importe peu. Il est du devoir des nobles d'être présent lors des investitures, et elle s'y prête avec toujours autant de rigueur. La vicomtesse-consort s'installe donc sur l'un des bancs, ne prêtant aucune attention au spectacle qui se déroulait au-dehors. C'était à se demander quelle image de la Breizh se tenait donc là.

Et avant que la cérémonie ne commence, c'est pour le Grand-Duc que son attitude se fait pieuse, et qu'elle adresse une prière.

La Breizh, rien que la Breizh et toujours la Breizh, cela est son crédo à elle.
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L'investiture, moment sacré d'une tâche temporelle. Les Ducs passaient mais l'impact de l'investiture rappelait à chacun qu'ils étaient là pour le bien de leur peuple sous le regard bienveillant du Très Haut. Camille avait pris le temps d'enfiler une soutane de lin pâle, simple et longiligne.

Elle prit place parmi les clercs venus représenter le soutien de l'Eglise à la Bretagne. Les querelles politiques, les actions de la plupart avait leur place dans le temporel qu'ils régissaient, et ce n'était certes pas à elle de juger. Sa place et celle des clercs étaient ailleurs, à veiller au salut des âmes des bretons, dans le temps et les générations successives qui peupleraient cette terre.

Les cloches enfin se mirent à sonner, la tirant de sa réflexion. Elle sourit avec affection aux clercs présents, serviteur de la Sainte Eglise, et tous prirent le chemin de la Primatiale en un cortège immuable et serein.
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