Investiture de Douchka

Anne-Solenn Wolback était arrivée tout juste après sa nièce Enora et s'était installée auprès d'elle. De sa place, en tournant discrètement la tête d'un côté et d'autre, elle observait ce qui se passait autour d'elle. Et elle était horrifiée.

Que devenait la Bretagne? Où était le respect dû au Très Haut? Les insultes, les murmures hostiles, n'avaient point place en ce lieu saint. Les nobles, qu'ils soient de la Haute Noblesse ou pas, l'avaient-ils oublié? Quant aux gueux, ils ne montraient pas leur noblesse de cœur à travers leur comportement.

On peut ne pas aimer quelqu'un, mais on doit s'obliger à respecter une fonction. Tous ces lanceurs de quolibets et d'injures, prononcés à voix haute ou seulement chuchotés, ne montraient que leur bassesse et leur manque d'intelligence par leur conduite inconvenante.

La jeune femme fut tentée de chuchoter une remarque à l'oreille de sa nièce. Elle se retint cependant, il ne fallait pas se mettre au niveau des détracteurs de la duchesse, même si la remarque portait sur leur insoutenable grossièreté.
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Mary grimaca en voyant les adorateurs de Douchka la regarder avec des airs admiratifs, alors qu'elle se tenait en ce lieu saint comme la pire des putains, menteuse et illégitime... Sa liste avait PERDU les élections. Douchka avait MENTI pour se faire élire. Et cela, les bretons le savaient. Enfin du moins, les bretons qui ne faisaient pas partie des petits caniches soumis aux moindres paroles de leur maîtresse.

Douchka osait se tenir là, nue comme un ver, prodigieusement indécente et prodigieusement sûre d'elle. Se rendait-elle compte seulement qu'elle bafouait les lois de bienséance de l'église ? Que Mary le fasse en jetant des tomates, c'était une chose... Elle, elle n'était qu'une catin, considérée comme la lie de la société, loin d'être une bonne ouaille pour les curés. Mais Douchka était sensée montrer une image respectable de la Bretagne. Et elle montrait son cul à des curés.

Mary cracha par terre sur le sol de l'église. Les soldats de leur maîtresse chérie patrouillaient dans la foule d'un air mauvais. Cela aussi était un scandale : la Duchesse avait mis de côté l'Ost de Bretagne pour son investiture... Cela laissait présager du respect qu'elle accorderait aux institutions bretonnes...

La catin regarda les différents protagonistes. Le curé tentait tant bien que mal de faire sa cérémonie, malgré les chuchotis, les éclats de voix scandalisés - dans les deux camps - et les mouvements de foule. Non, décidément, ce n'était pas une belle investiture.

Il paraît que même les Druides avaient refusé de s'accorder à cette honte diplomatique...

Sourire narquois de Mary, qui prit une tomate dans son tablier. Elle la serra doucement entre ses doigts, chercha une cible... Mh non, pas le curé quand même. Peut-être le grand garde, là, près de Douchka... avec un peu de chance, les éclaboussures rejailliraient sur le beau napperon découpé qui servait de robe à la putain de Bretagne.

Et hop, une tomate qui vole.

Liocea restée en place publiqueavec les gueux de toutes sortes, à bonne distance de tous projectiles malheureux, se marrait bien avec ses copains.
Elle la simple pêcheuse, qui ne devait ses titres amicaux, qu'à ses actes, mais qui en ce jour se sentait la plus noble des nobles à voir ceux qui avaient du prendre costumes de gueux pour masquer leurs effets.
Mais Lio se marrait parce qu'un noble quand il voulait se travestir n'en restait pas moins avec toutes ses manières et ses choqueries à qui mieux mieux.
Ce ne devait pas être le même chouchen qui coulait dans leurs veines.

L'en avait rien à s'couer elle, de la robe de la mariée, enfin tout comme, ce qui lui importait c'était que le boulot soit fait avec ou sans belle tenue.
C'est la dessus qu'elle jugerait, et elle avait des attentes, elle se disait qu’il fallait être bien mondain pour ne s'occuper que d'un bout de tissu, plutôt que de ce qui devait être fait pour qu'elle et ses amis les pêcheurs puissent avoir un port plus grand pour le commerce et la protection par exemple.

En attendant elle se marrait bien , le verre à la main, parce que dehors sa festoyait déjà....
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Je me cite, premièrement parce que s'auto-citer, c'est classe, et deuxièmement parce que je dois être le seul à m'écouter, c'est désobligeant au possible. Je dois être mon meilleur public, on dirait.

Il se trouve aussi que je suis d'une infinie patience. Donc ce genre de remarque, par ailleurs pétrie de bon sens, elles se font par mp. L'idée, dans un jeu multijoueurs, quand on souhaite de l’interaction, c'est d'abord de se mettre d'accord. Maintenant, c'est parfaitement jouable, comme situation, suffit que le pnj accepte de se faire molester par la garde. Donc donc...mettez vous d'accord, jouez ça en vous éclatant, et donnez nous du plaisir à lire vos aventures !

Merci !

Bon jeu,

{C.}
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Douchka avait juré, elle se tourna pour regarder les membres du CD et leur faire partager le moment.

Quand elle eut tourné la tête, le regard posé sur le banc des conseillers, un second projectile arriva et s'écrasa sur sa gorge.
Le temps à peine de l'impact sur sa peau pour s'en rendre compte. Elle descendit son regard pour voir la tache rouge s'étaler sur son cou.

Un regard qui se lève et s'adresse aux gens présents, un regard sans haine, un regard blanc, neutre.
Elle cherchait dans ces gens, le sens du geste, elle cherchait le manque de courage de celui qui avait fait ça dans l'ombre, elle se demandait si rester cachée par la foule donnait un sentiment de puissance, elle observait les visages un à un.
Si on voulait la tuer, il fallait plus d'audace, si on voulait l'humilier, il fallait agir aux yeux de tous, si on voulait l'anéantir il faudrait de la patience, si on voulait la rayer de la carte ou la remplacer, il fallait montrer de quoi on était capable.

Doucement ses doigts remontèrent vers sa gorge, recueillir le fruit rouge et collant pour nettoyer l'endroit puis lentement en les regardant tous, elle lécha ses doigts comme un chat ferait sa toilette, un à un, chacun leur tour, pour qu'ils s'imprègnent de ce que le mot dignité veut dire.

L'instant passé, elle se tourna de nouveau vers Monseigneur Hugo, prête pour la suite.
Il lui semblait pour avoir vécu par le passé sa propre investiture que manger était réservé à la partir druidique, les coutumes avaient peut être changé...



(Aucun contact de la part de ce pnj avec moi même et je tiens à le préciser, je jouerais puisqu'il faut le jouer ainsi)
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Perplexité... lançait-elle si mal que ça? Il lui semblait avoir visé le garde À COTE de la Duchesse... !

Et bien, en tout cas, la voilà toute tâchée. Ca lui cache un peu la gorge... C'était résolument un bon lancer, finalement.

Mary sauta de sa chaise et, avec un éclat de rire, se précipita dans la foule en direction des portes.

Et puis là, devant elle, deux grands gardes, baraqués, et l'air pas content du tout.

Ho, ho.

Amusé le Rat ?! Ma foi il était temps, depuis que Pelouse était parti, quittant la nef et la compagnie du rat au passage, il se sentait bien seul, au milieu des conseillers ducaux qui avaient fait le déplacement.
Et puis il s'ennuyait, écoutant le sermon de père Hugo, un sermon juste mais pas amusant, un sermon d'occasion mais bon...
Les rats sont de nature à aimer s'amuser, à se moquer, à rire et à colporter des mala... Et à aimer la vie sociale quoi.
Mais la c'était vraiment d'un ennuiiiiiii !

Mais c'est à ce moment, le rat baillant à se décrocher la mâchoire, que les prunelles de la Duchesse se tournaient vers lui, vers eux, vers les membres de son conseille.
Zoupla, une main vient vite cacher le fond de sa gorge, quand une belle tomate bien rouge, bien mûre, goûtant dans sa voltige acrobatique, s'arrêta net, propre, en pleins sur la Duchesse.
Quelques seconde de silence, les mouvements en suspend, avant que le rire du Rat n'éclate dans la pièce, résonant au milieu du silence.
Seul au fond un autre rire ce faisait entendre en même temps, celui d'une pauvre femme, sale, mal fagoté, surement la coupable de ce geste, car elle fuyait la scène du crime.
Quoi que, déjà des hommes armes ce jetait sur elle pour la maîtriser.

Hilare qu'il était le rat, avant que le rouge de gêne ne lui monte aux joue, jetant un regard vers la Duchesse, les yeux lui demandant de l'excuser, mais la scène était vraiment drôle non ??!!
C'est donc, main devant la bouche, essayant de ce contenir, que le rat se cala dans le fond de son fauteuil, essayant de retenir son fou rire à grand peine, les yeux humide de larmes.

Il voulait rire et s'amuser, il était servi !

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Le banc tremblait , non pas de peur , ni de honte , mais du rire du sénéchal a ses cotés.
Les yeux toujours rivés au sol , Pelotine ose relever la tête , par curiosité , elle veut savoir ce qui fait autant rire son ami.
Et en effet il y a de quoi rire ... ou pleurer.

Aucune réaction ne se manifeste chez l'ancienne Baronne , elle observe , toujours aussi choquée , sans voix , ne comprenant vraiment pas comment une investiture pouvait se passer ainsi.
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Le spectacle continuait, le Prélat voyait le garde lui faire les beaux yeux pour aller arrêter l’élément perturbateur.
Il lui fit signe d'aller s'en charger, nul doute que les Gardes allaient faire le nécessaire.
Il allait maintenant faire signe au clerc d'aller chercher la couronne qu'il apportait sur un coussin. Il lui présenta la couronne ducale, au prélat qui s’en saisi. S'approchant de Douchka et mettant la couronne juste au dessus de la Duchesse, il dit d'une voie forte et audible.

Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saints, au nom de ses prophètes, Aristote et Christos... Au nom des sept saints fondateurs de la Bretagne, St Brieg, St Tugdual, St Pol Aurélien ou de Leon , St Patern, St Kaouritin, St Samsom et St Malo, je te béni toi, Douchka, que tes actes restent dans le droit chemin du Très Haut et qu'ils profitent au plus grand nombre, aux plus forts, comme au plus faibles.

Puis le Prélat posa la couronne sur la tête de Douchka, se recula et dit.

Relèves-toi Douchka, Duchesse de Bretagne !

La laissant se relever, le Prélat prit la direction des conseillers Ducaux, encensoir à la main il la fit répandre autour d'eux en disant d'une voie forte.

Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saint, au nom de ses prophètes, Aristote et Christos... je te béni conseil ducal de Bretagne, Que tes actes restent dans le droit chemin du Très Haut et qu'ils profitent au plus grand nombre, au plus forts, comme au plus faibles.

Diantre ! Ils avaient bien besoin de la bénédiction, ça n'était pas de trop !
Le Prélat était soulagé d'en avoir enfin terminé ! Habituellement ça ne le dérangeait pas, mais il n'avait à cette heure qu'un souhait, c'était d'arrêter le cirque !
Il déclara donc la suite de la cérémonie.

Bien je vous invite à vous rendre sous le vieux chêne pour la remise de l'épée par les Druides !

C'est ainsi que ça se terminait, il fit signe qu'on lui apporte sa mitre et sa crosse.
Laissant le cortège des prêtres se faire, il fit signe de lancer le grand orgue, le petit orgue et la chorale.

Sur toi, ô Très Haut, je m'appuie,
Ne laisse pas triompher notre ennemi,
Cette créature sans nom qui veut notre malheur,
Malgré le péché qui est au fond de nos cœurs

Epargne-moi,
Je suis prêt à suivre tes voies.
Fais moi connaitre la route
Qui fera disparaître mes doutes.

Rappelle ta tendresse.
Oublie les péchés de ma jeunesse,
Ne m'oublie pas dans ton amitié,
Aies pitié.

Ne me laisse pas orphelin,
Toi qui montre le chemin,
Aux pauvres l'amour et la vérité,
La justice à ceux qui ont péché.

En Toi nous avons un défenseur,
Dans l'attente du soleil radieux.
Moi qui ne suis qu'un misérable,
Que ton soutien me soit agréable.

Vois ta création qui est en guerre
Protège moi ainsi que mes sœurs et frères,
Aide nous dans la détresse
Supprime de nos cœurs toute faiblesse.

Mais délivre nous de la haine,
Donne nous des pensées saines
De toutes angoisses libère nous.
Ô Très-Haut, veille sur nous.

Pendant le chant, les clercs descendaient la nef, le Prélat prenait le temps de remercier d'un signe de la main le Vidame pour sa présence avec ses gardes qui étaient plus qu'utile pour maintenir le bon ordre.
Le cortège avançait bien, il était temps pour lui de fermer la marche et de se rendre au vieux chêne afin de suivre la fin de l'investiture.
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La scène était pitoyable, nul ne devait ridiculiser une Duchesse de Bretagne ainsi, quelque soit le ressenti à son encontre et doué sait que le Montfort n'était point partisan formel de la nouvelle Duchesse. Mais l'image était sali par ce geste, la Bretagne était sali, il n'en fallait pas plus au Comte pour trouver la scène scandaleuse, la gueuse devait être puni par la peine la plus lourde qu'il soit.

Son regard se posa sur les gardes qui pour le moment n'agissaient point, la sécurité Ducale laissait à désirer... Quelques hommes du Montfort étaient présents au sein de la primartiale, d'un simple geste, ils mettraient la femme aux fers, mais il laissa la garde Ducale agir, il n'était point là pour veiller à la sécurité des lieux.
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Comté de Kervegon

Trop c'est trop... La blonde confie sa progéniture à sa dame de compagnie et se lève. D'un doigt elle désigne la putain.


Suffit! Nous sommes pas dans votre bordel! Ce n'est peut être pas votre élue mais elle est élue du peuple de Bretagne et à ce titre elle doit être respectée. Qu'importe qu'elle vienne ici en haillon ou grand apparat... Nous sommes dans la maison du Très Haut et vous n'avez de respect, ni pour lui, ni pour l'élue qu'elle est, ni pour la fonction qu'elle représente... vous n'avez donc rien à faire icelieu !

Aux gardes...


Et vous qu'attendez vous pour mettre cette putain dehors ? Qu'elle aille lui planter une dague dans la chair ? Ou le spectacle pitoyable qu'elle nous présente vous délecte-t-il ?

Au père Hugo

Je suis désolée mon père... loin de moi l'envie de vous interrompre mais moi ce que je trouve indécent aujourd'hui ce n'est pas la tenue de la duchesse mais bien plus le sort qu'on lui réserve aujourd'hui et la complaisance d'une partie de l'assemblée face à cette situation... Est-ce cela aujourd'hui la Bretagne ? Une bataille d'égo ? Vous n'aimez pas Duchka... mais aujourd'hui en lui manquant de respect icelieu, que ce soit cette putain avec son jet de tomate, ou simplement vous qui riez de la situation... vous manquez de respect à la fonction ducale que nous honorons aujourd'hui.

Sa fille s'est réveillée et commence à se manifester. Elle se rassoit et la prend contre elle mais à bien du mal à la calmer étant elle même en surplus d'adrénaline. Elle ajoute, toujours sur le coup de l'indignation, à sa dame de compagnie, à voix super basse... qui ne peut donc n'être entendu que d'elle.

En voilà une qui a du être payée par la comtesse que ça ne m'étonnerait pas... c'est une histoire de famille de s'en prendre aux élus avec lesquels on est en désaccord... quoi que prendre une putain est en soit plus malin et plus discret que de tuer par la lame et de vouloir ensuite faire passer ça pour un suicide... j'espère que le jeune héritier du Trégor, qui me fait jusqu'alors bonne impression, n'a pas hérité de ce trait de caractère de ses parents.

edit pour corriger les fautes
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En voyant la tomate s'écrasé sur la duchesse, le duchesse de Breizh ! Il se leva furibond et se dirigea dans la foule pour trouvé la lanceuse qui souillait la Bretagne par ce geste. Le connétable était certe dans la liste adverse mais il y avait des choses qu'on ne peut tolérer..Il chercha des yeux celle qu'il avait cru entrevoir un instant avant le lancé...Il bouscula plusieurs personne en traversant la foule et s'excusa à sa manière.

Pardon.

Il continua sa traversé et vit une femme qui portait un panier remplis de tomate avariée..et ce en même temps que dame Aanor....

Elle est là !!!!!

Il la coursa et parvint à sa hauteur, dague à la main et l'air menacent..

On ne bouge pas...
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Maire de Rieux et Connétable de Bretagne.

La situation devenait absurde et particulièrement déplaisante.

Kill se demandait ce qu'il faisait là. Il donnait des ordres tout en cogitant, l'esprit troublé. La GE n'avait pas vocation à protéger la Duchesse qui était sensé avoir sa propre grade rapprochée.

Monseigneur Hugo avait demandé à la Garde Episcopale d'être présente pour protéger la Primatiale, sa personne et les clercs s'y trouvant.

Des regards noirs. Des incompréhensions...

Comment une poignée de gardes pouvait-elle contenir une foule aussi nombreuse et agitée? Le Vidame de Bretagne se demandait surtout ce que faisaient les osts de Bretagne, car jouer les méchants milites qui servent de cible n'était pas son rôle.

Il avait raté le premier jet de tomate, n'étant pas dans le secteur à ce moment là, mais il vit partir le deuxième comme un mini boulet de canon, dans sa direction qui plus est!

Il évita le projectile rouge qui vint s'écraser sur la gorge de la Duchesse.

Mais cette fois-ci, il avait vu d'où cela venait. Il fit signe à Secate d'aller intercepter la gueuse puis se précipita vers elle, l'emmenant manu militari vers la grande porte.

Cette fois-ci, cela ne restera pas impuni. Au pilori! Vous aimez les tomates? Vous allez pouvoir les apprécier et que ceci serve d'exemple! Vous êtes dans un lieu Saint, pas dans un Lupanar de bas étage!


Elle avait réussi à le faire sortir de ses gonds. Killdragon était pourtant connu pour son calme Olympien, mais là s'en était trop. Bafouer une Primatiale sans respecter ni le lieu, ni ses protecteurs était déjà une atteinte à la religion Aristotélicienne. Ne pas respecter la fonction d'une duchesse aussi peu dévêtue soit-elle était également gravissime.

Il ordonna à deux gardes de l'emmener à l'extérieur pour la mettre au pilori, la foule pourrait ainsi se défouler le temps de l'investiture.

Le Vidame de Bretagne commençait à se demander si il n'allait pas faire appel à l'Ordre Teutonique et aux Chevaliers Francs pour contenir cette foule indisciplinée, du moins pour ceux qui l'étaient.

Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que cela tombe sur lui? Cela lui rappela l'arrestation du Duc Riwan quand il était Prévôt de Bretagne dans le bordel de Vannes...

Il retira sa cape et la proposa à la Duchesse. Il pensait que la tenue qualifiée d'indécente de cette dernière n'était pas de mise dans une Primatiale, et en écoutant les réactions de certains, il se dit qu'il fallait pallier à la situation, en espérant que la Duchesse accepte. Il tenta néanmoins de le faire avec tact.

Tenez Vostre Grâce, ceci vous empêchera de ne point prendre froid...

La cérémonie dans la Primatiale touchant à sa fin, et le cortège se mettant en route, Monseigneur Killdragon poussa un soupir de soulagement en regardant Monseigneur Hugo.

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