Transti
Transti sourit à Renomet qui venait d'arriver pour sa garde. Il ne put s'empêcher de s'esclaffer lorsque celui-ci lui parla de son canapé.
Ahah, oui oui j'ai rangé le canapé. Enfin je l'ai poussé au cas ou il me servirai plus tard. De toute façon avec les brigands je n'ai pas eu le temps de m'y reposer. Maintenant qu'ils sont partit je m'en servirai peut être pour la sieste.
Sinon ben sa va très bien, nous étions en train d'admirer l'ex campement Hydrique.
Et toi comment sa va?
Marieline
Marieline, dans les bras de Transti, souriait de bonheur.
Campement hydrique ou pas, tu peux m'embrasser où tu veux et quand tu veux !.... Surtout qu'ils sont partis, alors si je dois attendre qu'ils reviennent avant que tu m'embrasses à nouveau, je deviendrais folle...
Elle salua Renomet qui venait d'arriver.
Hey bonsoir Messire Renomet, je vais très bien merci, et vous ?
Tiens au fait, ne bougez pas, cela me fait penser à quelquechose tout d'un coup... Je reviens de suite.
Et elle partit en courant vers la tour de guet ; là où Transti avait tout ce qu'il faut pour ses besoins.
Elle revient quelques temps plus tard chargée de 3 tasses contenant une infusion bien chaude pour se réchauffer au cours de cette nuit très fraiche.
Tiens Transti Elle donna une tasse à son beau sergent.
Tenez Messire Renomet.... et tendit une autre tasse à Renomet. Vous voyez, je ne vous ai pas oublié et j'ai pensé à vous en vous offrant cette boisson chaude.
Marieline bût une gorgée de la sienne et dit :
En revanche, je vous attends toujours en taverne. Vous m'avez fait faux-bon ces derniers jours...
Puis elle se mit à rire en voyant la tête un peu dépitée de Renomet.
Arthurus009
Arthurus par une nuit bien sombre avait décidé de faire le tour des remparts de la citée. Non pas pour y exécuter une garde mais plutôt pour...
Il s'arrêta à proximité d'une tour donnant sur la place de la fontaine enchantée et observa dans le silence le vieux bourg endormi.
L'eau gelée de la fontaine dans ce décor vide d'âme reflétait l'image d'un tableau figé par le temps. Seul le vent issu du Nord venait troubler temporairement cette apparence par quelques feuilles tourbillonnantes...
Mais que venait chercher l'encapuchonné en cette nuit bien froide?
Laissant son esprit vagabonder dans le lointain, l'esquisse d'un sourire naissant apparu au travers de sa barbe... Ses doigts commençaient à bleuir mordus par les assauts de l'Hiver...Ce vieux compagnon venait à sa manière lui tenir compagnie.
Il serait peut-être temps de vous dégourdir mes amis... Notre vieil ami nous fait l'honneur de sa présence. Souriant malicieusement...
Il s'appuya contre le rempart intérieur du vieux bourg, un bon mur bien froid. Ensuite, il saisit son Luth et ses doigts commencèrent à pincer les cordes. Pincements appelant Notes formèrent un début de...
Non voyons,... pas celle-ci, il ne serait pas convenable de faire pleurer la nuit.
Alors, ils pincèrent les cordes différemment et,... une douce mélodie portée par le vent du Nord berçaient maintenant la fontaine enchantée.
De courtes minutes passèrent dans ce décor figé... Et, il était temps maintenant de rentrer.
Transti
Transti arriva tôt le matin pour sa garde. Il avait emmené avec lui le matériel necessaires afin de réparer son canapé qui se trouvait sur les remparts de la ville. Il avait inévitablement prit cher durant la prise de la ville par les Lions.
En arrivant il fît tout d'abord sa première ronde et passa en revue les maréchaux. Une fois cela fait il alla s'atteler à sa tâche.
Il lui fallu quelques heures de travail afin de réparer son canapé adoré. Une fois réalisé son uvre il sauta dessus afin de le tester.
Marieline
Marieline qui se promenait sur les remparts, et oui pour une fois elle n'était pas de garde, regardait le paysage qui s'étendait par delà les murailles de la bonne ville de Mende.
Elle repensait à tout ce qui s'était passé ces derniers mois....
Son entrée en tant que recrue dans l'OST, son poste de douanière, sa participation active à la défense de Mende, l'arrivée des Hydres, ensuite les Lions de Judas, la prise de la mairie, la mobilisation générale des Mendois, l'arrivée de l'armée et d'habitants de villes voisines pour les aider, sa participation au cadastre avec Actarius, l'ouverure de l'auberge de Swan, de l'échoppe de tisserand, le départ de Bbigoudis, suivi un peu plus tard du départ de Tones, et bien sûr le plus important à ses yeux l'amour....
Oui il s'en était passé des évènements en 3 mois.
Puis elle entendit du bruit qui émanait de la pièce réservée aux gardes.
Elle s'y rendit pour voir qui s'y trouvait.
Lorsqu'elle y entra, elle ne pût s'empêcher d'éclater de rire en voyant son Transti tout heureux sautant sur le canapé qu'il avait apparemment fini de réparer.
Et bien ! Je vous surprends en pleine séance de sauts sur canapé mon Lieutenant ! Alors est-il solidement réparé ? Dit-elle avec un sourire malicieux sur les lèvres tout en se mettant au garde à vous.
Transti
Transti n'étais pas de garde ce soir mais il décida de monter se balader sur les remparts. Il aimé se balader sur les longs murs de la ville.
Il marcha longtemps en réfléchissant à ce qu'il avait vécu depuis les derniers temps. Il réfléchissait également à son avenir.
Il arriva devant son fidèle canapé qu'il aimé tant. Il s'assit dessus afin de faire une pause. 5 minutes suffirent pour qu'il s'endorme.
Benedict_
[soir de veille. Quand les brigands rôdent dans la ville et aux alentours]
Bénédict n'était pas de garde, mais il avait proposé à Boulga de l'accompagner jusqu'aux remparts, le temps que tous les miliciens soient là.
Il avait gardé le silence tout le long du chemin. Il ruminait des pensées bien tristes. Il aurait volontiers pris la jeune fille dans ses bras, contre son sein. Lui dire de pleurer. Lui dire qu'il serait toujours là, en ami fidèle. Ce n'était pas le moment.
Au lieu de cela, il passèrent chez lui prendre sa petite harpe, et une fois sur les remparts, il chantonna doucement.
Le ciel était clair, la lune brillante.
Boulga
Boulga se sentait lasse. Déjà la nuit précédente, elle n'avait pas dormi, occupée à la défense de la ville et la veille sur les remparts.
Et cette nuit à nouveau.
Le senher Salvaire les rejoindrait. Dans une petite heure, il avait dit.
Boulga avait froid. Et elle était si lasse. La présence même de Bénédict ne parvenait pas à la réconforter. Il était resté silencieux tout le long du chemin de la taverne aux remparts.
Mais là, c'est lui qui avait pris la harpe et chanté à voix basse.
C'était apaisant, et Boulga en avait besoin.
Quelques instants plus tôt, en taverne, elle avait respiré comme un parfum de perfidie. Le senher Salvaire avait fait remarquer à Bénédict que celui-ci se rabattait sur Boulga après que la dona Esmey eût refusé d'être raccompagnée. L'horrible petite phrase, suivie d'une insistance bien malsaine.
Et Boulga n'avait pas osé demander des éclaircissements à son ancien promis. A quoi bon d'ailleurs ? Le délai annoncé par son senher la renseignait assez sur la vérité. Elle ne voulait juste pas l'entendre.
Elle s'adossa à un créneau, s'enveloppa dans son manteau et ferma les yeux un instant. Ah ! Son senher ne sortait pas grandi de tout cela !
Bizarrement elle n'en voulait pas à la dona Esmey. Depuis qu'elle avait découvert qu'elle pouvait être furieusement jalouse, elle avait aussi découvert que cette jalousie s'éteignait aussi vite qu'elle s'allumait.
Partager, oui, elle était prête à cela. La dona Esmey était estimable, petite consolation, mais consolation tout de même.
Mais Deos, à quel prix ! au prix de quelle douleur !
Et combien de temps supporterait-elle la situation ?
La musique de Bénédict ramena ses pensées vers le mariage auquel elle était invitée avec le senher Salvaire.
Lasse, elle se sentait lasse. Mais là, à la fête, elle danserait, elle s'étourdirait et l'étourdirait. Elle oublierait sa douleur, elle le ferait crever de jalousie. Et elle s'amuserait.
Arthurus009
[Pour une bonne nuitée,... Prières ou Mirabelle?]
L'Encapuchonné pour cette nuit un peu particulière s'était armé en la circonstance. La milicienne en chef lui avait donné un chapelet de gousses d'ails ainsi qu'une fiole d'eau bénite... Diantre,... Où avait-elle débusqué ce liquide miraculeux? Dans l'Église de notre vieille citadelle? Les larmes lui en coulaient des yeux à en remplir des dizaines de fioles dans cette pensée... Que dis-je des fioles,... Des cruches,... Des seaux,... Des barriques plutôt. Néanmoins, trêve de plaisanterie... Point de sournoiserie en ce Saint vendredi 13. La poésie était de circonstance pour charmer les Parques de ne point couper son file...
Cependant, le comédien avait vu plus grand... Il plaça donc autour de son cou une patte de No...Lapin, un trèfle à quatre feuilles, un fer à cheval et l'instrument le plus utile pour de fraîche nuitée,... La fidèle fiasque de Mirabelle.
Levant son contenant et son contenu dans une révérence théâtrale en direction du cloché de l'Èglise... Santat!... Et que douce soit cette nuit... Il l'espérait de toute son âme.