[RP] Chez Staron, au 36, digue de l'Adour

Staron

Une pièce rectangulaire, presque carrée, dont deux murs comportent des fenêtres aux volets fermés ; plusieurs mois qu'aucun pied n'a foulé le sol du 36 à Dax. Dans la pénombre, une petite table et quatre chaises, ainsi qu'une cheminée adossée au seul mur borgne de la maison ... et de la poussière. Au sol, une trappe donne sur un sous-sol en partie exposée à l'air libre du fait de la pente du terrain supportant la maison. Enfin, un échelle de meunier donne sur un étage, ou deux pièces se côtoient, l'une vide, l'autre simplement équipée d'un petit lit et de quelques étagères vides.

C'est juste sa bicoque de pèlerin ...
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Staron

Cliquetis dans la serrure ...

La porte s'ouvre, laissant apparaître dans son encadrement leurs silhouettes ; belle et gracieuse pour elle, sèche et nerveuse pour lui. Il se penche légèrement en avant et lui fait signe d'entrer d'un large mouvement du bras.

Rien n'a bougé. Voilà pourtant plusieurs mois qu'il n'est pas revenu ici, mais seul un léger voile de poussière révèle le temps écoulé depuis.

Il emboîte le pas de Lucky et passe une main autour de sa taille ... puis écarte le bras opposé en déclarant :

Voilà ma demeure mon ange !

Enfin ... ma petite bicoque ...
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Avec un certain empressement, elle a quitté le campement du lac, quand il est venu la chercher.
Main dans la main, doigts croisés ils ont fait le chemin en parlant peu mais en savourant chaque seconde.
Ils se sont tant manqués ...

Quand il a poussé la porte de sa petite maison et que sa main est venue lui saisir la hanche, elle a sourit doucement.
Puis pénétrant dans la bicoque, elle a jeté un oeil circulaire : le lieu est simple certes, et très probablement dans d'autres lieux, d'autres temps, la "Duchesse" aurait fait une moue agacée. Mais là, rien .. uniquement ce sourire béat et satisfait qui ne quitte plus son visage.

Elle pousse la porte d'un coup de talon, et se plaquant face à son pélerin, dépose ses lèvres brûlantes contre les siennes. Elle le serre dans ses bras, heureuse comme rarement et lui murmure :

Je ne savais même pas que tu avais une maison Doux Ange.
Et me voilà dans ton nid, dans notre nid ...

Elle marque un temps, se détache légèrement :

C'est petit mais mignon comme tout !
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Staron

Heureux, le pèlerin. Heureux lorsqu'il entend le coup de talon, puis la porte claquer. Heureux de se retrouver seul avec elle, dans le silence vide de cette petite bicoque. Heureux de sentir sur ses lèvres la douce chaleur du baiser de celle qu'il aime. Heureux enfin, de pouvoir à nouveau la serrer tout contre lui et se laisser submerger de tout ce qu'il éprouve pour elle.

Mais il est temps de faire revivre cette maison ...

Alors on ouvre les volets pour qu'entre le soleil, on ressort les balais et les chiffons, on aère en ouvrant largement les fenêtres, on vérifie l'état des bois et on répare la toiture. On se laisse même aller à l'idée d'essayer le petit lit ... mais bien des choses restent encore à faire ...

Mon ange, si tu veux, on aménage un peu la pièce, pour que tes amis puissent avoir un peu d'intimité, j'ai quelques planches et chevrons à la cave ...

Et après on ira les chercher ?
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Quelques heures de ménage plus tard, la petite maison était à nouveau pimpante. Les deux amoureux, tendrement entrelacés, regardaient fièrement leur oeuvre.

Je te laisse aller chercher tout ça à la cave alors, mon Ange ...
Et puis pour aménager la pièce, j'ai une malle pleine qui est dans ma tente au campement, nous la rapporterons ici, en même temps que Lise et Xyno, je suis sûre qu'on y trouvera notre bonheur.

Lucky lui sourit, et comme à chaque fois, qu'ils se séparaient plus de trois minutes et demi dorénavant, un long baiser brûlant fut échangé.

Quand le bois fut au premier niveau, elle l'aida de son mieux ...
Et une "Duchesse" maniant planche et chevron .. ça peut donner le vertige !
Pourtant, elle y mettra tout son coeur, sans une plainte, sans un commentaire désagréable.

Diou Biban Duchesse !!
T'es méconnaissable ...

Petit sourire.

Je nage dans le bonheur c'est interdit peut être ?

Elle s'installa quelques minutes sur une chaise dans un coin, et regarda son homme s'affairer.
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Staron

Une maison propre, bon début ... Pas vraiment habitué à cela le pèlerin, plutôt du genre à laisser la poussière où elle est, des fois qu'elle morde.

D'un coin de la pièce, elle regarde avec fierté l'intérieur maintenant propre et accueillant. Il vient se caler derrière elle, passe une main sur son ventre, doigts entrouverts, l'autre venant se glisser sous sa poitrine pour ramener son corps à lui. Dépose un tendre baiser dans son cou, ferme les yeux et met ses autres sens en éveil.

Peau légèrement moite, traces d'un parfum mêlées de sa fragrance naturelle, respiration point encore revenue à son rythme habituellement maîtrisé, muscles féminins perdant lentement leur tension après l'effort ... tellement séduisante lorsqu'elle lui laisse entr'apercevoir toute sa simplicité.

Mais d'autres choses restent à faire ...

Un baiser enflammé, et il fait un aller retour à la cave ramener de quoi aménager la pièce. On fait alors un peu de place et on imagine une cloison séparative ... Quelques chevrons fixés au sol et au plafond, de vieux draps en double épaisseur tendus entre ... Et voilà un coin qui sera réservé aux invités, le temps qu'ils se remettent et puissent monter à l'étage.

Elle finira par s'installer sur une chaise, et le regardera finir. Lui, en sera fort aise ; sourire en coin il terminera l'air de rien l'aménagement ...

Et déjà l'après-midi est bien avancée.

Dans la cheminée, le feu apporté à quelques brindilles entassées sous diverses bûches de tailles variées donnera ce soir la chaleur nécessaire à un repas et une couche agréable.

Allons les chercher ...

Joignant le geste à la parole, il ouvre grand la porte, et d'une légère inclinaison du buste, accompagne sa sortie. Le regard suit sa chute de reins, vertigineuse sous sa houppelande. En même temps qu'il vient à son côté, sourire aux lèvres, sa main effleure le bas de son dos pour venir se poser sur sa hanche.

Un baiser déposé dans le cou, et il l'entraine dans une lente marche en direction du lac.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Liselotte*

[Sur le chemin..]

Enfin ils avaient quitté les bords du lac, laissant derrière eux un paysage magnifique, certe, mais aussi un lieu de souffrance.

Leur tente démontée et jetée dans la chariotte de Lucky, leurs quelques affaires...

Elle avançait les doigts entrelacés dans ceux de Xyno, un sourire sur les lèvres. Elle contemplait le paysage, jamais plus elle ne serait rassasiée. Ils croisèrent quelques quidams allant vaquer à diverses occupations. Tout en marchant, elle se rapprocha de son compagnon, passant leurs mains unies derrière le dos de Xyno, se collant à lui, déposant un baiser dans son cou.

Soudain derrière une haie hérissée comme le dos d'un chat en colère, profitant d'un rayon de soleil sur l'un de ses carreaux, la maison du pèlerin apparut.

Ils étaient bien arrivés au 36 rue Digue de l'Adour...

Lise tourna sa tête vers Staron.

-L'est quand même pas mal grande votre bicoque Staron! Nous qui avons pris l'habitude de vivre tels des bohémiens, posant notre tente ici et là...
Ca va nous changer c'te vie sédentaire...Enfin pour un moment...

Staron

Deux éclopés se bécotant le long d'un chemin ensoleillé, précédés d'une "Duchesse" et son pèlerin, couple presqu'aussi improbable que la chèvre et le cochon qui suivent la chariotte, chargée plus que de raison et tirée par un canasson, seul être d'apparence réaliste dans ce convoi qui brinqueballe le long du chemin ... qui s'arrête au 36, digue de l'Adour.

Tandis que la main glisse de la taille de Lucky pour venir chercher une grosse clef dans une poche, la voix de Lise :

L'est quand même pas mal grande votre bicoque Staron ! Nous qui avons pris l'habitude de vivre tels des bohémiens, posant notre tente ici et là ...
Ça va nous changer c'te vie sédentaire ... Enfin pour un moment ...

Sourire en coin, déverrouillant la porte et l'ouvrant largement, le pèlerin ajoute :

Ma modeste demeure vous accueillera aussi longtemps que vous le souhaiterez ...

Tandis que Lucky accompagne les hôtes, le pèlerin décharge les malles et mène la chariotte au sous-sol.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Redevenir une parfaite hôtesse de maison, bien loin d'une vulgaire tente au bord d'un lac, la brune "Duchesse" l'a tant rêvé et voilà que son pélerin chéri réalise son souhait.
Elle savoure chaque moment de la visite, accompagnée de Lise et Xyno.
Ils s'intalleront en haut très probablement et pour le reste, la fine équipe se réglera avec le temps.

L'homme arrive avec la malle, doux baiser au coin des lèvres, quelques mots d'amour murmurés au lobe.
Puis la belle s'affaire à en extirper bon nombre de bibelots, reliques de son passé, tous des cadeaux de prétendants prévenants .. Elle s'appliquera à bien mentir sur leur provenance de toute façon.
Une belle nappe nappe dentelée, jetée sur la table !
Des draps blanchis par une vague lavandière à Bergerac, elle s'était fait malmenée la gueuse .. Lucky en a encore le sourire en y repensant, lui faisant refaire le travail plusieurs fois, elle déteste les faux plis ...

Lise, ma belle, tu viens m'aider à sortir la vaisselle ?

Les deux hommes se sont assis autour de la table.
La bonne humeur s'installe progressivement.
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Xyno

Se laissant guider par Lucky et Staron, Lise dans ses bras, main dans la main. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas profité d'un moment de simplicité comme celui ci. Rayon de soleil, simple ballade, une invitation, mais que demander de mieux?

Profitant du baiser dans son cou, tout sourire, il marchait sur le chemin de pierres, laissant derrière eux le campement.
Se blottissant tout contre Lise, il laissait ses yeux virevolter du paysage à ces yeux. Un regard vers l'avant, dévisageant Lucky et Staron et leur adressant un sourire., puis la maison apparut, une belle maison.... Xyno se rapelait de sa vielle bicoque laissée à Labrit, rien à voir. Stupéfait il s'arrêta quelques intants pour l'admirer laissant Lise s'exclamer.

Quelques instants plus tard, Staron ouvre la porte dans le cliquetis de la serrure puis les 3 amis s'engouffre derrière lui. Lise et Lucky file de leur coté aprés quelques bref échanges. Xyno laissant traîner sa main dans le dos de sa douce, avant qu'elle ne rejoigne son amie. Se tournant vers Staron qui sourire en coin lui indiquait un fauteuil. Il prit place et tout en gardant ses yeux rivés sur la pièce marmonna.

Superbe..

Laissant Staron prendre la parole, Xyno patienta.

Liselotte*

Un sourire vers Xyno qui s'en allait bavarder avec Staron, quelques pas dans l'entrée, des regards furtifs jetés ici et là au gré des pièces qu'elle rencontrait...

Des larmes lui montèrent aux yeux. Cette habitat, bien que ne ressemblant en rien au Moulin de sa chère Lelie, lui fit remonter des souvenirs.
Leur installation accompagnés de rires et de chahuts...Des courses folles dans l'escalier lorsque la nuit tombée, il était l'heure de regagner leurs appartements respectifs...Les soirées données pendant lesquelles les agapes allaient bon train...Et puis un jour plus rien.

Le silence total que Lise avait fuit, laissant la garde du Moulin à un Labritois de leurs amis. N'osant plus y revenir de peur de reconnaître dans les murs tout ce qui l'avait rendue si heureuse de vivre, peur de se confronter à l'atmosphère désolée qui devait y régner....

Lise, ma belle, tu viens m'aider à sortir la vaisselle ?

La voix de Lucky la ramena à la réalité. Une main effaça les traces de tristesse et de douleur.

Tournant la tête vers l'endroit d'où la voix de la Duchesse provenait, Lise avança.

-J'arrive ma belle! Mais compte pas sur moi pour la laver hein? J'suis une vraie plaie dans ce genre de chose...Surtout si tu tiens à tes breloques!

C'est une Lucky la tête dans les caisses, les cheveux parsemés de paille blonde que Lise trouva...

Luckylolotte

Lucky sourit à la dernière réplique de Lise.
Finalement l'une comme l'autre n'ont rien des bonnes dindes d'intérieur qu'elles haissent tant.
Elle lui rétorqua.

Pas de soucis Lise, mais alors ne comptez pas sur moi pour faire la pitance ... Ma seule et dernière omelette remonte à quelques temps et il y avait autant de coquilles à l'intérieur qu'à extérieur.
Ca croustillait sous la dent, crois moi !

Les deux amies partirent d'un fou rire.

Quelques heures passèrent.
Le repas frugal mais convivial composé de quelques miches et fromages, et arrosé d'un bon vin rouge gouleyant, avait détendu définitivement l'atmosphère entre le pélerin et les amis de sa "Duchesse".
Tout le monde était heureux et la franche camaraderie battait son plein.

Et pourtant, comme à chaque fois qu'elle se trouvait face à trop de bonheur, trop de joie, Lucky sentit des bouffées de chaleur l'envahir, une crainte de tout ce bien être vint la sortir de sa torpeur "alcoolisée" !
Prétextant le repas d'Eugène, son goret chéri, elle ramassa quelques trognons et quitta la petite maison.

Une fois dehors, elle fit le tour de la maisonnée pour venir retrouver son "bébé". S'installa de son mieux sur un petit talus et commença à lui jeter la nourriture.
Les yeux verts semblaient perdus au loin, les lèvres pulpeuses s'étaient figées dans une moue effrayante.
L'esprit de la belle se mit à vagabonder au gré de ses attentes, ses souvenirs et ses promesses.

Elle se releva, la bise du soir venant faire virevolter les longues mèches brunes libérées du chignon "travaillé" et comme si elle était seule, comme si sa vie était désormais à un nouveau carrefour, elle murmura à cette bourrasque glaciale.

Maintenant je ne suis plus seule ...
Les comptes vont pouvoir être rendus !

Elle marqua un temps, se penchant légèrement pour gratter la panse rosée du vérat adoré, et dans un rire mêlant machiavélisme et cynisme :

Tremblez !
La fête va bientôt commencer ...

Elle resta seule, debout dans la nuit fraîche, droite comme un "i" .
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Staron

Un repas arrosé suffira à faire s'envoler la fatigue de la journée, voire à en faire oublier les émotions. Ainsi, quelques nourritures sorties de la besace détendront les estomacs tandis qu'une paire de bouteilles extraites des tréfonds du sous-sol détendra les esprits et fera oublier les blessures.

Pourtant, au fil des verres basculés aux lèvres, le pèlerin, jetant des œillades à sa douce, sentait bien qu'une souffrance allait grandissante. Et son impression se confirma lorsqu'elle finit par s'éclipser, prétextant le repas de son Eugène de goret.

Il attendit quelques minutes, laissant les invités seuls, en tête à tête, et s'en alla quérir sa Lucky.

La nuit, tombée il y a peu, s'annonçait froide. Une bourrasque vint fouetter le visage du pèlerin tandis qu'il refermait la lourde porte. Il inclina légèrement la tête pour laisser passer l'affrontement, puis porta son front à l'opposé de la bicoque, cherchant du regard quelque indice de la présence de sa "duchesse".

Il détailla la découpe des rochers sur fond de nuit étoilée, et la silhouette de Lucky prit naissance à ses yeux. A quelques enjambées de lui, elle s'animait en un curieux manège fait de mouvements et de paroles dont il ne comprenait pas le sens.

Alors qu'il s'approchait, elle finit par se figer en une posture qui le fit sourire, droite comme un i, tournée vers l'horizon, elle semblait défier du regard le monde qui se présentait à elle.

Il posa une main sur sa hanche, l'autre venant envelopper sa taille.
Vint de son corps faire écran derrière elle en un geste protecteur.
Déposa un baiser dans son cou.
Puis à son oreille vint lui susurrer :

Que se passe-t-il mon ange ...
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Une main brûlante qui se pose sur sa hanche, une autre qui prend possession de sa taille, puis le corps de l'homme, son corps à lui, celui qu'elle aime tant qui se colle au sien, dans un élan sans doute protecteur.
Puis le baiser dans le cou, qu'elle lui offre impudiquement en fermant légèrement les yeux.

Sa voix douce et virile la questionne.
Mais que lui dire ..
Comment lui faire part de ses rêves, de ses projets, de ce qu'elle attend de sa nouvelle vie sans l'apeurer, risquer de le faire s'éloigner d'elle comme tous les hommes de sa vie l'ont fait avant.
Gagner un peu de temps en faisant glisser la main glacée sur sa joue, en offrant sa nuque au bon vouloir de ses lèvres si tendres ...
Un tout petit laps de temps pour chasser la hargne qui s'était emparée de son visage, redevenir celle qu'il aime : une Lucky rieuse, heureuse de la vie, heureuse de tout en apparence. Sa "Duchesse" en somme ...

Comédienne dans l'âme, elle relèvera à nouveau le défi et le gagnera et en se retournant pour venir l'embrasser amoureusement, lui offrira son plus beau sourire.
Pourtant le pélerin n'est pas dupe et il sait certainement qu'un grain de sable est en train d'enrayer le mécanisme du bonheur naissant.
La brune, qui s'est toujours confiée à lui quand il était seulement son meilleur ami, se décide enfin à balbutier quelques mots.

Le bonheur me fait peur mon Ange !
Il me stresse, je le redoute plus encore que la mort ...

Les yeux commencent à briller, submergés par les flots de souvenirs qui remontent en elle.
La voix, assurée, poursuit très vite.

Je veux changer de vie mon Amour ...
Je veux vibrer chaque jour.
Je veux ...

Il la questionne du regard, après cette pause inopinée.
Elle baissera le ton et c'est dans un long murmure, après que sa bouche vermeille, peinte à la perfection, soit venue tout près de son oreille, qu'elle lui dévoilera ses rêves, projets intimes profondément enfouis dans son âme, espérences de changements radicaux de vie, envie d'assouvir une soif de pouvoir absolu ... terribles aveux après lesquels elle marquera un temps d'arrêt, et finira par rompre son propre silence en lui demandant :

Veux tu me suivre ?
J'ai tant besoin de toi ...

Les mains se faufileront sous la chemise de l'homme, et viendront caresser le torse alors que la belle s'attaquera de façon plus sauvage à ses lèvres résolument muettes pour l'instant.
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Liselotte*

La cuisine était en état, le repas l'avait largement repue.
Alors que Lucky s'était dirigée vers l'arrière cours, la brunette se retrouva à vaquer.
Le rez de chaussée n'est une seule pièce. Un escalier aérien tournoie jusqu'à l'étage où se trouvait une chambre et une mansarde.

L'inspection fini, elle dévala les escaliers, aperçut Xyno, seul devant la cheminée. En quelques pas, les genoux de celui ci furent occupés.
Deux bras entourèrent le cou, deux fronts se joignirent, deux yeux se rencontrèrent. La bouche de Lise se mit en mouvement laissant échapper un chuchotement.

-On va être bien ici...Du moins le temps de faire ce que nous avons à faire...

La suite ne fut que murmures, expliquant ceci et cela...

Son visage, où s'entremêlaient des ombres et des sourires en coin se tourna vers la flambée.

-Oui en attendant....Mais avant tout il nous faudra nous entretenir avec nos hôtes...

Chez Staron, au 36, digue de l'Adour

Staron

Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Staron

Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Staron

Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Staron

Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Liselotte*

Staron

Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Xyno

Liselotte*

Luckylolotte

Staron

Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

Luckylolotte

Liselotte*

Staron

Il écoute chacun de ses mots, les pose un à un sur le grand puzzle que constitue celle qu'il aime.

Puis son âme prend un peu de recul.

Devant l'immense tableau à peine ébauché, il sourit, se disant qu'une vie ne suffira pas à tout comprendre.

Son regard glisse au creux de sa main, dans laquelle restent seuls quelques mots :

Veux tu me suivre ?
J'ai tant besoin de toi ...

Leur regards plongent l'un en l'autre.
De ses mains et de ses lèvres, elle l'emporte déjà avec lui.
Lui ne résiste pas.
La réponse qu'elle attend est déjà écrite depuis de nombreux jours ...

Oui mon amour,
Je te suivrai au bout du monde.

Les corps s'enlacent, se blottissent l'un contre l'autre.
De longues minutes ils restent immobiles, ne voulant pas mettre un terme à ses instants d'apesanteur.

Puis les sourires viennent, la marche de la vie reprend son cours.
Toujours dans ses bras, il la lève du sol. La fait tourner autour de lui en riant.

Je te suivrai,
Je te suivrai et nous savourerons ensemble chaque instant de cette vie.

D'un geste souple et ample, il la fait glisser sur son épaule et se lance dans une course qui dureras de longues minutes à travers champs ...

MON AMOUOUOU [...] OUOUOUR !

... pour aboutir sur le seuil de la porte de cette petite bicoque, qu'il ouvre d'un petit coup de pied dont il a le secret, en même temps qu'il dépose un dernier baiser essoufflé sur les lèvres généreuses de sa "Duchesse".
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

--Valombre

Il avait traversé des villages, se reposant loin de toutes habitations, se nourrissant de ce qu'il avait glâné sur les marchés.

D'un claquement de langue il arrêta sa monture, prit appui sur le pommeau de la selle d'une main et se redressa pour regarder l'horizon.

On lui avait donné une adresse, le 36 Digue de l'Adour. Brièvement, comme s'il ne voulait pas être vu et reconnu, il s'était renseigné.

Au loin, la maison était telle qu'on lui avait décrit. Posant l'autre main sur sa poitrine, il s'assura que ce qu'il devait remettre en main propre s'y trouvait toujours.

Un coup de talon dans les flancs de l'animal, et le cavalier repartit au galop ne s'arrêtant qu'arrivé à destination.

Lentement, il descendit de son cheval, épousseta tant bien que mal la poussière qui recouvrait son mantel. Une claque sur la croupe de sa monture fit comprendre à celle ci qu'elle pouvait aller se repaître de l'herbe qui bordait le chemin.

Arrivé devant la porte, son poing martela trois fois le vantail et attendit, levant la tête vers les fenêtres...

Liselotte*

[Au petit matin]

Lovée dans les bras de Xyno, dormant d'un sommeil réparateur, surtout après les quelques jours passés au couvent où tout n'avait pas été comme elle l'aurait souhaité, Lise sursauta. Il lui semblait qu'on frappait à la porte.

Se frottant les yeux, elle regarda son amant qui reposait paisiblement. Un léger ronflement s'échappait de la bouche que le sommeil gonflait et rendait enfantin. Rejetant le drap, elle passa ses jambes hors de la couche, attrapa sa cape et s'enmitoufla et tout en essayant de remettre en ordre ses cheveux, descendit l'escalier en marmonnant

-Qui cela peut il bien être? Fait à peine jour!

Traînant les pieds, baillant à s'en décrocher la mâchoire, elle s'avança vers la porte, ouvrit la petite jalousie par méfiance et regarda.
L'homme était à contre jour, aussi ne percevait elle qu'une ombre chapeautée.

-Qui va là? Présentez vous messire!

Xyno

Tandis que Xyno ronflait de si bon matin, il n'entendit pas Lise ni ne la sentit sortir du lit et descendre les escaliers.

C'est seulement dans un demi sommeil que quelques instants plus tard passant le bras autour du vide... qu'il se rendit compte que Lise ne se trouvait plus à ses cotés. Entendant du bruit en bas, il se redressa dans un sursaut grommelant. Passant ses jambes sur le bord du lit, il se frotta les yeux avant de se lever et de descendre.

Lise était devant la porte et semblait attendre une réponse. Baillant Xyno s'approcha sans trop de bruit et posa sa main sur son épaule.

Il la dévisagea d'un air interrogateur, les yeux encore mis clos et gonflés aprés ce réveil en sursaut.

--Valombre

Il regardait derrière lui comme s'il avait craint d'avoir été suivi, lorsque la jalousie s'ouvrit et y apparut le visage maussade et boudeur d'une jeune femme, son regard se fixa sur le visage qu'encadrait le bois de la porte.

-Qui va là? Présentez vous messire!

Touchant le bord de son chapeau en geste de salutations.

-Bonjour dame...Ou damoiselle! Je me présente! Valombre....Vous ne me connaissez point...
Par ailleurs j'ai une missive pour la Damoiselle Lise...Ou si elle n'était point là pour la Damoiselle Luckylolotte dites la Duchesse...

La voix était rauque, un tantinet sensuelle. Les yeux du messager fixaient intensemment ceux de Liselotte...

Liselotte*

Plissant les yeux pour bien voir le visage de son interlocuteur, elle allait répondre lorsqu' une main se posa sur son épaule.

La chaleur de cette main se répandit dans son cou. Elle tourna la tête, sourit de voir le visage de son compagnon encore bouffi de sommeil.

-Te voilà! Cet homme se nomme Valombre et aurait un message pour moi...Ou pour Lucky.

Les paroles furent prononcées très bas.

Entrouvrant légèrement sa cape, laissant aparaître une cuisse nue.

-Reçois cet homme Xyno, il faut que j'aille mettre quelque chose de décent!

Un sourire de connivence, Lise s'effaça, laissant Xyno devant le panneau de la porte toujours fermée et s'enfuit vers la volée d'escaliers...

Xyno

Il n'eut pas de le temps de protester que deja Lise était reparti. Grommelant légèrement, Xyno était plutôt du genre ours après son réveil. Il prit le temps de regarder à nouveau dans la jalousie espérant apercevoir le mystérieux messager.

Tournant son regard derrière lui pour vérifier que Lise n'était plus visible, il entreprit d'ouvrir la porte. D'abord un bâillement puis il la referma prestement pour aller empoigner un objet au cas ou. On est jamais trop méfiant pensa t'il. Il ouvrit cette fois ci en grand la porte faisant face au Sir.

Sir je me présente, Xyno compagnon de Liselotte. Je peux peut être vous être utile?

Un sourire de circonstance apparu sur son visage, la main caché derrière la porte serrait un objet, Xyno était prêt à répondre à l'intrus si cela s'avérait nécessaire.

--Valombre

Valombre, la porte ouverte, s'avançat lentement. D'un geste simple il enleva son chapeau, laissant apparaître un visage buriné par les ans.

Un éclair guoguenard passa dans ses pupilles. Il avait aperçu le chandelier que tenait Xyno derrière son dos. Faisant fi de cet arme improvisée, il marcha en direction de la cheminée où quelques braises finissaient de se consummer.

Se frottant les mains devant l'âtre Valombre prit la parole

-Messire Xyno, je ne suis qu'un simple messager et me nomme Valombre...Vous pouvez reposer le chandelier tranquilement il ne vous servira point...Je ne suis pas velléitaire!

L'homme se retourna et ses prunelles brillèrent un instant. Son regard parcouru la salle puis à nouveau se concentra sur le foyer.

-J'ai parcouru un bon bout de chemin pour apporter un message à l'une ou l'autre des damoiselles vivant ici...
-D'après ce que j'en déduis, la personne qui m'a reçu...Enfin si je puis m'exprimer ainsi... Doit être l'une des deux...Aussi je vais attendre qu'elle réapparaisse.

Liselotte*

Un parfum fleuri, savon et décoction de pétales de roses, précéda Liselotte qui descendait l'escalier.
Elle avait revêtu des braies et une paire de bottes qui laissaient voir un genou appétissant, un caraco faisant pigeonner sa poitrine.
Telle une reine en son fief, la main tendue, elle s'approcha de l'homme qui se disait messager..

-Messire! Euh..Valombre si j'ai bien retenu votre nom!
-Je me présente! Je m'appelle Liselotte de Claye Souilly. Mais Liselotte sera suffisant car je n'emploie que rarement mon nom.
-Asseyez vous je vous prie.

Une chaise fut tirée et placée derrière Valombre. Celui ci s'assit, jambes écartées, les coudes prenant appui sur les cuisses et faisant rouler entre ses mains un chapeau à large bord.

Un sourire en coin, Liselotte ne le quittait point du regard, lançant quelques coups d'oeil à Xyno.

-Alors! Vous avez un pli pour moi ou mon amie Luckylolotte! Cette dame étant absente pour le moment, il vous faudra vous contenter de moi.

Un sourire railleur ponctua ces paroles....

--Valombre

Il était fourbu et le sourire railleur qu'il entrevit passa comme un souffle de vent dont il n'aurait eu cure.
Un bon bain, se reposer, manger et boire à volonté, et trouver une gentille villageoise pas farouche.Voilà ce dont il avait envie. Se débarrasser au plus vite de sa tâche et trouver une taverne auberge,une écurie pour sa monture.

Posant son chapeau sur un genou, il entrouvrit son mantel, passa la main à l'intérieur, côté du coeur et en ressortit un plis scellé d'un ruban rouge.

Avant de le remettre à Liselotte, il le roula dans sa main, soupira et enfin le tendit.

-Voilà dame Liselotte! Je ne connais pas celui qui vous l'envoie...En fait j'ai simplement rencontré cette personne dans une taverne et devant quelques chopes, lorsque je lui eu dit que je me rendais en Gascogne, ce messire m'a demandé ce service que je lui rends bien volontiers...
Maintenant que cela est accompli, je vais vous débarrasser de ma présence.

Valombre se leva, ajusta son couvre chef et s'engagea d'un pas las vers la porte...

Xyno

grrrrrr ^^ j'edite

Xyno avait depuis peu reposer l'objet, un sourire un peu confus vers Valombre.

On ne sait jamais sur qui on peut tomber, on est jamais trop prudent.

Du bruit dans l'escalier, Lise redescendit, lorsqu'elle passa devant lui il s'enivra de son parfum avec un certain plaisir. Elle lui jetait de rapide coup d'oeil tandis que le visiteur s'installait sur une chaise tout en jouant avec son chapeau.
Xyno laissa Lise parler après tout la missive lui était destiné. Bien qu'intrigué de la venue du Sir, il s'impatientait de s'avoir de quoi il pouvait s'agir.

C'est alors que celui si semblant fatigué, sorti une enveloppe et la tendit à Lise. Se rapprochant dans le dos de sa compagne Xyno curieux essaya de voir de qui pouvait provenir une lettre aussi raffiné en présentation.
Valombre se redressa et prit congé rapidement mais Xyno n'avait pas perd un mot de ce qu'il avait pu dire, un messire s'intrigua t'il?

Merci encore et bonne continuation Sir. Un sourire franc s'adressant à l'homme fourbu.

Aaron2_varince

le chemin fut long poursuivant l'errance eternelle. de celle qui etait coutume depuis des semaines, de son depart d'armagnac ou il avait renoncé pour la premiere fois le laissant lui agonisant elle en pleurs. des ses chemins il tentait de vaincre son combat, la haine prenant le pas sur lui au fil des jours errant sans but.Le seul signe de cet episode etait la blessure recurrante sur la coté droit soigner maladroitement au fil des chemin.

le soldat qu'il etait n'etait plus, il etait arrivé a dax depuis quelques jours, les croix hospitalieres et sa rencontre avec une veille connaiscance lui rappellé ce passée qui le faisait doucement sombré,

L'ange blond avait definitivement perdu de sa superbe, elle etait loin sa champagne natale et ironie du sort il retrouvé ici la soeur de celle qu'il aimé plus que tout. C'est sur l'invitation de celle ci qu'il se mit en route pour le lieu dont elle lui avait parler precedament.

il avanca d'un pas decidé puis frappa a la porte visage froisd et glaciale
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Xyno

Quelques minutes s'étaient écoulé après le départ de Valombre qu'on toqua à nouveau à la porte. Marmonnant, Xyno s'apprêtait presque si il n'était pas mangé par la curiosité de la lettre à se recoucher.Gardant ses yeux sur Lise tout en se déplaçant , il lui tardait de la voir décacheter la lettre, pour connaître le mystérieux expéditeur.

Il se dirigea à nouveau vers la porte laissant Lise avec sa missive. Il ouvrit et fut surpris de trouver Aaron. Xyno marqua un temps d'arrêt avant de réagir. Que pouvait-il venir faire à pareil heure?

Bonjour Aaron, qu'est ce que je peux faire pour toi?

Surpris de le voir ici, il le dévisagea perçant son visage.

Aaron2_varince

il esquissa un sourire vite refreiné quand il vit le regard du compagnon de lise! il soutint le regard peu disposer a cette heure aux palabres! il n'etait pas venu le voir lui mais bien elle! plus l'echange serait bref plus il s'en contenterais!

il le regarda encore puis repondit ironiquement

hum.....; je viens a l'invitation de lise! une partie de ramponneau va bientot se joué! il vous manquer des joueurs parait il! je suis donc venu proposer mes services!

il ne baissa pas le regard attendant sa reponse.
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Xyno

Et bien rentre si tu es attendu...

Un bref coup d'oeil, ne préférant pas relever le ton employé bien qu'il n'appréciait pas ses façon de faire, Xyno lui fit signe de rentrer. Lise quand a elle semblait toujours plongé dans sa lettre. Aaron rentra à sa suite, tandis que Xyno s'installait sur une chaise.

Lise, il y a Aaron qui souhaite te voir, apparemment tu l'attendais.

Sa phrase fut vite ponctuée, et pourtant un peu de nervosité pouvait s'entendre dans sa voix. Restant dans la pièce pour suivre la discussion, aprés tout ce qui l'intéressait vraiment c'était cette partie de ramponneau.

Liselotte*

Assise devant la cheminée, absorbée par la lettre remise par Valombre, son visage reflètait soit de la surprise, soit de la joie. Tout à sa lecture, elle n'avait point entendu que l'on avait à nouveau frappé à la porte.

Liselotte tourna la tête, aperçut Xyno en compagnie de messire Aaron.

Arquant les sourcils sous l'effet de la surprise, prestement elle enfouit son courrier dans son corsage, se leva et avança vers les deux hommes.

-Et bien ce matin est un matin de visite dirait on!
-Messire Aaron le bonjour! Je vous attendais? Hmmmm...Je ne me souviens plus...Mais comme vous êtes ici, que puis je pour vous?

Les yeux de la jeune femme s'attardèrent un moment sur le regard froid du visiteur, puis s'accrocha à celui de son compagnon..

Aaron2_varince

il regarda lise en souriant! un peu decontenancé par ses dires puis s'approcha de son oreille lui murmurrant

il etait question du partie de rampenneau! tu as oublé! je vois que je derange! je repasserais plus tard! dis moi seulement les regles et quand la partie commence!

un deuxieme sourire entendu ponctua sa phrase apres les avoir saluer se dirigea vers la porte
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Liselotte*

Une mine boudeuse accueillit les paroles d'Aaron.

Avant que celui ci ne passe la porte, la jeune femme le héla.

-Aaron nous verrons cela plus tard...Pour le moment j'ai d'autres choses plus importantes qu'une partie de ramponneau...Enfin oui...Pas pour le moment...Nous mettrons cela au point plus tard..

-Passez une bonne journée, à bientôt!

Leurs visiteur parti, la porte fut refermée et Lise se tourna vers Xyno, arqua les sourcils, haussa les épaules.

-Etrange...Mais bon!

Attrapant la main de son compagnon, ils se dirigèrent vers leur chambre.
Là le message bien au chaud dans le corsage de la jeune femme, fût sorti.
Un petit sourire et Lise expliqua en quoi consistait cette lettre.

-Hum...Ce courrier vient d'un très vieil ami...Il doit venir à Dax pour me voir...Les projets dont je t'ai parlé dernièrement, il en fera partie...Mais il faut que nous attendions le retour de nos hôtes...

Le parchemin roulé fut déposé dans un petit coffret contenant des souvenirs et des lettres .

-La journée est bien avancée et nous devons nous rendre à l'anniversaire de Deep. Tu n'as pas oublié?

Devant une petite psychée, Lise remettait un peu d'ordre dans ses cheveux.

Xyno

Lorsque Aaron se pencha vers Lise pour lui murmurer quelques mots, Xyno ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux et de maugréer quelques mots. Il s'éclipsa vite laissant Lise et Xyno seul dans la petite maison de Staron. Xyno n'aimait vraiment pas ce genre de messes basses d'autant plus qu'il pensait que cela concernait autant Lise que lui, la partie de ramponneau ne se jouerait pas sans lui. Parfois, il avait le sentiment qu'il était mis à l'écart de certaines et cela commençait à l'exaspérer, mais évitait de trop le montrer.

Finalement pensa t'il je fait plus le pantin et suit ce que l'on dit que être acteur... Haussant les épaules suite à sa réflexion, il sentit la main de Lise rejoindre la sienne. Un sourire dans sa direction, masquant son sentiment derrière cette façade. Grimpant à sa suite, il s'impatientait de connaître ce fameux courrier et glissa ces yeux dans le décolleté, apercevant la missive. Aprés quelques explications, il fut enthousiaste d'apprendre que la partie ce jouerait incessamment sous peu.

Donc il ne nous reste qu'à attendre, trés bien. Nous nous préparons pour cela, et nous serons prêt à temps.
Deep? Oui bien sur je n'ai pas oublié, et d'ailleurs j'ai retenu ton idée pour le cadeau, la chopine.

Observant Lise devant la petite glace, il vint se placer derrière elle pour lui laisser un baiser sur une épaule avant de se perdre dans les méandres de son regard par l'intermédiaire du reflet.
Il y a quelques mois il n'aurait pas imaginé que Lise et lui en serait la... Mais il était heureux d'être avec elle, bien plus qu'il n'arrivait à lui dire d'ailleurs. Le malaise que Lise avait eu et la question qu'il s'était posé l'avait fait réfléchir. Si il y avait eu cette surprise, il aurait bien sur était heureux, mais il ne se sentait pas prêt pour affronter cette situation du moins pas encore. Sous ses apparences bourrues, Xyno cachait de la réflexion, presque trop d'ailleurs, et il gardait beaucoup de chose en lui, la peur de se dévoiler, non... plutôt une éternel méfiance sur la tournure que peut prendre la vie sans crier gare.

Staron

Ils s'étaient décidés sur un coup de tête. A peine passé le seuil de la porte, ils avaient rassemblé leurs affaires et étaient partis sur le champ. Quelques miches de pain et un peu de maïs dans la besace, quelques écus, le reste était laissé à la bonne garde de Lise et Xyno, sans crainte aucune.

Leur balade durera une vingtaine de jours, autant de jours qui leur donneront un aperçu des aléas d'une vie à deux ... élan, coup d'arrêt, souffrance, impuissance, espoirs, déception, fuite, tentative, jouissance, renouveau, confirmation ...

Joies et difficultés, au final si futiles face au bonheur d'être vécues à deux, ensemble.

Et c'est baignant dans ce bonheur qu'ils rentrent à Dax, pour se restaurer, se reposer, auprès des amis, au coin d'un feu de cheminée réparateur, qu'ils approchent du 36, digue de l'Adour, et mettent pied à terre.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.

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[RP] Chez Staron, au 36, digue de l'Adour