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[RP-IG] La Taverne de La Poutre Flambée.

Zelia.
A la cave


La perle se mit à sourire en voyant la garçonne devenir livide à l'évocation de la balafre, comprenant on ne peut mieux de qui elle voulait parler et comprenant tout aussi rapidement qu'elle l'avait donc revu depuis cette fameuse nuit.
Secouant la tête en signe de désolement moqueur, elle fixa Laurine un p'tit sourire mesquin aux lèvres avant d'entamer de répondre à ses questions.

Le ba… la ba… le balafré dis-tu ? Et ca se voit fort ? Il en dit quoi ? Mais alors ca veut dire que tu l’as revu ? mais où ? et quand ? et avec… non rien…

Bon tu bois un coup et tu te calme déjà...
Oui je l'ai revu, de façon récurrente, à l'auberge et ailleurs, y'a pas bien longtemps, pas bien loin.
Oui ça se voit, il y met un point d'honneur, il a même fait en sorte qu'on ne puisse pas le manquer d'ailleurs.
Et il voyage seul pour achever de répondre à la question que tu n'as pas fini de poser, si on excepte mon agréable compagnie de temps à autre.


La tête de la garçonne faisait sourire Zélia, tant d'infos sur son "bien aimé" en si peu de temps, comment allait-elle pouvoir gérer tout ça d'un seul trait, là était désormais la question.
Inspirant profondément, elle se mit à secouer de nouveau la tête, laissant boule de poils s'extirper de sous sa tignasse.

Bon et à part lui ? On voit avec qui pour ton truc ?

Le sourire avait changé de nature, de moqueuse elle passait à "enjoleuse", elle savait d'avance que son ami viendrait à son appel, Laurine l'ignorait cependant.

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--Astaroth
Il semblait que la demoiselle à la belle chevelure d'or soit fort pressé vu l'empressement à passer devant Astaroth sans avoir recours à la main tendue, peut-être l'imprégnation alcoolisée qui semblait être la sienne l'avait rendu incapable s'en saisir.
Un haussement de sourcil et un grand pas plus tard, l'homme à la capuche refermait la porte de l"auberge, une sainte odeur de bois brulé y régnait, au moins cette taverne portait son nom de façon justifiée.
La capuche enfoncé, il se dirigea rapidement, avec une certaine prestance mais aussi une agilité certaine, vers le bois du comptoir.
Le temps passant il ne sut déterminer si l'homme aux tresses était gérant ou client, ne souhaitant pas poireauter dans le vide, il se mit à héler à qui voulait l'entendre.

J'aimerais étancher ma soif et rassasier mon estomac avant de possiblement prendre chambre pour la nuit, serait-il dans l'ordre du possible que quelqu'un daigne s'occuper d'un voyageur en cet établissement ?

Le ton restait courtois bien que la voix fut haute, rauque et étrangement éraillée, une singularité de plus de celui qui fut un temps ange avant d'être déchu.
Le languedoc lui rendait son âme, il n'était jamais parti bien loin, mais ces terres lui manquaient plus que de raison.
Sans se retourner, il attendait qu'on lui fasse l'honneur de s'occuper de sa personne, la capuche laissant dépasser quelques longs cheveux blancs humidifiés par la pluie du soir.
Laurine.
Laurine prit une grande gorgée qui lui ravagea l’arrière gorge et ne la remit pas pour autant de ses émotions. Elle était presque littéralement suspendue aux lèvres de Zélia, avide comme jamais d’en savoir plus. Elle respirait à grande bouffée ne cherchant même pas à dissimuler l’état dans lequel elle était.

Mélange d’impatience, de curiosité, d’angoisse, de bonheur et de crainte.

Les nouvelles tant attendues depuis de longues semaines commençaient à arriver, lentement, trop lentement. Si ce n’était le besoin d’en savoir plus mais surtout par crainte d’une réaction violente, elle te me l’aurait bien secoué pour qu’elle crache le morceau plus vite encore. Bien entendu, elle n’en fit rien. Elle écouta Zélia sans oser l’interrompre.

Ainsi donc, le « besoin d’air » de l’Argenté n’avait été que de courte durée, ce qui ne signifiait rien pour autant. Ce Manoir de dangereux psychopathes lui avait peut-être rapidement manqué, à moins que ce ne soit une de ses résidentes. Il était revenu à l’auberge, mais pourquoi ? pour qui ?

Laurine sentait poindre un sentiment nouveau en elle. Pas qu’elle en ait été dénuée auparavant mais un nouveau type de jalousie l’envahissait. Décidément cet homme parvenait à la pousser dans ses retranchements les plus sombres, sans même rien faire ou rien dire à son propos.

Zélia parla ensuite de la cicatrice que de toute évidence la Garçonne avait laissé sur le visage de Samael. Il ne la dissimulait pas, il semblait même s’en pavaner. Mais quelles explications en donnait-il ? un mari jaloux ? un ours ? un soldat ? Surement pas qu’un petit bout de femme quelque peu excédée s’était fait les griffes sur ses joues immaculées.

Finalement elle apprit que l’homme voyageait seul en général, si ce n’était que la tavernière lui tenait la grappe de temps en temps. En d’autres circonstances et surtout avec une autre interlocutrice, Laurine lui aurait arraché les yeux rien que pour ca. Ou en tout cas quelque chose du genre. Le Glaçon boucher ne se reconnaissait pas. Cet homme devait être sorcier. Changer la pierre en lave, la glace en vapeur, jamais cette transformation chimique n’avait aussi bien porté le nom de sublimation.

Zélia lui laissa à peine le temps de digérer ses informations avant de lancer l’estocade finale que la Garçonne mit quelque temps à bien comprendre.


A par qui donc ? ne me dit pas que… arg…hem.

Elle recommençait à bafouiller. Il faisait partie de certains de ces projets, certes, mais jamais au grand jamais elle n’avait imaginé qu’il puisse l’aider dans pareille entreprise. Rien que le fait qu’il puisse être en ville était tout bonnement inimaginable. Elle restait abasourdie de l’idée de Zélia lorsqu’elle crut rêver. Elle regarda son verre étrangement, elle n’y avait pourtant rien ajouté et pourtant elle entendait des voix. Comme s’il suffisait de parler de lui pour qu’il n’apparaisse comme par magie. N’importe quoi… Il fallait vraiment qu’elle se ressaisisse là.

Pourtant tout y était, le ton, les intonations, jusqu’à l’accent pourtant si peu prononcé, elle l’aurait reconnu d’entre mille. Elle leva les yeux vers Zélia histoire d’avoir confirmation, ou pas, que c’était bien son esprit troublé qui lui jouait des tours pendables.
Mais la carcassonnaise avait aussi dressé l’oreille et un petit sourire se dessinait à nouveau sur son visage mystérieux. Le doute n’était plus permis à moins que Zélia ne se jouait d’elle pour une quelconque sombre raison.


Vais voir, un client sans doute

Elle devait en avoir le cœur net, bien que cette expression soit des plus inappropriées à la situation. Elle planta là sa complice pour monter quatre à quatre les marches menant à la salle. Elle écouta attentivement à la porte qu’elle avait close pour plus de tranquillité. Seul un claquement de pas impatient lui parvenait aux oreilles, largement insuffisant que pour ne l’informer sur l’identité de l’entrant. Elle ouvrit donc précautionneusement la porte et y risqua un œil.

Le doute n’était plus permis et la Garçonne ne put réprimer un
« Ho ! » retentissant. Elle faisait face à Samaël et comme de bien entendu aucun son ne parvint à sortir de sa bouche, elle d’ordinaire si loquace.
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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
Zelia.
La réaction de Laurine ne s'était pas faite attendre longtemps et déjà elle partait à l'ouest d'Eden rien que d'y penser, quand la perle perçu une voix qui la fit sourire d'autant plus vivement.
La garçonne semblait l'avoir également perçu au demeurant, trouvant l'excuse bidon pour monter voir de quoi il retournait, se levant tranquillement en rattrapant sa p'tite boule de poils, zélia suivit le pas, manquant d'éclater de rire en entendant l'exclamation de Laurine.
Arrivant derrière son fessard ô combien tentant, bloqué dans l'entrebaillement, elle y colla franchement ses deux mains poussant Laurine au dehors de sa cachette pour à son tour s'extirper de cette cave humide.

Un large sourire s'afficha sur le visage de la perle en apercevant son ami accoudé au bar, hélant à qui voulait l'entendre son envie de se restaurer.
Contournant le bois du comptoir, elle alla se porter à hauteur de l'encapuchonné, l'étreignant avant de déposer un rapide baiser amical sur les lèvres du gaillard.

T'as pas mis bien long à arriver à ce que je vois Asta ?
Toujours aussi "rapide"...


Pour qui pour quoi, la perle se sentait de "trop", des sortes d'étincelles ou peut-être des battements de coeur raisonnant de toute part dans la pièce.

Bon je vous laisse, je vais aller enquiquiner un peu le tressé si il se réveille

S'éloignant à pas de velours, la tavernière alla rejoindre sa tête de turc favorite, histoire de causer de ses raisins secs...

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--Astaroth
Personne ne semblait enclin à venir honorer sa demande, c'était tout du moins ce qu'il semblait jusqu'à ce que de légers grincements ne se fassent entendre en provenance de ce qui semblait être une porte menant à la cave de l'échoppe.
Tournant légèrement la tête en direction de l'assemblage de bois qui servait de porte, il guetta le moment où celle-ci s'ouvrirait et où peut-être enfin on dégnerait s'occuper de son cas, mais la progression des craquements cessa pendant un moment, Astaroth reportant son attention sur l'homme au tressage qui ne bronchait pas d'un iota.

Un couinement plus précis se fit entendre de l'autre coté du comptoir vers lequel il tourna l'ombrage de sa capuche, dissimulant sans le dissimuler son visage, apercevant une petite tête tenter d'observer sans se faire voir, s'eut été presque réussi sans le petit cri qui s'éleva depuis l'interstice.
L'attention attirée Astaroth tourna la tête vers l'endroit scrutant plus précisement pour discerner qui ou quoi pouvait bien se cacher derrière la planche de bois.
Grande fut sa surprise quand brusquement il vit la belle rebelle bondir hors de sa cache comme piquée par une abeille, un rictus amusé s'esquissant sur son visage en voyant la claire-obscure sortir à son tour de la cave, à n'en point douter elle avait été poussé, c'était une quasi certitude.
Détournant son attention de la femme cicatricielle, il se tourna dans un clin d'oeil vers Zélia, recevant avec un plaisir certain la marque de son amitié, la lui rendant tout aussi ardemment.

Je ne pensais pas cous trouver ici très chère mais le hasard fait souvent bien les choses à ce qu'on en dit.
Et d'après l'enchantement que je trouve ici je pense que cette expression n'ai pas dénuée de sens, belle obscure.


Inclinant la tête en signe d'approbation quand à l'éloignement de son amie, Astaroth reporta l'intégralité de son attention sur la belle rebelle, gardant cependant son visage sous cape, même si il ne doutait pas que la jeune femme l'avait d'or et déjà reconnu.

Comment vous portez vous damoiselle Laurine...
Il semble que votre bras soit remis...
Je n'en doutais point cela étant, il avait déjà beaucoup de vigueur lors de notre dernière entrevue...


Le rictus mesquin semi-dissimulé, il observait la jeune femme, une sensation toujours aussi déconcertante à son sujet lui envahissant les entrailles, il ne l'avouerait sans doute jamais, mais il était heureux de revoir ce petit bout de furie qui lui avait tant occupé l'esprit.
Nombres de femmes étaient passées entre ses bras depuis, pourtant aucune n'avait réussi à lui faire oublier "la belle rebelle".

Laurine.
Avoir les mains de Zélia posées sur ses fesses n’aurait très clairement pas déplu à la Garçonne mais en d’autres circonstances. Bien sur le petit cri étouffé que la surprise de le voir là l’avait fait pousser avait déjà trahi sa présence derrière la porte mais une telle ré-entrée en matière n’était pas au goût de Laurine qui jeta à sa comparse un regard noir foncé alors qu’elle se rétablissait dans un équilibre un peu plus assuré.

Muf !

Elle grommela pour elle seule :

Toi ma fille tu perds rien pour attendre…


Très peu remise de sa surprise elle vit Zélia unir courtement ses lèvres à celles du Bellâtre.

Ben tiens et vas-y que je te remets une couche…
C’est ça Asta maintenant , mais oui rapide, comme si tu le savais pas. Bonne idée va donc voir le Poutreux, ça me fera des vac…


Laurine leur avait tourné le dos et s’affairait tant bien que mal derrière le comptoir, essuyant des verres qui étaient secs depuis une bonne partie de la journée. Pestant, maudissant, se maudissant, elle ne put réprimer un doux frisson lorsque la voix de Samaël résonna dans son dos, la sortant de la spirale revancharde dans laquelle elle s’enfonçait lamentablement.

Ressaisit toi andouille ! C’est un bougre comme les autres, te mets pas dans des états pareils, s’il est là c’est pour venir chercher la greluche aux perles dans les cheveux. En plus je suis sure que t’es rouge comme une tomate. Crétine va !

Reprenant peu à peu le dessus, se retranchant derrière sa douloureuse mais combien pratique façade elle se retourna lentement, affichant même un semblant de sourire presque commercial.


Ma foi je me porte assez bien Messire Samaël, ou Asta devrais-je dire vu que tel semble être votre nouveau sobriquet.
Et pour ce qui est de mon bras, force m’est de reconnaître qu’il a été soigné de main de … qu’il a été fort bien soigné.


Elle lui adressa un sourire reconnaissant.

Et je n’oublierai pas la dette que j’ai envers vous.

Tandis qu’elle parlait de la sorte, elle ne pouvait que difficilement quitter des yeux la balafre qui ornait le visage de l’Argenté. Mélange de fascination, elle ajoutait un charme certain à cet homme qui n’en avait pourtant nul besoin, et de culpabilité, Laurine portait les ongles coupés à ras depuis leur dernière rencontre. Rencontre qu’il ne manqua pas de lui remémorer par des sous-entendus choisis.

Il est des douleurs physiques que certaines frustrations font surpasser sans la moindre difficulté. Ce sont les suites qui doivent être plus compliquées à gérer…

Et moi aussi je suis contente de vous revoir Messire.


Elle le regarda avec un petit sourire en coin avant de se retourner vers les bouteilles alignées derrière le comptoir.

Je présume que le sieur Asta a besoin de se rafraîchir… Le gosier à tous le moins

Elle ricana doucement
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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
--Astaroth
La belle rebelle n'avait point perdu de son piquant, toujours aussi acide et acerbe, et pour autant toujours aussi délicieusement douce et candide, il fallait bien plus qu'un masque de façade à l'argenté pour le tromper.
La voir ainsi fixer, peut-être même inconsciemment, son oeuvre cicatricielle le faisant doucement sourire, mélange de reconnaissance mais aussi de mépris quand à cette balafre qui avait entaché son visage "parfait" et qui pour autant l'avait agrémenté d'un charisme supplémentaire.
L'ange déchu n'était pas du genre à tourner autour du pot, pas plus qu'à attendre faveur de donzelles, à tout le moins leur consentement, la garçonne pouvait se targuer d'être la seule dont il n'avait pas eu ce qu'il escomptait, de gré ou de force.
Astaroth décida donc de prendre les choses en main, descendant en silence de son siège, il contourna tout aussi discretement le bois du comptoir et vint se placer dans le dos de Laurine.

J'ai effectivement grand soif... dit-il en se penchant à son oreille dans un murmure rauque.

Et je me fais appeller Astaroth désormais, pour autant...

La saisissant par la taille de ses deux grandes mains, il la fit brusquement pivoter pour qu'elle lui fasse face et remonta une main pour faire tomber la capuche qui recouvrait sa tête.

... Ca ne change rien à celui que vous avez connu... Belle rebelle.

Un rictus mélé de charme et de mesquinerie, il fixa la garçonne au plus profond des fenêtres de son ame y mélant l'or de ses yeux, jusqu'à la transpercer.

Vous n'avez d'ailleurs pas changé vous non plus, toujours aussi...

Marquant une pause aussi interminable qu'insoutenable, il porta le revers de sa main sur le coté du visage de la belle et la laissa lentement glisser dans une caresse avant de reprendre dans un souffle


... Impetueuse et désirable...


Le regard rivé à celui de Laurine, il se prit à hésiter un moment, juste une fraction de seconde, mais une hésitation tout de même avant d'accoler ses lèvres à celles de la belle rebelle.

Laurine.
L’homme n’avait rien perdu de sa prestance, et cette foutue cicatrice lui aurait été à ravir si son auteure n’en connaissait l’origine et surtout la cause. Cette vision raviva en elle une frustration qui n’avait fait que grandir avec le temps, frustration que même seule, elle n’était parvenue à combler. Mais l’Argenté ne lui laissa guère le temps de s’attarder à cette contemplation, miroir de ses désirs inassouvis. Il vint la rejoindre derrière SON comptoir, la faisant se raidir instantanément.
Il prétendit alors être assoiffé, mais de quoi ? d’une conquête qu’il jugeait sans doute par trop facile.
Souple comme le gourdin avec lequel elle assommait ses porcs avant de les égorger, Laurine se laissa toutefois pivoter afin de faire face à ce danger tant espéré. Elle soutint tant bien que mal un regard qui vint lui fouiller le moindre recoin de l’âme avant de détourner les yeux, vaincue pour un temps. Un temps bien trop long à son goût que Samaël mit à profit pour lancer ce qu’il pensait sans doute être l’estoc qui ferait manger Laurine dans sa main comme une vulgaire mule docile. Mule elle était mais pour ce qui était de la docilité, la dernière personne à l’avoir vue soumise était morte il y a bien longtemps, ses os blanchis redevenus poussière depuis d’innombrables années. Laurine ne se priva cependant pas de goûter cet estoc à pleine bouche avant de se décoller de lui, lui assenant un coup de poing en plein torse, non pas pour le blesser une fois de plus ni même pour le repousser, il éternuerait et elle s’envolerait, mais bien pour marquer sa détermination et sa désapprobation.


Désirable je sais pas ca c’est à toi de voir, bonhomme mais pour ce qui est de l’impétuosité oui là t’as raison rien de changé, c’est même pire. Y a pas mal d’eau qui a coulé au ri, tu vois. Toi tu fais nommer Asta désormais, moi c’est la Garçonne et même parfois le Glaçon boucher, c’est pour te dire.

Elle le toisait du regard, retrouvant une verve qu’un tel assaut avait bien failli annihiler. Mais elle avait pu voir l’homme dans ses œuvres sous ses yeux même, quelques minutes auparavant.

Elle lui servit un verre sans même regarder la bouteille, avec un peu de malchance elle lui servirait une décoction aléatoire du sieur Skip, mais pour rien au monde elle n’aurait baissé sa garde une fois de plus.


Celui que j’ai connu ? Je suppose que vous ne parlez pas dans le sens biblique du terme parce que là comme qui dirait que je suis restée sur ma faim. Mais bon on va pas revenir là dessus. D’autant que vous semblez pas vous priver d’en cas divers…
Bref bref bref


La conversation versait sur une pente dangereuse mais tellement tentante. Toutefois fallait pas qu’il croie qu’il lui suffirait de claquer des doigts pour que la Garçonne lui serve à son tour d’en cas.

Et que nous vaut l’honneur de votre présence icelieu ?

Tout en lui tendant le verre servi, elle s’adressait à lui en des termes quasi nobliaux plus par dérision que par réel souci de paraître sous un jour qui n’était pas le sien.

Je suppose que ce n’est pas uniquement pour goûter aux curiosités locales dont je semble faire partie.

Elle s’appuya négligemment contre la table derrière le comptoir.

D’ailleurs à ce propos, t’es pas en pays conquis, bonhomme, le patron et puis moi aussi on aime pas trop que les clients se trouvent de ce côté du bar, sauf bien entendu si c’est pour m’aider à la vaisselle.

Elle le regarda avec un petit sourire espiègle avant de tenter le repousser,les deux mains posées sur son torse, hors de son domaine, riant de tout son coeur, comme soulagée d'un poids trop longtemps porté, au point d'en avoir presque oublié l'existence.
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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
--Astaroth
L'accolement de lèvres fut reçu de façon tout à fait agréable avant d'être ponctué de manière originale par la belle rebelle, la façon qu'elle eut d'affirmer sa position "récalcitrante" fit doucement sourire Astaroth, un rictus moqueur s'affichant sur son visage, se retenant cependant de rire pour ne pas offusquer davantage la garçonne.
Le son de sa voix était piquante, délicieusement piquante, irrespectueuse et agaçante, Laurine dans toute sa splendeur, celle qui avait su le charmer différement des autres femmes.
La tornade aux cheveux courts était lancée et plus rien ne semblait vouloir l'arreter, en tout cas pour le moment... des flots de paroles, des mimiques à faire palir de jalousie le meilleur des mimes de la cité, des questions, des postures, tout ça enchainé de telle sorte que l'argenté ne puisse pas en placer une à moins de lui décoller une mandale pour la stopper.

Prenant son mal en patience, se délectant de la vision qu'elle offrait à son regard connaisseur, l'ange déchu croisa les bras sur sa poitrine, écoutant le moindre de ses mots, appréciant la moindre de ses courbes, observant simplement un diamant à l'état brut, ne restait plus qu'à savoir comment le prendre pour le tailler...
Tout et autant qu'il en ait eu l'envie d'ailleurs, l'état brut était déjà parfaitement... parfait.

Lorsqu'elle lui tendit le verre en continuant à jacasser avant de s'appuyer sur une table, il ne put s'empecher d'incliner la tête un sourire rêveur sur les lèvres, la dernière fois qu'elle avait esquissé ce genre de position....
Fermant les yeux, Astaroth secoua la tête pour chasser de son esprit ces pensées, quand la demoiselle se mit à vouloir "l'expulser" de derrière son comptoir.
Il hésita un moment, puis recula d'un pas... posa son verre sur le bois... recula de nouveau d'un pas... jeta un regard en arrière profitant des éclats de rire de Laurine, sourire lui allait si bien en réalité...
Il ne lui restait plus qu'un pas à faire en arrière pour sortir du "territoire" de la rebelle, stoppant sa progression, il attrapa le menton de la garconne pour lui parler quasi nez à nez, souffle contre souffle.

Avant que vous ne m'expulsiez de votre domaine, je répondrais tout de même à vos questions qu'elles soient ouvertes ou muettes.

Esquissant un sourire, il la fixa droit dans les mirettes


Désirable vous l'êtes, je le confirme et le signe des deux mains, et effectivement c'est moi qui suis juge.
Glaçon... probable, un fort tentant en ce cas, que j'adorerais voir fondre sous mes doigts...
Votre impétuosité ne fait qu'ajouter à ce qui fait votre charme, tout ce piquant qui fait la différence.


Marquant une pause en plissant les yeux, il relacha le menton de la belle rebelle avant de se redresser, la fixant toujours intensément, peut-être même avec plus d'intensité qu'auparavant.

Et sachez une chose, je ne vous ai jamais considéré comme territoire conquis, ou femme acquise, tenez le vous pour dit, c'est ce qui fait la différence entre vous et une autre...

Le ton avait légèrement changé, presque offusqué qu'elle ait pu penser telle chose.
Ayant terminé de dire ce qu'il avait sur le coeur, il recula du pas supplémentaire qui le faisait sortir hors du comptoir, s'inclinant main sur le coeur en fixant laurine.

Votre espace vous est rendue belle tavernière, et je suis ici par hasard contrairement à ce que vous pensez... comme quoi parfois il fait bien les choses... ou pas... cela reste à voir.

Sans plus de tirade ou de révérence, Astaroth s'éloigna pour rejoindre une table près de l'âtre, attrapant son verre au passage, il alla se caler au fond d'un fauteuil de bois rembourré d'une peau de mouton.

Laurine.
A peine retrouvés que leurs échanges viraient déjà à la joute verbale qu’elle affectionnait tant. Ponctuée de contacts physiques qu’elle n’osait qu’avec lui, délectables toujours sur un fil prêt à se rompre la faisant basculer d’un extrême à l’autre. Tantôt prête à lui arracher les yeux et à lui cracher au visage tant ses paroles mielleuses pouvaient l’insupporter, tantôt prête à se réfugier dans ses bras en rougissant comme une gamine de douze ans follement éperdue d’un mentor improbable.

Pour ce qui était de l’agression physique, elle en avait déjà goûté la saveur douce amère, lui laissant un arrière gout comme métallique dans la bouche pendant de longues semaines. Les rituels qui suivirent cette scarification, elle entretenait plus que nécessaire des ongles coupés courts depuis lors, avaient été aussi une manière de penser à lui et de se tenir toujours prête pour d’éventuelles retrouvailles.

Mais cette fois c’est du plat de la main qu’elle le repoussait hors du refuge que pouvait être l’arrière comptoir et son rire ne laissait aucune équivoque quant à ses intentions presque pacifiques.

D’un air faussement attentif, elle écouta le baratin du Bellâtre. Faut bien dire que ses propos étaient des plus agréables, tellement qu’elle ne pouvait s’empêcher de croire que ce discours avait été maintes fois débité, peaufiné à l’épreuve du temps et des revers. Finalement peu importait, c’était à elle qu’il s’adressait au moment et il n’y avait aucune raison qu’elle ne s’en prive. Elle ne se départissait plus du radieux sourire qui était venu irradier son frais minois depuis leur retrouvailles. Sourire moqueur, sourire enjôleur, sourire fondu, sourire tendu.

Le peu de client présent ce jour là à la Poutre permit à Laurine d’abandonner son poste. Elle laissa Samaël, elle ne pouvait se résoudre à le nommer par cet étrange surnom, elle le laissa s’installer, histoire de pas trotter derrière lui comme un petit caniche docile. Elle fit mine de s’affairer quelque peu derrière le bar avant de choisir, soigneusement cette fois, une bouteille réservée aux clients d’exception.


Voilà j’ai fini je suis toute à vous…

Les mots s’étaient échappés spontanément de son cœur, le jour où elle parlerait avec sa tête il y aurait lieu de s’inquiéter et de la mener avec célérité auprès du médicastre le plus proche. Elle se dut donc de corriger le tir avant que ses propos soient mal interprétés, bien que…

Enfin... on se comprend…

Elle s’assit à sa table et d’un geste rapide vida le verre de l’Argenté par la fenêtre ouverte, provoquant l’ire d’un matou probablement en train de se dorer la couenne au soleil faiblissant.

Buvez pas ca, je ne sais même pas ce que je vous ai servi. Par contre ceci…

Elle lui servit généreusement un verre de calva et fit de même pour elle puis le détailla longuement, petit sourire aux lèvres avant de lever son verre et d’attendre qu’il lance un toast de sa réserve aux saveurs de miel. La lumière qui traversait l’ouverture de la fenêtre éclairait Samaël sous un autre jour. Resplendissant certes, mais les traits tirés, les vêtements couverts de la fine poussière des chemins languedociens, le tout laissant supposer de longues chevauchées avant d’arriver ici par un prétendu hasard auquel Laurine ne pouvait se résoudre à croire.

Santons !

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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
--Astaroth
La place était appréciable, les flammes de l'âtre, même si peu alimentée en bois et un rayon de soleil qui venait lui chatouiller le visage, le réchauffait de manière fort agréable.
Il ne fut guère étonné de ne pas voir la rebelle le suivre à table, il en fut cependant quelque peu déçu, il se consolerait avec ce verre qu'elle lui avait servi en la regardant discrètement de temps à autre s'affairer.
Comment un si p'tit bout de femme, si pleine de masculinité et pourtant si féminine avait-elle pu réussir ce fait étrange de hanter l'esprit de l'argenté, jusqu'ici une seule y avait réussi, et encore pas aussi intensément que la garçonne.

Lorsqu'Astaroth entendit les talons des bottines de Laurine, il préféra ne pas se retourner mais un fin sourire s'afficha sur son visage, comme si il l'espérait... pourquoi comme si d'ailleurs, il espérait pouvoir encore gouter sa compagnie même si la fatigue se faisait de plus en plus ressentir.
Lorsqu'elle attrapa le verre pour en vider le contenu de manière peu orthodoxe, à la façon Laurine, l'ange déchu ne put retenir un léger rire rauque en entendant le chat hurlé de s'être probablement fait cramer par l'alcool local.
Il l'écouta lui expliquer le pourquoi de son geste, ce qui eu pour réaction un rictus moqueur et un froncement de sourcil faussement désaprobateur, il fut même surpris et amusé des mots qu'elle lança "toute à vous".

Si seulement...

Secouant la tête, il attrapa le verre et répondit par un sourire et un hochement de tête.

Oui... à la votre ma belle rebelle... à ce qui semble vouloir être des retrouvailles à l'avenir prometteur.

Il la détaillait, la moindre petite chose qui la faisait être elle, la moindre mêche courte qui se rebellait en pique sur son si joli crane, le moindre de ses mouvements, il la dévorait littéralement des yeux, prenant pour chaque minute de sa vie, pour chaque seconde.
Le destin lui avait joué tant de tours pendables et funestes, que l'argenté ne s'attachait que difficilement, d'où sa réputation de bellâtre et bien d'autres choses encore.
La vision de Laurine l'entrainait dans de douces rêveries, la fatigue de la chevauchée jusqu'ici aussi surement, bien que n'en ayant nullement l'envie, il posa sa main sur celle de Laurine et finit par demander ce pourquoi il s'était arrété ici à la base.

très chère, votre compagnie m'est des plus agrèables, pour ne pas dire la plus agrèable, mais même i je n'en ai nulle envie, la route jusqu'ici fut longue et j'ai grand besoin de prendre du repos et de pouvoir me laver un minimum.
Auriez-vous une chambre pour pouvoir passer la nuit ?


Le regard ancré à celui de la beauté qui lui faisait face, il espérait grandement que cela fusse le cas, sans quoi il irait dormir aux écuries avec Rafale ou bien même s'endormirait-il ici même dans ce fauteuil, tant l'éreintement était grand.

Laurine.
Ils trinquèrent donc en s’observant mutuellement sans plus s’en cacher. Habituellement, Laurine ne supportait pas qu’on la détaille de la sorte et l’une ou l’autre remarque cinglante lui virent bien à l’esprit, mais aucune ne franchit le seuil de ses lèvres tant la manière qu’il avait de la regarder était inhabituelle.

Mélange de concupiscence et d’admiration, respect tout aussi indéniable que le désir qui traversait ses yeux, décidément si lui ne la trouvait pas « comme les autres », elle en avait autant à son actif.

Quand à elle son regard se portait sur lui sans ambages, lorgnant avec intérêt ce qu’il voulait bien donner à voir. Sa stature imposante certes, ses mains, soignées, ce visage au traits finement sculptés, et cette putain de cicatrice, marque indélébile qui ajoutait un charme certain à l’ensemble. Les gros bras tatoués, les corps meurtris de guerriers virils et odoriférants ne l’avaient jamais fait frissonner mais cette marque, d’affection si particulière, n’avait rien de comparable.

La chaleur du Calva lui ravagea le gosier et les entrailles à moins que ca soit pour une tout autre cause que la chaleur se répandit dans tout le corps de la Garçonne. Elle se raidit toutefois quand il commença à parler de prendre congé.

Ah non hein pas encore, pas déjà pensa-t-elle

Mais la suite de ses propos la rassurèrent et même lui tirèrent un petit rire nerveux et bien peu mystérieux.


Oh mais bien entendu, la maison ne recule devant aucun scarifice pour ses hôtes de marque, euh… arf …enfin de marque étant une expression.

Elle se remettait à bafouiller tant le terme « marque » était des plus déplacés, tellement il était approprié.

J’ai certes une chambre ici mais je pense que vous serez plus confortable dans une de celle réservée à la clientèle.

Elle se leva et alla chercher une clé au tableau derrière le bar et se dirigea vers les escaliers menant à l’étage.

Je vais vous préparer tout ça, avec un bain bien chaud en prime. C’est vrai que je vous ai connu dégager un fumet un peu plus engageant

Elle monta à l’étage en riant doucement.
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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
--Astaroth
L'ondulation de Laurine allant chercherla clé en tentant de ne pas trop bafouiller fut charmante et charmeuse au possible, l'ondulation de ses courbes allait finir par le rendre dingue.
Mais le self control gardait le dessus, dieu sait comment, sans doute l'éducation reçu par la famille Astaroth.
Un long soupir agrémenté d'un frisson fit se mouvoir l'ange déchu qui leva son sceant du fauteuil pour suivre l'espieglerie personnifiée et ses rires vers l'étage.

La "marque" que vous m'avez laissé et que j'ai entretenu comme je vous l'avez dit, semble vous déranger plus que de raison, en tout cas bien plus que moi lança t-il dans un sourire moqueur.

Ne lui laissant pas le temps de répondre, il grimpa rapidement les escaliers pour la retrouver devant la porte qu'elle avait ouverte dans une promesse de bain chaud.
La soulevant comme un fétu de paille, il entra avec elle dans la chambrine avec un sourire charmeur et quasi "joueur", la logeant dans le baquet avant de s'agenouiller auprès d'elle après avoir laissé choir son long mantel de cuir noir sur le sol, un bruit de métal sourd résonnant sur le parquet.

Il me semble que votre bain chaud est bien vide, même si le contenu de ce baquet est tout aussi attrayant, même bien plus.

Des lustres qu'il n'avait été aussi "jovial", presque "gamin", lui volant un baiser "chaste", il se redressa en lui tendant la main pour la relever.

Je ne vous retiens guère plus très chère, mais sachez bien, belle Laurine, que cette porte vous est toujours ouverte, que ce soit pour partager ma compagnie ou autre chose.

Un sourire étrange aux lèvres il se pencha à son oreille après l'avoir redressée et collée contre lui.

Vous seriez étonnée de voir comme je sais me contrôler et rester "sage" en présence d'une belle femme, aussi nue soit-elle dans un bain... quoiqu'avec vous...

Un léger sourire, un petit rire, Astaroth envoie un clin d'oeil à Laurine sachant très bien qu'il la reverrait tot ou tard dans cette pièce, ne serait-ce que pour remplir le baquet.

A tout bientôt très chère Laurine.

Laurine.
Mais héééééééé

Elle se vit lever du sol comme un rien, emportée par les bras musclés qui avaient peuplés bien de ses nuits d’insomnies. Mais elle se devait pour autant de se débattre et pas rien que pour la forme. C’est donc en agitant les pieds en tout sens qu’elle se vit déposer dans le bain heureusement vide. Parce que dans le cas contraire l’Argenté l’y aurait rejoint sans coup férir.

Elle prit un air bougon, sans doute feint et croisa les bras sur son torse en maugréant. Tandis qu’il continuait de déverser ses paroles charmeuses, qui ne lui déplaisaient certes pas mais il ne faudrait pas non plus qu’il en fasse de trop pour rester plausible, elle se releva et le fixa du regard.


Bon ca y est t’as fini ton baratin de cuisine, joli cœur ? Des paroles toujours des paroles. Remarquez que pour les actes ca devra attendre de toute manière. Jamais pendant le service telle est ma devise.


Sur ce coup c’est elle qui perdait en crédibilité.

Puis laissez pas trainer ça au milieu du jeu de quilles

Elle ramassa son mantel agrémenté de sa lourde épée.

On pourrait se blesser si on venait à entrer ici nu pieds, ou vêtue de son plus simple appareil… Comme vous semblez le rêver.

Bon c’est pas tout ca, j’ai à faire, préparez vous pour votre bain, je vais mettre l’eau chauffer et je reviens. Enfin si j’oublie pas…


Elle lui adressa à nouveau un sourire mi provocateur mi moqueur et se dirigea vers la porte. La Garçonne s’arrêta juste avant de sortir, semblant en proie à une intense réflexion. Elle retourna sur ses pas et déposa en vitesse un baiser mutin sur les lèvres sèches du bellâtre. Elle s’évanouit rapidement par la porte ne lui laissant pas l’occasion de la retenir, esquivant d’une pirouette ce qu’elle avait interprété comme un geste en ce sens de la part du sieur Asta.

Son petit rire résonna dans la cage d’escalier avant que le bruit de ses pas ne disparaisse dans le brouhaha de la salle commune.

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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
Argane
Entre dans la taverne, profite du fait d'être dans une ville pour éviter d'affronter le froid encore et toujours. Souffle d'apaisement, lorsque l'air chaud de la bâtisse lui saute au visage. Elle en avait bien besoin, commande une chope au tavernier et se rapproche de l'âtre flamboyante. Profite pour enlever sa cape et se glisse sur un siège non loin. Paume vers le feu, elle laisse ses mains retrouver les sensations qui commençaient à s'enfuir en même temps que son envie de rester dehors. Les frotte l'une contre l'autre pour faire passer la chaleur.

Remercie le tavernier pour la chope et commence à se délecter de la boisson. Regard fixé sur les flammes, doit tapotant la chope, elle se mit à réfléchir pourquoi la ville était si calme.


Le froid peut-être...

Pense à voix haute, pour mieux comprendre les réponses qu'elle trouvait. On lui avait dit au fil de son voyage, que le sud était connu pour sa chaleur. Mensonge ou bien... Non pas de réponse, juste des questions qui lui trottaient dans la tête. Elle n'avait peut-être pas eu une éducation à proprement parlée, mais la jeune femme avait une curiosité débordante qui équilibrait généralement les choses. Chope sur sa cuisse, elle regarde le plafond, cherche une inspiration divine sur ses observations.
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