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[RP-IG] La Taverne de La Poutre Flambée.

Insanius
Regard morne, mâchoire serrée, le Tressé poussa la porte de sa taverne. Peu de monde, quelques visages familiers de cette foule anonyme qui compose de plus en plus le village, un ou deux voyageurs cherchant à se réchauffer.
Rabattant sa capuche en arrière, il adressa un signe de tête à sa tavernière, surpris de la trouver là malgré le travail qu'elle pouvait avoir en ville.
Il s'était fait discret depuis son retour de voyage, passant beaucoup de temps chez lui ou au monastère... Il se faisait fuyant, distant, comme s'il craignait de rencontrer un fantôme.

Avisant une place libre dans un coin de la taverne il s'y assit après avoir prit une chope de bière. Dans sa tête il se repassait le voyage fraichement accompli en boucle, le bien que ces villes visitées avaient fait en lui. Il se demandait pourquoi depuis son retour tout avait changé en lui, pourquoi son cœur semblait se refermer à nouveau. Pourquoi il n'avait plus l'envie de fuir à nouveau...


A cette ville maudite....


Un murmure prononcé au moment où ces lèvres allaient toucher la chope. Quelques gorgées avalées lentement avant de la reposer et cette question qui revenait sans cesse... Allait-elle lui répondre...
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Argane
Mal au cou à force de scruter le plafond...Laisse sa main libre glisser derrière sa nuque, massant pour enlever la douleur lancinante. Expire et se remet droite, avale un peu de sa bière et s'étire. La ponote se lève pour détendre son corps, l'habitude de n'être jamais assise bien longtemps... toujours en mouvement. S'arrête un instant, regarde un homme non loin d'elle. La jeune femme l'avait déjà vu dans la taverne. Et il était de son devoir d'être sociable. Chopine en main, cape sur le bras, elle se dirigea vers lui.

Alors Insanius, perdu dans ses pensées...

Ne prend pas la peine de lui demander la permission de s'asseoir. Attrape une chaise et s'assit déposant sa cape sur le rebord de celle-ci. Elle regarda Messire grincheux tout en portant la bière à ses lèvres.

Aurais-je droit à un petit sourire de bienvenue? Je vous montre.

S'exécute, fait son sourire d'ange, papillonne les paupières. Termine sa mascarade en remettant une mèche de cheveux qui vint interrompre sa représentation, appuyant son coude sur la table, elle posa son menton dans le creux de sa main. Elle se mit à jouer avec sa chope.
Naudeas
Naud et Tufsy étaient arrivées dans la nuit, elles connaissaient très bien le Puy, l'une pour y avoir vécu, l'autre pour y avoir séjourné plus d'une fois.

Naud s'était rendue directement à l'auberge d'Insa, elle connaissait bien le patron et ne réfléchit pas au formalité qu'elle avait à accomplir avant. Elle sourit en entrant. L'auberge n'avait pas changé depuis son dernier séjour. La dernière fois qu'elle était venue au Puy, elle servait son Altesse pour l'escorte de Sa Majesté.
Elle avait pris ses fontes et payer un écu le garçon d'écurie pour s'occuper de leurs chevaux. Tufsy, elle était derrière aussi impatiente qu'elle. Elle salua discrètement les personnes présentes dans l'auberge et chercha du regard ou il pouvait se trouver. Elle avait un défi à accomplir et têtue comme elle l'était, personne n'y réchapperait et surtout pas le tressé qui l'avait défiée.


Bonjour mesdames, messieurs, Insa ou es-tu ? Nous sommes arrivées, il faudrait deux chambres avec au chevet une bouteille de poire pour chacune, et deux baquets d'eau bien chaude, c'est pas que mais ca caille pas chaud dehors.
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Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. (W.S.)
Laurine.
On ne saura sans doute jamais par quel tour de passe-passe la Garçonne se retrouva en haut des escaliers de l’étage de la Poutre, certains grincheux invoqueraient le papounet Zippo d’autre y verraient tout simplement un besoin de faire autre chose que de jongler avec des pigeons aux pattes bardées de parchemins dégoulinants de chiffres.

Toujours est-il que la mairesse avait troqué son écharpe contre son habituel tablier roussi, relique du dernier incendie de la taverne, qui indiquait clairement son statut de tavernière.

Elle sourit de ma mine réjouie qu’affichait Raymond alors qu’il jouait avec la pièce qu’il venait de recevoir des deux étrangères qui venaient d’entrer. Videur dès la tombée du jour, palfrenier dès son lever, l'homme était apprécié pour sa multifonctionalité, tant qu'il ne s'approchait pas des fourneaux.

En descendant les marches elle remarqua un autre minois inconnu qui s’évertuait à sortir Insanius de sa torpeur.


Oulà ma bonne dame vous avez pas la manière. Même avec ce genre de miel vous parviendrez pas à faire sortir cet ours de sa caverne intérieure. Il lui faut une manière un peu plus euh… comment dire… virile ?

Laurine ponctua la fin de sa phrase par un vigoureux taquet sur l’occiput tressé de son patron, prête à esquiver la moindre représaille. Elle sourit aux deux autres arrivantes que de toute évidence connaissaient son Nounours adoré.

Hé bonhomme, y a un arrivage pour toi, et la cuirasse est tout autre cette fois.
Comme on ne se refaisait pas non plus à l’époque, Laurine eut un regard appréciateur sur ladite cuirasse.

Fidèle à son accueil enjoué Laurine se permit de répondre à la jeune femme.

On picole pas dans les chambres ici, et pareil pour la bouffe, c’est en bas que ça se passe. Pour les bains euh… oui c’est quand même mieux là haut. Et si mon patron eut l’obligeance de m’annoncer votre venue, les baquets seraient déjà fumants et impatients d’accueillir de si…enfin de vous accueillir.

La Garçonne émit un petit rire nerveux, fallait bien dire que la fonction municipale n’accordait que peu de temps aux loisirs personnels, fussent-ils individuels.
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Supposée libre.. Mai(t)resse du Puy en Velay
Naudeas
Naud leva son nez après avoir posé sa capuche et détailla la créature qui en descendait et en esquissa un sourire quand elle l'entendit parler. Elle ne savait trop ou mais la voix lui était familière.

Je me présente Naudeas. Je présume que vous êtes la tavernière de ce lieu. J'apprécie pour les baquets et oui votre patron le savait pour notre venues et il est vrai que la moindre des politesses étaient de vous prévenir. Enfin pour les bouteilles c'est une habitude qu'on a prise ici, il connait nos habitudes l'endormi.
Enfin baste si nous ne pouvons plus, ce n'est pas grave.
Nous sommes ici car j'ai un défi à relever, je ne suis pas du genre à parjurer, une promesse est une promesse.


Elle se tourna vers Raymond et lui dit

Et toi ! va me trouver un peintre, tu auras une bourse remplie d'écus.

Aussitôt dit, aussitôt fait, l'appât du gain n'avait fait qu'un tour dans le cerveau de l'homme d'écurie

Il y a encore un peu de temps pour les bains, je prendrais le temps de casser une graine avant car la route fut longue et l'appétit s'est accrue.

Naud avait fini de poser ses affaires tout en parlant et les avait posées sur une chaise, Tufsy, elle était retournée dans le village pour retrouver ses amis. Elle était sortie en même temps que le garçon enfin l'homme.

Elle chercha le mur qui pourrait tenir pour le défi, il faisait meilleur qu'en novembre quand elle s'était baignée pour prouver à Armoria que la mer n'était point dangereuse malgré que celle-ci ne fasse pas de vague.

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Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. (W.S.)
--Il.pittore
Chez le Peintre

Il Pittore peignait mais ses esquisses ne ressemblaient à rien, il en avait marre, rien ne l'intéressait, les modèles étaient les mêmes toujours les mêmes choses à faire. Le Raymond était entré en furie dans son atelier

Monsieur, on vous demande à l'auberge du poutré !

Ma y é souis en pleine création, yé né po pas sortire de mon atelier.

Mais l'italien avait envie de changer de modèle et de décor, une taverne drole d'idée pourquoi pas et puis le Raymond n'avait pas trop l'air de lui laisser le choix.

à l'auberge

Il avait couru après Raymond, enfin essayé de garder son rythme, chose qui ne fut pas aisée. Il observa l'endroit quand il entra dans la taverne, il n'avait pas omis de prendre ses affaires. Il fut présenté au futur modèle, elle ne semblait pas commode mais bien décidée à ce qu'il la représente nue sur un pan du mur. Les badauds présents commencaient à détailler la donzelle et pensaient qu'ils pourraient bien profiter du spectacle de son corps.
Naudeas
Naud avait bien profité de l'hospitalité pour prendre son bain, le peintre était arrivé quand elle était redescendue, elle avait ceint une étole autour d'elle pour cacher sa nudité en l'attendant.
Elle avait donné des précisions au peintre sur ce qu'elle voulait. Il avait fait la grimace en l'écoutant mais était plutôt d'accord.

Naud posa son étole, pris position contre un mur, ne cachant pas sa nudité après tout, elle avait été nue à Nimes pour un défi stupide, elle était têtue cette chère Dame, si sa suzeraine savait ca, elle serait radiée de la chambre des nobles auvergnates mais qu'importe.

De sa nudité, les badauds dans le fourbi ne pouvaient voir que son fondement et son jeté de rein. Le reste était plus au moins collé contre le mur.. La fine fleur de la féminité pensa t-elle..Enfin elle espérait qu'elle ne chopperait pas trop froid car rester des heures sans bouger nue, allez la ramollir.

Elle espérait également que Tufsy arrive pour que les viandes saoules ne la touchent pas, elle était désarmée même ses serpettes, elle les avait quittées.

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Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. (W.S.)
Tufsy


Tufsy avait donné sa parole à Naud : elle devait revenir au plus vite de son petit tour, histoire de veiller aux arrières de la dame. Pas question de laisser un poivrot aviné toucher cette soie qui, elle le savait pour l'avoir de nombreuses fois constaté, était très convoitée.

Elle avait bien essayé de faire entendre raison à son amie, elle avait invoqué son rang, sa réputation, sa position, rien n'y avait fait. Elle la savait tétue et de parole, et la dame avait parié, elle avait dû capituler mais avait insisté pour rester à ses côtés. Elle en était là de ses réflexions quand elle poussa la porte de la Poutre qu'elle s'empressa de refermer car la donzelle avait déjà pris la pose et il ne s'agissait pas qu'elle attrape le mal à cause d'un jeu idiot.

Tufsy jeta un regard à la salle, coup de chance pour le moment ça ne s'agitait pas trop mais la rumeur n'avait sûrement pas encore fait le tour de la ville.
Elle sourit à la tavernière et choisit un tabouret qui lui permettait de garder un oeil sur l'ensemble de la pièce sans géner l'artiste.

Dame tavernière ! Mettez donc un fût en perce puisque je dois rester là quelque temps à surveiller les trésors de la dame !

Elle se plaçait aussi de façon à pouvoir garder un contact visuel avec le modèle. De longs mois à chevaucher ensemble les avaient habituées à communiquer de cette façon et cela les avait plusieurs fois sorties d'un mauvais pas. Tufsy sourit, le seul hic à toute cette histoire : la belle aurait-elle la patience d'attendre que l'artiste ait fini son oeuvre ? Tufsy aurait bien ouvert des paris sur la question.....

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--Il.pittore
Il Pittore mis la base sur le mur pour peindre son modèle, jamais il n'avait vu une femme nue, il avait l'habitude des portraits mais là, il en restait bouche bée, devant ce corps nu, la musculature qu'elle avait, les traces de coups subi, il souhaitait ne pas les présenter.
Une dame était entrée, elle semblait surveiller le corps de son modèle, elle avait surement raison, il observa que les badauds avaient levé le nez pour la détailler, en même temps ça devait pas être courant qu'une Noble pose ainsi pour une auberge.


Ma è possibile di se mettre un po più sour la droité, yé trouvé mieux commé ca.

Le modèle s'exécuta, il prit un fusain pour tracer les traits grossièrement, en détaillant certaines zones (et pas celle que vous pensez bande de vicieux), le contour était fait il pouvait détailler avec des mélanges naturels pour commencer à remplir le dessin.
Il commença à peindre
Zelia.
Tant de personnes soudainement dans l'auberge cela ne plaisait guère à la perle, trop de monde en un même lieu, trop de monde dans son environnement direct, trop de monde tout simplement qui lui embrouillait l'esprit.
Insa n'avait que très furtivement remarqué sa présence et la garçonne était bien trop occupée à minauder auprès de ces demoiselles ou à lécher du regard les courbes aguicheuses que pour s'apercevoir de l'habile manoeuvre de la femme clair-obscur.

Une petite boule de poil remontée rapidement dans le creux de sa nuque, sous ses cheveux regroupés en natte et une capuche rabattue sur sa tête et son visage, la perle se glisse derrière le comptoir sans se faire voir, empruntant la porte qui l'avait vu entrer en ce lieu.
L'escalier descendu la perle récupère ses effets, ancrant son épée à son dos et attrapant son sac de voyage avant de pousser la lourde porte protectrice en fer pour rejoindre l'extérieur.

Topaze est là, fidèle au poste, il n'avait pas bougé d'un poil, lui flattant l'encolure avec vigueur, Zélia jète un dernier regard sur l'ouverture derrière elle, hésitant encore un instant avant de faire reculer son étalon jusqu'à sortir de la ruelle pour rejoindre la route qui traverse la ville.
Le pied gauche se fixe dans l'étrier, une poussée sur le sol et la perle monte sur la selle de son imposante monture, se penchant sur son cou pour le flatter.

En route mon beau, on a déjà passé trop de temps ici... on reprend la route...

Une légère talonnade, à peine une pression, la perle au regard clair-obscur reprend son chemin, s'éloignant lourdement vers dieu sait où.

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Argane
La chopine fut terminée rapidement, elle regarda la mairesse le jour, tavernière la nuit bousculer son .. patron d'une manière qu'elle n'aurait pas envisagé. Elle devait apprendre encore.. apprendre à cerner les personnes avec qui elle vivrait durant un temps. Observe les personnes qui entrent dans la taverne, tente de reconnaître des traits ... Non elle ne les avait jamais vu, mémorise les visages, un jour peut être cela servirait. Elle s'éloigna de la table pour prendre une autre chope , dehors le vent sifflait, rappelant le froid qui devait y régner, un frisson lui parcourut l'échine. Ses lèvres se trempèrent dans la bière, quand un silence tomba sur la taverne, se retourne et voit l'impensable .. du moins ici. Fronce un sourcil, si c'était un stratagème pour attirer la clientèle, ils avaient eu la bonne idée. La gente masculine était si facile à troubler avec de la chair. Elle retourna à sa chopine, accoudé au bar, en attente de la suite de l'oeuvre.
Naudeas
Bon la ca commençait à faire, elle regardait du coin de l'oeil, Tufsy qui s'abreuvait d'heure en heure, l'appelle de la chopine devenait un vrai supplice et elle ne pouvait rien voir de ce que faisait le peintre.

Allez zut, elle changea sa position et arracha des mains la chope de Tufsy et la but d'une traite.
Les badauds pouvaient enfin admirer le devant, et sa magnifique balafre acquise à Compiègne durant la guerre de février de l'année dernière. Le peintre commençait à roncher


Oh hé c'est bon là, j'ai le droit de prendre une autre pose que celle là, j'ai le droit de boire !!

Elle finit la chope et montra à la tavernière qu'elle voulait sa petite soeur.
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Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. (W.S.)
Tufsy


Quand Naud lui arracha sa chopine des mains pour se l'envoyer cul sec, Tufsy ne put s'empêcher d'éclater de rire.

Depuis le temps que tu la lorgnais celle-là.....

Tufsy regarda le pauvre peintre dépité par le manque de discipline de son modèle.

Messire, estimez vous content qu'elle soit restée sage aussi longtemps ! Croyez moi pour la fréquenter souvent, je ne croyais pas qu'elle tiendrait en place suffisamment pour que vous puissiez faire son contour.....

Tufsy fit son plus innocent sourire à son amie.

Espérons que le résultat soit à la hauteur de ces efforts ! Dame tavernière, je crois bien que nous allons dormir en votre salle commune à ce rythme, j'espère que vous n'êtes pas pressée car la gente dame que vous voyiez là à l'heur d'apprécier d'évoluer dans le plus simple appareil, de là à ce qu'elle mette la mode à la nudité ! Ce sera peut-être bientôt du dernier chic à la cour !

Sur ces bonnes paroles, Tufsy récupéra vite sa chope vide, pas moyen de se retrouver sans godet alors que des heures d'attente se profilaient encore.....

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--Il.pittore
Il Pittore avait déjà peint le haut de son modèle quand celle ci bougea pour aller se rincer le gosier.

MA NON È POSSIBILE, CHE FA SIGNORA ? vous né pouvez pas partire commé ca, ma io credo che je peux continuer sans vous. Yé bien mémorisait le reste per mon oeuvré. Ho bisogno di un po di tempo per finire

Il Pittore après avoir grinché retourna sur son œuvre, mélangeant les tons de couleurs, cherchant au maximum les dégradés. Il lui restait à finir les bas du dos et les jambes. À son avis c'était déjà un miracle qu'elle ait tenu des heures dans cette position, elle avait bien le droit à prendre une pause. Lui, il n'avait pas de temps à perdre pour finir son œuvre.

Il détailla une dernière fois son modèle, non sans en rougir, elle s'était enroulée à nouveau dans l'étole pour cacher sa féminité.
Naudeas
Naud avait obéit sans broncher quand il lui avait dit qu'il n'avait plus besoin d'elle. Elle était remontée pour se mettre une tenue correcte, prenant son temps.

Elle était redescendue pour admirer le chef d'oeuvre du peintre. Le voir prendre soin de son exécution. Elle en restait bouche bée par la finesse des traits. Il n'avait pas tout pris mais ca restait superbe. Elle ne pensait pas que ca ressemblerait à ça.

Elle était retournée à sa chope. Et regarda Tufsy


Je suis belle quand même en éclatant de rire

Voila ce que l'oeuvre donna








Edit: Vous auriez dû mettre une image encore plus grosse je pense. Merci de respecter les règles en vigueur. Plus petit, j'aurai toléré, mais là... désolé, j'ai coupé.

Capitaine Achab

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