Maywenn
[ Plus la patience est grande et plus belle est la vengeance]*
Laube
Les yeux azurs de Maywenn regardèrent pour la dernière fois, laube à Honfleur, avant de se retourner et de lancer sa monture hors de la ville. La jeune fille, séloigna de la mer, séloigna, de ses amis, de son compagnon, de sa famille de sa rédemption.
Chevauchant un grand cheval noir quelle venait de voler dans une écurie, sa croupe se dandinait lentement sous les pas lents de son destrier sur un chemin, sur Le Chemin.
Là, où tout a basculer
Entre Lisieux et Argentan, on ne pouvait y voir que la foret, la verdure, un lieu sans rien de particulier à première vue, tout était paisible, on pouvait sentir quelle prenait vie avec larrivée du printemps qui était chantée par les oiseaux qui révisaient leurs gammes pour l'occasion.
Arrivée au lieu du rendez-vous, elle arrêta sa monture, et attendit.
Elle regarda lentement autour delle quelques part dans cette étendue de nature, reposait le corps ou du moins se qu'il en reste de sa tendre mère à cette pensée elle serra de toute ses forces les rênes quelle avait entre ses mains. Elle pouvait sentir cette rage, cette haine, lenvahir inexorablement, elle ruisselait lentement dans tout son corps, elle était chaude elle était douloureuse elle était la bienvenue.
Elle entendit du bruit, des pas dun cheval marchant au trot. Elle ne bougea pas dun iota, et observa lhomme sous la capuche de sa longue et sombre cape.
Il était enfin là, comme prévu.
Elle attendit quil soit à sa hauteur, puis elle sortit un rouleau quelle avait précieusement gardé sous sa cape et lui donna.
Elle descendit de son destrier afin de pouvoir régler la hauteur de ses étriers, qui étaient bien trop longs pour elle.
Puis dune voix claire et froide elle linterrogea.
Ai-je besoin de te rappeler les instructions ?
*Massa Makan Diabaté - Le boucher de Kouta
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Laube
Les yeux azurs de Maywenn regardèrent pour la dernière fois, laube à Honfleur, avant de se retourner et de lancer sa monture hors de la ville. La jeune fille, séloigna de la mer, séloigna, de ses amis, de son compagnon, de sa famille de sa rédemption.
Chevauchant un grand cheval noir quelle venait de voler dans une écurie, sa croupe se dandinait lentement sous les pas lents de son destrier sur un chemin, sur Le Chemin.
Là, où tout a basculer
Entre Lisieux et Argentan, on ne pouvait y voir que la foret, la verdure, un lieu sans rien de particulier à première vue, tout était paisible, on pouvait sentir quelle prenait vie avec larrivée du printemps qui était chantée par les oiseaux qui révisaient leurs gammes pour l'occasion.
Arrivée au lieu du rendez-vous, elle arrêta sa monture, et attendit.
Elle regarda lentement autour delle quelques part dans cette étendue de nature, reposait le corps ou du moins se qu'il en reste de sa tendre mère à cette pensée elle serra de toute ses forces les rênes quelle avait entre ses mains. Elle pouvait sentir cette rage, cette haine, lenvahir inexorablement, elle ruisselait lentement dans tout son corps, elle était chaude elle était douloureuse elle était la bienvenue.
Elle entendit du bruit, des pas dun cheval marchant au trot. Elle ne bougea pas dun iota, et observa lhomme sous la capuche de sa longue et sombre cape.
Il était enfin là, comme prévu.
Elle attendit quil soit à sa hauteur, puis elle sortit un rouleau quelle avait précieusement gardé sous sa cape et lui donna.
Elle descendit de son destrier afin de pouvoir régler la hauteur de ses étriers, qui étaient bien trop longs pour elle.
Puis dune voix claire et froide elle linterrogea.
Ai-je besoin de te rappeler les instructions ?
*Massa Makan Diabaté - Le boucher de Kouta
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