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[RP] «La perfection est une chose insupportable»*

Aldraien
*Alix Girod de l’Ain

Citation:
De nous, Aldraien Sybell de Malemort-Carsenac, Baronne de Ussac, Dame de Chamaret, Cobrieux & Saint-Julien-le-Vendonais, etc ;
À vous, Judas Von Frayner, Seigneur de Petit Bolchen ;
Salut & connaissance de vérité.

    Vous devez vous demander la teneur de cette lettre, mystérieuse s‘il en est, provenant d‘une inconnue.
    Inconnue à vos yeux, peut-être, quoi que vous vous souvenez certainement d’une bousculade à l’Hôtel du grand perdant des élections royales ; ne devient pas Roy qui veut, n’est-ce pas ? Il faut bien dire qu’il est difficile d’arriver à la hauteur de Sa Majesté feue notre Mère, pour ne pas dire impossible.
    N’est pas Malemort qui veut ; et se frotter à la grandeur du croissant d’argent relève plus de la folie que d’un rêve réalisable.

    Dommage pour le Blanc Combaz, mais au moins cette amère défaite lui permettra-t-elle d’éviter le ridicule d’une couronne portée fadement ; quoi que puisqu’il s’obstine à se dire Roy de France malgré les résultats, il ne passera sans doute pas à côté d’une sévère humiliation qui lui fera passer à jamais le goût de se montrer en public.
    Le panache blanc, ainsi, s’en retournera au fond de sa grotte.

    Tout ceci pour en venir aux faits.
    Des spectateurs de notre petite rencontre nous ont appris votre identité. Judas Von Frayner, membre d’une pseudo illustre famille qui a bien perdu de son mérite depuis que feue Béatrice a tenu le trône de France d’une bien piètre façon, mais nous ne pouvons guère lui en vouloir ; il lui était difficile de faire mieux, puisque ne portant pas le croissant d’argent.

    Vous sentez vous honoré d’avoir pu nous frôler ? Si ce n’est pas le cas, vous devriez, vous êtes chanceux d’avoir pu approcher la perfection de si près.



_________________
Judas
Citation:
De nous
A... Qui donc déjà?

J'ai l'habitude de voir les femmes que je croise marcher dans mes pas, me suivre et me poursuivre jusque dans mes courriers. Aussi, je ne suis pas sûr de me souvenir de vous. Malemort dites-vous? Ainsi d'une ex famille royale? Et qu'avez vous fait pour la "grandeur" et la "perfection" dont vous savez très bien parler? Avez-vous pris le trône, assumé ou épongé tous les pitoyables travers de Nebisa de Malemort? Non, vous lui avez déchiré l'entrecuisse un beau jour, comme le parasite qui sort de sa pomme à la maturité. En somme, porter un nom ne suffit pas pour revendiquer un peu de grandeur, et de grandeur j'ai du mal à trouver dans les activités de votre famille. Il faut croire que nous n'avons pas tous les mêmes rêves, ma dame. Quant aux résultats des élections, vous ne me verrez pas surpris de vous voir apprécier le règne d'un usurpateur, en soit oui ma dame, vous portez bien votre nom.

Mais les faits dites vous, oui, laissez-moi me gargariser avec l'objet de cette missive. Laissez-moi deviner sinon. Du temps à tuer? Ou l'envie de sentir de nouveau un frôlement de ma personne? Diantre, que votre vie semble bien remplie pour vous renseigner sur les inconnus que vous croisez, pour saisir plume et vélin afin de leur vomir un flot d'inepties sans queue ni tête et pour en sus, avoir une définition de la perfection qui m'amuse grandement. Vous avez tout de même un mérite, bien que je m'interroge encore sur le but de la manoeuvre... Vous me distrayez. Il est rare de croiser des Dames qui usent de façon si productive leur temps! Ha continuez, ravissez mes yeux, je bande.

Quoi, choquée? Il faut alors croire que vous êtes aussi mal renseignée sur ma personne que sur mon nom. Et si la noblesse de par chez vous a encore de hauts-fait du genre à partager ou des démonstrations de ses fabuleuses occupations, n'hésitez pas. Venez par chez moi, je saurai vous accueillir.

J.G.V.F

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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Aldraien
« - J’ajoute donc que le moindre obstacle mis de votre part, sera pris de la mienne pour une véritable déclaration de guerre : vous voyez que la réponse que je vous demande, n’exige ni longues ni belles phrases. Deux mots suffisent.
- Hé bien ! la guerre. » - Choderlos de Laclos -

Citation:
De nous, Aldraien Sybell de Malemort-Carsenac, Baronne de Ussac, Dame de Chamaret, Cobrieux & Saint-Julien-le-Vendonais, etc ;
À vous, Judas Von Frayner, Seigneur de Petit Bolchen ;

    Votre méconnaissance concernant ma personne & famille n’a visiblement d’égale que votre présomption à croire que je vous poursuis ; car dans mon souvenir, vous sembliez plutôt de mauvaise humeur en voyant que je ne m’abaissais pas à genoux devant vous pour m’excuser de vous avoir bousculé ; peut-être auriez vous dû vous renseigner comme je l‘ai fais, même si cela semble vous avoir amusé au plus haut point.
    Pour votre gouverne, une famille royale reste toujours famille royale, même après le décès de notre Reyne, & ce ad vitam ; de plus, je ne suis en aucun cas sortie de sa cuisse, étant Malemort par mariage.

    Alors, mignon, laissez-moi vous expliquer ce que j’ai fais pour la grandeur & la perfection, puisque vous semblez tant croire que je ne dois mon nom qu’à une partie de jambes en l’air - Oui, il en faut plus pour me choquer, ne vous déplaise -. Voyez vous, lorsque vous étiez occupé à caresser la croupe de l’une de ces femmes vous poursuivant sans cesses, je menais les armées du Limousin & de la Marche contre le Ponant, défendant des causes parfois perdues d’avance par respect de l’honneur.
    Savez-vous ce que signifie ce mot ?
    Pendant que vous culbutiez l’une ou l’autre de ces donzelles, donc, je versais mon sang pour ce Royaume que je chéris, pour cette Couronne que je protège.

    & je le faisais déjà alors que vous étiez encore fourré dans les jupons de votre mère - à supposer que vous les avez quitté, ce dont je doute à en juger votre teint maladif & frêle -, je fus Vice-comtesse de mon Comté alors que la guerre faisait rage, Capitaine, alors que toute votre clique - le Blanc Combaz compris - se cachait la queue entre les jambes de peur d’être égratignée dans sa superbe.
    Je vous distrais ? Tant mieux, car je m’amuse moi-même beaucoup.
    Ne cherchez cependant pas trop à comprendre le pourquoi de ma manœuvre, cela parait-il est nocif de trop réfléchir lorsqu’on n’y a pas été habitué auparavant ; c’est un apprentissage de longue haleine, je vous apprendrai.

    Enfin, bandez mon cher si cela vous sied, je fais de même à ma manière ; mais n’escomptez pas que je vienne en votre demeure vous en faire profiter, je ne le fais que lorsque le déplacement en vaut la peine.



_________________
Judas
Tant qu'à tomber dans les enfantillages...

Citation:








            A vous, de Nous.

            Ho, vous prenez la peine de répondre. hé bien... Moy pas.

            J.G.V.F








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