Larouchka
[Le Moulin de mon coeur*]
Comme on y était bien... Ce moulin avait conquis mon coeur et j'adorais y passer mes soirées, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Ma rencontre avec mon nouvel amant m'avait réservé bien des surprises, la première étant de partager nos soirées avec son charmant cousin.
J'avais l'impression d'avoir toujours vécu ici, les vicissitudes de ma vie étaient loin derrière, oubliées les soirées à supporter les sévices d'un beau-père alcoolisé, oubliées cette déchéance monstrueuse qu'il m'avait fait subir en me vendant contre quelques écus à des hommes de passage.
Ma vie était désormais baignée de soleil, mes journées entre mon époux aimant et attentionné, mon fils et sa future épouse et mon maître, et mes divines soirées à me prélasser entre les deux cousins, je touchais du doigt à ce que pouvait être le bonheur.
Lascivement allongée sur la couche commune au milieu des draps froissés, je caressais, songeuse, mon ventre arrondi, regardant avec malice mes deux amants. L'enfant que je portais s'était étonnamment tenu tranquille pendant toute la journée pour ne se réveiller qu'en fin de journée. Mon ventre s'était crispé au cours de la soirée, mais rien ne semblait alarmant, il arrivait souvent que le petit bout d'Homme qui grandissait là dedans manifeste son mécontentement ou sa joie, me vrillant les entrailles, le plus souvent.
Je soupirai, passant ma main dans les cheveux de miel du jeune parfumeur, l'attirant contre moi, l'embrassant fougueusement en jetant un regard malicieux au rouquin, le provoquant ouvertement. Si ma relation avec le premier était toute passionnée, celle avec le second était pleine de malice et de jeux enfantins qui m'enchantaient.
Mon pied caressait donc la jambe de ce dernier alors que ma bouche ne quittait plus le premier, soupirant d'aise et de bonheur. Je croquais à pleine dents la vie qui s'offrait à moi.
* Allusion à la chanson "Les Moulins de mon coeur" (The Windmills of your mind) de Michel Legrand, dans le film L'Affaire Thomas Crown (1968)
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Comme on y était bien... Ce moulin avait conquis mon coeur et j'adorais y passer mes soirées, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Ma rencontre avec mon nouvel amant m'avait réservé bien des surprises, la première étant de partager nos soirées avec son charmant cousin.
J'avais l'impression d'avoir toujours vécu ici, les vicissitudes de ma vie étaient loin derrière, oubliées les soirées à supporter les sévices d'un beau-père alcoolisé, oubliées cette déchéance monstrueuse qu'il m'avait fait subir en me vendant contre quelques écus à des hommes de passage.
Ma vie était désormais baignée de soleil, mes journées entre mon époux aimant et attentionné, mon fils et sa future épouse et mon maître, et mes divines soirées à me prélasser entre les deux cousins, je touchais du doigt à ce que pouvait être le bonheur.
Lascivement allongée sur la couche commune au milieu des draps froissés, je caressais, songeuse, mon ventre arrondi, regardant avec malice mes deux amants. L'enfant que je portais s'était étonnamment tenu tranquille pendant toute la journée pour ne se réveiller qu'en fin de journée. Mon ventre s'était crispé au cours de la soirée, mais rien ne semblait alarmant, il arrivait souvent que le petit bout d'Homme qui grandissait là dedans manifeste son mécontentement ou sa joie, me vrillant les entrailles, le plus souvent.
Je soupirai, passant ma main dans les cheveux de miel du jeune parfumeur, l'attirant contre moi, l'embrassant fougueusement en jetant un regard malicieux au rouquin, le provoquant ouvertement. Si ma relation avec le premier était toute passionnée, celle avec le second était pleine de malice et de jeux enfantins qui m'enchantaient.
Mon pied caressait donc la jambe de ce dernier alors que ma bouche ne quittait plus le premier, soupirant d'aise et de bonheur. Je croquais à pleine dents la vie qui s'offrait à moi.
* Allusion à la chanson "Les Moulins de mon coeur" (The Windmills of your mind) de Michel Legrand, dans le film L'Affaire Thomas Crown (1968)
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