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[RP] Triplette pour Quatuor : Délivrez-moi!

Beren
Il fallait la rassurer, ne pas lui faire réaliser qu’elle était seule ; d’ailleurs… avec ce petit être dans les bras, elle ne serait plus jamais seule, n’est-ce pas ? C’est à cet effet que Beren lui avait caché le départ qui semblait définitif de Gabriel, et qu’il lui souriait avec tendresse, debout à quelque distance d’elle. Il ajouta deux larges buches dans l’âtre, et bien vite la rejoint, pour ne pas lui laisser entrevoir le vide de la pièce. Il remonta une couverture en plus des draps sur elle pour la couvrir, et s’assit sur un fauteuil à côté du lit.

Elle avait l’air inquiète, et la façon dont elle avait pris sa main et la serrait trahissaient son souci ; elle était seule, c’était un fait. Et lui était là, comme il le lui avait promis. Toujours en bras de chemise, les lunettes remisées dans l’une des poches de celle-ci, il maintenait un sourire de façade sur son visage. Et elle sourit, elle aussi ; et elle le rassura, ainsi. Elisette Colomba Luisa Woodland… La petite merveille rousse nichée dans les bras de sa mère avait cela de merveilleux qu’elle était toute chétive, toute innocente, toute fraîche de vie ; lui, captivé, regardait les fils roux de ses cheveux, sans oser s’approcher pour la regarder, mais respectant par cette distance l’intégrité de la gamine.

Il pourrissait tout ce qu’il touchait, il en était persuadé. Depuis quelque temps, sa vie, c’était cela : un ensemble de mauvais choix, et du malheur, pour ceux qu’il aimait. Ses sœurs en avaient été les premières victimes, comme il était resté en Franche-Comté au lieu de les suivre en Lorraine, et ses amours, n’en parlons pas ; Beren, c’était un désastre à quiconque l’approchait.

Et pourtant… Et pourtant, cette petite, c’était aussi un peu la sienne, d’une certaine façon ; il avait senti sous la peau les petits poings et les petits marteler l’enveloppe charnelle, il avait vu les formes mouvantes sous le derme, passer furtivement, il avait écouté, l’oreille sur le ventre bombé, le rythme battant de la vie sous-jacente. Toujours, depuis la première étreinte, un certain lien s’était formé avec ce ventre rebondi de vie, et toujours avait-il pris soin de ne pas le malmener. Oui, cette petite était un peu la sienne, et elle était néanmoins celle d’un autre, dont elle portait le patronyme.

Comment était-ce, d’être parent ? Comment était-ce, d’être responsable d’un morceau de vie qui dépendait et provenait de soi ? Sans le savoir encore, Beren serait plongé quelques jours plus tard dans le gouffre abyssal d’inquiétude de la paternité ; lui qui se targuait d’être le « père » de sa petite chatte blanche Azraelle âgée de quelques mois réaliserait alors ce qu’était vraiment être parent. Parent, mais pas géniteur ; comment était-ce, de sentir entre ses bras le souffle d’une vie que l’on a soi-même créé ? C’était un peu être Dieu, finalement, et c’était être bien faible, en même temps.

Il fut sorti de ces considérations par le regard de son amante dirigé vers lui, immédiatement accompagné de sa voix. Elle était en proie à l’inquiétude, vraiment, aussi prit-il le pli de poser sa main à demi sur son front, à demi sur sa chevelure, son pouce tentant avec douceur de défaire ce petit pli soucieux de son visage, par des passages réguliers. Elle cherchait son regard, et parvint enfin à croiser les émeraudes douces du jeune Fiole qui lui sourit, avec tendresse et bienveillance. Il répondit à son baiser, conscient qu’entre eux maintenant, cette petite mère de quelques instants à peine se dressait de son corps malingre ; quelque chose avait changé, quelque chose d’indicible, mais qu’il pouvait sentir… Le respect de la sphère familiale, peut-être. Il sourit, incrédule, quand elle le remercia, quittant ses lèvres avec lenteur, sans hâte, pour s’accrocher encore à leur passion, pour caresser encore la pulpe qu’il avait si souvent embrassée et mordue. Un baiser, long, doux, appuyé sur son front plus tard, il caressait sa joue du revers de ses doigts.


- Mais oui, je te l'ai dit, il se remet juste de ses émotions ; il est là au dehors, tout heureux d'être père, et il viendra bientôt. Ne me remercie pas, ma douce... Je suis heureux d'avoir été présent, et d'avoir aidé à ce que Damoiselle Elisette Colomba Luisa Woodland vienne au monde ! Elle est merveilleuse, ta petite, tu sais? Elle tient de sa mère, déjà. Je vais te chercher une coupe de vin vieux pour te requinquer un peu, ensuite… Tu devrais te reposer, tu sais ?

Il ne put s'empêcher de passer le bout de son index sur la joue enfantine, avec une infinie précaution. Oui, cette petite, c'était un peu la sienne, mais c'était surtout celle de Gabriel, et celui-là devrait être là, aux côtés de sa femme. Un regard au dehors, furtif, bref ; espérons que le garde le trouvera, et le ramènera bientôt.
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Larouchka
[Quelques heures plus tard.]

« Enfant : fruit qu'on fit. »

Léo Campion

J'avais fini par m'endormir, ma main n'avait pas lâché celle de Beren. Tout contre moi, Elisette respirait doucement, les yeux clos, toute chaude petite chose pleine de vie. Gabriel n'était pas revenu. Et lorsque j'ouvris les yeux, un peu plus reposée, le parfumeur n'avait pas bougé.

D'un regard, je fis le tour de la pièce. Je devais regarder la réalité en face, Gabriel était parti, pour de bon. Je serrais à nouveau la main de mon bien-aimé et lui sourit, malgré le coeur lourd qui pesait dans ma poitrine.

Elisette se réveillait doucement et bientôt, il serait l'heure pour elle de manger. Je caressais doucement les petites mèches de mon enfant et regardais à nouveau Beren.


Dis? Tu aimerais la prendre dans tes bras?

Sans toi, ni Clarri, je n'y serais pas arrivée cette fois. Je suis tellement fatiguée. Et puis... elle est un peu ta fille aussi, en quelque sorte. Elle t'aimera beaucoup, j'en suis sûre. Tu comptes tellement pour moi.

Je ne le quittais pas des yeux, remplie de tendresse. Je l'aimais si fort cet homme là. Comment était-il possible que j'aime deux hommes. Je ne pouvais renoncer ni à l'un, ni à l'autre. Gabriel était mon garde-fou, celui qui me montrait le chemin, qui me rappelait mes responsabilités d'épouse et de mère. Beren, c'était l'amour fou, la folie dans toute sa splendeur et je savais que mon enfant qui grandissait dans mes entrailles l'avait ressenti, c'était indéniable.

Allez Beren, prends la dans tes bras, soutiens bien sa tête et serre la doucement contre toi.

Il était bien souvent maladroit, mais j'avais une totale confiance en lui. Je lui aurais confié ma vie ou même celle de mon enfant, sans aucune crainte.

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Sylphael
[toc toc toc]
j'étaie en plein préparatif de voyage quand j'ai croisé mon père qui m'avais sembler très triste. Quand je lui ai demandé ce qui c'était passé il a évidement répondus que ce n'était rien mais qu'une surprise allais m'attendre dans un moulin en m'indiquant l'endroit.

D'habitude j'aimais pas trop les surprises mais la j'étaie impatient de savoir ce que c'était. A peine mon baluchon fini, je me précipita vers le lieu qu'il m'avais indiqué pour recevoir ma surprise et frappa à la porte.

TOC TOC TOC.

Et ajouta pour s'annoncer afin d'éviter toutes erreur.


C'est moi. Je suis la. Je peut entrer ?


Il commença à entrebâiller la porte pour regarder qui était dedans en disant la dernière phrase.

interactions avec Gabriel fait en accord avec LJD

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Larouchka
Allongée, contemplant l'homme et l'enfant qui se tenaient devant moi, toute émue de les voir ainsi. J'aurais presque pu verser une petite larme! Je me disais que finalement, c'était bien que Gabriel soit parti, que ce spectacle ne l'aurait par ravi et qu'il était peut-être à calmer sa colère, quelque part, et bientôt, il reviendrait! Je l'espérais du moins. N'était-ce pas sa fille qui se trouvait là, dans les bras de Beren?

Quelqu'un frappa à la porte, mon coeur se mit à battre. Gabriel? de retour? Je tendis mes bras à Beren pour qu'il me rende l'enfant, soucieuse de ne pas fâcher à nouveau mon époux.


Tu peux lui ouvrir s'il te plaît? ça doit être Gabriel!

Sourire aux lèvres, j'espérais qu'il serait heureux que ce soit une fille, nous avions déjà un garçon, et nous l'aimions beaucoup, alors qu'un petit bout de femme vienne compléter le tableau, c'était parfait.

Je me redressais dans le lit, me couvrant bien du drap et des peaux de bête pour voiler ma nudité, tentant d'arranger mes cheveux fous.

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--Elisette.colomba



[Mouah, Elisette, Colomba, Luisa Woodland. Je suis!]

J'avais passé les premières heures de ma vie, tout contre le sein de ma mère, bien au chaud. J'entendais les battements de son coeur et, rassurée, je m'étais endormie. Le temps s'était écoulé. Elle aussi avait fini par s'endormir. C'est qu'on était fatiguée toutes les deux, parce qu'un accouchement, figurez-vous que ça crève!

Et voilà qu'encore assoupie, je me retrouvais dans les bras du binoclard! Enfin, je ne savais pas encore vraiment que c'était un binoclard, c'était juste quelqu'un d'immense qui sentait une odeur que je ne connaissais pas. Pourtant, sa voix, elle je la connaissais. Alors, mes yeux grands ouverts, je le regardais. C'était lui? Qui n'était pas mon papa mais que maman aimait si fort. Avec ma main maladroite j'essayais d'attraper, je ne sais pas trop quoi et au final, je me mis à tirer de toutes mes forces sur ce qui me tomba sous la main. C'était son menton qui s'était penché vers moi. Et je tirais, et je tirais! Et mes yeux se perdait dans les siens.

Je ne savais pas encore que quelques minutes plus tard, j'allais rencontrer mon grand frère. Tout ce que je savais, c'est que j'avais faim. Et je me mis à pleurer.
Sylphael
Sylphael poussa la porte en entendant la voix de sa mère demander de le faire entrer en disant.

Non mère ce n’est pas Gabriel c’est moi.

Puis s’approchant les yeux fixés sur la petite fille, très intrigué par qui elle était il les saluas.


Bonjour demoiselle toute fripée aux cheveux de feu comme mere.
Bonjour père Yves,
Bonjour mère,

Elle est où ma surprise ?

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Larouchka
La porte s'ouvrit et c'est mon grand fils que je vis entrer. Mon visage s'illumina d'un sourire et je lui tendis mes bras, pour le serrer contre moi, comme lorsqu'il était enfant.

Bonjour mon fils! Viens! Approche toi! Regarde ta petite soeur! la voilà ta surprise!

J'écartais un le bras qui retenait l'enfant pour la montrer à son frère.

Je levais un sourcil en l'entendant parler d'un certain Père Yves. Mais qui était-il? Je regardais Beren, dubitative. Peut-être en savait-il plus?

Le temps n'était pas aux questions. La famille était réunie et j'en étais ravie, si ce n'est... Gabriel n'était toujours pas revenu. Alors, d'une petite voix, j'osais demander.


Dis... Syl... Tu as vu ton père? Tu sais... s'il va venir?

Mon regard se posa sur lui, interrogateur. La gorge serrée, j'espérais qu'il me réponde favorablement et que, bientôt, mon mari me soit rendu.

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Sylphael
il regarda alternativement le bébé et sa mere.

Vous êtes certaine que c'est la bonne? Elle vous ressemble mais elle est toute frippé elle !

Fait un gros bisous sur la joue de sa soeur.

Oui j'ai vue père gabriel, c'est lui qui m'a dit qu'il y avais une surprise ici. Mais il a pas voulus venir avec moi.
Elle dort déja?


Regarde sa sœur comme une bête curieuse l'astiquant un peu pour voire comment elle réagit.

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Larouchka
Je soupirais, un peu triste que Gabriel ne veuille pas voir sa fille, bien que comprenant sa colère. J'écoutais mon fils, souriant à son propos, jetant parfois quelques coups d'oeil à Beren.

Oui, mon fils, c'est la bonne, c'est bien ta petite soeur et si elle est toute fripée c'est parce qu'elle a vécu une grande aventure pour sortir de mon ventre, ça ne va pas durer, bientôt elle ne le sera plus.

J'observais mon fils embrasser sa soeur.

Tu veux la prendre un peu dans tes bras? Elle va bientôt manger, elle doit commencer à avoir faim.

Je tendis l'enfant à son frère, confiante. Eli commençait à s'agiter, chouinant et plissant un peu plus son front potelé alors que ses petites mains frottaient ses yeux.

Dis... pourquoi tu as dis bonjour Père Yves en entrant?

La question me brûlait les lèvres et je ne voyais vraiment pas de qui il pouvait s'agir. Beren étant seul avec nous dans la pièce, je plissais mon front, intriguée, attendant la réponse de mon fils.

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Sylphael
Sylphael fis un grand oui de la tête puis pris sa sœur dans ses bras arrêtant pas d'essayer de l'asticoter.

Pere Yves c'est lui non ? J'en ai raté un ?


Montre Beren du regard car à les deux mains occupés.


Faut pas faire la liaison? Faut dire Hi vé ?

Je sait ca ce fait pas de numéroter les gens mais je connait pas son nom.

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Larouchka
Je levais un sourcil, puis deux, en entendant mon fils, le regardant embêter sa soeur.

Doucement avec Eli, Sylphael, c'est un nourrisson encore, tu pourras jouer avec elle lorsqu'elle sera un peu plus grande.

Je l'écoutais. Mais de quoi parlait-il donc? Qu'avait-il donc râté? Et pourquoi appelait-il Beren, Père Yves, Beren n'avait rien d'un curé! Et puis numéroter les gens... Comment ça numéroter les gens?? Je finis par froncer les sourcils, commençant à comprendre.

Hum... Voici Beren, c'est un ami, il m'a aidé à mettre au monde ta soeur, tu peux le remercier car grâce à lui, tout s'est bien passé. Et ne l'appelle pas "Père"! Il n'est pas curé voyons! Tu peux l'appeler Messire Beren.

Je lançais un regard entendu au jeune Fiole, cherchant à avoir son assentiment. Si Sylphael commençait à numéroter mes amants, on était mal partis et de plus, rien ne pouvait lui laisser croire que Beren était mon amant. Un peu contrariée, je tendis les bras.

Tiens, rends la moi, je dois la nourrir, elle a faim.

Je me demandais quand Sylphael comprendrait qu'il n'avait qu'un seul père et que celui-ci était Gabriel. Peut-être me fallait-il changer certains habitudes qui semblaient bien mauvaises et souvent mal interprétées par mon fils.

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Sylphael.Woodland, incarné par Larouchka
Je m’amusais bien à titiller ma petite sœur mais je décidais de ne plus le faire pour ne pas qu’elle la reprenne.

Mais non, ce n’est pas père curé, c’était père père. Comme père hi , radeck. Il n’était pas non plus curé Radeck.

Pourvu qu’elle ne dise pas qu’il est curé…

Y a que père hi hi hi qui était curé ou presque. Non ?

Arf zut je dois rendre ma sœur.

Je ne peux pas la garder un peu ? Je peux lui donner à manger ?

Je regardais alors alternativement mere et ma soeur, me disant que je devais trouver une toute petite fourchette par ce qu'elle avais une toute petite bouche.

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Larouchka
Mais que me racontait-il donc... Je l'écoutais, tentant de comprendre en quel langage mon fils me parlait et lorsqu'il fit allusion à "Père hi" et à "Père hi hi hi", j'ouvris la bouche, estomaquée, puis me mis à éclater de rire.

Ainsi donc, si j'avais bien saisi, Radek, mon compagnon d'autrefois était "Père I", quelqu'un d'autre, mais je ne voyais pas du tout qui, devait être "Père II" et puis il avait Gabriel, "Père III" puisque c'était effectivement lui le père curé, ou presque, et enfin venait Beren, le "Père IV". J'avais enfin saisi, et je riais de bon coeur. Mon fils avait de telles idées parfois...

Tout en maintenant Eli contre moi, je soulevais légèrement le drap pour qu'elle puisse avoir accéder facilement à mon sein. La petite bouche, tâtonnant, vient s'y coller avidement et commença à téter gouluement, ma poitrine pudiquement cachée du regard de mon fils par le bienheureux drap. Mon fou rire s'était calmé et je pus lui expliquer ce que je pensais de tout cela.


Hum... Non, Radek n'était pas curé, il ne l'est toujours pas d'ailleurs, et il serait mieux que tu l'appelles Radek, car il n'est pas ton père. Père Hi, c'est assez étrange comme non... tu ne trouves pas?

Je lui souris tendrement, plus amusée qu'autre chose par sa façon de penser.

Et... Père Hi hi hi, comme tu dis, qui lui, est ton père, tu peux juste l'appeler Père... en effet, il était presque curé, il était diacre et il excellait dans sa tâche.

Mon regard se perdit dans le vide, nostalgique du temps où Gabriel était épanoui dans son travail. J'espérais qu'il retrouve un accomplissement qui lui permette à nouveau de s'épanouir, ce qui n'était pas le cas depuis qu'il avait tout quitté, pour moi et pour Sylphael. Rappelée à la réalité, je souris à mon fils.

Non, mon chéri, pour le moment, tu ne peux pas la nourrir, tu vois, il n'y a que moi qui puisse le faire, mais quand elle sera un peu plus grande et qu'elle mangera des légumes, tu pourras lui donner à manger, tu voudras?

J'étais ravie que Sylphael s'intéresse ainsi à sa soeur. Il n'était pas à un âge facile et même s'il avait une curiosité et un grand désir d'apprendre, j'étais très heureuse de le voir ainsi proche de ce petit bout de femme.

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Sylphael
Cela me perturbait étrangement. Si père III est diacre, je suis sensé l’appeler « mon frère », Et mon frère serait donc le seul que je dois appeler père !
Si Gabriel est mon frère et mon père ca veut dire qu’il est son propre père ?

Je me mis alors à secouer la tete, mais qu’est ce que je disais la, personne est son propre pere.

Faut pas tout compliquer comme ca. Ca l’est déjà assez. On verra pour changer les numéros quand ce sera plus stable, je vais m’y perdre moi si non.

Puis voyant sa mère cacher sa sœur pour la nourrir, il ajouta.

C’est pas juste.

Encore tout perturbé par l’histoire de déclassifier ses peres, il ajouta en regardant ou est posé sa sœur sans trop réfléchire aux conséquences.

C’est qui le premier père qui vas éduquer mini-douce ? J'ai le droit d'appeller ma soeur mini-douce ?
Larouchka
Eli était affamée, elle mangeait avec beaucoup d'appétit et grâce au ciel, j'avais assez de lait pour qu'elle mange à sa faim. J'écoutais Sylphael tergiverser sur les hommes d'importance dans ma vie et je le regardais, attendrie.

Je souris en entendant ses doléances. La justice n'était pas de ce monde... Je me demandais de quoi il parlait en disant: "c'est pas juste!" Je caressais doucement la joue de ma fille, supposant qu'il parlait d'elle.


Dans quelques mois, tu pourras la nourrir.

Je rabaissais légèrement le drap pour qu'il puisse mieux la voir.

Sylphael, ta soeur n'a qu'un père, tout comme toi, c'est Gabriel, et c'est lui qui prendra soin d'elle.

Je jetais un regard en coin un Beren qui était d'un silence éloquent, je savais combien déjà il aimait Eli, je savais qu'il la considérait un peu comme sa fille. Mais néanmoins, le père de l'enfant restait Gabriel et il était hors de question que je mélange un peu plus les choses dans l'esprit de mon fils.

Tu peux appeler ta soeur mini-douce, c'est un très joli surnom je trouve.

Et j'étais sincère.

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