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[RP] Buissons, canasson, fripons, initiation...

Kirke
    Il décida de suivre la recommandation de s'habiller... D'ailleurs il se demandait si il pouvait faire aussi vite qu'elle ! Parce que l'habillage éclair aurait surement valu un record mondial ! Un petit sourire survint alors sur les lèvres Penthiévriques. En effet, c'était surement l'annonce de la domination de son regard, et ça, il n'en était pas mécontent : Dieu tout-puissant régnait en maître absolu... Bien sûr il ne dit rien, de peur de la braquer. Faut dire qu'elle était susceptible presque autant que l'angevin, il l'avait sondé à travers son caractère. Ce n'est pas pour dire, mais ce caractère demandait au divin une réflexion profonde sur les mots à employer, la manière de le dire, le moment aussi. Une seconde peut-être appropriée, la suivante peut provoquer la colère, et la suivante, la fuite. Y'a pas à dire, mais Clotaire avait raison sur un point : les filles, c'est difficile. Il n'allait pas jusqu'à dire que c'était nul, parce que sinon il aurait poussé Marie dans l'eau et se serait barré en un rire Melchiovérique -big up Melkiche, ton rire c'est la classe !- en guise de punition. Pour quoi la punition ? On ne sait pas. Un ancien disait qu'il fallait haïr pour le simple bonheur de haïr, et ça lui arrivait d'agresser des personnes en taverne sans raisons apparentes autres que de se faire des ennemis. C'est pas facile d'être aimé par tout le monde quoi !

    On en était où déjà ?

    Ah voilà, il cherchait ses habits dans les fourrés. Un jour il songera à mieux ranger, organiser ses affaires, parce que là... Les ronces, ça pique les mains, ça s'accroche aux vêtements... Il aurait été patient -oui, il l'est presque toujours-, si ce n'était pas ses haillons qui préféraient rester avec les végétaux. Il ira d'ailleurs se plaindre aux mainois, ils entretiennent même pas leurs espaces verts, ranafout si c'est écologique ou pas là ils sabotent un scénario rien que par ce manquement aux conforts des baigneurs de minuit ! Allez quoi décroches toi, il fait froid ! Ah voilà ! Il enfile ça vite fait, soulageant un peu une peau gelée. La suite est bien plus posée. Il s'habille tranquillement, c'est pas bon de se surmener, on vit moins vieux il paraît. C'était sans compter sur la mauvaise fois de la femme de l'épisode !


    Quand la vicomtesse sera prête, je ne dirais pas non à une sieste au coin du feu, moi !

    Une honte, un scandale ! Il aurait été face à un royaliste, il lui aurait pété le nez à coup de tête. Il l'aurait traîné par le petit orteil gauche et l'aurait suspendu par l'oreille droite. Mais la beauté divine tout droit sortie de sa création le faisait simplement grogner dans son coin, alors qu'il s'était mis à lacer ses bottes lui aussi. Bien qu'il n'ait pas de lacets. Il fallait bien qu'il la fasse attendre. Chacun son tour !

    Il finit par se lever puis s'en alla tendre la main à la Marquise, tremblante, surement affectée par la scène, ou peut-être par sa beauté, et non pas par le froid ! Quoi, faut bien espérer dans la vie !


    - Allez, on retourne au campement... Mais n'allez pas penser que vous avez un pouvoir sur moi, je ne vous obéis pas... Et en plus, c'était mon idée de retourner !

    Une intervention divine sans une once de mauvaise foi n'est pas une intervention en bon et du forme. Confirmer son statut dominateur, pour mieux régner. L'accompagnant, entre les arbustes et buissons, déjà connus, il jetait quelques coups d’œil de temps en temps, limite à lui refaire la silhouette. Bon, on était venu pour racketter non ? Donc pause sieste-feu-de-camp, puis place à l'action !

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Avec un D, comme Dieu !
Mai


    Après une longue attente, les yeux rivés sur l’eau scintillante, une main masculine fut tendue à son attention. Son blond était enfin près, habillé, présentable, et regardable sans craindre de choquer la morale. Les doigts fins de la marquise se mêlèrent à ceux du Penthièvre sans un mot. Il était temps de rentrer au campement pour rejoindre le reste de la troupe et surtout la chaleur bienfaitrice du foyer. Alors que pour la quatrième fois de la soirée, le couple empruntait le chemin reliant le lac au campement, Marie leva les yeux sur son angevin, surprenant un regard appréciateur sur sa silhouette.


    Tss ! Ils étaient tous les mêmes à leur manière…

    Dans ma grande bonté je veux bien vous laissez l’illusion que vous me dominez. Mais c’est bien parce que c’est vous…

    Pour couper court à toutes répliques, Marie, les yeux plantés dans les siens,
    déposa un chaste baiser sur le dos de la main qui tenait la sienne.


    … et que je vous aime bien.

    L’Hermine n’était pas encore prête pour les grandes déclarations. Et l’art de la séduction ne consistait pas à exprimer ses sentiments mais à les faire deviner à demi-mots. Détournant ses prunelles de leurs vis-à-vis la marquise s’obstina de nouveau à regarder devant elle pour ne pas trahir sa gêne. Les voix des apprentis brigands et le crépitement du feu venaient se mêler peu à peu au silence angoissant de la forêt, faisant par la même occasion apparaitre un petit sourire sur le minois bretonnant.

    C’est qu’elle n’était pas contre un peu de chaleur, et s’imaginait déjà une sieste salvatrice blottit dans les bras du Penthièvre, avec la chaleur des flammes qui lui caresseraient le dos…

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