Le jour de montrer des fesses.... on ne s'habille pas n'importe comment, surtout quand les seules personnes de vraie connaissance sont un frangin, sa femme et sa jumelle et qu'elle arrivait dans une nouvelle ville, une de plus à sa longue liste, une animée par la ferveur des lycans.
Je sors toutes mes tenues des malles ouvertes, les chapeaux, les ceintures, les voiles, robes, jupes, bustiers, chemises, les dessous... qui a dit que j'etais coquette ?
Ro...ooose ! Rooooose ! Viens m'aider à choisir
Ana... vous n'allez pas monter sur cette estrade...
Joran l'a fait !
Mais c'est un homme
Oouiiii ! tu as remarqué toi aussi !?
L'éclat de rire ne tarda pas et emplit toute la pièce résonnant jusque dans le couloir de l'auberge
Ana ... chut !
j'arrete de rire et soupire en me jetant sur le lit et en battant des pieds dans le vide
Je peux jamais faire comme je veux ! Personne ne m'aime....
Mais si Ana.... tout le monde vous aime... Allez venez on va choisir ensemble.
Le sourire jusqu'aux oreilles, je me retourne vive comme l'eclair et saute du lit
Au bout d'une heure... bon d'accord trois heures, l'Anabel était fin prete, la tignasse blonde domptée par la douce Rose, la mise impeccable avec un je ne sais quoi d'affriolant, le décolleté peut-etre, la jeune femme embrassa son bout de chou qu'elle confia au bon soin de sa nounou avant de se rendre au point de rendez vous des fesses à l'air libre.
Des femmes, sa belle soeur et Théa, toutes plus belles les unes que les autres étaient sur l'estrade attendant de montrer leur derrière, une jolie fille finit sa prestation et sans sourciller la ravageuse blonde monte les marches et se met à battre des mains en regardant l'assistance masculine
Mais où sont les hooooooommes ?!!!
je mets mes mains en porte voix et hausse le ton
Y A T IL DES HOMMES ICI CE SOIR ?!!!!
Une main derrière l'oreille, style j'entends rien
Allez ... plus fort !!! PLUS FORT !!!!
Sans attendre les réactions, je m'assois au bord de l'estrade, mes pieds touchent à peine le pavé, les mains dos contre dos, coincées entre les genoux sérrés, la pointe de pieds vers l'interieur, j'arborre une moue mi boudeuse mi coquine puis fixant les jurés sur la droite, je remonte un pan de ma robe jusqu'à la cuisse découvrant une jambe au joli galbe et déroule lentement le bas soyeux, puis le fais tournoyer et le lance vers un des hommes devant moi.
Je prends appui sur l'autre fesse pour me tourner vers les jurés de gauche et renouvelle l'operation.
Le sourire aux levres, je me lève devant les mâles et glisse une main sous la bretelle de ma robe, la tete legerement en arriere, devoile une épaule mais je retire ma main aussitot et l'oeil coquin accompagne un index qui fait non, non, non.
Je me tourne alors et la main agile dans le dos tire sur le lacet de la robe qui tombe à mes pieds sous l'effet d'un petit déhanché tout en sensualité, mon visage niché dans un bras venu remonter ma chevelure d'or, je leur jette des regards sans equivoque et les laisse admirer mon joli fessier.
Nul besoin d'artifice à la beauté, qui se dévoile fièrement nue et avance d'une feline démarche sur la pointe des pieds vers l'un des jurés, ramasse son bas aux pieds de celui-ci, tourne autour du voyageur entourant son cou du soyeux tissu, passe au devant du second juge effleure son torse du bout d'un doigt et lui pose un baiser sur le nez avant de se placer derrière le 3 eme juge, son frere, qu'elle enlace en faufilant ses mains sous sa chemise et lui laisse en les sortant la marque de ses ongles sur la peau, au tour du dernier juge, pas moins que le coms, se penche devant lui pour attraper son bas au sol, le faire glisser lentement de long de son corps et le laisser pendre à son épaule avant d'attraper le col de sa chemise et l'attirer à elle pour lui mordre le lobe de l'oreille.
Un petit rire moqueur et je repars lentement, accentuant à peine mon déhanché naturel, vers ma robe abandonnée mais qui vois je ? non loin, le peintre qui a immortalisé sur la toile, les fesses de toutes ces dames, et qui ne perd rien du spectacle, une idée ! farfelue bien évidemment, un sourire et l'index qui lui fait signe d'approcher.
Un chuchotement à l'oreille et le voilà qui part chercher son attirail de peintre, pendant que la jeune femme remonte sur l'estrade et offre aux regards ébahis son corps nu.
Pinceaux et couleurs en main, l'artiste revient auprès d'elle qui, du bout de ses doigts qu'elle embrasse, envoie des baisers à la foule, un dernier regard aguicheur au jury puis recule pour laisser le champs libre aux autres femmes.
Commence alors une autre peinture, pendant que les femmes se succedent le derrière à l'air, une toile colorée dont le support n'est autre que l'Anabel.
_________________