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[RP] Pour le meilleur et pour le pire : Theos et Odenaiss

Odenaiss
Reoz - Matin du jour J - Quelques heures avant l’instant T

Tout est silence… ou presque. Seul commence à s’élever quelques bruits lointains, témoignage d’une vie qui s’anime sur une nuit qui s’achève.
Elle feigne la Brune de se lever.
Pas tout de suite. Pas encore.
Elle préfère traîner dans les draps chauds qui la tienne couverte.


Les paupières restent closes, scellées sous l’effet de leur poids. La fatigue pèse lourd sur son visage et sur son corps. La nuit n’a pas suffit à la reposer si mouvementée fut-elle. C’est que dans son courant, les heures se sont égrainées lentement… Trop lentement. Impossible pour elle de trouver le sommeil et seul l’ingurgitation de quelques verres d’alcool lui aura valut de chuter enfin !
Seulement, maintenant, elle se doit bien de quitter sa couche...

Dans son lit, elle se retourne, prenant position sur son dos. Ses jambes se tendent sous l’impulsion langoureuse du premier mouvement. Doucement, elle ouvre un œil sur la fenêtre que la lumière du jour vient doucement éclabousser de son lait généreux, pénétrant par tout les interstices et reste un instant ainsi, immobile, cherchant à sortir des brumes d’un troublant sommeil.
Le nez se plisse, la bouche s’ouvre, aspirant le plein d’air dans un large baillement avant qu’un profond soupir ne vienne mourir entre ses lèvres.
Bientôt la lumière pâle qui filtre entre les vieux rideaux de mousseline maladroitement tirés glisse sur le sol, vient ricocher sur le vieux canapé avant d‘inonder la pièce et de venir caresser le chaud de sa peau mordorée.
Douce chaleur qui lui manque alors et qui la fait soudainement se retourner sur la place laissée vide depuis trop longtemps à ses côtés. Les songes l’assaillent et l’image de l’Autre apparaît :


    La nuit prochaine ne sera pas sans Lui,
    La nuit prochaine, elle sera à lui.


Doucement, elle se redresse sur un sourire, finissant par s’asseoir au bord de la couche. D’un geste, qui fait se dissiper le fantasme de ses songes, elle drape son corps nu, s’étire, féline, tel le chat au sortir de sa sieste, finissant par se lever.
La pointe, puis la plante des pieds épousent les carreaux de terre cuite qui couvrent le sol de la chambre. Les pas s’effectuent, l’un après l’autre, se traînant un peu.
La main se fait caresse sur l'enduit poreux qui recouvre les murs. Une halte s’impose devant la fenêtre. Le temps s’annonce peu clément aujourd’hui. "S'il pleut le jour du mariage, les écus rentreront dans le ménage"... Ainsi soit-il !
La senestre se referme sur le loquet qu‘elle soulève. Fenêtre ouverte, la silhouette se penche légèrement, hume l’air frais tandis que son regard se perd sur le flots des passants qui commence à grouiller au bas de la rue. Et non loin, se fait entendre le clocher de l’Église qui sonne Sexte .
Déjà ! ?
Le cœur s’affole. La fenêtre est repoussée. Le temps passe et elle est encore loin d’être prête.

Elle se retourne sur le décor qui orne la pièce. Face à elle, le baquet de bois dans lequel elle se tenait plongée quelques heures à peine auparavant. Et dans l’air, des fragrances d’huiles qu’un léger courant d’air venu s’immiscer s’amuse à laisser flotter.
Rapidement, le bout des doigts effleure la surface de l’eau, laissant le liquide perler et goutter sur le sol puis finissent par venir s’ancrer au rebord d’une table de toilette. La Brune s’assied, y faisant face. Tête légèrement baissée, les yeux se relèvent et viennent mirer le reflet que renvoi le miroir usé.
Là se reflète le visage d’une femme bientôt mariée. Qui l’aurait cru ? Elle. Future d’Arenthon.
Un sourire naît venant effacer les traits restés marqués par la fatigue d’une nuit trop courte en même temps que la tête se secoue légèrement. Et le regard abandonne son reflet pour venir se poser sur le plus beaux des vêtements d’apparats qu’elle eut trouvée à porter.
Simple sera la robe comme la cérémonie qu‘on s‘apprête à donner. Le bout des doigts effleure le ruban de soie déposé sur un coin de la table avant qu’ils ne soit logé dans l’épaisse chevelure encore sauvageonne.

Derrière elle, la porte de la chambre qui s’ouvre. Jeanne, jouvencelle venue l’aider à se préparer vient d’entrer. Les regards s’échangent au travers le miroir, tout comme l’amical sourire. Puis les mains, frêles et blafardes, encore lissent de toute la jeunesse et la fragilité qu’elle affiche, de venir se poser sur les épaules d’Odé en même temps que les lèvres purpurines viennent s’attarder vers le creux de son oreille :


" Tout ira pour le mieux vous verrez… Vous allez resplendire de beauté… "


La tête acquiesce doucement, certaine de la véracité des dires prononcés. Une main se fait douce sur celle de jeanne avant qu’elle ne fuit le contact pour venir loger ses doigts dans la chevelure de la Brune, rendant leur liberté aux cheveux tressés la veille.

" … Laissez-moi prendre soin de vous. Il faut vous préparer maintenant. "


La toilette peut commencer, plus longue que toutes les autres fois.

    Aujourd’hui n’est pas un jour ordinaire,
    Aujourd’hui est jour de promesse et tournant dans sa vie,
    Aujourd’hui, la Brune se marie…
Nerevar
Dans une auberge de Reoz, Nerevar patiente, serrant dans sa poche le morceau de velours qui renferme les deux alliances.
A deux pas de l'église, il se tient prêt à s'y rendre, espérant que tout se passerait comme Odénaiss l'espère.
Roselalie
[Église de Reoz]

De bon matin Rose s'affairait dans la Sacristie de l'église de Reoz. Elle attendait une jeune paroissienne qui venait accrocher ses bans pour son mariage future. en rédigeant quelques certificats de baptême. Elle regarde la pendule... piouf ! déjà cette heure là !

Rose avait fort à faire Aujourd'hui, elle allait célébrer un baptême ce matin et un Mariage cette après-midi. Les deux concernant des amis de longue date, C'était aussi un grand jour pour Rose. Ou simplement une grosse journée se dit la vieille un peu vermoulu.
Elle se servit un verre de chouchen pour se donner du cour à l'ouvrage. Allons ! quand il y a beaucoup à faire, il faut toujours commencer par le commencement !

_________________
Mère Roselalie, Prêtre, Vicaire de Reoz.
Esmica
La jeune femme, s'était préparer toute la matinée, elle devait s'assister au mariage de son amie Odenaiss et son futur mari. Elle elle était mariée aussi depuis très peu, mais très heureuse. Elle voulait être témoin, de l'engagement de ces deux personnes, comme ils l'ont étaient de son mariage avec Druidix. Elle avait mis sa robe vert velours, qu'elle adorait. Druidix n'était pas encore prêt, mais elle lui avait de la rejoindre directe à l'Eglise, car elle avait peur d'être en retard.

Arrivait devant l'Eglise, il n'y avais personne, elle était peut être en retard, un stresse monta tout le long de son corps, ou peut être trop en avance. Elle entra, en effet il n'y avais personne elle était trop en avance. Elle appela sa tata chérie.




Tata tu es la? Où tu te cache?



[Bonjour , Bonjour! Retrait de l'image bien trop grande ...
Revoyez les règles d'or des arpenteurs .
Bon jeu Modo Cerdanne ]
Mike.de.naueriels
Le jeune et grand blond entra dans l'auberge où Odenaiss lui avait fixé rendez-vous. Il s'était révetu de sa plus belle tenue, c'était ceind de son épée et avait bien planqué sa bourse...sait-on jamais. Il s'avança dans l'auberge et prit place à l'une des tables pour attendre que Ode finisse sa préparation. Il appela l'aubergiste d'un signe de main et le vit arriver immédiatement.

Un verre de votre meilleur chouchen aubergiste et rapidement !
Gourvan
Druidix arrive à son tour,il doit rejoindre Esmi ,mais comme il est un peu en avance,il décide de suivre Mike qui vient d'entrer dans la taverne qui est en face de l’église.

Tavernier une tisane,pas trop chaude,je ne veux pas être en retard.


Il regarde son beau frère en souriant

Ma vicomtesse d’épouse ne me le pardonnerait pas.
Odenaiss
A quelques minutes de l'heure H

Prête! Elle l’est. La tenue est passée. A présent, elle se peut d‘y aller.
Elle peut oui… mais encore faut-il qu’elle parvienne à se lever pour quitter la chaise sur laquelle elle se sent comme ancrée. Ancrée dans ce qu’elle a d’émotions.
L’inquiétude qui se joue de la ronger depuis des jours se refuse à la quitter. Il est des jours qu’elle ne parvient à dormir, des jours ou chaque matin au réveil, son cœur bat à tout rompre et ou les paumes de ses mains sont trempées de sueur. Les tourmalines se posent sur « le doigt de l’amour », annulaire encore nu de l’anneau, symbolique d’un pacte passé, gageant fidélité à l’autre, harmonie, éternité et sincérité de la parole donnée.
Maître symbole d’une promesse… Promesse qui contient toutes celles d’une vie à venir
.


« Il faut y aller à présent. Le Sire de Naueriels est là à vous attendre… et la cérémonie ne saurait que trop tarder à débuter. »

D’un simple mouvement de tête, la Brune acquiesce pendant que la dextre, balayant l’air, fait signe à la jeune fille de quitter les lieux et de la laisser quelques instants encore à sa solitude. Elle ne tardera plus. Juste le temps pour elle d’émettre une dernière adjuration.
Et à son autre main de venir serrer le médaillon qu’elle porte autour de son cou, tel un talisman protecteur.


    Tout ira bien,
    Tout ira bien.


Une inspiration, plus profonde que les autres et le courage de se lever est trouvé. Les mains défroissent l’étoffe et viennent réajuster la coiffure avant qu’elle ne daigne sortir enfin de la chambre qu’elle alloue dans une des auberges de la cité depuis son arrivée en Breizh. La porte ouverte laisse deviner la présence de Jeanne qui l’attend près de l’escalier qui mène au rez-de-chaussée. Au bas, le calme règne et seules quelques voix s’élèvent. Les mains restées libres agrippent la robe et la soulève laissant libre la porteuse de faire ses premiers pas et de descendre l’escalier.
Les premières marches descendues, déjà elle reconnaît l’ami qui l’attend : Mike.
Elle ?...se découvre dans un sourire. Ce jour elle s’est parée d’une robe qui bien que digne de l’évènement reste simple. Pelisson hermin, robe blanche légèrement tintée de safran, parfaitement ajustée à sa taille et voile qui la protège.

Le temps est venu de se rendre à l'Église. La Future s'avance et rejoint celui qui s'en va l'accompagner :


-"Mike... si tu es prêt... "

La main se tend légèrement déjà prête à saisir le bras qu'on lui offre. Un regard s'adresse à l'un des invités qui, de manière impromptue les aura rejoint. Le bras enserre doucement celui du Naueriels-Kermabon se laissant entraîner vers les extérieures et au détour de la rue leur apparaît enfin l'édifice qui s'apprête à les accueillir. Mais pas maintenant. Pas tout de suite.
Le pas ralentit, le bras retient celui de l'autre :


-"Arrêtons-nous là si tu veux bien... Laissons d'abord place aux invités... ", sans oublier Theos qui ne devrait plus tarder.

Elle se voulait d'être spectatrice d'une des scènes de sa vie, et ce avant de se faire actrice. Le regard figé sur le parvis elle regardait alors les premiers invités faire leur arrivée la gorge encore nouée et les entrailles en vrac d'un trop plein d'anxiété.
Theos
C’est d’un regard pénétrant que Theos heurte le miroir qui lui fait face et sur lequel s’est dessinée sa silhouette masculine porteuse d’une majestueuse élégance et d’un charme intransigeant. Sachant cultiver avec délice le mystère dont il est doté et ne doutant pas de ses capacités à séduire et à fasciner, il est néanmoins conscient que le temps ne manquera pas de durcir ses traits, de corrompre sa gueule d’ange et d’abîmer son sourire aussi sincère que captivant. La cérémonie qui s’annonce lui intime qu’il va falloir abandonner les frasques, les excentricités et la dépravation qui l’ont accompagné au cours de son apprentissage et que l’âge des responsabilités est enfin arrivé. L’image qu’il a du mariage peut paraître insensible et amère, et, contrairement à celles de certains, ne tombe pas dans les abîmes de la mièvrerie. Il sait que cet engagement, malgré son caractère solennel, n’enlève pas les défauts des époux et ne marque pas obligatoirement la genèse d’une vie idéale. Adultère, mensonges, jalousie, trahisons et vices ne se dissipent généralement pas lorsque « Je le veux » retentit.

Sa tenue est sobre, aucune fioriture ne vient la troubler. Son allure est posée, ses gestes calmes et assurés, ses épaules déployées au creux qu’une chemise qui enveloppe parfaitement son torse. Et déjà, il imagine la nuit qui les attend. Dévorante et passionnée. Il trouvera enfin une réponse au désir charnel qui le tourmente et mettra fin à cette chasteté qu’Odénaiss et lui se sont mutuellement imposés. Sa tignasse habituellement ébouriffée est pour une fois domptée.

Les alliances ont été confiées aux témoins Elles n’ont pas été égarées, aucune chèvre ne les a mangées, personne ne les a dérobées. Loin d’être précieuses et ornées de cailloux onéreux, elles se distinguent par leur simplicité et leur absence de fragilité. Des anneaux. Rien de plus.

Il partage un dernier instant avec cette solitude qui a longtemps été sa plus fidèle compagne. Il ne pensait pas s’en défaire un jour et la jeter au creux d’un fossé pour les yeux d’une femme. Il balaye la chambre d’un regard. Elle est rangée. Lui, est étonnement serein, aucun sentiment, aucune émotion ne sont encore venus le tirailler. Pourtant, il sait que la cérémonie sera chargée de sentiments. Car malgré tous ses défauts, sa cruelle pudeur et sa profonde circonspection, il est amoureux de la femme qu’il s’apprête à épouser.

Il espère avoir le temps de se consacrer à chacun des proches, amis et connaissances qui viendront à Rieux. Il mettra de côté toute forme de provocation, enterrera les querelles, évitera les règlements de compte qui pourraient perturber le mariage. Et c’est avec bienveillance qu’il accueillera ceux qui seront venus partager l’intimité d’une union.

Les cloches sonnent. Theos quitte sa chambre et se dirige vers l’église qui va sceller sa complicité amoureuse avec son Autre. Les invités sont présents et déjà installés. C'est d'un pas serein que l'intouchable va prendre place près de l'autel. La nervosité commence à le rattraper et un toussotement marque le début d'une attente qu'il juge longue et pénible. Les mains croisées derrière le dos, la tête haute, il détourne parfois les yeux vers la porte, attendant l'apparition de sa promise. Il croise le regard de ses amis et leur sourit doucement. Pour une fois, il n'aura pas à subir le manque de confort des chaises de l'église.
Gertrude.
Elle avait reçu l'invitation quelques jours plus tôt, tout d'abord, elle s'était refusé à se déplacer. Un mariage! Non mais faut êt' fou pour s'mariager! avait-elle pensé, en plus c'sert à qu'dale, vont quand même s'tromper, s'engueuler et s'quitter. Tel était son point de vue sur le mariage, et ceci en dehors de toutes les opinions qui venaient s'ajouter sur le fait que ça se passait à l'Eglise. Puis, elle avait appris que certains de ses compagnons viendraient, et elle ne rechignait jamais à une fête en leur compagnie.

L'étape suivante avait été de se renseigner sur les coutumes, ainsi avait-elle questionné un vagabond, descendant d'une lignée noble, et breton de surcroît, rencontré en taverne qui se rendait à un mariage. Pour la jolie tenue, c'était chose faite, elle avait acquis dernièrement des nouveaux vêtements, neufs, sans trous, sans boue, juste quelques tâches de sang, mémoire d'un règlement de compte en taverne, soldé par la conclusion qu'une femme peut battre un homme. Elle ferait l'effort occasionnel de se laver vaguement ce jour-là et le tour serait joué. Il ne manquait plus que le cadeau, ainsi, elle était partie à la chasse. Mais pas n'importe quelle chasse, le vol d'une chèvre! Le maire blond de Bourges lui avait confirmé que c'était un beau cadeau.

Ainsi, le jour J, elle se présenta devant l'Eglise. Observant la bâtisse de loin, elle avait un appréhension à entrer le bâtiment. Et si Dieu prenait possession de son corps, l'envahissait, la rendait idiote et mouton comme tous ces abrutis qui remplissent les châteaux... Elle tenait la chèvre fermement par la corde qui enserrait le cou de l'animal, soupira, prit son courage à deux mains - et donc fatalement lâcha la corde - et s'avança, de sa démarche boiteuse, vers l'entrée, le courage tenu fermement entre ses deux paumes, et la chèvre trottant derrière elle.
Roselalie
C'était un grand jour mais les choses semblaient prendre une drôle de tournure. La première messe avait durée durée... trop longtemps, et Rose avait attendu devant la baptistère. Assez pour qu’Aristote lui même perde patience. Un baptisé qui, deux fois de suite, ne se présente pas à son baptême, elle n'avait jamais vu, ou entendu parler d'une telle chose !
Rose était dessus et triste. Dessus tous d'abord par Nerevar qu'elle considérait comme un ami, et qui aurait du avoir la délicatesse de donner fermement son intention de renoncer à son baptême. Dessus aussi en tant que prêtre, d'avoir échoué à cette tache qu'une fidèle paroissienne, et surtout amie, lui avait confié. Et enfin triste pour Odenaiss. Bien sur, on trouverait facilement dans les invités un proche, baptisé, qui accepte de témoigner de leur noce. Mais elle ne méritait pas un tel stresse aujourd'hui.
Rose finit la première Messe en tachant de ne pas sembler trop préoccupée.

Quand tous fut finit et que les enfants de chœur, bien préparés, se chargeaient des derniers détails, Rose demanda à être seule. Elle s'agenouilla un moment et pria pour retrouver la paix intérieur nécessaire pour unir deux enfants au nom de l'amour Aristotélicien.

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Mère Roselalie, Prêtre, Vicaire de Reoz.
--Les_enfants_de_choeur
Les enfants avaient assisté à la scène improbable de la vieille qui appelle trois fois le baptisé devant l'Autel.... sans réponse. C'était si pathétique que même jean ne trouvait pas sujet à en rire.
j'vous avait bien dit qu'il était louche celui là !.... il a pas une tête de breton t'façon... Mon père dit qu'un étranger reste toutes sa vie un étranger !...
Mathilde qui était entrain de nouer délicatement des fleurs blanches sur le côté des bancs le coupa sans attendre.
ça suffit Jean !... tu ne connais même pas les raisons et tu te permet de cracher ton venin. Je suis sur qu'il y a une explication logique à tous ça !...

Vous avez vu la pauvre Mamie... Enfin Mère Roselalie... Et vous avez pensez à Dame Odenaiss ?

Marie et Agathe hochaient la tête pieusement à tous ce que disait Mathilde comme si elle avait été elle même le prêtre. p'tit Louis restait muait pour ne pas avouer qu'il n'avait rien compris à l'histoire.

Tout était près. De belle Rose blanche et rose pâle était disposé dans l'église. Le livre des vertus installé sur L'Autel ainsi que le pain et le vin. Les garçons n'en avaient même pas bu en cachette. Alphonse fit bruller l’encens et Mathilde s'approcha doucement de Rose.

Ma Mère, il va falloir y aller...
Roselalie
Rose sourit aux enfants.
Merci mes chéris, vous pouvez vous mettre en place.

Elle se dirigea vers les portes qu'elle ouvri en grand. Elle vit la foule regroupée là et leur adressa un grand sourire. Puis, elle sonna les cloches donnant le signal du début de la cérémonie.
Bong ! Bong Bong ! Bong !

Elle s'approcha de Théo et l'informa du détaille gênant, il leur manquait un témoin. Elle lui laissa le soin de trouver un remplaçant de dernière minute.
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Mère Roselalie, Prêtre, Vicaire de Reoz.
Evil_erin
Mariage ! Rien que l'intonation du mot me faisait l'effet d'un glas morbide. M'inviter à un mariage, non mais quelle idée, et en plus par une "blanche", ça allait être bourré de mondains et de nobliots, une foule de riches oisifs, rien de pire pour me mettre les nerfs à vif.

Alors que l'aube me trouvait assise sur un muret, l'air matinal encore frais pour la saison, je passais nerveusement la main dans mes cheveux qui n'avaient que rarement vu un coup de brosse. Y aller ? Ne pas y aller ? Telle était la question ... Pas vraiment l'envie de me trainer dans ce genre de cérémonie mais j'avais promis, et ce n’était pas aujourd'hui que je trahirais une promesse, même si y aurait pas mort d'homme. Non, mais je tenais à cette amorce d'amitié qui s’annonçait, alors bon gré mal gré je décidais de m'y rendre.

J’étais partie seule, la mission était en pause et j'avais quelques jours devant moi. Le temps était plutôt agréable, entendons par là qu'il ne mouillait pas, ce qui était déjà une bonne chose.
Alors que j'arrivais sur place, je grimaçais, trouvant exactement ce que j'avais imaginé, croisant même une morveuse haïe au plus haut point, tout s’annonçait pour le meilleur et pour le pire, y avait pas à en douter.

Mon épée à la hanche, je croisais les bras et écoutait la vieille bigote qui marmonnait des messes basses au futur marié. Un sourcil levé, je me disait que ça commençait bien leur affaire ....
Esmica
La jeune femme était présente depuis le début, elle attendait avec impatience l'arrivée d'Odenaiss, cela commencer à faire long et la jeune femme se faisait désirer.
Elle sourit, saluant les nouveaux arrivants. Lorsque Rose sonna les cloches, cela indiquait le début de la cérémonie.

Enfin, dit-elle.

Elle voyait sa tata paniquée, elle s'approcha discrètement d'elle:

Ça va ma tata? Il y'a un problème?
Roselalie
Rose embrassa affectueusement sa nièce, et profita de l'accolade pour lui chuchotter : rien d'insurmontable, un témoin manque à l'appel, mais Odenaiss a de nombreux amis, la cérémonie n'en sera pas gâchée pour autant. Et le mariage sera célébré dans les règles de l'amitié aristotélicienne.

Les cloches sonnaient toujours, les invités arboraient le sourire des jours de fête. Tous attendait impatiemment de voir la marier faire son entrée. Des rires et des poignées de mains chaleureuses emplissait la place de l'église ce qui réjouissait la vieille vicaire.
Elle s'approcha de Théos et lui posa une main réconfortante sur son épaule.

Êtes vous prêt mon fils ? à unir devant dieu votre destin à celui de votre promise ?

Souriante mais d'un ton décidé, Rose indiqua qu'il était temps de célébrer ce mariage.

Allons mes enfants, allons tous prendre place dans l'église.

Quand la foule fut installée, Rose s'avança devant l'autel, fit une genou-flexion avant de s'y installer. Debout face aux paroissiens, elle fit taire le brouhaha d'un geste de la main. Dans ce silence religieux, une harpiste entama une mélopée sensée nous rapprocher du très haut et nous inspirer les vertus. Elle fit signe à Théos qui vient se placer devant l'Autel. Le tableau était en place, tous à présent attendaient la touche finale, l'entrée de la marier dans l'église.

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Mère Roselalie, Prêtre, Vicaire de Reoz.
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