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[RP] Pour le meilleur et pour le pire : Theos et Odenaiss

Jerome1976
chaque mariage est différent et celui la ne faisait pas exception, j'étais rester discrètement au fond de la salle.

perplexe face au déroulement de la cérémonie. puis surpris par le départ d'odenaiss de l'église, et gardant naïvement espoir que la cérémonie avait une chance de reprendre, je restais a ma place attendant la suite.
Theos
Les mots acerbes d’Odénaiss éclatent avec colère et se fracassent contre les hauts murs de l’église avec frénésie. Tout semble vaciller et se détériorer à l’heure où la cérémonie devait être emprunte d’un semblant de pureté et de sérénité. La bienséance, le protocole nuptial et la solennité sont morts, ont crevé devant l’autel, déchus. La verve assassine et le mépris mutuel de Theos et de la religieuse ont corrompu le mariage et ont violenté ce qui devait être le plus beau jour de leur vie. Et c’est blême, le visage marqué par des traits austères et froids que d’Arenthon fait face à l’irritation de sa moitié. Son regard devient impénétrable et ne laisse transparaître aucune émotion. Et, imperturbable, il demeure immobile, devinant l’issue de sa tirade.

Bien sûr, il aurait pu se taire et rester stoïque face à la provocation scandaleuse de celle qui se prétend au service de l’amitié aristotélicienne. Il aurait pu dissimuler, non sans aisance, son côté belliqueux, se plier aux règles habituelles du mariage pour faire croire à chacun qu’il avait changé et qu’il était à présent prêt à se comporter en homme raisonnable et responsable. Mais les apparences et la fioriture n’appartiennent pas au monde de Theos. Son arrogance et l’hostilité qu’il peut nourrir pour ceux qu’ils jugent ingrats n’ont aucune limite. Et c’est en toute légitimité qu’il considère avoir répondu à la perversité de Rose. Qu’Odénaiss avait d’ailleurs choisi seule, sans en convenir avec son fiancé.

Il l’écoute. Sa tempe claque au rythme de son cœur, dans de lourds « Boum boum boum ». Sa main se referme. Un pli contrarié se dessine sur son front et lui confère un semblant d’animosité. Il ne l’interrompt pas, il comprend son irritation et la partage. Il a conscience d’avoir défié la décence et l’intégrité de leur union. Il ne niera pas, assumant ses paroles.

Puis elle s’échappe.

Quelques secondes passent sans qu’il réagisse. Mais l’hésitation n’a pas le temps de naître qu’elle est déjà oubliée. Et il court à sa poursuite, poussant les portes de l’église avec violence et allant braver la ferveur de la ville. Son regard la cherche, la trouve, la perd. Il avance avec une telle exaltation que chacun se tourne sur son passage, devinant une pointe de détresse au fond de son âme. Et même quand son épaule heurte quelques villageois, il maintient sa course pour rattraper celle qui a su dompter ses sentiments. Son souffle devient sauvage et bruyant, une veine remplie d’un sang fiévreux vient déchirer son front. Et quand il croit apercevoir la silhouette d’Odénaiss, elle disparaît à nouveau, au détour d’une ruelle. Il finit par s’arrêter, haletant et furieux, et donne un puissant coup de pied dans une caisse abandonnée.

'Tain !

Il retourne à l’église, résigné, le visage fermé. Il pénètre dans la bâtisse sans dire un mot, sentant le regard des invités peser sur lui. Et il relève les yeux vers Rose, l’air mauvais. Il ravale difficilement son emportement et la rage qui l’étouffent. Il ne lui dira rien, pas maintenant, préférant remettre à plus tard sa rancœur et son ressentiment. Et il se retourne vers l’assemblée et tousse pour s’éclaircir la voix.

Je suis désolé pour tout ce qui vient de se passer. Comme vous pouvez vous en douter, j’aurais souhaité que les choses se passent autrement. J’espère bientôt retrouver Odénaiss. Pour l’heure… Je vous remercie d’être venus.

Il se tait. Il ne sait quoi leur dire et soupire amèrement face à cette déconvenue.
Maewenn
La Provence c’est loin, fichtrement loin. On lui avait pas dit à la môme. La dernière fois, c’est qu’elle avait fait le trajet en bateau et en prime après un long voyage. Alors forcément ca ne lui avait pas paru si loin. Et puis, elle n’avait pas récupéré son fanatique des cheveux sur la route. La donne change forcément. Enfin, ledit fanatique était sur la route. Toujours ca de pris. On peut d’ailleurs se demander ce qu’ils font ensembles ces 2 la. Et d’ailleurs, je vous le demande … Elle est belle, il est chiant. Elle est extrêmement séduisante, il est … classique. Elle sent bon … bon lui aussi un peu quand même. Elle se fait pas accompagner du premier des blaireaux qui passent non plus, faut pas abuser. Mais depuis leur première rencontre, le jeune homme s’était attaché la sublime chevelure guérandaise. Ouais … nan mais faut de tout pour faire un monde hein. On ne critique pas les passions des gens namého. Et la môme Guérande de son coté, trouvait fort appréciable de se balader au bras d’un jeune homme tel que lui. Il faut avouer qu’il était plutôt bel homme et qu’il ne laissait rarement les femmes indifférentes. Et ca, la comtesse adorait. C’te frime …

Bref, revenons à nos moutons. La Bretonne l’avait donc récupéré sur la route. Limite kidnappé d’ailleurs. C’est qu’elle avait horreur d’aller à ce genre de cérémonies seule. Surtout lorsqu’il s’agissait du mariage de T. On n’assiste pas aux noces d’un ancien amant seule, règle de base. Purée, mais il lui avait pris quoi à lui de se marier franchement. Les souvenirs vagabondent jusqu’à leur rencontre. Un soir, une taverne, 2 corps qui s’unissent, des moments de bonheur partagé. Puis la rupture. La vie du blond n’était pas faite pour elle. Et la sienne … pas pour lui. Il ne lui restait que ses souvenirs. Et cette amitié qui s’était construite au fil du temps. Partager ses mots, ses lettres. Savoir parfois ce qu’il devenait. Le plus souvent être rassurée de ne pas recevoir ce courrier lui annonçant son trépas. Il avait gardé une place importante dans sa vie, et même peut être un peu dans son cœur. Mais ca, je vous défends de lui dire, il en rirait. Alors quand elle avait lu son invitation - et ce après avoir rit pendant quelques temps, puis pleurer, crier, casser plusieurs vases, enfin la réaction logique lorsqu’on apprend pareille nouvelle – elle s’était décidée à s’y rendre. Mais diantre … que la Bretagne est loin.

Et pourtant, à l’intérieur du carrosse, le temps passe si vite. Il faut dire que la conversation du kidnappé est totalement rafraichissante. Et le temps passe si vite qu’ils ont à peine le temps de faire escale en ses terres pour s’y rafraichir, et oui seulement s’y rafraichir, tss, bande de pervers. Sont pas amants hein … ‘fin pas encore j’crois. Ou alors on m’a pas donné cette info. Bref donc … a peine le temps de se rafraichir et de se préparer pour la cérémonie qu’ils repartent pour Rieux. Et la …


Gast.*

Juron préféré de la Bretonne. Elle voit les portes de l’Eglise, mais … elles sont fermées. ‘Tain mais c’est pas le bon jour ou quoi ? Pourtant, peu de temps avant, il lui semblait bien avoir entendu les cloches annoncées la cérémonie. Pourquoi z’ont fermés les portes ? Dediou … Il va la tuer. Le Blond bien sur, pas le brun à la chevelure indomptable. Pourtant, elle ose. Ils osent … Le carrosse est quitté et leurs pas les emmènent jusqu'à la lourde porte en bois de l’Eglise. Oui, vous savez, celle qui grince tout le temps et que tout le monde espére toujours qu’ils vont pas se faire repérer en arrivant en retard. Bah c’est pas son cas à la tornade politaine. Elle n’en a rien à faire tss. Au moins, il remarquera qu’elle est la. En retard, mais la. Un sourire au brun qui l’accompagne et les doigts s’entrelacent aux siens. Un murmure, qui a vrai dire ne lui laisse pas trop le choix au sudiste.

Prêt ?

Et les gardes de la Comtesse d’ouvrir les grandes portes pour laisser passer le couple d’un jour. Et on garde son sourire. Jusqu’au moment ou la jeune femme, se retrouve bousculée par une autre jeune femme qui ressemble à n'en pas douter à une mariée. Et un autre juron, un …

Gast.*

Les doigts se serrent à ceux de son cavalier, autant pour se retenir de tomber que pour reprendre contenance. Piètre cavalier qu’il avait dit. Et elle ? l’avait elle prévenu ? Oups …

Et le marié qui disparaît à son tour puis réapparaît. Il prend la parole, elle le regarde tentant de décrypter ses mots. 'tain mais qu'est ce qu'elle fout la. Ça pouvait pas pire tomber - le contraire de mieux tomber hein pour ceux qu'on pas compris. Un regard à son cavalier. Un regard au marié. On va pas rester la si ?



*Juron Breton

[modo=on]
Bonjour,
Pensez à traduire les mots et expressions d'une langue étrangère, même si la traduction ne peut être qu'approximative. N'oubliez pas les règles d'Or !
Bon jeu !
Modo Alan.de.t
[modo=off]

_________________
Melyane.
    Eh bah c'est le pompon ! La blonde n'en revient pas.. D'ailleurs elle ne comprend pas ce qui vient de se dérouler devant l'assemblée, estomaquée elle aussi.. Un regard vers les froufrous de la robe d'Ode qui s'évanouit dans le fracas d'une porte, un autre incrédule tourné vers Rose.. Puis le dernier sur Theos qui sort à son tour.

    S'en est trop. Melyane se lève, esquisse un faible sourire à l'adresse de la mère.. Et sans excuse aucune, elle piétine allégrement bottines et souliers en disant .. " Faite place ! ". Oui bah en cet instant, elle retient sur ses lèvres ourlées les mots bretons qu'on prononce dans ces instants là, mais pas dans ce lieu. La blondinette attrape un pan de sa robe et trottine jusqu'à la porte, se tourne vers le silence de mort et soupire avant de claquer elle aussi la porte, na !

    Bien.. trouver Ode avant qu'elle ne fasse une bêtise.. Les azurés se fendent doucement sur la grand place..
    " où as tu pu aller ... " Tant pis ! Melyane descend les marches du parvis et court lentement, une main sur son ventre vers une ruelle.. Une légère grimace quand une douleur la plie en deux.. Elle s'arrête un moment le temps de retrouver son souffle et de balayer les lieux du regard... Où aller...
Jerome1976
les paroles de théos ne laissai aucun doute. la farce était joué et ce qui aurai du être un jour de liesse devenait un jour funeste.

je n'avais plus rien a faire ici, c'est pourquoi je prix congé des personnes encore présentes et reprit la route.
Enzo.blackney
Qu’elle idée d’avoir dit oui à la Comtesse. Définitivement.

Ils n’avaient rien à voir tout les deux, et la seule chose qui pouvait bien animé le font de ses pupilles c’était bien les cheveux de cette dernière. Pour le reste, ils étaient liés par un sang lointain, et elle était bretonne. – Quoi lui aussi en parti ? Mais on vous a rien demandé ! – Bref. Ils n’avaient rien de commun. Elle le croit classique ? Lui pense qu’à force d’amant la Comtesse a gonflée des chevilles. Elle pense qu’il est chiant ? Imaginez-ce qu’un homme chiant peut penser d’une femme ! Rien, mais rien ne pouvait les rassembler, tout les deux. Et pourtant, Enzo avait remarqué ses cheveux qui tombent en cascades… c’était à ce dernier mariage Breton. – Et pourquoi il était toujours invité dans ce satané Duché – Enzo, c’est Enzo. Dans son mètre 90, et ses défauts. Odieux jeune homme de 17 ans. Il avait dit oui pour quelle raison à la Maewenn alors ? Pour ces cheveux ? Un peu. Il espérait pouvoir y toucher en fait, mais là n’était pas la question. Elle était comtesse, il était fils de Duc et avait une de ses petites affaires qui faisait qu’une sortie pour rencontrer des gens et se faire des contacts n’était pas de refus. Même quand c’est un peu faire le beau pour la jeune femme. Ça prouvait qu’il l’état beau, mais bon. Il aurait sans doute préféré rester dans le Languedoc. Parce que bon, c’est que c’est vraiment loin la Bretagne, et même les bouteilles enfilées durant le voyage ne l’ont pas rendu assez court au goût du Blackney. Puis, en fait… elle l’avait presque kidnappé l’autre, mais Enzo n’avait pas sourcillé. Ronchonner, un peu quand même. C’est qu’il allait devoir de taper un mariage à l’autre bout du monde et laisser Gabrielle dans le Languedoc – Avec ce satané Mordric – alors ça lui plaisait moyen. Mais bon… Au moins, sa compagnie n’était pas des pires. Et ses cheveux…

Et lui qui n’était pas au courant que le dit marié qu’il allait rencontré… était l’amant de sa chère partenaire. C’est que bon, il aurait su, il aurait peut-être hésité à venir faire le beau. Au cas… , mais aussi qu’il n’a aucune envie que les rumeurs qui disent qu’il est un coureur de jupons circulent de nouveau. Car c’était faux. Il avait eu quelques femmes… mais pas tant. Et même qu’il n’aimait pas tant les femmes en fait. – N’allez pas croire qu’il est aux hommes ! – Non, il n’aimait pas le besoin tentateur des femmes. Car il était faible Enzo… et une main bien placé et le voilà qui perd le contrôle. Mais cela n’a pas d’importance. Surtout pas maintenant. Alors le Blackney avait trouvé le voyage long lui. Assis, couché… il n’y a pas beaucoup de positions à avoir dans un carrosse – et n’allez pas croire n’importe quoi ! – et Enzo parlait. Surtout pour faire semblant de dire quelque chose et tenter d’éloigner les questions de femmes, ou bien même la tentation qui guette peut-être Maewenn. Qu’en sait-il après tout. Mais il est méfiant, juste un peu. Et il a but. Beaucoup en fait durant le trajet. Il a visité un peu les terres de la Comtesse. Charmant endroit… si on veut. Enzo s’attardant que peu au décor. Plutôt égocentré. C’est donc d’un sourcil levé qu’il accueillit le juron de la belle, regardant autour par la même occasion.


- « Ehm ? »

Et là, il voit. Porte de l’Église fermée. Un petit rire lui échappe. L’alcool toussa, vous savez ça fait un peu glousser pour rien. Mais faut bien débarquer de ce carrosse quand même non ? Alors Enzo sort, n’aide pas du tout Maewenn, et va vers la dite porte. Il reçoit son sourire, en fait un en échange, par simple politesse et fixe un instant les doigts qui viennent se glissé dans les siens. Fronçant les sourcils, il observe la jeune femme, alors que le murmure vient prendre logis dans son oreille. Un soupire glisse entre ses lèvres. Il espère franchement qu’elle ne le porte pas comme un trophée, parce qu’elle va le regretter… ou pas. Enfin. Il en profite pour glisser son nez dans les cheveux de cette dernière, humer leurs odeurs, et les sentir se frôler contre le nez. Exceptionnel. Petit gloussement alors qu’ils sont bousculé, qu’elle serre bien trop fort ses doigts à ceux du Blackney et qu’il se voit obligé de retenir par la taille Maewenn pour ne pas qu’elle tombe. La mariée ? Il ne sait pas, mais un homme sort aussi… et revient. Parle. C’était sans doute la mariée. Et Enzo de rire de nouveau alors que le regard de sa compagne va sur lui et sur le marié à tour de rôle.

Qu’elle défection quand même… un si long voyage pour rien. Enfin, pour une histoire de cheveux dirons-nous. Alors il plante ses sinoples dans les yeux de la Comtesse.


- « Bon, si on a plus besoin de moi ! J'ai un Languedoc qui m'attend. »


Et le jeune homme de tenter de retirer sa main de celle de la bretonne, se disant que Gabrielle aussi l'attend.
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© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin. - Début Juin : Disparition d'Enzo -
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