Isleen
[Bretagne, aux portes de Vannes]
Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage . question de point de vue, mais dites cela aux pieds de lirlandaise et ils vous botteront les fesses en réponse et, cela même après avoir marché tout le long de la route. La rouquine, elle vous dira que oui le voyage fut sinon beau au moins mouvementé, la routine quoi. Vous me diriez «pourquoi na-t-elle pas pris une charette , un cheval ou tout autre moyen que ses pieds ? Elle aurait pu, effectivement, elle a essayé même, croyez que ce nest pas par choix, que notre rousse a marché, ha ça non !
Elle et sa crinière de sorcière avaient bien tenté de persuader un paysan ou deux, de la prendre à larrière de leur charrette, mais cela avait finit soit en feu de joie sur lequel on voulait la cramer, soit, dans le meilleur des cas, en hurlements dans lesquels on lenvoyait au diable.
La rare fois ou elle avait été prise gentiment dans une charrette, limbécile lavait emmené dans la direction opposée, comprenez fallait quil livre sa marchandise, et elle elle sétait endormie le long de la route sinon elle aurait vu quil ne prenait pas la bonne direction, du coup, elle avait du faire demi tour à pied !
La vie est dure pour les rouquines irlandaises.
Autre solution après la demande non aboutie, lemprunt. Celui dune charrette avait été exclu, trop lente, trop facilement repérable, trop facilement rattrapable, elle aurait fini entre les quatre murs dune geôle, sur un bucher...cest fou cette proportion quon les gens de ce royaume à vouloir faire du méchoui de rousse. Bref, la charrette exclue. Restait le moyen de locomotion à quatre pattes...l'âne nétant pas rapide, la rouquine avait opté pour le cheval....lenprunt sétait passé sans soucis, mais quelques mètres plus loin, elle était sur les fesses devant un canasson qui se gaussait, si si je vous assure à la regarder comme ça, il se marrait de la voir par terre, couverte de poussière, et le séant endoloris. Elle avait abandonné provisoirement, un jour, elle montera sans tomber, en attendant, il ne lui était resté quune solution : la marche et lutilisation de ses pieds.
Surement heureuse darriver en Bretagne, certainement pas heureuse davoir voyagé à pied. Néanmoins, les tracas de la route sont presque oubliés, elle est enfin arrivée à Vannes, les portes de de la ville se dressent majestueuses devant elle, enfin le sol breton, ses landes telles des petits bouts d'Irlande laissés là par ses ancêtres. Peut être remonterait-elle jusquà Rennes, elle y connaissait un peu de monde, y avait séjourné quelques temps à son arrivée dans ce royaume. Peut être...la question nest pas là à présent, il faut entrer, se choisir le lieu ou passer la nuit. Une auberge ! Pour ce soir elle a les moyens de ce luxe, petite pensée de remerciement à lancien propriétaire de cette jolie bourse, tout ne va pas si mal dans la vie de notre cleptomane.
Encore tôt dans cette journée, elle a tout de même le temps de faire un tour dans les rues, sur le marché, peut être aurait-elle lenvie dune jolie pomme, de Lirlandaise sarrête entre les portes de la ville, bloquant le passage bien involontairement à quelques charrettes voulant entrer, à ses cotés un garde qui se demande bien pourquoi cette folle ne continue pas davancer, alors quil lui fait signe quelle peut justement . Elle nen a cure, elle a cru reconnaître une silhouette, et ce picotement au creux du ventre. Elle avance machinalement son regard porté au loin sur lombre impossible que ce soit celui auquel elle pense, le seul qui se soit dérobé à elle, ils ont prit des directions opposées, et pourtant ces fourmillements dans ses mains, tout son être semble lavoir reconnu. Non elle a mal vu, elle est fatiguée cest cela, le voyage, mais le doute...elle doit en être certaine.
Ní féidir é sin a....dò !*
Elle court en direction de la silhouette, elle doit savoir, étrangement ses pieds nont plus si mal
(*ce nest pas possible....lui !)
[Cheffe Aldraien
Merci de citer la source que vous empruntez dans votre récit. Bon jeu.]
Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage . question de point de vue, mais dites cela aux pieds de lirlandaise et ils vous botteront les fesses en réponse et, cela même après avoir marché tout le long de la route. La rouquine, elle vous dira que oui le voyage fut sinon beau au moins mouvementé, la routine quoi. Vous me diriez «pourquoi na-t-elle pas pris une charette , un cheval ou tout autre moyen que ses pieds ? Elle aurait pu, effectivement, elle a essayé même, croyez que ce nest pas par choix, que notre rousse a marché, ha ça non !
Elle et sa crinière de sorcière avaient bien tenté de persuader un paysan ou deux, de la prendre à larrière de leur charrette, mais cela avait finit soit en feu de joie sur lequel on voulait la cramer, soit, dans le meilleur des cas, en hurlements dans lesquels on lenvoyait au diable.
La rare fois ou elle avait été prise gentiment dans une charrette, limbécile lavait emmené dans la direction opposée, comprenez fallait quil livre sa marchandise, et elle elle sétait endormie le long de la route sinon elle aurait vu quil ne prenait pas la bonne direction, du coup, elle avait du faire demi tour à pied !
La vie est dure pour les rouquines irlandaises.
Autre solution après la demande non aboutie, lemprunt. Celui dune charrette avait été exclu, trop lente, trop facilement repérable, trop facilement rattrapable, elle aurait fini entre les quatre murs dune geôle, sur un bucher...cest fou cette proportion quon les gens de ce royaume à vouloir faire du méchoui de rousse. Bref, la charrette exclue. Restait le moyen de locomotion à quatre pattes...l'âne nétant pas rapide, la rouquine avait opté pour le cheval....lenprunt sétait passé sans soucis, mais quelques mètres plus loin, elle était sur les fesses devant un canasson qui se gaussait, si si je vous assure à la regarder comme ça, il se marrait de la voir par terre, couverte de poussière, et le séant endoloris. Elle avait abandonné provisoirement, un jour, elle montera sans tomber, en attendant, il ne lui était resté quune solution : la marche et lutilisation de ses pieds.
Surement heureuse darriver en Bretagne, certainement pas heureuse davoir voyagé à pied. Néanmoins, les tracas de la route sont presque oubliés, elle est enfin arrivée à Vannes, les portes de de la ville se dressent majestueuses devant elle, enfin le sol breton, ses landes telles des petits bouts d'Irlande laissés là par ses ancêtres. Peut être remonterait-elle jusquà Rennes, elle y connaissait un peu de monde, y avait séjourné quelques temps à son arrivée dans ce royaume. Peut être...la question nest pas là à présent, il faut entrer, se choisir le lieu ou passer la nuit. Une auberge ! Pour ce soir elle a les moyens de ce luxe, petite pensée de remerciement à lancien propriétaire de cette jolie bourse, tout ne va pas si mal dans la vie de notre cleptomane.
Encore tôt dans cette journée, elle a tout de même le temps de faire un tour dans les rues, sur le marché, peut être aurait-elle lenvie dune jolie pomme, de Lirlandaise sarrête entre les portes de la ville, bloquant le passage bien involontairement à quelques charrettes voulant entrer, à ses cotés un garde qui se demande bien pourquoi cette folle ne continue pas davancer, alors quil lui fait signe quelle peut justement . Elle nen a cure, elle a cru reconnaître une silhouette, et ce picotement au creux du ventre. Elle avance machinalement son regard porté au loin sur lombre impossible que ce soit celui auquel elle pense, le seul qui se soit dérobé à elle, ils ont prit des directions opposées, et pourtant ces fourmillements dans ses mains, tout son être semble lavoir reconnu. Non elle a mal vu, elle est fatiguée cest cela, le voyage, mais le doute...elle doit en être certaine.
Ní féidir é sin a....dò !*
Elle court en direction de la silhouette, elle doit savoir, étrangement ses pieds nont plus si mal
(*ce nest pas possible....lui !)
[Cheffe Aldraien
Merci de citer la source que vous empruntez dans votre récit. Bon jeu.]