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[RP] Pas fastoche de faire les poches !

Isleen
Shiit ! leathcheann! Ní féidir leat a íoc ar aird ! *

Recul instinctif de la rouquine, tout aussi instinctif que le flots de paroles qu’elle vient de sortir, tout en se traitant mentalement d’idiote « quand donc apprendras-tu qu’ils ont une distance de visée plus grande que toi ? Hein quand ? » Et puis mince, quelle idée il a eu de se retourner complétement aussi. Il n'est pas bien de la lui mettre presque sous le nez, non mais aucune pudeur tout noble qu’il est. Bon, il est vrai qu’elle n’est pas si petite que cela, et lui il n’est pas aussi grand, pour que son museau se trouve exactement à la hauteur de cet endroit très précis, que par pudeur on ne nommera pas. Mais bon immanquablement, elle a vu sur cette anatomie qui regagne vite sa demeure privée. Et c’est très bien, c’est pas cet endroit intime qu’elle veut voir, fouiller, s’en est un autre ! Je vous jure, tout se perd de nos jours, même la dignité chez les nobles !

La rouquine n’aime pas son regard, un regard qui juge, un regard qui se trompe, elle le voit bien, il n’est pas si différent que la plus part – enfin si un peu, elle n’a encore jamais été attirée à ce point par les poches d’un homme– mais là il est comme tous les autres, il ne voit pas ce qu’il faut voir en elle, il ne voit pas l’éventuel danger qu’elle peut représenter, la preuve il n’appelle pas son ombre, il la toise de toute sa hauteur, sur de lui, sur de sa domination. S’il croit l’impressionner, il se met le doigt dans l’œil, elle en a vu d’autre l’irlandaise, elle en a tellement vu, qu’a son tour elle le toise. Si si, même haute comme trois pommes, elle toise, ça vous fait drôle lorsqu’on vous regarde avec dédain, ça vous l’ai encore plus lorsque celle qui vous regarde ainsi est nettement plus petite que vous.

Si ça m’arrive souvent ? Et toi ça te prend souvent d’te soulager comme ça à la vue tous, alors qu’il suffit d’attendre qu’ les latri’nes se libèrent ? C’est d’un d’istinguer !

Qui a un jour dit que la meilleure défense c’est l’attaque ? On s’en moque, la rouquine ne le sait pas, elle applique juste le principe avec brio ou non, et pour bien le mettre sur un même pied d’égalité, elle lui donne du tu. Mais le grand est bien en veine, il lui clou le bec pour un instant, le temps que le volcan irlandais entre en éruption d’un ton passablement énervé, vrillant dans les aigus sur les fins de phrases.

Comment surtout pas une rousse ? malesone'dou** Vous avez quoi dans c’te royaume contre les rousses hein’ ? Mais qu’est c’qu’on vous à fait pour vous vouliez nous cramer’, pour qu’vous nous traitiez comme des pestiférées !

Il essaye de la contourner mais la rouquine l’en empêche, il se décale d’un pas, elle fait de même, elle se rapproche même de lui, un orage dans les onyx, une tempête des plus noires, le ton sec. Là, il paye un peu pour tous les autres le noblio, il paye pour la fatigue du voyage, il paye de lui avoir échappé dans le sud, bref il paye et vu qu’il est juste à sa portée, elle se permet de poser un doigt accusateur sur son torse, elle est un petit bout de femme qui ne s’en laisse pas compter.

Et puis j’suis pas une catin’ d’abord !


Elle plante son regard dans le sien, non mais pour qui il se prend celui là ! Elle en oublierait presque qu’elle veut lui faire les poches !




*me.rde ! Imbécile ! Vous pouviez pas faire attention !
** juron irlandais
Enzo.blackney
- « Tu attends qu'une latrine tombe sur le chemin, vous quand vous voyager ! Moi, non. Et il n'y a jamais rien eu d'aussi humain que de se soulager dans l'herbe. Et puis, vous êtes vous pour me tutoyer ! On vous a pas appris la respect et de savoir tenir son rang ! Espèce de petite rousse ! »

Il n'est pas doué le Blackney pour les insultes. Et puis son regard à celle là. Qu'est-ce qui lui prend ! Mais le pire c'est quand elle lui empêche de la planter là, et qu'elle se rapproche. Dans sa tête, c'était chose tellement peu probable, qu'il en reste un moment silencieux, avant d'envoyer son regard assombrit dans celui de la rouquine, grimace de dédain au visage. Puis ce doigt qui vient se poser sur le torse du Blackney. Brutalement, Enzo la repousse, avec sa force d'homme, et sans même faire attention à la rousse. Il la pousse et la toise avec mesquinerie. Le Blackney n'est pas homme à se faire passé autant de mauvais respect en si peu de temps, alors la rousse elle va payer son affront. Appeler Audoin serait un délice suprême. La regarder se faire remettre à sa place par le garde alors qu'Enzo aurait juste à lever le menton fièrement pour regarder la scène. Pourtant il se rapproche d'elle, en mâle dominant. Limite, il lui cracherait bien dessus le jeune homme, mais il s'est déjà soulager dessus - même si c'était un accident - alors il va éviter. Toutefois, son regard se fait condescendant à souhait, démontrant qu'il la trouve bien pire que misérable.

- « Si vous étiez pas venu me déranger je vous aurait pas uriner dessus ! Alors vos mots que je ne comprends pas, ce petit air que vous avez là, vous les garder pour vous. Et si vous me toucher une nouvelle fois, je vous jure que je n'hésiterais pas à levé une main sur vous et appeler mon garde ! Maintenant, que vous voyez catin ou non, j'en ai rien à faire. Faites donc vostre chemin et sortez de ma vue surtout ! »


Puis la regardant de la tête aux pieds de nouveau, les yeux se lèvent un instant au ciel, alors que la main vient retirer les mèches rebelles. Définitivement les femmes avaient le don de l'énerver encore plus que les hommes ! Un mouvement, et puis deux. Il va aller rejoindre la table d'un pas énervé et oublier cette rousse qui est venu dérangé sa quiétude. Comme si le fait d'être en Bretagne n'était pas assez !

- « Non, mais franchement de nos jours ! »

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© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin. - Début Juin : Disparition d'Enzo -
Isleen
Evidemment, ici nous sommes sur la route….il n’y a pas de latrine ! Mince j’suis désolée…

Elle se moque la rouquine, oui elle ne se gêne pas pour le faire, et il aura très bien compris, qu’elle ne l’est pas désolée, quand bien même il est noble, elle se moque et s’en moque, car le grand là, il n’a pas la repartie aisée et qui plus est, ça tombe à coté, elle ferrait bien "et toc" mais elle n’en a pas le temps la rouquine, tout juste a-t-elle le temps de faire ce qu’elle sait faire de mieux , tendant les bras, les mains vers lui, qu’il la pousse sans ménagement aucun, loin de lui.

Dans des mouvements dignes d’un équilibriste sur son fil agitant les bras pour ne pas tomber à la renverse, la rouquine évite l’humiliation supplémentaire de se retrouver le cul à terre. Il se rapproche à nouveau d’elle, encore un qui ne sait pas ce qu’il veut, je te pousse mais je me rapproche, la fixe de sa hauteur, condescendant, supérieur à souhait, un parfait snobinard de noble. Il lui crache à la figure le fond de sa pensée ou presque, la rouquine est douée pour faire éclater le verni pour dévoiler ce qui se cache dessous…c’est qu’il deviendrait violent en plus. Il est bousculé dans ses habitudes, dans ce qu’il est et il devient violent, intéressant comme réaction.


Il s’éloigne. Elle le regarde un instant avant de répondre piquer dans sa fierté, elle répond là ou elle aurait mieux fait surement de se taire, parfois on fait des conneries, la rouquine se doute qu’elle en fait une, mais trop tard, elle est lancée et quand elle l’est, elle ne s’arrête pas…

Ces mots que vous ne comprenez pas, c’est de l’irlandais. sa voie est posée mais ferme, si son père n’a pas réussi à la plier, à lui faire entendre raison, à lui faire accepter de rentrer dans le moule, lui le jeunot n’y arrivera pas, plutôt crevée. Il a du bol, elle lui donne du vous, et ce n'est pas par respect qu'elle le fait, plutôt...elle ne sait pas, c'est venu comme cela, faut pas chercher plus loin. Tout ce qu'il faut savoir c'est que ce n'est pas par respect qu'elle le fait. Le respect, se mérite pour la rouquine. Et lui là, n'a rien fait pour l'avoir pour le moment, et elle sait qu'il se moque d'avoir le sien. Je te respecte pas, tu te fou du mien, je ne cherche pas le tien, je ne te donne pas le mien....On peut tourner en boucle longtemps comme cela. Et puis là n'est ps l'objet de moment.quant à ne plus vous toucher….je crois que c’est trop tard, c’est même déjà fait.

Et la rouquine de lever dans sa main, le papier, enfin la lettre qu’elle tient et qu’elle dresse fièrement dans un air de défis certain. Lettre qui se trouvait l'instant d'avant dans l'une des poches du noblio.

Des catins, on en trouve partout, des personnes comme moi, et aussi douée que moi, c’est nettement plus rare. Je ne suis pas n’importe qui !

Nous sommes en pleine irraison de la rouquine, elle n’aurait pas du faire ça, mais bon, on ne se refait pas, il s’est retrouvé à nouveau sur sa route, et elle vient de faire ce qu’elle voulait faire. Elle lui tend le velin, elle n’en a que faire du contenu de celle-ci, elle tend bien le bras, elle n’a aucune envie de se prendre la beigne qu’il lui a promise si elle le touche, elle reste sur ses gardes, dès fois que.

Tenez, reprenez la.


On se détourne de ce que l'on vient d'obtenir, le plaisir réside dans la réussite de l'entreprise et non dans l'objet de la réussite, telle est a vie d'une cleptomane.
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Enzo.blackney
Est-ce que toutes les rousses sont d'un tempérament aussi chiantes ?

Parce que si c'est le cas, le Blackney comprend tout à fait pourquoi on veux les brûler ses gens aux cheveux couleur de feu. Non, mais c'est qu'on a déjà des blondes idiotes, des brunes trop effrontées, alors si on doit se taper des rousses avec un caractère de m*rde...Un soupire d'exaspération. Il n'en a rien à faire de la vie de ce petit bout de femme qui est venu le déranger à un moment franchement importun et lui lance des phrases qu'elle devrait plutôt taire. Que le langue dont elle parle soit de l'irlandais, de l'anglois ou un autre dialecte stupide, il en a cure, alors à quoi elle joue de ne pas le laisser tranquille ! Sauf que voilà, qu'elle attire soudainement l'attention du jeune homme avec une phrase qui sonne étrange. Elle présente une lettre aux yeux du Blackney. Les sourcils se froncent alors qu'un rire se glisse entre ses lèvres. C'est un faux, un leurre ni plus ni moins. Toutefois, une main discrète passe dans une de ses poches, vérification complètement stupide... Ou pas. Les yeux du jeune homme s'arrondissent alors que la main s'enfonce plus dans la poche, agité, plus du tout discret. La lettre ! Cette lettre qui recueille les informations sur de potentiels clients ! Par chance, ce n'est pas une de Gabrielle, parce que sans doute qu'il aurait agit différemment, mais tout de même, cette lettre contenait beaucoup d'information qu'elle a réussit à choper, sans qu'il s'en rendre compte. Tout d'abord surpris...


- « Euh... comment avez-vous fait ?


Et bien sur qu'il la reprends avec brutalité de surcroit la fourrant de nouveau dans sa poche. D'abord surpris, voilà qu’ Enzo ne reste pas bien longtemps dans cet état, car il vient tout de même tout juste d'être voler. Rapproché de la rousse rapidement, une main est levé et claque le vent pour aller se fracasser sur la joue de l'inconnue, léger rictus sur le visage du Blackney, alors qu'il prend le poignet de la sale voleuse entre ses doigts qui serrent. Trop peut-être. Sûrement. Enzo n'ayant pas toujours conscience de sa force.

- « Sale voleuse ! Et en plus tu en es fière ! À ta place j'implorerais la pitié. Tu sais ce qu'on fait aux gens de ton genre ? Pas de cachot non, non. Ont les empêches de refaire leurs crimes. Et tu sais comment ?

Regardant menaçant alors qu'un doigts de la seconde main vient se glisser sur le poignet qu'il enserre et tracer une ligne invisible sur ce dernier. Enzo ne trouve plus rien de drôle et ce n'est plus vraiment de l'exaspération qu'il ressent. Non, il est en colère parce que cette rousse l'a volé, a réussit à lui piquer une lettre dans ses poches sans qu'il remarque quoique ce soit ! Et puis, quel affront ! Resserrant son poignet, il l'approche plus durement à elle avant de la pousser de nouveau, relâchant le poignet et crachant au sol avec la vulgarité d'un homme en colère.

- « Tu fileras pas comme ça... tu payeras de ta faute ! Audoin ! Gabrielle ! »

Oui. Il allait l'humilier à sa façon. Une idée germait dans sa tête, et il ne laisserait pas beaucoup de chance à la rouquine. Et si elle tente de fuir...

Si Enzo avait été du genre à rire de façon machiavélique, sans doute l'aurait-il fait à l'instant.

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© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin. - Début Juin : Disparition d'Enzo -
Isleen
En aussi peu de temps qu’il en faut pour dire "Aie", la rouquine se retrouve avec la joue cuisante de la baffe donnée et le poignet dans l’étau du nobliau. La vache, elle le fait sacrément sortir de ses gongs, la vache il lui fait mal, elle serre des dents la rouquine, elle serre des dents pour ne pas crier, pleurer de douleur, sa joue chauffe, mais là ou elle a mal c’est au poignet, elle tente de s’en défaire, mais il serre bien, trop bien.

Lâche moi !

Implorer la pitié ? Pour qui il se prend ? Eclat de colère dans les yeux de la rouquine, elle, implorer la pitié ! Jamais ! Plutôt crever ! Elle soutient son regard, elle ne flanche pas, l’irlandaise tient bon envers et contre tout, surtout contre lui, elle a l’impression d’être pendue par le poignet, sa tire, sacrément, dans d'autres circonstances elle rigolerait d'être ainsi pendue, les pieds touchant à peine terre. Il la ramène à lui, vat-il encore la frapper ? La première fois, elle n’avait déjà pas eu le temps d’esquiver, c’est qu’un grand ça à de l’allonge , mais là, s’il le fait à nouveau, d’aussi près, ça fera bien plus mal, à n’en pas douter ce ne sera pas juste cuisant sur sa joue.
Quoi ! Lui couper la main ! Jamais ! Non ! Non ! Un instant de panique dans les onyx de l’irlandaise, un instant de pure panique traverse tout son être, la tétanise de pied en cape, il veut lui couper la main, son regard, sa fureur, il est sérieux en plus. Fichue imbécile, il te l’avait dit qu’un jour que tu tomberais mal, qu’il ne serait pas là….


Non ! Non !

Elle se débat, il la repousse, la lâche brutalement, emportée dans son élan et par la poussée qu’elle subit, elle s’écroule à terre quelque peu sonnée et évite de justesse son crachat. Elle se redresse difficilement, hésitant entre se frotter le poignet et poser une main sur sa hanche droite, pour essayer vainement d’apaiser la douleur.
Elle va mettre du temps pour s’en remettre, elle ne semble pas s’être cassée quelque chose, mais « aie » elle sera incapable de fuir. Elle aurait même carrément tort d’essayer, d’une il la rattraperait en deux temps trois mouvements, il l’a prouvé, il a une sacré détente, une aisance et une rapidité certaine, de deux, avec sa hanche en compote faudrait qu’elle soit complètement stupide, et pour aujourd’hui, elle a épuisé son quota journalier d’inconscience ! Elle reste donc bien campée ou presque sur ses pieds, et se dévisse la tête pour le regarder, l’affronter du regard, fichtre qu’il est grand ! Et voilà, encore un moment ou tout bascule, un moment décisif dans une vie, dans sa vie, elle avale difficilement la boule de bile qui monte, ferme un instant les yeux, réfrène cette panique, cette peur en elle…" Allez ma cocotte, tu as toujours dit qu’il fallait affronter les conséquences de ses actes. J’crois qu’nous y sommes. Tu t’en sortiras pas cette fois ci…affronte ! " Et la rouquine d’ouvrir à nouveau ses onyx au monde, alors qu’il appelle surement l’homme et la femme qui étaient avec lui, dans l’auberge.


Pas capable de faire ça soit même ?


Pointe interrogative, pointe de défi. Elle n’a pas pu résister, elle devrait se taire, elle le sait, ne rien dire, et prier qu’il ne mette pas sa menace à exécution, comme il dit, elle devrait implorer pitié et pardon, oui sauf qu’elle ne sait pas faire, elle n’a jamais su faire, ce serait aller contre ce qu’elle est. Impossible, elle ne sait aller contre elle même. Son paternel le lui a bien dit un jour, que son attitude effrontée, l’amènerait soit à la réussite soit à la déchéance et là malgré qu’elle soit plus proche de la deuxième solution, elle ne change pas, n’y arrive pas.

Es tu si bête que ça ?

Oui oui elle ne devrait pas, mais la rouquine n’a plus grand chose à perdre, la main apparemment il a bien décidé de la lui couper alors, même si elle crève de trouille, elle ne lui montrera pas. Il est jeune, grand, noble, il croit que tout lui est acquis, permis, comme le respect, mais il se plante. Le respect ça se gagne, même s’il n’a que faire du sien.

Si j’étais vraiment une voleuse, tu crois que je t’aurais piqué cette lettre pour te la rendre dans la seconde qui suit ? Tu crois que je n’aurais pas préféré la bourse que tu portes ! Une voleuse agirait-elle comme cela hein ?


La rouquine est fière, elle n’est pas une vulgaire voleuse, elle n’est pas une voleuse tout court ! Pas de sa faute si elle ne peut s’empêcher, ne peut résister à l’attrait de certaines poches, à l’attrait de certaines choses. Alors c’est droit dans les yeux qu’elle lui assène ces derniers mots. "Vas y frappe moi encore puisque tu ne sembles répondre qu’ainsi ! Montre moi que tu es vraiment bête et irréfléchi." Voilà ce que lui disent ses onyx au jeune noble, mais à l’intérieur, elle espère bien qu’il est tout le contraire. Mince, elle pourrait faire tant de choses avec ses deux mains, elle pourrait même travailler, être utile, même à lui !
Gabrielle_blackney
Gabrielle soupire en regardant Audoin. Il est long, Enzo. Le climat breton le rendrait-il vraiment malade ?
Elle ne parle pas au garde et il ne lui parle pas. Ils n’ont rien à se dire. Alors elle attend le retour de son cousin en buvant tranquillement. Elle allonge les jambes et va les poser sur la chaise d’en face, c’est fatigant ces journées de voyage à pied, à cheval ou en bâteau. Elle se demande si les lits sont vraiment plus confortables dans ce genre d’auberge, et si elle dormira un peu plus que d’habitude. Et alors qu’elle se demande si cette ville, qui n’a pas l’air bien grande, a des étuves, elle entend la voix rauque d’Enzo les appeler, Audoin et elle. Ca n’est pas un appel à l’aide, il n’a pas l’air paniqué, juste un appel.

Gabrielle soupire donc tout en se levant et en se dirigeant vers la cour. Un tour aux latrines, tout à fait ce qui lui manquait pour sa soirée.
Elle pousse donc la porte pour tomber sur le spectacle étrange d’Enzo aux prises avec une mini-rousse. Enfin, "aux prises", façon de parler, la petite est par terre et visiblement hargneuse. D’après ce qu’elle dit, la rouquine a piqué une lettre pour la rendre aussitôt. Gabrielle n’y comprend rien et ne cherche pas à comprendre.
Par contre, elle a quelque chose de familier cette fille, quelque chose de connu. Gabrielle la regarde. Puis Enzo. Puis de nouveau la fille. Elle n'a pas du tomber toute seule, il l'aurait frappée? Pour une lettre volée et rendue? Il ne va pas lui couper la main tout de même ? Gabrielle grimace à cette idée, mais elle ne dit rien. C’est une affaire entre eux. Et puis, il est têtu le grand et il fera ce qu’il a envie de faire quoiqu’elle en dise.
Elle regarde de nouveau la jeune fille. Son âge plus ou moins, plus petite qu’elle, les cheveux roux comme les filles de… Hey ! Mais c’est ça ! Son accent. Léger mais reconnaissable. La petite voleuse est irlandaise. Gabrielle ne peut s’empêcher de lui sourire, ça lui rappelle le port de Douvres et sa vie d’avant.


Enzo ? Tu as besoin de moi ?


Pourvu qu’il ne lui coupe pas la main. Pas à une irlandaise.
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Enzo.blackney
Elle a crier, elle s'est débattu, les émotions semblent s'être mélangé chez la rouquine, mais Enzo n'a pas remarqué, ou il s'en fou. C'est aussi une option. Peu importe ce qu'elle allait lui dire, il avait appeler Gabrielle et Enzo, et comptait bien faire sa propre justice, ici et maintenant. Mais ce qu'il faut comprendre du Blackney, c'est qu'il n'est pas un tortionnaire, et qu'il est tout de même intelligent. Juste assez pour arrivé à tourner une situation fâcheuse, en quelque chose qui pourrait bien être positif autant pour lui, que pour la demoiselle la voleuse. Ça dépend toujours. Alors il la regarde continuer à s'enfoncer, et il rit, oui car elle a du piquant la rousse, et même s'il est vraiment de mauvais poil actuellement, faut dire qu'elle ose, malgré la situation. Ça de quoi faire rire. Juste un peu, et un peu de façon machiavélique. Alors Enzo se rapproche légèrement, s’accroupit, sourire narquois sur le visage. Il a le pouvoir, maintenant. Elle est là, et peut pas vraiment s'enfuir. Elle n'a que des mots, qui ne servent à rien, et le Blackney à le reste. Un pouvoir intéressant, excitant, effrayant. Avoir un droit de vie ou de mort, ou même un droit sur ses mains qui pourraient éventuellement ne plus servir. Un pouvoir étrange qui laisse aller un instant de folie dans la tête d'Enzo. Ces petites petites connexions qui éveillent en lui un besoin de dominer irrépressible. Le sourire s'allonge, la main aussi qui se glisse sur la jambe de la rousse, doucement, lentement...

- « C'est pour spectacle de ton humiliation ma chère...»

Léger rire, mi-nerveux, mi-prétentieux. Ça s'installe dans sa tête, il pourrait bien la frapper, l'humilier de diverses façons. Les idées ne manquent pas, et s'il a prit le tutoiement, lui qui déteste ça, c'est pour une raison spécifique. Se placer littéralement au dessus d'elle. Qu'elle sente qu'elle n'est plus rien, là, actuellement. Que les yeux vert assombris qui la fixe lui devienne effrayant et qu'elle comprenne que son sort dépend de lui, et plus du tout d'elle. Malgré toute les phrases de défi qu'elle pourra lui lancer. Mouvement nerveux des épaules, Enzo intègre une folie latente, doucement...

- « Bête, du tout. J’aurais bien apprécier t’entendre geindre de te pardonner, de t’entendre m’hurler d’avoir pitié, que tu feras tout ce que JE veux… Mais tu as un sacré caractère, voleuse. Oui. Tu n’es qu’une vulgaire voleuse. La lettre ne valait rien pour toi, il t’était donc inutile de la garder, et ta fierté de m’avoir eu t’amène à ta perde. C’est tout. Alors, oui, tu restes qu’une sale et petite voleuse. Rousse de surcroit. Tu accumules les vices, pauvre enfant !

Se signe, exagérant dans se geste ces paroles, alors que le sourire reste toujours narquois et les prunelles de l’observer, toujours. La main remonte, la main pourrait… Mais elle s’arrête. Le Blackney n’est pas comme ça. Il veut juste voir sa réaction, alors il penche la tête vers elle. Légèrement…Puis se redresse précipitamment. De un, parce que Gabrielle est revenu, et de deux, parce qu’Enzo n’est pas un violeur. Aussi fou qu’il soit, et aussi difficile et contraignant c’est de retenir ses pulsions qui lui viennent parfois. Alors il recule. Mais garde cet aspect de contrôle et de supériorité. Son regard se pose sur Gabrielle dont la présence le calme un peu de quelques angoisses réprimées.

- « Pas spécialement. À part si tu veux la tenir pendant que je lui coupe la main ?

Léger rire, regard qui va de poser sur Isleen de nouveau, puis revient sur Gabrielle, cherchant Audoin du regard. Agacé un peu plus par le fait qu’il ne soit pas arrivé, enfin, il s’occupe peut-être de quelques choses d’important dans l’auberge.

- « Tu vois, Gabrielle. Cette charmante rousse est venu me dérangé durant ma petite affaire pour me piquer une lettre, ou que sais-je encore. Et n’a de surcroit pas la langue dans sa poche. »


Se rapproche de nouveau d'Isleen et tourne autour d’elle, comme un prédateur qui attend que sa proie soit assez faible pour lui sauter dessus.

- « Il est clair qu’il faut que son geste soit puni..., mais comment ? »


Doigts qui vont pianoter dans la chevelure rousse. Sourire mesquin, allure désagréable, yeux brillant d’une lueur quelque peu… apeurant. Oh folie quand tu nous tiens ! Toutefois, Enzo garde assez de raison, et va finalement se planter devant Isleen, de nouveau, assez près.

- « Je pourrais te couper la main. Mais elle pourrait bien m’être utile…tes deux mains. Alors petite voleuse… dans ma bonté d’âme, je te donne deux options. Soit, tu viens à mon service, avec tout ce que de déplaisants qui peut venir avec. J’ai de quoi qui pourraient bien servir ses mauvaises petites mains. Et alors… ta loyauté se devra d’être entière. Je n’aime pas les traitres…Il te faudra donc ravaler ta fierté de rousse et accepter le fait que je serais ton employeur, et que tu ne pourras refuser aucun boulot à lequel je te mettrais. Tu devras donc être à mon entière disposition en cas de besoin. Si tu te retrouves dans les geôles pour tes larcins alors que j’ai besoin de toi... tu devras en payer les conséquences. En échange, je fermerais les yeux sur ton activité. Ou encore… tu me craches dessus et alors je te coupe véritablement la main, celle qui t’est le plus utile. Et tu souffriras. Et je te soignerais même pas. Si tu tentes une troisième option comme la fuite. Je te tue. »

Tuer ? Peut-être pas, mais ça le faisait. Tout cas, tabassé jusqu’à ce qu’elle supplie, ça il serait capable de le faire le Enzo. Il a beaucoup parlé. D'une voix posé ou certaine phrase ont été accentué. De façon inhabituel. Il y a des aspects du jeune homme qui se cachent... Tout est imposé, pour qu'elle n'est guère de choix, finalement.
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© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin. - Début Juin : Disparition d'Enzo -
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