Aimbaud
Gnahahahah ! Tapas ! tapas compañero ! Vamos a la playa ! Mujer mia ! Te quiero MUCHO ! Buenas tapas !*
Hurlait Astaroth en postillonnant sur sa barbe noire, en agitant ses gros bras bouffants de velours castillan autour de la taille de Blanche da Lua, marquise de Gondomar et des îles. La pauvre femme éplorée répondait avec des grimaces de dégout et de petits cris de souris : "Hi ! Hii ! Hiiii ! Hi !". Puis elle se saisit d'une lance et d'un heaume pour s'élancer en joutes contre le vilain borgne primitif !
Aimbaud ! Vous l'avez désarçonné ! Quelle joie ! C'est tout de même bien horrible qu'il ait perdu une jambe dans le combat.
Une jambe ? Ciel, mon pauvre père ! Qu'ai-je fait !
Et le jeune homme s'en vint ramasser le corps d'Erik de Josselinière, l'estropié Duc qui pissait tout son sang sur le terrain de joutes imaginaire. Il lui frictionna les joues pour tenter vainement de lui redonner sa conscience.
Petit saligot. Tu m'as volé mon duché.
Non !
MON duché de Corbigny ! Rend moi ma JAMBE. Sinon !...
Baffe.
Mais j...!
Baffe !
Qu...! GNé !
Ah, il revient à lui.
Une lumière cruelle piqua les pupilles du jeune marquis, entre ses cils collés et ses paupières tremblotant d'effroi. Il voulut lever les bras pour se protéger de l'ombre qui fondait sur lui, mais ces bras étaient lourds comme le plomb, tout juste assaillis par de petits messages nerveux... La mise au point fut longue à se faire, sur cette figure qui se penchait sur lui. Était-ce la maladie qui lui provoquait ce haut-le-coeur en réaction à une effluve de vinaigre et de crasse ? Le sol sur lequel il était allongé semblait être des planches de bois, et ces planches de bois bougeaient au rythme de cahots. Le plafond était celui d'un coche... Une petite fenêtre voilée par un morceau de lin laissait voir, quand le tissu se soulevait avec le vent, la lumière du soleil.
Cette lumière éclairait maintenant mieux le visage de l'inconnu.
Mais qui... z'êtes ?...
Il arrivait à parler ! Y'avait du mieux.
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Hurlait Astaroth en postillonnant sur sa barbe noire, en agitant ses gros bras bouffants de velours castillan autour de la taille de Blanche da Lua, marquise de Gondomar et des îles. La pauvre femme éplorée répondait avec des grimaces de dégout et de petits cris de souris : "Hi ! Hii ! Hiiii ! Hi !". Puis elle se saisit d'une lance et d'un heaume pour s'élancer en joutes contre le vilain borgne primitif !
Aimbaud ! Vous l'avez désarçonné ! Quelle joie ! C'est tout de même bien horrible qu'il ait perdu une jambe dans le combat.
Une jambe ? Ciel, mon pauvre père ! Qu'ai-je fait !
Et le jeune homme s'en vint ramasser le corps d'Erik de Josselinière, l'estropié Duc qui pissait tout son sang sur le terrain de joutes imaginaire. Il lui frictionna les joues pour tenter vainement de lui redonner sa conscience.
Petit saligot. Tu m'as volé mon duché.
Non !
MON duché de Corbigny ! Rend moi ma JAMBE. Sinon !...
Baffe.
Mais j...!
Baffe !
Qu...! GNé !
Ah, il revient à lui.
Une lumière cruelle piqua les pupilles du jeune marquis, entre ses cils collés et ses paupières tremblotant d'effroi. Il voulut lever les bras pour se protéger de l'ombre qui fondait sur lui, mais ces bras étaient lourds comme le plomb, tout juste assaillis par de petits messages nerveux... La mise au point fut longue à se faire, sur cette figure qui se penchait sur lui. Était-ce la maladie qui lui provoquait ce haut-le-coeur en réaction à une effluve de vinaigre et de crasse ? Le sol sur lequel il était allongé semblait être des planches de bois, et ces planches de bois bougeaient au rythme de cahots. Le plafond était celui d'un coche... Une petite fenêtre voilée par un morceau de lin laissait voir, quand le tissu se soulevait avec le vent, la lumière du soleil.
Cette lumière éclairait maintenant mieux le visage de l'inconnu.
Mais qui... z'êtes ?...
Il arrivait à parler ! Y'avait du mieux.
* Gnahahahah ! Tapas ! tapas compagnon ! Allons à la plage ! Ma femme ! Je t'aime BEAUCOUP ! Bonnes tapas !
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