Blanca_d_arc
Ploc... ploc... ploc...
La pluie ne s'arrêtait plus depuis des jours. Fichu mois d'avril. En Bretagne en plus. Ah, pour sûr elle n'était pas usurpée leur réputation! Blanca n'avait jamais vu tant de pluie tomber. Pourtant en Franche-Comté ils s'y connaissaient en matière de mauvais temps, mais la Bretagne battait tous les records.
Gromellant, la brunette fit le tour des différentes pièces à vivre dans lesquelles elle avait placé seaux et bassines afin de faire face aux fuites d'eau. Elle ne pouvait pas se plaindre car c'était elle qui avait souhaité emménager dans cette maison. Seulement elle n'avait pas vraiment pris garde à l'état pitoyable du toit et ce n'est qu'une fois leur emménagement terminé et que la pluie s'était mise à tomber qu'elle s'était aperçue des nombreuses fuites.
Rhaaa non, encore une!
Dit-elle en terminant son tour d'inspection par la chambre des jumeaux.
Une immense flaque d'eau s'étendait sur le sol de la pièce. C'était la plus touchée par les dégâts dus à la pluie, ce qui fait que Blanca avait installés les bébés provisoirement dans la chambre de Lupin. Prétexte qui lui évitait également à ne pas devoir traverser toute la maisonnée pour les nourrir quand ils se réveillaient la nuit. Mais elle se rendait bien compte que la situation ne pouvait plus durer. Lupin allait bientôt rentrer de Brest et devrait récupérer sa chambre.
Après avoir essuyé le sol détrempé de la pièce et placé un seau sous l'écoulement d'eau, Blanca alla donc chercher planches de bois et paille, marteau et clous et amena le tout dans la pièce. Elle porta son choix sur une chaise pour atteindre la fuite mais celle-ci était trop basse. Avisant une petite commode qu'elle utilisait pour ranger le linge, elle la poussa de toutes ses forces sous la fuite d'eau et grimpa dessus. Trop court encore une fois.
Etouffant un juron, elle plaça alors la chaise au dessus de la commode et sourit, enfin satisfaite. Cette fois-ci elle pouvait aisément atteindre la brèche. Elle y monta donc avec prudence, son matériel de colmatage sous le bras. Glissant quelques clous entre ses dents, elle positionna la planche sur le trou et commença à frapper de petits coups avec son marteau. Elle dut s'y reprendre à plusieurs fois pour enfoncer le premier clou mais y parvint enfin. Tenant toujours fermement la planche avec sa main gauche, elle vint placer un second clou qu'elle martela avec plus d'assurance cette fois-ci.
Soudain, tout alla très vite. Alors qu'elle déplaçait légèrement son pied sur la chaise, elle sentit le sol se dérober sous elle dans un craquement vermoulu. Elle eut à peine le temps de crier que la chaise se renversait et que sa tête heurtait le bord de la commode.
Puis le trou noir...
Celui ou celle qui entrerait dans la pièce après cette triste scène, trouverait alors une Blanca couchée sur le sol, le teint livide, ayant toutes les apparences du sommeil paisible à l'exception de l'angle tordu qu'avait pris sa nuque, brisée sous le coup de la chute.
Elle n'avait rien senti, rien eu le temps de réaliser. Pas de film de sa vie passant en boucle devant ses yeux. Rien. Et pourtant elle en aurait eu des choses à voir et à revoir.
La pluie ne s'arrêtait plus depuis des jours. Fichu mois d'avril. En Bretagne en plus. Ah, pour sûr elle n'était pas usurpée leur réputation! Blanca n'avait jamais vu tant de pluie tomber. Pourtant en Franche-Comté ils s'y connaissaient en matière de mauvais temps, mais la Bretagne battait tous les records.
Gromellant, la brunette fit le tour des différentes pièces à vivre dans lesquelles elle avait placé seaux et bassines afin de faire face aux fuites d'eau. Elle ne pouvait pas se plaindre car c'était elle qui avait souhaité emménager dans cette maison. Seulement elle n'avait pas vraiment pris garde à l'état pitoyable du toit et ce n'est qu'une fois leur emménagement terminé et que la pluie s'était mise à tomber qu'elle s'était aperçue des nombreuses fuites.
Rhaaa non, encore une!
Dit-elle en terminant son tour d'inspection par la chambre des jumeaux.
Une immense flaque d'eau s'étendait sur le sol de la pièce. C'était la plus touchée par les dégâts dus à la pluie, ce qui fait que Blanca avait installés les bébés provisoirement dans la chambre de Lupin. Prétexte qui lui évitait également à ne pas devoir traverser toute la maisonnée pour les nourrir quand ils se réveillaient la nuit. Mais elle se rendait bien compte que la situation ne pouvait plus durer. Lupin allait bientôt rentrer de Brest et devrait récupérer sa chambre.
Après avoir essuyé le sol détrempé de la pièce et placé un seau sous l'écoulement d'eau, Blanca alla donc chercher planches de bois et paille, marteau et clous et amena le tout dans la pièce. Elle porta son choix sur une chaise pour atteindre la fuite mais celle-ci était trop basse. Avisant une petite commode qu'elle utilisait pour ranger le linge, elle la poussa de toutes ses forces sous la fuite d'eau et grimpa dessus. Trop court encore une fois.
Etouffant un juron, elle plaça alors la chaise au dessus de la commode et sourit, enfin satisfaite. Cette fois-ci elle pouvait aisément atteindre la brèche. Elle y monta donc avec prudence, son matériel de colmatage sous le bras. Glissant quelques clous entre ses dents, elle positionna la planche sur le trou et commença à frapper de petits coups avec son marteau. Elle dut s'y reprendre à plusieurs fois pour enfoncer le premier clou mais y parvint enfin. Tenant toujours fermement la planche avec sa main gauche, elle vint placer un second clou qu'elle martela avec plus d'assurance cette fois-ci.
Soudain, tout alla très vite. Alors qu'elle déplaçait légèrement son pied sur la chaise, elle sentit le sol se dérober sous elle dans un craquement vermoulu. Elle eut à peine le temps de crier que la chaise se renversait et que sa tête heurtait le bord de la commode.
Puis le trou noir...
Celui ou celle qui entrerait dans la pièce après cette triste scène, trouverait alors une Blanca couchée sur le sol, le teint livide, ayant toutes les apparences du sommeil paisible à l'exception de l'angle tordu qu'avait pris sa nuque, brisée sous le coup de la chute.
Elle n'avait rien senti, rien eu le temps de réaliser. Pas de film de sa vie passant en boucle devant ses yeux. Rien. Et pourtant elle en aurait eu des choses à voir et à revoir.