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[RP] Une journée pluvieuse presque comme les autres

Hermine.
Plus tard, une missive d'un ancien franc comtois, fils d'un grand homme qui avait compté dans la vie de Blanca et d'Hermine :

Citation:
Ma très chère Hermine,

Voyez que je fus partagé en ouvrant votre courrier.
J'étais si heureux lorsque le pigeon le déposa sur le rebord de ma fenêtre, j'ai de suite reconnu votre écriture.
Mais le contenu, il est on ne peut plus triste.
J'ai versé une larme tant le décès de Blanca pèsera lourd à présent, un vide que personne ne pourra combler, elle va me manquer, vraiment beaucoup.
Mais vous semblez en savoir beaucoup. Loin de moi cette idée de connaître tous les détails, mais était-elle avec vous lorsque l'accident s'est déroulé?

C'est commençant par ces tristes mots que je vais à présent vous demander comme vous allez.
Toujours en Bretagne?
J'aimerais passer vous voir, peut-être dans un mois.
Je dois voyager, voir la soeur de ma compagne, dans le Périgord.
Enfin, si ma fonction le permet, ce qui n'est point certain.
Il me tarde de vous lire à nouveau, cela me manque également.

Tristement,
Grégor


Hermine répondit aussitôt et voici ce qui en suivit :


Citation:
Ma très chère Hermine,

Que vos mots ont du être durs à écrire sur le présent parchemin, je m'en veux à présent de vous avoir fait revivre cela.
Une fois, c'est déjà très dur, mais deux, je n'ai pas de mot pour le décrire.
J'espère que vous me le pardonnerez.
Vous êtes bien bonne, vous l'avez toujours été, et je vois que vous le restez encore. Cela me rassure. Vous savez que tout ce qui touche de près ou de loin à Raoul, mon oncle, me touche beaucoup. De fait, les enfants de Raoul et Blanca sont un peu de ma famille désormais.
Dès que vous verrez Raoul, dites-lui que je suis là pour lui, qu'il peut compter sur moi, dès qu'il le voudra.
Je n'ai pas de nouvelles de lui, cela m'attriste.

Ma vie devient lassante, bornée aux mêmes choses désormais.
Pourtant je n'ai jamais autant aimé ce que je fais actuellement.
Le saviez-vous, mais je suis Ministre de Lotharingie à présent, responsable de la Sécurité Intérieure du royaume et chef des Services de Renseignement du royaume.
Je suis également Juriste Héraldique pour la Hérauderie Impériale, c'est un long et grand travail d'avocat. Je m'y plais vraiment.
Je suis Lorrain désormais, j'habite Toul. C'était pour rejoindre ma soeur, Jade. Et de nombreux membres de ma famille ont suivi mon exemple. Une bonne chose. La Franche-Comté se perd petit à petit.

J'espère que nous nous verrons, vraiment.
Les choses ont changé, j'ai une compagne désormais. Je pense à la demander en mariage, et j'espère que vous viendrez, car oui vous serez conviée.
Je vous tiendrai au courant alors pour mon voyage, vous dirai où j'en suis si je passe non loin du Grand Duché de Bretagne.

Je vous en fais la promesse.

Prenez soin de vous Tatie Mimine,

Grégor
Hermine.
La missive qui arriva alors, fut d'un auteur très particulier auquel Hermine avait écrit, repensant à la vie de Blanca.
Celle ci avait rencontré de multiples personnes et chacune avait compté à sa manière, en bien, ou en mal.
Nénu faisait parti de l'Hydre, voici ce qu'elle rédigeait :


Citation:
Hermine,


Merci pour votre lettre.
La disparition de Blanca me touche plus que j'aurais pu le croire moi-même.

Je regrette encore aujourd'hui que tous les dirigeants du Royaume n'aient pas sa trempe, son courage, son respect de l'adversaire, son éloquence... en un mot, sa classe.
Je garde d'elle le souvenir d'une femme fragile et honnête mais dotée d'un fort caractère, fier et droit.

Je dois vous avouer que j'avais toujours gardé espoir qu'elle se rendrait compte de ce qu'est réellement le monde dans lequel nous vivons et qu'elle finirait par rejoindre la cause de l'Hydre. Je suis sure qu'elle aurait été une remarquable cavalière...

Je me souviens de vous aussi, Hermine, et je sais que Blanca était votre amie.
Une des doctrines de l'Hydre est de croire que la mort est très surfaite. Je ne sais si cela pourra vous apporter un quelconque réconfort dans l'épreuve que vous traversez.


Nénuphar


Encore plus tard, le frère de coeur de Hermine, très lié à Blanca aussi : Tristan

Citation:
Ma douce amie,

C'est avec stupeur que j'ai lu tes mots.
Comment cela a t'il pu se passer? De la sorte?!
Je n'ose y croire. Mon c�ur est encore plus malheureux a présent.
Et Raoul? Et ses petits? Je pense a eux et partage leur tristesse.

Je pensais d'abord revenir à Rohan, mais, je n'aurai pas la force de...
Cela m'est insupportable.

J'ai déposé un bouquet de lys pour elle, dans la rivière...
Ou sera t'elle enterrée?

Je vais m'occuper de mes affaires a Brignoles et ensuite, ensuite, je ne sais ce que je vais faire.
Peut être rejoindre des pirates sur un bateau, ou peut être des mercenaires.
Je n'ai plus gout a la vie.

j'attends de tes nouvelles. Prend soin de toi ma tendre amie.

Ton Tristan
Zabou
DEHORSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS,DEGAGééééééééé BANDE D ASSASSIN,BUVEUR DE SANGGGGGGGGGG,.VOUS L AVEZ TUé POUR L OFFRIR A VOS DIEUXXXX .J AURAI VOTRE PEAU ,DEHORRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRS


Les mots avaient longtemps raisonné à l'oreille de la zab, ( oui je sais c'est un euphémisme).

Croisant le regard assassin de leur auteur, elle comprit rapidement qu'il ne plaisantait pas; fou , il était devenu fou. Déjà qu'avant c'était pas jobard, mais la mort de Blanca l'anéantissait le pauvre bougre.

Il ne se rendait meme pas compte à quel point ces accusations mesquines, et dénuées de fondement pouvaient les blesser, et quand bien même, il s'en serait surement tappé le coquillard avec une babouche. Mais malgré toute cette douleur qui sourdait en elle, aussi tentée qu'elle le fut de l'envoyer rejoindre sa belle à coups de balais bien sentis sur le plus haut de la bête, elle se retint, poings serrés, à s'entrer les ongles sous la peau.


Raoul... nous ne serons pas loin si tu as b'soin de nous...

Prenant, comme sa soeur le lui avait fait comprendre le ptit Vador dans ses bras, elle suivit son mari et Hermine pour se refugier dans une autre pièce , laissant Raoul faire ses adieux à sa Corvinus...

Qu'allait il devenir sans elle? qu'allaient devenir les enfants? tant de questions restaient encore sans réponse. PLongeant les yeux dans le regard de son mari, elle y trouva les mêmes larmes que dans les siens.

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Raouldarc
les regarda sortir la bave de rage aux levres .La porte enfin close ,il resta quelques instant immobile ,les poings sérrés et tremblant de partout puis il se retourna vers sa femme qui était la inerte sur leur lit. .rien que de la voir ,il s apesa ,Même morte son pouvoir de séduction et son sens inné pour calmer tout sentiment de colère chez chacun ,restait intact.

il s approcha d elle Raoul et lui caressa doucement le visage ,puis les cheveux.Un geste de tendresse incroyable pour notre gugusse .un geste qu il ne lui avait jamais fait de son vivant . puis lentement il se pencha ,pour l embrasser et gouter une derniere fois ces levres.A la fin de son baiser ,il lui rota a la gueule en hommage car il avait toujour eu l impression qu elle aimait ça sa charogne . Malgres tout la douleur était terrible et aucune larme ne voulait sortir de ses yeux comme si il voulait garder cette douleur indéfiniment en lui. Puis d un seul coup il sentit un sentiment de vide ,de néant l envahir . il se sentit perdu .

il passa doucement une main sous les cuisses de la corvinus et l autre bras derrière son épaule et il la souleva .sa tete partit en arrière.malgré tout il réussi a caler sa tete contre son épaule .Puis il commença a tourner en rond ainsi ,complètement déconnecté du monde et de la réalité .Les minutes passerent,peu etre meme des heures,enfin il s effondra dans un fauteuil toujours avec sa corvinus entre les bras .Il replia un peu ses bras et la serra contre lui comme si il voulait ne faire plus qu un . qu elle l amene aussi avec elle dans ce dernier voyage comme elle l avait toujours fait au cours de sa vie .Il attendit la avec elle le signal du départ.

certains dans ses cas la se repassent le film de leur vie .lui n en eu nul besoin .leur vie était en eux . elle ne se partage pas

Il attendit attendit attendit ainsi
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Lupin_darc
[L'adieu d'un petit garçon]

Deux mois s'étaient écoulés depuis que Maman Blanca avait quitté les siens.

Lupin avait appris la nouvelle alors qu'il se trouvait à Brest, pour y être initié à la pêche au filet par le vieux Yann_lemarec. Il était aussitôt revenu à Rohan, préoccupé par le chagrin de sa famille, plus que par le sien.

En réalité c'était plutôt difficile pour un petit garçon de sept ans de réaliser ce que signifiait la perte d'un être cher. Sa maman avait toujours existé dans son monde à lui, même quand elle était hors de portée de son regard. Il n'avait que quelques mois lorsque sa maman s'était lancée dans la course aux élections comtales en Franche-Comté, il ne conservait donc pratiquement aucun souvenir de ses absences répétées, une fois élue.

En revanche, il se souvenait parfaitement de leur première "vraie" séparation, environ un an plus tôt, à Montpellier. Il avait suivi ses taties jusqu'en Bretagne, tandis que maman, papa et Ober continuaient à voyager dans le sud. Sa maman lui avait alors écrit très souvent et Lupin, qui déchiffrait encore mal l'alphabet à cette époque, se les faisait lire à haute voix tour à tour par Hermine ou Zabou, agrippant la première qui croisait son chemin pour ne plus la laisser en paix jusqu'à contentement.

Du coup il n'avait jamais réellement senti son absence. Jusqu'alors.

Depuis la disparition de sa maman, il ne pouvait s'empêcher de guetter un signe de sa présence. Bien qu'il tentât de se raisonner, son esprit ne pouvait cesser d'espérer qu'elle trouverait un moyen, même au ciel, de lui faire parvenir un petit signe, quelque chose qui lui ferait comprendre qu'elle n'avait pas tout à fait disparu.
C'était devenu comme une obsession pour lui, un but.

A son retour à Rohan, il avait trouvé la maison en piteux état. Papa Raoul n'avait plus goût à rien. Il ne parlait que de repartir en Franche-Comté. Sauf que Lupin n'avait aucune envie de retourner là-bas. Il se souvenait à peine des gens qu'il avait rencontré quelques mois auparavant alors à St-Claude, il ne reconnaîtrait plus personne assurément. Quant aux jumeaux, Lupin les avait à peine vus depuis leur naissance. Il n'appréciait pas particulièrement qu'on lui ravît la position d'enfant unique ni toute l'attention que ses taties portaient à ses deux cadets, en particulier à Alba, qui avait la "chance" d'être la seule fille de la maisonnée Darc désormais. De plus, la petite fille avait hérité de la noire chevelure de sa maman, alors que lui et Vador ressemblaient naturellement plus à leur père, avec leurs cheveux clairs.

En bref, Lupin ne se sentait plus à sa place dans cette maison. Le souvenir de sa mère y était certes encore présent, mais sans la joie, la vie et la douceur qui auraient du l'accompagner. Il avait fini par hésiter à accompagner son père en Franche-Comté, mais sa vie était ici en Bretagne. Pour lui cela ne faisait aucun doute.

Ce dernier partit donc sans lui au solstice d'été, accompagné de Zabou, Oban, Hermine, Alba et Vador. Lupin se fit discret avant leur départ, ne voulant pas rendre les adieux trop difficiles. Il espérait que son père trouverait un peu de paix dans son coeur en retournant sur les terres où il avait connu et aimé sa mère.

Depuis leur départ, Lupin vivait chez la maman de Zabou, qui s'occupait de Titouann pendant l'absence du couple d'Avalon. Ce n'était pas la première fois qu'il restait sous la surveillance de Gaya. La dernière fois datait de leur passage à Dole, où Lupin avait déjoué sa vigilance (toute relative) pour se rendre dans les tavernes du coin, âgé d'à peine six ans. Mais au moins elle le laissait vivre, le laissant vaquer à ses occupations, tant qu'il s'acquittait de ses tâches pour la maisonnée. Et puis Titouann lui donnait suffisamment de fil à retordre, à filer à quatre pattes dans tous les coins, pour que Gaya ne se préoccupât pas des affaires de Lupin.

Mais le signe qu'il attendait se faisait toujours attendre. Ce signe l'empêchait de quitter Rohan depuis des mois, car il sentait au fond de lui que c'était là qu'il se manifesterait.
Lupin n'était pas du genre patient, et pourtant cette fois-ci il était prêt à attendre toute sa vie.

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