[RP] histoires de croutons...

Petzitl avait entendu qu'une esclave était venu se plaindre auprès du tribunal provincial.

Il resta là et attendit qu'on lui laisse l'occasion de parler.
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Alors qu'elle se promenait dans le clan pour se changer les idées, Uio vit Yéva qui se dirigeait vers le temple ... Sans doute allait-elle porter plainte contre ces quatre lâches qui les avaient attaqués la veille .... pour récupérer quoi, seulement quelques quatch et quelques haricots. Et ils se prétendent "guerrier".

Alors qu'elle fulminait contre Zone et sa fille, elle accéléra le pas et se mit à courir vers Yéva. En arrivant à ses cotés elle vit un mal qu'elle reconnu après l'avoir croisé une fois à Olac... Elle lui jeta un regard noir, elle ne connaissait pas son nom mais elle ne put retenir un grognement d’énervement. Elle se calma un peu avant de s'adresser à voix basse à Yéva:

- Tu crois vraiment qu'il soit utile de porter plainte? Tu sais pas sure qu'ils ne nous prennent au sérieux? Même si qu'une seule envie faire un roti grillé d'Amazone et de ce mâle là bas....

Elle avait peu confiance en la justice des hommes... trop habituée par le passé à recevoir les réprimandes... en tant qu'esclave elle avait apprit à laisser ces attaques contre elle impunis.... Elle était dans ses songes lorsque Petzitl prit la parole, mais en sorti très vite tellement ses mots lui déplaisait.
Il était temps pour elle de changer ses habitudes.

Elle se tourna alors vers le procureur et ajouta d'un ton décidé:

- Je suis Uio. Pour le principe et pour soutenir ma sœur. Prendras-tu notes de nos plaintes contre Amazone,Cihuatltletl et le mâle là bas

Elle désigna alors Petzitl du doigt. Elle le regarda et ajouta d'un ton sec - Et oui elle parlait vite et ne savait pas tenir sa langue- :

- En t'attaquant à des esclaves, tu t'attaques à leur Maitre!!!
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[au bord d'une rivière ]

Sieste même pas crapuleuse au bord d'une rivière, méritée pour ces jours de veille si peu fructueux , ronchon, sa fille ayant encore fait une bourde , Zone commença par très mal accueillir le jeune esclave qui avait accouru dans sa direction et empêché un endormissement naturel après un plongeon dans l'onde , alors qu'elle était totalement nue et ruisselante.

- femelle Zone , hha hhhhhhhh aahhh hhhhaaaaa c'est hhhh hhhh le mâle Petzitl qui m'envoie vous dire ...
* respiration qui peine à se reprendre, ce qui agace prodigieusement Zone , trouvant décidément les jeunes mâles bien fragiles...

- Quoi le mâle Petzitl , tu vas finir par cracher ta fiente d'colibri oui? ou tu veux que j't'aide de ma lanière ?

L'esclave tente de se reprendre, restant malheureusement pour lui trois secondes de trop le regard vissé sur la corps de la chasseresse , dégoulinant encore de sa baignade , luisant sous le soleil qui se fraye un chemin dans la jungle ajourée.

Tu veux sans doute que j'me tourne aussi pour que tu reluques l'autre face?
dépêche toi d'me dire où trouver le puant si tu veux repartir la peau claire et non striée de rouge..

- c'est le mâle Petzitl , qui dit de le rejoindre au bureau du procureur , que que tu vas bien rire , femelle Zone , il paraît .

Sursaut d'instinct du jeune mâle qui detale avant même d'avoir obtenu un regard de reconnaissance, qui d'ailleurs ne serait pas venu , alors qu'il entendait la femelle ronchonner ...

- bon ... je vais bien rire... mouais... disait aussi qu'on allait se remplir les poches le Petz..

Enfilant à peine un pagne , ramassa les deux trois choses qui lui étaient nécessaires et prît le chemin du clan, plus précisément celui de la hutte du procureur .

[Bureau du procureur]
Les voix qu'elle entendaient ne lui disaient rien de bon , elle entra , saluant le fonctionnaire et Petz , avant de plisser les yeux vers les deux esclaves .

C'est ça qui va me faire marrer Petz? t'es sûr?
m'ont pas l'air d'avoir envie de faire risette les deux là....

Haa ouiii c'etait vous l'autre jour ? vous mériteriez le fouet oui, pour avoir osé nous empêcher de trouver mieux ! j'ai cru entendre parler de Chadrak en entrant, v'vous êtes échappées du troupeau et vous êtes toutes perdues?

Petz , rassure moi c'est toi qui viens t'plaindre là hein?

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Tu ne m'intereese pas le vilain puant redonne mes haricots c'est tout. Et tu sais que le maitre est plus fort que toi alors chuuut hein.

Yéva sourit à Amazone.

Niltzé maitresse, tu es aussi belle que le maitre te décrit quand il parle de toi sa Reine. Il t'aime encore tu sais il le dit souvent.
Moi j'ai été éduqué par son esprit et il m'a apprit beaucoup de chose,surtout de ne pas avoir peur et de perséverrerer, heu persévérrer, endurer.

Je suis là parce que j'ai perdu ma nourriture à cause de ton groupe de brigands et que sans l'aide du clan d'ici je serai morte de faim.
Redonnes-moi les n'haricots pour que je parte. Mais si tu ne veux pas moi je garde ma plainte voila.

Yéva dévisage Amazone de ses yeux brillants, pense au maitre qui est si loin et qui ne donne plus de nouvelles depuis longtemps.

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Et comme un malheur n'arrive jamais seul...

[Aux bords de la rivière]

Jour de repos pour les pillards.
L'incident de la veille avait laissé la petite ankylosée, les obligeant à se réfugier dans le clan le plus proche.

L'idée n'était pas pour déplaire à le petiote qui en profitait pour barboter dans la rivière. L'excuse officielle avait été de prendre un bain réparateur pour la petite cihua, mais les deux femelles avaient passé leur matinée à se frotter vigoureusement le bras pour enlever l'odeur de Petzitl.
Passer ses journées à l'accompagner, c'était comme vivre à côté d'un tas d'ordure: l'odeur finissait par vous coller à la peau .


Oubliant les remontrances de la veille, la petite avait retrouvé l'insouciance de ses cinq ans et s'amusait dans l'eau. Nageant jusqu'à ce que fatigue s'en suive, elle retourna à la berge. Sa mère n'était déjà plus là. Se croyant perdue, elle fit un petit tour mais rapidement la vérité éclata: sa mère l'avait encore abandonné!

Habituée à la situation, la petite ne se sentie pas démunie. Elle rassembla ses affaires et prit la direction du clan, certaine de trouver sa mère dans une des tavernes.



Arrivée dans le clan, la petite zigzaguait dans les ruelles quand une odeur d'oeuf de dinde qui avait passé plusieurs jours au soleil vint à son nez. Si sa mère n'y était pas, la petite était certaine d'y trouver son ennemi de toujours: le vieux puant.

[Bureau du proc']

Cihua reconnu la silhouette de Petzitl assis devant la hutte du procureur.

Elle arriva par derrière en marchant sur la pointe de ses sandales, prit son bâton et profita que son attention soit focalisée sur une conversation pour l'écraser sur la tête du vieux en gueulant.

Dis moi où est ma mère le dégoûtant ou je te tue!
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NK n'est pas un RR bis

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D'un pas décidé, Hules se rendait au bureau du pochteca. Sur sa route il vit un attroupement devant le bureau du procureur, il prit un moment pour voir ce qu'il en était...

Hules avait eu vent de la présente histoire, ayant nourrit les "pauvre" victimes... Il écouta un moment, mais quand la conversation changea de direction il intervint

Euhhh je sais je me mêle pas de mes affaires, mais le job de procureur je le connais
Hules esquissa un sourire
Premier truc à dire, vous êtes de notre province ?
deuxième truc, ca cé passé sur notre territoire ?
si les deux réponse sont --> NON ...
qu'est que vous faites ici à vous plaindre... vous pourriez pas aller lavé vos pagne sale chez vous ? ... ca l'air de l'amnistie international ici ?
J'ai fait ma part des choses... en aidant les défaits ... maintenant ... est-ce possible de retourné chez vous régler vos chicane ?
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Petzitl regarda l'autre parler et comprenait pas tous ses mots.

Une tulipe, c'est quoi ça ? Connait pas, jamais entendu parler.

Mais pas besoin de perdre ton temps avec nous, tu as bine dit ce qu'il fallait.

Tu te mêles d'affaire qui ne te regarde pas, donc continue ta route avant de devenir plus ridicule.

Pour la seconde partie, je dirais que tu manques fortement d'expérience, il existe une réciprocité judiciaire entre nos deux provinces, donc si je veux porter plainte, même contre ton lama, je le peux. J'ai ce droit et je l'exerce. Rien à faire des moyens gaspillé ou autre, je m'en cogne les sacs de haricots.

En parlant de haricots....


Petzitl chercha dans la poche de son pagne et lui jeta à ses pieds une poignée de haricots.

Allez va jouer et laisse nous torturer la gamine en paix.

On disait le Tyran ?
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Ainsi donc, la petite allait devoir se faire couper les couettes, Petzitl eu un rictus de plaisir à cette idée. Décidément, Amazone était une mère assez atypique, il comprenait un peu mieux le caractère de la petiote.

Mais trêve de plaisanterie, la clique allait reprendre le chemin. Il fallait préparer le lama, affûtée les massues et se remplir les poches de nourriture avant le départ. A trop rester dans ce bureau, Petzitl avait peur de lui voir pousser des feuilles de maguey au bout des doigts. La bureaucratie, voici donc le mal qui régnait en maitre dans ce monde.

Il était quand même déçu que la sentence du baise-pied n'ai pas pu être appliquée. Dommage se dit-il, pour une prochaine fois. L'aventure les porteraient vers de nouveaux horizons, vers de nouvelles rencontres.

Petzitl salua donc le Tyran comme il se devait avant leur départ.

Guyhom, ce n’est pas qu'on s'embête ici, même si on s'embête, mais nous ne pouvons pas attendre à vie l'arrivé de votre procureur, donc je considère que l'affaire est lancée, le procès contre l'esclave peut avoir lieu.

En espérant revenir bientôt pour continuer d'honorer les Dieux comme il se doit dans cette belle province occidentale.

Petzitl fit une petite révérence au Tyran, devenu Tlatoani, divers petits craquements suivirent l'inclinaison de l'homme. Sans oublier l'éternel grattage de fesses, devenu habituelle depuis quelques semaines.

Une fois en dehors du bureau, Petzitl prit sa massue et mima quelques gestes secs de coup placé à hauteur d'homme. Suivi d'une petite révérence au dessus de la victime et d'un sourire enjôleur. Brigander oui, mais avec panache se dit-il. Il s'entraina aussi, tout en lestant le lama qui attendait dehors, à prononcer quelques phrases de circonstances. Le lama d'un regard vide et sans grande lueur d'intelligence, écoutait vaguement tout en mâchouillant des herbes sauvages.
Changeant d'intonation pour s'assurer de l'effet de ses phrases lors de ces prochaines rencontres, Petzitl prépara le tout pour le départ.

"Coucou, les Dieux t'ont bénis aujourd'hui"

Non, trop solennelle...

" Heeeey, merci pour le cadeau" ...

Non, trop joyeux, ...

" T'avais l'air de peiner en marchant, permet moi de t'alléger, non non, ne bouge pas, reste couché et détend toi"....

Ouuuais, ça c'est sympa, poli, courtois, attentionné, une phrase qui pourra marquer les esprits.

Petzitl était tout sourire, il était prêt, manquait plus que les victimes.

Il regarda au dessus de son épaule, les femelles n'étaient pas encore prêtes. L'impatience le guettait.

Bon la Zone et la fillette, ce n’est pas tout ça, mais on a des poches à se remplir. Bougez-vous, ou c'est moi qui vous bouge !!

Zone passe devant et ouvre la marche. La gamine derrière, pas envie que tu nous foires encore une embuscade, tu resteras en retrait cette fois-ci. Prenez de la nourriture pour plusieurs jours, affûtés vos armes et on continue.

C'est qu’on ne va pas passer notre vie dans des bureaux.

Et Petzitl poussa vers l'avant toute la clique, qui quitta la province, en se dirigeant vers de nouvelles aventures.
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