Petzitl
Hrp: Ceci est un RP, cependant il est fermé. Réservé aux personnes ayant croisés le petit groupe, moyennant préalablement, un mp.
Pour plus de facilité lors du voyage de province à province, il est mis en BT.
Pour plus de facilité lors du voyage de province à province, il est mis en BT.
Deux semaines plus tôt, Ameyalco, province d'Acolhuahcan.
Grattage de fesse, bâillement harmonieux, raclage de gorge matinale. Tous les éléments d'un réveil en bonne et due forme. Petzitl sortit de sa torpeur, chercha dans la demi obscurité de sa hutte, une jarre de pulque a se mettre dans le gosier. Avec la bouche encore pâteuse de la veille, il bougonna et décida de partir pour la taverne.
Il sortir, s'étira, péta un coup. Il sentit un relan de pulque pas encore complètement digéré leur remonté jusqu'aux dents, il le stoppât net, et vit une drôle de moue en avalant le tout d'une traite. Il se dirigea, l'esprit encore endormit sur sa natte, vers la taverne. Elle était situé de l'autre côté du clan, et pour se faire, Petzitl devait passer devant le lac sacré d'Ameyalco.
Il approcha du rivage, des enfants jouaient déjà dans l'eau encore endormis et tiédit par le soleil timide du matin. Il vit quelques villageois qui se lavaient de bonne heure dans l'eau du lac sacré, et le retour des premiers pêcheurs nocturnes. Il regarda ces compatriotes qui se lavaient, encore et encore. Il eu une moue amusé et ne put s'empêcher de prendre un air dédaigneux.
Pffff, encore à se laver, si ça continue, ils sentiront plus fort qu'une papaye mûres.
Petzitl était contre toute sorte d'hygiène corporelle, pour lui, se laver, c'était perdre une partie de sa peau. Alors se laver tous les jours, même toutes les semaines, ça lui était impensable. La dernière fois, il avait dû le faire suite à une défaite en arène contre le Tyran de Mazapa, supplice extrême dont il gardait encore aujourd'hui une rancur sans nom.
Il ne l'aurait pas fait avant plusieurs mois, car avant cela, c'était à la fête du soleil, en allant à Tulan, il avait chuté de son lama, dans les déjections de celui-ci. Il savait que l'entré du clan lui aurait été refusé s'il ne s'était pas un minimum lavé.
Petzitl se moucha donc dans les mains et se les rinça dans l'eau du lac.
Il se dirigea ensuite vers la taverne du clan, lieu propice au rencontre de femelles, se dit-il. Petzitl, comme à son habitude, rentra en claquant la porte, sans saluer les habitués et autres pulqueurs réguliers, pour se dirigé direct vers la tavernière, passant commande et but d'une traite plusieurs bols d'un pulque servit à cette heure-ci encore un peu tiède.
Après avoir permis à sa gorge de refouler la sensation de pâteuse jusqu'à demain, il se retourna et parcourut des yeux l'assistance présente.
Il vit une femelle de dos, du moins c'est ce qu'il pensa au vue des courbes du bassin de celle-ci. Un peu trop maigre à son gout, la femelle lui semblait seul, il prit deux bols à un buveur au dos tourné, et se dirigea vers la femme. Il fit le tour s'assurant que sa nature féminine était avérée. Il lui tendit le bol et bu le sien en même temps.
Le bol vidé, il lui parla de prêt l'haleine encore mêlé entre nouveau et ancien pulques.
Hé toi là ... boit ça ! Tu m'en diras des nouvelles. T'es pas d'ici, jamais vu tes courbes dans le clan.
Moi c'est Petzitl, j'suis d'ici. Qui es-tu, femelle ?
Petzitl s'accouda sur une jarre de pulque qui faisait office de table et se permis de déchausser ses mocassins, qui n'avaient pas été aérés depuis plusieurs jours...
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