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[RP semi-ouvert] 45 jours pas moins !

Swan
[Quelque part entre la frontière Artésienne et Champenoise]


Elle avait quitté Cambrai avec son oncle et le reste de la troupe, comme à leur habitude et devait se diriger vers Péronne. Elle souriait, elle venait de recevoir un courrier du douanier Péronnais. Près d'une semaine qu'elle avait quittée Péronne et laisser cet homme très particulier, mais elle ne pouvait, ni ne voulait renoncer à ce qu'elle était et à ce qu'elle faisait. Elle savait qu'en faisant cela, elle le faisait souffrir, mais elle voulait avant tout rester honnête avec lui et envers elle-même, elle aimait trop sa liberté.

Elle ne voulait pas renoncer à cette vie de voyage. Elle avait la bougeotte et elle aimait ça plus que tout. Son oncle lui offrait quelque chose de nouveau et cette de vie de troubadour lui plaisait bien plus qu'elle n'aurait pu imaginer. Est-ce que ça la ramollissait ? Non certainement pas, au contraire, elle prenait de l'assurance et s'affirmait beaucoup, mais pour ce qui allait suivre, ça n'allait pas suffire.

Finalement, ils ne s'étaient pas arrêtés à Péronne et elle s'était séparée de son oncle, restant seule avec Mortagne. Elle savait que ce chevalier veillerait sur elle, même si elle savait se défendre. Elle n'avait sur elle que le bâton de son père, alors que Mortagne lui avait pourtant dit de prendre son épée, têtue, ne voulant pas avoir d'histoire en Champagne, elle avait gardé son bâton et ranger le reste dans sa roulotte.

Légèrement distraite par la lettre de Boulba ou alors par sa soirée en taverne avec Kyller, allez savoir, elle ne vit pas arrivée ce qui leur tombait dessus comme une massue. Une armée Champenoise, rien que ça. La femme qui l'attaqua avait de l'expérience et malgré son savoir faire avec sa dague et son bâton, qui malheureusement fut taillé en cure dent, elle se retrouva au sol avant qu'elle ne réalise quoi que ce soit. Elle entendait Mortagne se battre à grand coup d'épée et de cri rageur, lui avait l'expérience et ça se voyait. Lui s'en sortirait, pas elle.

Touché mortellement, elle tomba sur le sol. Impression de déjà vue. Elle se vidait de son sang, encore une fois !


- Fla ...
_________________
Luludja
[Quelque part au large de Barcelone]

Lou était accoudée au bastingage, observant l'horizon. Au loin on voyait la côte espagnole se dessiner avec ses petites maisons blanches et ses plages de sable fin.
Le soleil était déjà haut dans le ciel et plaçant une de ses mains en visière, la petite gitane leva le regard. Pas un nuage au dessus d'eux, ce qui expliquait la force des vents depuis qu'ils avaient embarqué à Valence. Son regard tomba en revanche sur une mouette - ou un goéland, car à cette distance il était difficile de faire la différence - en plein vol et elle espéra secrètement qu'il viendrait se poser sur le bateau, porteur d'une missive de la rouquine.

Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas de nouvelles de Swan et elle sentait l'inquiétude la gagner. Elle tentait bien de se raisonner en se disant que l'aventurière était sans doute trop occupée pour lui écrire mais tant qu'elle ne recevrait pas de nouvelles, ce sentiment ne la quitterait pas.
Lou avait déjà perdu tant d'êtres chers dans sa vie. Ses parents, qu'elle n'avait pas connus, semblaient s'être évaporés dès sa naissance, la confiant à une famille de gitans de passage. Puis Kako, celui qui avait été comme un père pour elle, et qui s'était éteint quelques semaines auparavant, avec Lou à son chevet.
Quant à Swan c'était tout simplement la seule personne qu'il lui restait de sa vie à la Quinte. La seule à qui elle fût liée au point de s'inquiéter si elle ne recevait pas de nouvelles pendant plusieurs jours, et inversément.

Ensemble, elles avaient vécu mille et une aventures. Lou se souvenait encore clairement de la Fosse où Swan avait voulu se battre contre une furie, dans les Bas-fonds parisiens, et où elle se serait sans doute vidée de son sang si Richard et Lou n'avaient pas traîné dans les parages. Elle se souvenait aussi de ce 31 décembre passé à se les cailler dans la campagne en Armagnac à faire griller des châtaignes en attendant un généreux donateur. Enfin, c'est Swan qui lui avait appris à lire et à écrire, qui l'avait prise sous son aile, en faisant sa confidente et allant jusqu'à lui proposer de partager la même roulotte.

Mais depuis un mois, le destin capricieux avait décidé de séparer les deux amies. Lou voguait sur un bateau au sud de l'Espagne avec Amyanore, le premier et - espérait-elle - le dernier homme de sa vie, tandis que Swan menait sa barque de son côté.

S'éloignant du bord, Lou trouva un endroit abrité du vent et sortit un parchemin et de quoi écrire.




Ma toute belle,

Cela fait maintenant un mois et 10 jours qu'Am's et moi avons quitté Bayonne à bord de la Sirène gasconne. Je crois qu'on peut dire que nous sommes devenus de vrais marins! Mis-à-part la tempête au nord des côtes espagnoles, les vents ont été plutôt calmes pendant le voyage, parfois un peu trop, comme au sud du Portugal ou nous avons fait du sur-place pendant deux jours. J'ai bien cru que nous allions rester ici éternellement!

Je pense beaucoup à toi, à ce que tu aurais pensé de ce voyage, toi dont le rêve était de monter à bord d'un bateau. Notre rêve commun! Mais la vie en a décidé autrement. Désormais nous avons choisi chacune notre voie... toi avec les Ecumeurs et moi avec les Fils du Vent. La vie est si imprévisible...

Nous sommes à présent au large de Barcelone et dans quelques jours Am's et moi descendrons à Montpellier, pour de bon sans doute. Il est temps que nous sillonions à nouveau les routes. Peut-être même irons-nous vers le nord, moi qui n'y suis point retournée depuis mon enfance.

Je t'embrasse fort, donne-moi de tes nouvelles,

Ta soeur de coeur,

Lou


Elle indiqua "Swan O'Connor de Pique" sur la missive avant de l'enrouler. Puis alla au pigeonnier du bateau pour y envoyer sa missive par delà les mers.
_________________
--Ryxende


[si on vous demande où.. vous aurez qu'à dire que vous en savez rien!!!!]

parce qu'elle est partout .. parce que ça lui va bien .. parce qu'elle le vaut bien et les autres aussi .. 'fin certains pas tous , faut pas pousser non plus hein ?! bref .. parce que ce groupe, SON groupe.. ben .. elle est jamais bien loin !! même si elle est plus souvent avec un en particulier .. que voulez vous, elle tient toujours ses promesses .. allez comprendre vous !! bref !!

sa rouquinette.. personne à le droit d'y toucher !! et certainement pas une armée à elle toute seule !! même si elle devait être sacrément baraquée l'attaquante .. moi j'vous l'dis !! elle l'imagine bien la donzelle là .. genre tout plein d'muscles sous une cotte de maille rutilante !! ça l'agace profondément les tout plein d'muscles !! et quand ils ou elles sont dans des armures encore plus tiens !! ppfff pas beau de s'en prendre à plus faible que soit !! et juste armée d'un bâton en plus !! mais que fais la poli.... euh .... non, laissons la poli... où elle est !!

c'est donc à moitié en colère , moitié inquiète qu'elle arrive près de son amie.. ectoplasme exprèsssssssssss !! faut le voir pour le croire !!! elle se glisse près d'elle .. voyant ses blessures.. plissant les sourcils .. serrant les poings .. oui , elle peut le faire !!! oui !!! parce qu'elle a plein pouvoir d'abord !!! elle se penche sur la belle ..

oh, Rouquinette !! chuuut!! là, ça va aller !!

oui, d'accord, de la part d'un fantôme, ça peut paraitre moyen .. très moyen même .. mais bon, vous voulez qu'elle dise quoi aussi hein ?!

tiens le coup, ma belle.. on va te sortir de là !


vi , là aussi !! le ON est peut être de trop .. mais bon !! pis franchement .. c'est qui qui décide ??? c'est moi !!!!!!!!!!

elle regarde le Flash .. la vache !! il a l'air de s'être pas si mal débrouillé que ça lui .. hhmmm... petit plissement d'yeux .. va pas être de trop mauvaise foi .. pas encore .. on va attendre un peu .. faudrait pas lui faire peur non plus..

OH !! Y A QUELQU'UN QUI POURRAIT V'NIR EMMENER SWAN ?????

ben oui .. elle voudrait bien elle .. mais elle débute dans le rôle ectoplasmique .. elle sait pas encore tout faire ..
Le_g.
[A Peronne, le 9 avril]

Prévenu par missive du Chevalier qui devait escorter sa nièce, il est fou de rage. Bon d'accord, ils avaient pas les laisser passer pour ça qu'il a avait fait demi-tour avec les petiots pour retourner à Peronne, mais quand même ! P'tain d'champenois à la con ! Il est furieux ! Oui oui, il était limite à se jeter sur sa propre épée il y a trois minutes, et là, il est près à tout cassé... Une belle déprime pour un jeune veuf qui se profile on dirait non ? Bref, revenons en à notre veuf furieux.

Il envoie un pigeon à Swan, rapide, sommaire, pour qu'elle sache que son oncle la laisse pas tomber. Direction la taverne, informer les membres du groupe...

Au petit courant d'air qui tourne autour de lui il murmure :


Mon ange, Swan, notre petit cygne, notre nièce, dis-lui de rester près de moi, s'il te plait. Le Très-Haut peut bien me laisser quelque chose sur cette terre, non ? Va, s'il te plait, protège notre puce.


Un peu sorcier ? Même pas, juste l'impression que sa promise est toujours là, quelque part, comme un souffle d'air, un murmure, un bruissement. Il devient fou ? peut-être... Ou alors il picole trop ...

Après ça, un entretien avec le paternel de sa puce. La Dame de Pique fait encore une scène sur le fait qu'elle aidera pas Swan mais le Gaucher, il en a rien à foutre. Leurs histoires sont leurs histoires, et il a pas l'intention de jouer les arbitres, il le lui fait savoir d'ailleurs et se tait sur ce qu'il pense. Tout ce qui l'importe, ce sont les quelques mots échangés avec le père de sa filleule Lena, en face, d'ailleurs. Le reste, ça n'a pas d'importance.

D'ailleurs, en parlant de Colombo, il est où ? Il retourne en taverne. La famille de Swan est prévenue, Kyller va aller en avant pour la retrouver, lui suivra.


Colombo ! Ramène tes fesses ! J'ai deux trois choses à te dire !
_________________
Kalum
[Dans une taverne de Peronne]

La tête sur la main, le coude sur la table. Le regard dans le vide, un sourire nié sur le visage.
L'autre main qui tiens une bouteille, la même depuis plusieurs semaines.
Une bouteille d'Armagnac qui lui rappel ses souvenirs d'adolescent.
Eau de vie issue de la distillation de plusieurs vins blancs sec. Un résultat si étonnant, si merveilleux et séduisant.
Un des habitants du village qui passe pas la observe le blondinet et sa posture si … élégante.
Une image cliché de l'alcoolique.
Non le blondinet n'est pas alcoolique, juste un peu mélancolique … Le temps passe et les blessures se referment.

La taverne est agréable, une chouette odeur qui lui caresse les narines, un silence reposant.
Un sol propre, des couleurs lumineuses, une grande fenêtre propre qui laisse pénétrer les rares rayon de soleil.
La tête dans les nuages mais les pieds sur terre. Il apprécie l'ambiance alentour tout en étant à mille lieues d'ici.
Un soupire, si profond, l’âme qui s'adresse à son enveloppe corporel : « On ce fait chier ... »

Un coup d’œil sur le glaive qui pend à sa ceinture. Les consignes sont claires : pas de bagarres, pas de vandalisme, aucun col toléré, même pas un petit meurtre … Toute façon y'a pas un chat …
Même pas un petite minette à draguer, rien, ici la seule compagnie c'est sa bouteille.

Bientôt la famille qui rapplique, le carré d'as au complet.
Les cœurs les piques les carreaux et les trèfles.
Une bonne main, de quoi miser gros … Voir tous les foutre au tapis.
Quel plaisir. Mais pour le moment c'est branlette au comptoir.

La rouquine elle au moins elle bouge, elle chasse la châtaigne comme disait Lou ...
C'est pas que … Mais elles lui manquent terriblement.

Le blondinet lâche la bouteille, lève sa main au niveau des yeux et observe sa bague.
Une véritable fierté. Les yeux qui louche, le premier plan qui ce floute, et en arrière plan il aperçoit un paquet de carte.

Le début d'une tarentelle, le comble de l'ennuie.

Colombo ! Ramène tes fesses ! J'ai deux trois choses à te dire !


Le blondinet sursaute les cartes virevoltent dans tout les sens.
Il lève un sourcil, se retourne et observe son ami.

Qu'est ce qui ce passe ?


Il à pas l'air bien … mais alors pas du tout.

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Le_g.
Pas bien le Gaucher, c'est le moins qu'on puisse dire. Il avait déjà connu ça à Narbonne, quand le destin vous fait des misères, que rien va comme il faudrait. Bref, là, c'était pas la question. Il s'assoit près du blondinet et commande des chopes, mais vire la piquette de bière qu'ils mettent dedans, et sort son armagnac maison.

Le licérois observe le p'tit gars de Saint-Bertrand, les deux armagnacais, perdus dans les terres froides du nord, rêvent autant de soleil l'un que l'autre sans doute mais il faudrait que la roue tourne...

J'ai pas de bonnes nouvelles, Colombo...

Bon, par quoi démarrer ? Il a raté tant de choses que ... pfiou quoi.


Je vais y aller dans l'ordre. Mais prend un coup, ça va faire mal mon p'tit.

Il commence par Troyes...


Tu sais que je devais épouser Ryxende ? Elle... a eu un petit souci... enfin gros même... sa santé s'est dégradée, et elle a rien montré. Elle est... son corps est à Troyes.

Il soupire, le laissant pas trop l'interrompre.

Ensuite, nos commanditaires ont rien dans les braies, des pucelles seraient plus douées qu'eux. Bref, c'est pas le souci du jour, j'en ai parlé à l'As de Pique.

Il se prend une bonne lampée d'Armagnac, et poursuit.

Ton..., 'fin sa fille, ma nièce quoi... Notre cygne... Une épée champenoise lui a pas fait que du bien. Elle est à Cambrai. Je vais la voir demain, tu viens avec moi ? Pas envie de la laisser seule se morfondre quoi.

Mouais, tout ça dans l'ordre chronologique ou presque avant de s'enfiler le reste de sa chope d'Armagnac, lui faut au moins ça pour se remettre au Gaucher.
_________________
Kalum
[Dans la Taverne avec Track]

[i]L'homme s’assoit à ses côtés, commande à boire, vide le contenant et sors une bouteille … bien familière.
Un sourire qui ce dessine sur son visage, la sienne est justement vide.

J'ai pas de bonnes nouvelles, Colombo...

Un sourire qui disparaît.
Le blondinet quitte l'armagnac des yeux et plante son regard dans le siens.

Je vais y aller dans l'ordre. Mais prend un coup, ça va faire mal mon p'tit.


La colombe avale d'un trait, cul sec ou mouillé l'histoire ne le précise pas.

Tu sais que je devais épouser Ryxende ? Elle... a eu un petit souci... enfin gros même... sa santé s'est dégradée, et elle a rien montré. Elle est... son corps est à Troyes.

Le blond détourne le regard, sa face ce décompose. Il ouvre la bouche, dans l'espoir de le réconforter mais le temps de trouver les mots justes, l'autre reprend déjà la parole.

Un soupire qui lui déchire le cœur …

Ensuite, nos commanditaires ont rien dans les braies, des pucelles seraient plus douées qu'eux. Bref, c'est pas le souci du jour, j'en ai parlé à l'As de Pique.

Oui, la plume est au courant, des incapables. Il observe son ami boire. Sûrement qu'ils pensent à la même chose … eux qui sont toujours sur la même longueur d'ondes.
La tension n'a pas baissé d'un cran, Track à encore quelque chose à dire.
Le suspens ne dura pas plus longtemps.

Ton..., 'fin sa fille, ma nièce quoi... Notre cygne...

Le cœur qui s’accélère.

Une épée champenoise lui a pas fait que du bien. Elle est à Cambrai. Je vais la voir demain, tu viens avec moi ? Pas envie de la laisser seule se morfondre quoi.

Il se lève d'un bond ...

Quoi ?


… fait quelques pas en arrière.

Quoi ?

Il ouvre la lourde porte en bois.

On pars tout de suite, préviens les autres.
Ces Fils de chiens ils vont le regretter.

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Le_g.
Quoi ?

Là, le Gaucher se dit qu'il aurait du prendre des cours de diplomatie, mais il voit pas de bonne manière pour annoncer ça... Quand Colombo se lève d'un bond, il reste immobile, et repose sa chope, pour la reremplir de leur boisson favorite.

Quoi ?

Oups, visiblement le blondinet n'encaisse pas trop le coup. Track le regarde, et l'écoute.

On pars tout de suite, préviens les autres.
Ces Fils de chiens ils vont le regretter.

Attend, Colombo, rassied toi que je te dise la suite.

Vi, à croire que là, la coupe est pas encore pleine sans doute.

Bon, entre toi et moi, les conneries, ça va toujours par trois. Là, c'est bon, on a la totale, rajoute la trahison de La buse et c'est bon pour ma part.

Mais je reviens d'avoir pu discuter, même brièvement avec l'As. Pour le moment, toi et moi, on va voir Swan. J'ai prévenu les autres. Kyller est déjà près d'elle. Alors respire, bois un coup, il n'y a que ça à faire pour le moment.


Il lui pose une main sur l'épaule, alors que le blondinet est déjà près de la porte, après s'être levé à son tour.

Prend patience. J'ai pas envie qu'on se fasse tuer pour rien. Toi et moi, on sait très bien ce que ça signifierait, Colombo. Et pour le moment, Swan a besoin de nous, et en bonne santé, pas question d'aller se jeter tête baissée sur des épées champenoises.

Un faible sourire, et il poursuit sa conversation, lui filant sa chope près de la porte.

Bois ça, et va préparer ton paquetage, on va à Cambrai demain.

A mi-voix, il lui murmure un truc à l'oreille.

Bande de petits curieux ! C'est privé non mais ho ! On a dit qu'il murmure à l'oreille du blondinet !
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Kalum
[Dans la Taverne avec Track]

La main sur la poignée, l'esprit perdu dans une confusion abyssale.
Le poing serrer, une envie de tuer, de faire couler du sang effervescent.

Sa main sur l'épaule du blondinet.
Il ferme les yeux et inspire profondément.
Le discours de son ami le calme quelque peu.

La patience n'est pas son fort. Peut être trop jeune, peut être un manque de maturité.
Ignace et Track sont des modèles à suivre, il le sait mais a du mal.
C'est tellement bon de péter les plombs ...

Un chuchotement qui lui chatouille l'oreille et quelques secondes de réflexion.

Conscience :
« Il a raison tête de mule, tu te vengeras plus tard. Calme toi. »

Il lâche finalement la poignée se retourne et enlace son ami. Les poings toujours fermés.

Je suis désolé Track, désolé pour ta femme, désolé pour tes amis, désolé pour ta nièce, désolé d'être stupide.
Reste l'homme que tu es, ne change jamais, j'ai besoin d'un exemple.


Il sourit et le libère.

La colombe fait un pas à l’extérieur, se retourne.
Il lui lance un clin d’œil déploie ses ailes et s'enfuie dans la ruelle.

La suite de l'histoire promet d'être belle ...

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Le_g.
Une accolade au blondinet qui est dans tous ses états, et le Gaucher incline la tête.

T'inquiète pas, Colombo. Tu es loin d'être stupide, tu me fais penser à moi il y a pas si longtemps encore.

Il lui sourit, un peu faiblement, les yeux cernés, mais il est toujours là, se tenant debout, le Track.

Merci mon ami. Ca va aller, ça va toujours tu sais. On va rejoindre Swan, rien ne presse pour le moment, Colombo. Occupons-nous d'abord d'elle, la suite on verra, il est pas encore temps.

Se taisant, il retourne au comptoir alors que le petiot va préparer ses affaires. Il se ressert une chope de liquide ambré, l'admire, et le sirote lentement, reprenant la partie de tarentelle de son ami. Faut croire qu'ils se font vraiment chier dans le nord, les gars du sud.
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Arnan
[Quelques heures plus tard]

Hé! mais qu'est-ce qui fichait s'pigeon? Ca tête, c'pas un camp d'jour! Indiquant au deux autres qui le suivaient qu'ils pouvaient continuer, étant au limites de Péronne.

Il s'adossa à un arbre, ouvrit la missive et entrepris de la lire. Swan? Blessée? Combat? P'tain d'cham.. d'gens champagne!

Sans prendre deux minutes, le gaillard laissa tout ça là et partie à la course rejoindre Cambrai. Ce fût le manque de souffle et les crampes qui l'accueillit au porte de Cambrai, saluant Matta qui était de garde au passage, lui demandant.


Où réside la rouquine écerveller avec laquelle tu m'as vu hier?

Le balafre cherchait son souffle, qui se faisait rare.

Là bas.

Le géant regarda la direction indiqué, connaissant la maison pour s'y précipité. Disons seulement que même si c'était une chieuse de première la donzelle, elle était marrante. Et puis, track lui pardonnerai jamais de pas y être aller s'entend.

Ouvrant la porte, il oublia momentanément la poutre, encore une fois, et lacha un border de juron en italien, oubliant aussi la donzelle étendu dans le lit

Ce fut qu'un chuuuuut du médicastre et un gémissement de douleur de la malade qui l'arracha de sa douleur hein? y s'passait quoi?
Kalum
[Sur la Route entre Peronne et Cambrai]

Cape sur les épaules, le blondinet est loin de passer pour un super héros.
Une main sur le pommeau, l'autre qui tiens une torche d'on la flamme vacille et fait danser les ombres. Spectre noctambule, témoins et complice à la fois.

Son ami Track lui emboîte le pas, plus de deux heures qu'ils marchent.
Le ciel noir, mais dégagé, une légère brise. Un silence lourd.

Pas un voyageur, pas un brigand, pas même de quoi ce défouler un peu … Rien.
La lune préside dans l'assemblée d'étoile. Belle ronde et lumineuse.

Un coup d’œil vers ce royaume céleste.
La plume déploie ses ailes et s'envole.

Il est spectateur désormais, une vision externe des deux hommes qui avancent dans la nuit.
L'un si grand, brun, marqué par son expérience.
L'autre plus petit, blond aux yeux bleus, cerné et fatigué.
Comme une aura qui ce dégage, comme une puissance intense qui émane des deux cœurs.
Des flammes dans les yeux qui inspirent le respect.

La brise qui reprend des forces. Le colombin remonte sa capuche.
Pose ses yeux aciers sur son ami. L'autre tourne la tête et Colombo détourne le regard.

C'est encore loin ?


Je précise pour éviter de me faire incendier que quand Kalum "S'envole" c'est dans ses rêves et ses pensées, il ne faut pas le prendre au premier degrés.

_________________
--Mortagne
[Entre Péronne et Compiègne]

Une nuit avait passé mais il s'en souvenait encore. Ce fut un rude affrontement. Beaucoup de bruits, de cris. Il n'arrêtait pas de se ressasser les évènements. De les tourner et retourner maintes et maintes fois dans sa tête. Il avait perdu sa jeune camarade de route. Il s'en voulait encore de ne pas avoir pu l'extirper de ce guépier. Il lui avait aussi dit de ne pas quitter son épée. Soyons cohérent. L'épée n'aurait rien changé face à une armée. Lui, il avait un gros bagage militaire. Il connaissait le combat. Défendre sa vie jusqu'au dernier souffle, donner la mort. Ce fut très longtemps son quotidien. Mais là, que pouvait-il faire de plus ? Il avait réussi à sauver sa vie sans savoir comment. Il s'était battu comme un diable, la peur au ventre dès qu'il apercevait la jeune rouquine du coin de l'oeil, en mauvaise posture, couverte de sang.

Mortagne avait tout de même reçu un coup d'épée violent de la part du commandant de l'armée. Fort heureusement, avec le plat de la lame. Chance ou expérience. Allez savoir ? Mortagne, malgré les années qui passaient, avait su resté vif et alerte. Cet entrainement quotidien de maniement de l'épée, d'esquive et de déplacement lui avait une nouvelle fois sauvé la vie.

Il avait été secoué, mais pas blessé. Il s'en était sorti comme un charme. Incroyable !
Ce n'était, hélas, pas le cas de Swan. La dernière image qu'il avait d'elle était celle d'une jeune femme inanimée gisant à terre dans son propre sang.

Le tribu était lourd. Les deux protagonistes avaient été pris de court. Jamais ils n'auraient pu penser qu'une armée belliqueuse leur tombe dessus. Pour quelle raison d'ailleurs... deux simples voyageurs, dont une jeune femme désarmée. Quelle courage de la part des Champenois.

Après avoir prévenu Le Gaucher, Mortagne pris la matinée à réfléchir à ce qu'il allait faire. Retourner sur ses pas et rebrousser chemin ? Jamais !
Son honneur de combattant en avait pris un coup. Perdre une camarade lui en avait mis gros sur la patate. C'était décid,. il allait leur montrer qu'un chevalier tel que lui n'avait peur de rien. Une armée ne lui faisiat pas peur. Il était de son devoir de venger la petite rousse, celle qui l'avait si bien accueilli quelques jours plus tôt.

Mortagne attendit alors la nuit pour contourner la troupe ennemie. Dissimulé entre les bosquets et les arbustes, il parvint, à sa grande surprise, à sa faufiler dans Compiègne sans se faire repérer par un soldat. le sang n'avait pas couler cette fois... et l'heure de la vengeance avait sonné.
Le_g.
[Entre Peronne et Cambrai]

Ils marchaient, l'un près de l'autre, les deux hommes. Un brun, un blond, recouverts de leurs capes, capuches sur la tête. Ils n'échangent pas de mots, ils savent, l'un comme l'autre, ils se comprennent, comme des frères qu'ils sont quasiment. Ils se connaissent depuis si longtemps, même si l'un est un peu plus vieux que l'autre. Le visage marqué par quelques années de plus du Gaucher regarde la petite troupe qui les suit.

Sa nièce et son compagnon, et le nain de Peronne. Il fait signe pour une halte et sort une flasque d'Armagnac, la faisant passer pour que chacun puisse en boire une goulée avant qu'ils ne reprennent la route tous les cinq. Il regarde le plus petit par la taille, mais certes pas par l'honneur. Tous les cinq, ils ne pensent qu'au cygne qu'ils vont revoir sous peu.

Avisant une petite ferme, il s'en approche et vole... Une vache. Oui bah on trouve pas toujours un bel étalon hein ! Posant l'étincelle dessus, il y fait aussi grimper le nain.


Pas la peine de vous crever pour rien. On reprend la route. On y est presque Colombo.

Il n'en dira pas plus, et mène la vache, lui faisant un licol d'une corde qu'il porte souvent en guise de ceinture lorsqu'il voyage. Bientôt, Cambrai est en vue, et ils les refait descendre, puis relâche la bestiole en lui collant une tape sur la fesse.

Le Gaucher souffre, il a le moral en berne, et aurait bien voulu pouvoir se défouler sur la route, mais rien... rien de rien... même pas un petit voleur à la sauvette. Sans doute que les malandrins auraient bien aimé en découdre. Il regarde Colombo et lui pose une main sur l'épaule.

L'ami, te fais pas trop d'illusions... Tu as quitté sa vie depuis pas mal de temps hein.

Il devine, le gaucher, que le gamin, ou plutôt le jeune homme qui n'est que de quelques années son cadet, tient toujours à la jeune femme que lui-même considère comme une nièce, même s'ils ne sont pas du même sang.

Dirigeant la petite troupe vers une auberge, il donne une bourse au tenancier, vraiment pas très exigeant pour le coup.


4 chambres, au même étage, et avec fenêtre, de quoi manger et boire aussi pour 5.


Il donne une clé pour sa nièce et son compagnon, et une autre à chacun des hommes qui sont présents.

On prend un peu de repos. Pas envie qu'elle nous voit avec des gueules de déterrés. On ira la voir cet après-midi. En attendant, reposez-vous et mangez un morceau.

Le cheveux en bataille, il se dirige vers la chambre qui lui est dévolue, et s'y installe, à la table où se trouve un nécessaire d'écriture. S'étirant, il attaque les missives qu'il doit envoyer. Un bâillement à s'en décrocher la mâchoire le prend, et il songe à sa soirée de la veille. L'a vraiment trop picolé le Gaucher... Il en esquisse un sourire amusé. Mouais, là, il a fait fort. Disons qu'il avait des circonstances atténuantes ? En attendant, il a un p'té d'haleine ! Boudiou ! Il redescend et fait au tavernier une demande des plus étranges : des feuilles de menthe, de camomille, et une tisane de valériane et aubépine. Mouais grave la gueule de bois qu'il tient là. Après avoir avalé sa tisane rapidement, il attrape les feuilles et remonte en les mâchant.
_________________
--Ryxende


[vous saurez toujours pas où... parce que .. parce que!!]

au chevet de sa rouquinette.. elle la veille .. ou la surveille.. chaque grimace de douleur, chaque couinement .. vi vi .. elle couine !! elle l'avouera pas la rousse .. mais le fantôme de la ptite brune l'entend bien ,lui !! bon, laissons lui son honneur et disons qu'elle couine dans son sommeil !! soyons indulgent! trouver un autre mot que couiner ? euh .. geindre ? mais c'est tout de suite moins classe de geindre ! ça fait geignard! y aurait il une corrélation d'ailleurs ?! bref .. couiner ça fait petite bestiole trop mimi .. et la rousse, pour la brune, ou celle qui l'était.. ben c'est une bestiole trop mimi plutôt qu'une geignarde .. donc .. elle couine !! vi vi .. précision, encore et toujours précision !!

ça lui chauffe les sangs de la voir comme ça même .. 'fin .. chauffer les sangs c'est une expression hein ?! parce que bon !! de sang .. elle en a plus !! mais ça la met en rage quoi !! toucher à sa rouquinette !! non mais j'vous jure !! y en a qu'on pas peur quand même !!

pis comme elle, elle peut tout faire, tout voir, tout entendre .. ben oui ,faut bien qu'ça serve à quelque chose son état non voulu hein ?! ben .. elle commence sérieusement à se demander si elle va pas aller hanter les nuits de la tout plein d'muscles !! elle a d'ailleurs quelques idées pas dépourvues d’intéret .. mais elle doit pas .. elle a une mission !! ouep !! son ange lui a dit ...

Mon ange, Swan, notre petit cygne, notre nièce, dis-lui de rester près de moi, s'il te plait. Le Très-Haut peut bien me laisser quelque chose sur cette terre, non ? Va, s'il te plait, protège notre puce.

et si y en a un qui peut lui demander tout ce qu'il veut, même pas qu'elle ronchonne !! même qu'elle accepte de s'éloigner de lui .. ben c'est ben lui !! et qui veut savoir .. ben saura pas !! ça vous r'garde pas !! pis c'est l'histoire d'une rouquinette , qui se promenait gentiment sur les chemins, lorsqu'elle s'est faite , trèèèèès lâchement, attaquer par une vilaine, méchante , pas belle !!!!!

bref .. la toute petite brune fantomatique ... elle fulmine tout en veillant sur sa protégée .. souffle un ptit vent frais lorsque la sueur la trempe .. et se faisant vent doux et chaud lorsqu'elle frissonne ! ouep , même qu'elle peut le faire !!! mais elle se sent impuissante !! et ça .. elle aime pas !! alors elle cogite! si qu'elle peut d'abord !!

et d'un coup ... CLINGGGGG !!! l'idée de génie !! si si !! j'vous assure! l'Idée même .. celle que tout le monde trouverait pas , sauf elle , pour vous dire !! bon , ben pour l'idée.. elle va devoir essayer des trucs nouveaux .. et c'est pas gagné ça !! regard qui se pose sur la table de la chambrette .. concentration extrême .. même que si elle pouvait.. des perles de transpiration apparaitraient sur son front .. hhhaaannnn .. ça marche !!! ça fatigue .. mais ça marche !!! la plume posée sur la table bouge !!! si si .. regardez bien !! elle se trempe dans l'encrier .. et se pose sur le vélin ..

petit bout de langue coincée entre les dents .. concentration comme jamais .. et elle pense très fort aux mots qu'elle veut .. et la plume crisse .. doucement .. chaque mot s'inscrivant péniblement .. mais au moins .. ça marche .. juste le temps de se demander si ça marcherait aussi avec une plume qui écrit à l'envers .. et le vélin est noirci !! elle glisse jusqu'au bureau .. et lit ce qui est écrit ... ouiiiiiiiiiiiiiiii !! tout est bien à sa place et dans l'ordre s'il vous plait !! juste un regard vers la fenêtre .. et elle s'ouvre !! wwwooouuuhhhhaaaaaaa !!! c'est qu'elle va pouvoir en faire des trucs maintenant !! le vèlin flotte un moment avant de passer par la fenêtre .. il est confié au vent ..

mais, me direz vous et vous auriez pas tord, y avait quoi d'écrit sur le vélin ? bande de petit curieux va !! aller , j'vous montre
.. mais vous l'dites à personne hein ?!
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