Swan
[Quelque part entre la frontière Artésienne et Champenoise]
Elle avait quitté Cambrai avec son oncle et le reste de la troupe, comme à leur habitude et devait se diriger vers Péronne. Elle souriait, elle venait de recevoir un courrier du douanier Péronnais. Près d'une semaine qu'elle avait quittée Péronne et laisser cet homme très particulier, mais elle ne pouvait, ni ne voulait renoncer à ce qu'elle était et à ce qu'elle faisait. Elle savait qu'en faisant cela, elle le faisait souffrir, mais elle voulait avant tout rester honnête avec lui et envers elle-même, elle aimait trop sa liberté.
Elle ne voulait pas renoncer à cette vie de voyage. Elle avait la bougeotte et elle aimait ça plus que tout. Son oncle lui offrait quelque chose de nouveau et cette de vie de troubadour lui plaisait bien plus qu'elle n'aurait pu imaginer. Est-ce que ça la ramollissait ? Non certainement pas, au contraire, elle prenait de l'assurance et s'affirmait beaucoup, mais pour ce qui allait suivre, ça n'allait pas suffire.
Finalement, ils ne s'étaient pas arrêtés à Péronne et elle s'était séparée de son oncle, restant seule avec Mortagne. Elle savait que ce chevalier veillerait sur elle, même si elle savait se défendre. Elle n'avait sur elle que le bâton de son père, alors que Mortagne lui avait pourtant dit de prendre son épée, têtue, ne voulant pas avoir d'histoire en Champagne, elle avait gardé son bâton et ranger le reste dans sa roulotte.
Légèrement distraite par la lettre de Boulba ou alors par sa soirée en taverne avec Kyller, allez savoir, elle ne vit pas arrivée ce qui leur tombait dessus comme une massue. Une armée Champenoise, rien que ça. La femme qui l'attaqua avait de l'expérience et malgré son savoir faire avec sa dague et son bâton, qui malheureusement fut taillé en cure dent, elle se retrouva au sol avant qu'elle ne réalise quoi que ce soit. Elle entendait Mortagne se battre à grand coup d'épée et de cri rageur, lui avait l'expérience et ça se voyait. Lui s'en sortirait, pas elle.
Touché mortellement, elle tomba sur le sol. Impression de déjà vue. Elle se vidait de son sang, encore une fois !
- Fla ...
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Elle avait quitté Cambrai avec son oncle et le reste de la troupe, comme à leur habitude et devait se diriger vers Péronne. Elle souriait, elle venait de recevoir un courrier du douanier Péronnais. Près d'une semaine qu'elle avait quittée Péronne et laisser cet homme très particulier, mais elle ne pouvait, ni ne voulait renoncer à ce qu'elle était et à ce qu'elle faisait. Elle savait qu'en faisant cela, elle le faisait souffrir, mais elle voulait avant tout rester honnête avec lui et envers elle-même, elle aimait trop sa liberté.
Elle ne voulait pas renoncer à cette vie de voyage. Elle avait la bougeotte et elle aimait ça plus que tout. Son oncle lui offrait quelque chose de nouveau et cette de vie de troubadour lui plaisait bien plus qu'elle n'aurait pu imaginer. Est-ce que ça la ramollissait ? Non certainement pas, au contraire, elle prenait de l'assurance et s'affirmait beaucoup, mais pour ce qui allait suivre, ça n'allait pas suffire.
Finalement, ils ne s'étaient pas arrêtés à Péronne et elle s'était séparée de son oncle, restant seule avec Mortagne. Elle savait que ce chevalier veillerait sur elle, même si elle savait se défendre. Elle n'avait sur elle que le bâton de son père, alors que Mortagne lui avait pourtant dit de prendre son épée, têtue, ne voulant pas avoir d'histoire en Champagne, elle avait gardé son bâton et ranger le reste dans sa roulotte.
Légèrement distraite par la lettre de Boulba ou alors par sa soirée en taverne avec Kyller, allez savoir, elle ne vit pas arrivée ce qui leur tombait dessus comme une massue. Une armée Champenoise, rien que ça. La femme qui l'attaqua avait de l'expérience et malgré son savoir faire avec sa dague et son bâton, qui malheureusement fut taillé en cure dent, elle se retrouva au sol avant qu'elle ne réalise quoi que ce soit. Elle entendait Mortagne se battre à grand coup d'épée et de cri rageur, lui avait l'expérience et ça se voyait. Lui s'en sortirait, pas elle.
Touché mortellement, elle tomba sur le sol. Impression de déjà vue. Elle se vidait de son sang, encore une fois !
- Fla ...
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