Eliane_

"Dis…Tu veux être mon Ami ?"
Saumur…Encore. Les journées passent et Eliane commence à se retrouver. Un besoin qui l’habite, celui de se poser, de se rapprocher des autres. L’abandon conduit souvent à un sentiment de perdition, d’égarement et d’isolement volontaire. Mais, passant justement, outre ce désir de misanthropie, faisant encore naïvement ou courageusement confiance aux hommes, elle prit le risque de se confier.
A son rythme, elle laissa couler les mots sur le vélin.
A son rythme, elle accorda à un homme un peu d’intérêt et un peu de son temps.
Dante avait laissé derrière lui, le souvenir agréable d’une étreinte rassurante et d’une épaule sur laquelle il était bon de se reposer et de pleurer de temps à autre. Un souvenir agréable, le seul qui persiste, le seul qui ne l’indiffère pas.
La blonde sait que les gens la pensent totalement invertie, elle l’avoue l’être d’ailleurs. Et pourtant, au fond de son être, la blonde sait que son frère a su la troubler, qu’il a su lui donner goût à ce corps.
Mais voilà…Elle ne les consomme pas à outrance comme le fait avec les femmes. Elle n’a simplement plus confiance. Et c’est par ailleurs cette foi qu’elle cherche à retrouver. Eliane ne cherche pas un amant, ne cherche pas le plaisir…
Son désir est autre, il est une base vitale…Un ami au masculin.
Cela faisait quelques jours qu’ils échangeaient des pigeons. Les mots d’Eliane coulaient plutôt facilement, au gré de son envie. Cet homme est "François", enfin…C’était un nom comme un autre, un nom qui n’est même pas le sien à vrai dire mais qu’importe. Il était simple, franc et apaisant. Ce fut ce dernier ressenti, qui la fit poser son dévolu sur lui plutôt qu’un autre. Une imprudence ? Seul le destin lui dira.
Ce soir, elle sait qu’il est de passage dans la ville et elle s’était préparée en conséquence. Une robe simple et une chevelure brossée et attachée en chignon artistique dont une seule mèche venait à effleurer son visage.
Elle dépose un baiser sur le front de Naelys et la laisse se reposer. D’un geste protecteur, elle tire le drap et recouvre ses formes.
Eliane l’avait prévenue de sa sortie de manière à ce qu’elle ne s’inquiète pas et qu’elle puisse se reposer l’esprit léger. La besace est mise en bandoulière et elle esquisse un dernier sourire à sa servante avant de refermer la porte de l’auberge derrière elle.
Les ruelles sont traversées en direction du port.
Il n’y a pas grand monde dehors, les gens sont tous regroupés dans ces tavernes plutôt accueillantes. Saumur est effectivement une ville active, peut être car il n’y a que des pécheurs pour l’habiter.
Elle continue sa progression, croisant quelques habitants ci et là, qui s’aventurent tout comme elle dans la nuit qui peu à peu s’installe.
L’odeur si caractéristique du port, de la mer, se heurte à son odorat et l’invite à presser le pas. Contre toute attente, l’ambiance est calme, placide. Il n’y que le bruit des remous, le bruit de ses coques qui se heurtent en douceur pour la bercer. L’agitation est loin, concentrée dans cette taverne près du port où les pêcheurs se retrouvent et où ils profitent des cuisses de certaines putains.
Eliane inspire cet air marin, cet air iodé et le souffle s’échappe entre ses lèvres. Les yeux se ferment un court instant pour savourer le moment. Un plaisir simple.
François ne devrait plus tarder…Une certitude ? Non…à son stade, c’est plus un souhait qu’elle espère voir se réaliser…Elle désire pourtant refaire totalement confiance aux mâles, mais quand pour un simple rendez-vous, pour un simple moment entre connaissance, le doute s’installe, elle réalise que le chemin est long…
Un mauvais coup du sort où depuis sa naissance, les mâles n’ont été assimilés qu’à la souffrance et la violence…
"L’Espoir peut rendre un homme fou"…Alors soit…Elle assume fièrement cette Folie à venir.
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Saumur…Encore. Les journées passent et Eliane commence à se retrouver. Un besoin qui l’habite, celui de se poser, de se rapprocher des autres. L’abandon conduit souvent à un sentiment de perdition, d’égarement et d’isolement volontaire. Mais, passant justement, outre ce désir de misanthropie, faisant encore naïvement ou courageusement confiance aux hommes, elle prit le risque de se confier.
A son rythme, elle laissa couler les mots sur le vélin.
A son rythme, elle accorda à un homme un peu d’intérêt et un peu de son temps.
Dante avait laissé derrière lui, le souvenir agréable d’une étreinte rassurante et d’une épaule sur laquelle il était bon de se reposer et de pleurer de temps à autre. Un souvenir agréable, le seul qui persiste, le seul qui ne l’indiffère pas.
La blonde sait que les gens la pensent totalement invertie, elle l’avoue l’être d’ailleurs. Et pourtant, au fond de son être, la blonde sait que son frère a su la troubler, qu’il a su lui donner goût à ce corps.
Mais voilà…Elle ne les consomme pas à outrance comme le fait avec les femmes. Elle n’a simplement plus confiance. Et c’est par ailleurs cette foi qu’elle cherche à retrouver. Eliane ne cherche pas un amant, ne cherche pas le plaisir…
Son désir est autre, il est une base vitale…Un ami au masculin.
Cela faisait quelques jours qu’ils échangeaient des pigeons. Les mots d’Eliane coulaient plutôt facilement, au gré de son envie. Cet homme est "François", enfin…C’était un nom comme un autre, un nom qui n’est même pas le sien à vrai dire mais qu’importe. Il était simple, franc et apaisant. Ce fut ce dernier ressenti, qui la fit poser son dévolu sur lui plutôt qu’un autre. Une imprudence ? Seul le destin lui dira.
Ce soir, elle sait qu’il est de passage dans la ville et elle s’était préparée en conséquence. Une robe simple et une chevelure brossée et attachée en chignon artistique dont une seule mèche venait à effleurer son visage.
Elle dépose un baiser sur le front de Naelys et la laisse se reposer. D’un geste protecteur, elle tire le drap et recouvre ses formes.
Eliane l’avait prévenue de sa sortie de manière à ce qu’elle ne s’inquiète pas et qu’elle puisse se reposer l’esprit léger. La besace est mise en bandoulière et elle esquisse un dernier sourire à sa servante avant de refermer la porte de l’auberge derrière elle.
Les ruelles sont traversées en direction du port.
Il n’y a pas grand monde dehors, les gens sont tous regroupés dans ces tavernes plutôt accueillantes. Saumur est effectivement une ville active, peut être car il n’y a que des pécheurs pour l’habiter.
Elle continue sa progression, croisant quelques habitants ci et là, qui s’aventurent tout comme elle dans la nuit qui peu à peu s’installe.
L’odeur si caractéristique du port, de la mer, se heurte à son odorat et l’invite à presser le pas. Contre toute attente, l’ambiance est calme, placide. Il n’y que le bruit des remous, le bruit de ses coques qui se heurtent en douceur pour la bercer. L’agitation est loin, concentrée dans cette taverne près du port où les pêcheurs se retrouvent et où ils profitent des cuisses de certaines putains.
Eliane inspire cet air marin, cet air iodé et le souffle s’échappe entre ses lèvres. Les yeux se ferment un court instant pour savourer le moment. Un plaisir simple.
François ne devrait plus tarder…Une certitude ? Non…à son stade, c’est plus un souhait qu’elle espère voir se réaliser…Elle désire pourtant refaire totalement confiance aux mâles, mais quand pour un simple rendez-vous, pour un simple moment entre connaissance, le doute s’installe, elle réalise que le chemin est long…
Un mauvais coup du sort où depuis sa naissance, les mâles n’ont été assimilés qu’à la souffrance et la violence…
"L’Espoir peut rendre un homme fou"…Alors soit…Elle assume fièrement cette Folie à venir.
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