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[RP] Place de Narbonne (Cathédrale/annonces de l'Eglise)

Galahadd
Citation:
Nous, Mgr Galahadd, Évêque de Nîmes, par la grâce du Créateur et de Sa Sainteté le Pape Eugène Cinquième

Salutations Aristotéliciennes !

Suite au décès brutal de notre bien-aimé défunt archevêque métropolitain, Mgr Pierroléon de Riddermarck, avons décidé de décréter un pèlerinage dans la Bonne ville d'Alais.

Cette ville a vu grandir Mgr Pierroléon de simple Diacre à Archevêque, mais c’est aussi celle qui accueillera son cœur selon ses dernières volontés.

Ainsi, toute personne souhaitant rendre un dernier hommage à notre défunt Archevêque, est invitée à venir passer deux jours à Alais le 13 et 14 Juillet 1459 pour assister à la cérémonie d’Adieu, présidée par nous-même.

En sus, un cortège sera constitué pour transporter le cœur de Mgr Pierroléon de Narbonne à Alais, toute personne volontaire et désireuse de participer à ce cortège doit contacter l’aspirant-Lieutenant Korrigans au plus tard le 01 juillet. Soucieux de votre sécurité, La date de départ vous sera transmise au cas échéant.

Puis Aristote guider vos pas.

Faite à Narbonne, ce XX jours de l'an de grâce 1459.



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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Arthurcano
Citation:






    CONCLAVE

    Suite au décès de sa sainteté Eugène V et à la vacance qui s'en suivit.
    Les cardinaux âgés de moins de quatre-vingt ans seront réunis en conclave en la Chapelle Sixtine à compter du 11 Juillet de cette année.
    En application du décret Ubi périculum
    Le Onze Juillet au matin sera dite la messe sollenelle.
    Les cardinaux présents préterons serments sur le livre des Vertus de respecter le secret des délibérations. De ne communiquer avec personne de l'extérieur du conclave.
    Puis le maître des cérémonies prononcera le "extra omnes" (tous dehors) en direction des non électeurs.
    A compter du lendemain aura lieu un tour de scrutin par jour.
    Après chaque scrutin, les cardinaux communiqueront les résultats au reste du monde par l'intermédiaire d'une cheminée. Le résultat du vote sera annoncé soit par une fumée noire (vote non concluant), soit par une fumée blanche (vote concluant).
    Durant la durée du conclave, les cardinaux ne pouvant communiquer avec le monde extérieur, toutes les actions incombant à leur charges seront reportées sine die.
    Les congrégations, les consistoires, en outre, seront fermés.
    L'ouverture du conclave annonce la fin du Dueil de l'Eglise Aristotélicienne


    Ad Majorem Dei Gloriam


    Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal camerlingue, cardinal-archevêque de Tours, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

    Fait à Rome le II du mois de Juillet de l’an MCDLIX. de la Saincte Eglise Aristotélicienne.





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Arthurcano
Citation:
A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Salutation,

Nous Elisabeth Stilton de Lasteyrie, Préfet à l'Enseignement de la Congrégation de la Sainte Inquisition,
Annonçons que nous recrutons des Missus Inquisitoris dict les Inquisiteurs ainsi qu'un greffier pour la congrégation.
Rappelons que les candidats doivent savoir lire et écrire.

Que toute personne qui souhaite avoir des renseignements peut nous contacter par courrier ou de vive voix à l'Université des Dragons de Paris, là où se trouve notre bureau.

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Arthurcano
Citation:
NOMINATION D'UN NOUVEAU VICAIRE POUR MONTPELLIER

Nous Monseigneur Gragblod, Vicaire Général de la Province de Narbonne, par la grâce du Créateur et de Sa Sainteté le Pape,
Nommons Frère Jean de Cambacérès, au poste de Vicaire de Montpellier, pour la tenue de cette paroisse aimée, il aura la lourde charge de reprendre cette paroisse, suite au décès de Monseigenur Pierroleon de Riddermark, pour toutes les cérémonies.

Souhaitons à notre frère Jean de Cambacérès de s'épanouir dans cette tâche dont seuls les téméraires et les femmes et les hommes de cœur connaissent l'immense bonheur.

Persévérance, humilité et courage sont les trois mots qui le suivront.

Qu'Aristote le guide et le conseille,

Salutations aristotéliciennes,

Fait en le Palais Archiépiscopal de Narbonne,
ce dixième jour du mois de juillet mil quatre cent cinquante neuf.


Père Gragblod de Rochebelle
Vicaire Général de la Province de Narbonne

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Louisdeblois
Louis avait entendu dire qu'un nouveau curé avait été nommé à Montpellier.
Il s'en réjouissait, lui qui attendait en vain un nouveau curé.

Il lui tardait de le voir arriver.

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Tully
Le Cardinal franchit les portes de la ville de Montpellier confortablement installé dans son carrosse orné des armes Farnèse, ainsi que escorté par une douzaine de Gardes Pontificaux. A l'intérieur du véhicule prenait place l’Éminence implacable comme on l’appelait communément. Mélange effrayant d'un visage fermé, d'un corps ascétique, mais possesseur d'une aura de commandement exceptionnelle, et d'une sainteté évidente. Son Secrétaire Particulier était installé en face de lui, écrivant ce que son maître dictait d'une voix rapide et non-hésitante. La voiture ralentie fortement, et s'arrêta sur le parvis de la Cathédrale de la Ville Languedocienne. Un Courrier fût envoyé au Comte du Languedoc, et aux Évêque, et Archevêque éventuels. Tully mettait un point d’honneur à toujours saluer les plus hautes autorités de la ville qu'il traversait. Il descendît du carrosse, et très lentement, il grimpa les escaliers de marbre qui menait à l'entrée de la cathédrale. Clopant, à cause d'une goutte qui durait, douloureusement, régissait son âge avancé, il marchait aidé d'une canne orné d'un pommeau particulier, tout en or, les personnes connaissant le secret de ce pommeau se comptaient sur les doigts d'une main.

Deux gardes pontificaux se placèrent en bas des marches, et deux autres encadraient la grande porte de la cathédrale. Les autres gardaient les chevaux et le carrosse, seul son capitaine de la garde et son secrétaire l'accompagnaient.

Il vît que le Saint Bâtiment était vide, et se dirigea vers l'autel, s'agenouilla sur un Prie-Dieu en velours rouge, qui ne le quittait jamais, il entra dans un état d'une très grande méditation. Une prière, pour le Languedoc, pour les Montpelliérains et pour tous les fidèles du Languedoc. Attendant ainsi les réponses à ses invitations.


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Galahadd
De retour de son pèlerinage Mgr Galahadd profitais de l'occasion pour construire son hôtel de la charité. Un diacre officiait maintenant dans cette bonne ville de Montpellier, la nomination officielle ne pouvait se faire sans la nomination d'un nouvel archevêque, il se réjouissait déjà d'aller bientôt assister aux offices.
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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Galahadd
Citation:
Nomination de Galahadd au siège archiépiscopal de Narbonne



Nous, Cyril Kad d'Azayes, primat de France, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, évêque in Partibus de Tibériade, chevalier d'Isenduil, préfet des Vidames, comte du Forez et vicomte de Brantôme, devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote, au nom de l’assemblée épiscopale de France,


Entourons de notre particulière et spirituelle sollicitude le siège archiépiscopal de Narbonne devenu vacant par le décès de notre Vénérable Frère Monseigneur Pierroléon du Riddermark et avons voulons lui accorder un nouveau Pasteur sacré.

De fait, établissons au siège archiépiscopal & métropolitain de Narbonne Monseigneur Galahadd, jusqu'alors évêque de Nîmes. Exhortons les prêtres & laïcs de la juridiction de Narbonne, que nous aimons, à recevoir volontiers Son Éminence comme leur maître spirituel et à suivre ses enseignements.


Ad Majorem Dei Gloriam

Donné à Rome le jeudi 21 juillet de l’an de grâce MCDLIX



Pour l'assemblée épiscopale de France,
Cyril Kad cardinal d'Azayes, Primat.

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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Arthurcano
Citation:




    A l'université des Fidèles de la Très Sainte-Église,
    À tout ceux qui liront où se feront lire,
    Salutations,



    Nous, membres de la Nonciature Apostolique, prenons aujourd'hui la plume le cœur empli de tristesse et d'inquiétude alors que le Royaume de France semble s'embraser à nouveau et que le fer tend à se dresser entre frères et sœurs. Menaçant d'innombrables vies et la stabilité des Fidèles de nos Royaumes.

    Qu'il soit su que la Très Sainte Église Aristotélicienne Romaine désapprouve l'escalade de ce conflit et enjoint les diverses parties à se remémorer leurs obligations envers le Très-Haut et leurs frères et sœurs dans la foy, tous unis par le baptême et leur appartenance à la religion Aristotélicienne. Nous prions instamment toutes les parties impliqués de prendre conscience de l’enjeu que cela pourrait avoir et de se rendre à l’évidence qu’une telle guerre serait assurément funeste pour la bonne population du Royaume de France. La raison de ce conflit mérite-t-il de créer d'innombrables orphelins et d'apporter la mort en nos cités ? Mérite-t-elle de noircir vos âmes en semant la mort et la désolation autour de vous ? Seul le Très-Haut peut décider de la date et de l'heure où chacun de nous Le rejoindra. La Noblesse de ces contrées ne ferait-elle pas meilleur usage de son énergie à réaliser les desseins que le Très-Haut a pour Son peuple ?

    Nous invitons par le fait même les diverses parties impliquées dans ce conflit à entreprendre des pourparlers de paix, leur rappelant que la guerre ne sert point à régler des doléances et des inimités mais seulement à en créer de nouvelles. Nous offrons pour cela la bienveillante médiation de notre Sainte Mère Église à toutes les parties. Nous avons la vive espérance de pouvoir régler ce conflit par la diplomatie, afin qu’aucune goutte de sang ne soit, encore une fois, versée inutilement.

    Nous rappelons à titre informatif que le Dimanche est jour consacré au Très-Haut, et enjoignons les diverses parties en ce conflit à observer avec piété cette journée de paix. (La trêve dominicale couvre les actions entamées le dimanche et résolues le lundi matin). Toute violation de la trêve dominicale constitue un lourd péché qui ne saurait demeurer impuni et serait porté devant la Sainte-Inquisition sans détour.

    Rappelons finalement que le Très-Haut est témoin de toute chose et mettons en garde les fils et filles du Très-Haut contre la mise en danger de leur âme et contre le péché.


    Soyez bénis par la grâce du Créateur.






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Tokai


Citation:






    Nomination de Tokai au siège archiépiscopal d'Embrun



    Nous, Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg, vice-primat de France, évêque de Nevers, devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote, au nom de Son Éminence Cyril Kad d'Azayes, Cardinal, Primat de France, au nom de l’assemblée épiscopale de France,



    Établissons au siège archiépiscopal & métropolitain d'Embrun Monseigneur Tokai, et la remercions pour le travail durable accompli jusqu'alors au siège épiscopal du Puy.
    Exhortons les prêtres & laïcs de la juridiction d'Embrun, à recevoir volontiers Monseigneur Tokai comme leur maître spirituel et à suivre ses enseignements.


    Ad Majorem Dei Gloriam

    Donné à Rome le dimanche 3 juillet de l’an de grâce MCDLIX




    Pour l'assemblée épiscopale de France,
    Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg, vice-primat.





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Arthurcano
Citation:

À Sa Majesté Nebisa de Malemort,
Reyne de France,
À Son Altesse Cerberos d’Armantia,
Roy-Consort de France,
À l’ensemble de la famille Royale française,


Aristotéliciennes salutations,


Nous, membres de la Nonciature Apostolique Romaine, prenons la plume en ce jour au nom de la Très Sainte et Universelle Église Aristotélicienne Romaine pour adresser nos sincères félicitations à Nebisa de Malemort pour sa récente élection au poste de Reyne de France. Après une longue campagne électorale, le peuple francoys a fait son choix, qui s’est posé sur elle.

Nous sommes profondément convaincus que le peuple françoys a choisi justement en désignant Nebisa de Malemort comme Reyne. Il est reconnu que cette pieuse dame est une femme de conviction, d’honneur et de principe, qui saura assurément guider la destinée de la France de façon juste et droite. Nous souhaitons également énormément de force et courage à Sa Majesté et à son époux dans la charge qui est maintenant la leur, celle-ci étant des plus difficiles. Qui plus est, nous avons la vive espérance que Sa Majesté saura se tenir forte devant toutes les épreuves qui se dresseront devant elle tout au long de son règne. D’ailleurs, il est bien entendu que la Reyne pourra toujours compter sur le soutient de notre Sainte Mère Église lors des situations difficiles.

Nous espérons ardemment que la nouvelle Souveraine du Royaume de France défendra et fera progresser tout au long de son règne la seule Véritable Foy et qu’elle saura porter aide à la Sainte Église dans la noble mission qui est la sienne. Nous espérons également qu’elle écoutera les demandes de son peuple et qu’elle saura ouvrir son cœur à ce dernier, en suivant toujours le chemin du Très-Haut, et ce pour le bien de la population du Royaume. Nous sommes persuadés que cette honorable femme se dévouera corps et âme pour le bien de son Royaume, comme il en fut toujours le cas tout au long de sa vie.

Sa Majesté prend le pouvoir dans un climat trouble, alors que la barbarie, la sauvagerie et la brutalité de la guerre ravagent actuellement une grande partie de son Royaume, à notre grand dam. Il est certain que ce n’est pas des plus facile pour entamer un règne. Nous prions donc pour que la Reyne Nebisa sache gérer correctement la crise présente et y mette un terme. Il est primordial de retrouver un équilibre et une stabilité au sein du Royaume et ce non par les armes, mais par la Diplomatie. Nul doute que dans sa sagesse, Sa Majesté trouvera une solution pour remédier à cela, et qu’elle en fera de même pour toute situation durant l’intégralité de son règne.


Que le Très-Haut veille sur la France et bénisse le règne de sa nouvelle Souveraine.



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Korrigans
Citation:


Nomination d'un nouvel évêque
Monseigneur Gragblod, au poste d'évêque suffragant de Nîmes.



Nous, Monseigneur Lyonis d'Appérault, Membre de l'équipe primatale, au nom de l'Assemblée Episcopale, faisons annonce de :


La nomination de Monseigneur Gragblod , au poste d'évêque suffragant de Nîmes. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-il, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.
Nous l'invitons à rejoindre l'Assemblée Épiscopale de France, où il sera accueilli par ses pairs comme il se doit.


Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le seizième jour du mois d'août, de l’an de grâce 1459.


Korrigans
Citation:



Nomination d'un nouvel évêque
Monseigneur Vanwolk, au poste d'Archevêque suffragant de Toulouse.



Nous, Monseigneur Lyonis d'Appérault, Membre de l'équipe primatale, au nom de l'Assemblée Episcopale, fais annonce de :



La nomination de Monseigneur Vanwolk , au poste d'Archevêque suffragant de Toulouse. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-elle, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.


Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le seizième jour du mois d'août, de l’an de grâce 1459.

Arthurcano
Citation:



    A l'Universalité des Fidèles,
    Aux autorités provinciales du Royaume de France,
    A la Chancellerie de France,



    Une fois n’est pas coutume, les événements semblent se répéter. Dans un récent
    communiqué, la Chancellerie de France outrepasse son domaine de compétence et s’arroge
    des droits qu’elle n’a pas, semant le trouble au sein des chancelleries locales et auprès des
    corps diplomatiques quant aux relations que celles-ci pourraient avoir avec le Saint-Siège.

    Nulle autorité temporelle ne saurait se substituer à la Sainte Église dans l’édiction de ses
    Canons. Aussi, le communiqué du XVIII août émanant de la Chancellerie de France est nul
    et non avenu en matière de Droit concordataire. Que cette nouvelle loi s’applique au seul
    domaine diplomatique temporel, le Siège Apostolique ne saurait trouver à redire, mais elle ne
    saurait s’appliquer aux traités engagés et signés par la Congrégation des Affaires du Siècle,
    représentante diplomatique du Saint-Siège Romain.

    Par ailleurs, l’argumentaire fallacieux, faux et erroné donné par la Chancellerie de France
    ne fait que confirmer l’incompétence de cette dernière dans le domaine diplomatique
    ecclésiastique, puisqu’elle réduit un concordat à un simple « traité particulier » signé entre
    une province et le Saint-Siège. Hors de la portée législative et juridique de la Chancellerie de
    France, cette dernière semble ignorer tout de la nature et de l’étendue canonique que recouvre
    un concordat.

    Rappelons aux fidèles, corps diplomatiques et autres ambassadeurs qu’un concordat n’est en
    aucun cas « un traité particulier », mais un document à valeur canonique signé et reconnu par
    l’Église et la province signataire. De ce fait, à l’instant même où le sceau de l’une et de l’autre
    institution est imprimé dans la cire encore fondante du document, le « traité » devient une
    extension du Droit Canon de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, applicable et
    appliquée à une portion du peuple de Dieu défini par ce même document dans le but de mettre
    en place un cadre entre le spirituel et le temporel pour l'application de la loi divine. Ce « traité
    particulier » recouvre alors un caractère canonique inviolable.

    Au mois de juillet MCDLVII, nous rappelions déjà à l’ordre la Chancellerie de France qui
    outrepassait ses droits en matière juridique concordataire. Ce que nous avons pu dire ce jour
    de juillet est toujours applicable aujourd’hui : « La vanité est le trait le plus saillant du
    caractère des hommes, dont l’esprit étriqué n’est que le reflet de leur manque de foi ; ils
    croient pouvoir appliquer au spirituel ce qu’ils ont l’habitude de faire dans l’ordre temporel ;
    c’est bien peu estimer le magistère de l’Église ».

    En conséquence, nous apportons à la connaissance de tous que l’interprétation de la
    Chancellerie de France en matière de droit concordataire est fausse et non avenue ; et que la
    Nonciature Apostolique continuera de considérer dans son domaine diplomatique que « toute
    clause d'un traité qui demande l'accord des deux parties pour la rupture dudit traité est et reste
    applicable», lorsqu’il lie l’Institution Romaine à une autorité locale.

    Profitant de cette lettre ouverte, nous rappelons que la rupture d’un concordat, qui par nature
    s’inscrit dans le Droit Canon, est synonyme d’apostasie et passible de ce fait des tribunaux
    ecclésiastiques et de la Justice d’Église. Dès lors, nous enjoignons les fidèles et autorités
    compétentes à repousser de la plus vive des manières l’invitation insidieuse qui est faite par la
    Chancellerie de France de faire acte d’apostasie et de sombrer dans l’hérésie en rompant les
    accords passés entre une province et le Siège Apostolique, au gré des volontés et des humeurs
    du temps et des personnes.

    Nous remettons une nouvelle fois en garde la Chancellerie, et ceux qu’elle invite à prendre le
    chemin du péché, contre toute déviance blasphématoire qui les conduiraient sur la voie de
    l’hérésie en reconnaissant pour nul le Droit Canon dans lequel s’inscrit un concordat.
    Invitions par ailleurs la Chancellerie de France et le Chancelier McLegrand à revenir sur ses
    propos dans les plus brefs délais, afin de dissiper et corriger les erreurs dont son institution est
    responsable.

    Qu’il soit donc su et entendu que l’Église et la Congrégation des Affaires du Siècle par la voix
    de la Nonciature Apostolique continueront d’appliquer cette clause d’unilatéralité, celle-ci
    agissant telle une monition à l’endroit des autorités signataires.


    Bénédiction Apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal & Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Rome, le XXIV août de l'an de grâce MCDLIX, le mercredi.


Arthurcano
Citation:




    A l'Universalité des fidèles
    Au Royaume de France,
    Aux autorités belligérantes,




    Alors qu’un deuil prend fin et qu’un nouveau monarque vient d’être élu à la tête du Royaume
    de France, les composantes de ce dernier s’entre-déchirent pour de vaines questions de
    pouvoir et d’honneur, déguisées sous les oripeaux de l’égoïsme. Elles se livrent une guerre
    fratricide et cruelle dont l’issue ne saurait être que tragique.

    Notre longue expérience à la tête de la Congrégation des Affaires du Siècle nous a donné
    l’occasion de voir de nombreux conflits s’ériger en guerre juste, en quête de la Liberté, et
    finir en un massacre dramatique, en un marasme géopolitique. De surcroît, ces guerres
    auxquelles nous avons assisté n’ont fait qu’affaiblir les provinces, alors que, tout récemment
    encore, nous apprenions les déficits abyssaux de certains comtés du continent. Toutes ces
    guerres pour des causes fallacieuses qui ne trouvèrent finalement ni écho ni réponse dans
    l’épée brandie et le sang versé. Que de vies brisées, que d’énergie dépensée pour qu’il n’en
    soit retiré que désolation, appauvrissement et destruction.

    Le cœur du royaume n’en n’est malheureusement pas à son premier conflit, et nous nous
    rappelons encore ceux qui le secouèrent en l’an 1455 et où s’opposaient déjà la Touraine et
    le Berry, et auquel vint se joindre l’Alliance du Centre : la marche infernale et irréfléchie des
    alliances avait là aussi fait son œuvre. En 1456, une nouvelle guerre opposait le Poitou à
    l’Anjou, et un an plus tard encore, la Touraine, le Limousin, le Périgord et le Bourbonnais au
    duché de Berry. Sans oublier les conflits plus anciens, comme ceux qui déchirèrent l’Artois et
    la Champagne à propos de la cité de Compiègne, la France et la Bretagne quant à la
    souveraineté de cette dernière, et tant d’autres encore. En relisant nos propres lignes, nous
    nous rendons compte que jamais le Royaume de France ne fut en paix durant une année
    entière…

    Les historiographes auront bien du mal, dans les années futures, à remonter aux sources du
    conflit qui secoue aujourd’hui le Royaume des Lys pour en graver l’histoire sur le mur de la
    mémoire. Pour une sombre affaire privée, l’ensemble du Royaume de France se retrouve
    aujourd’hui mêlé à une guerre et prêt à sombrer dans l’anarchie à cause de la vilenie de
    quelques uns qui entendent dicter à tous la volonté de leurs humeurs. La diplomatie actuelle
    doit se demander aujourd’hui si les alliances ont encore un avenir quand on voit quelle
    proportion prend ce conflit, à cause justement d’accords passés qui obligent en cascade, l’un
    puis l’autre, à prendre part au conflit. L’affaire se révélant de plus en plus comme un
    véritable nœud gordien, nul ne peut plus aujourd’hui trouver de solutions qui satisfassent
    toutes les parties… Tous estiment légitime leur entrée en guerre, tous estiment justes leurs
    griefs, et tous jouent encore aujourd’hui à exciter les belligérants par leurs revendications et
    déclaration palinodiques, bellicistes, immorales autant que rédhibitoires.

    Devant la vacuité des discours et des dépêches diplomatiques malhonnêtes qui ne font
    qu’attiser un peu plus la haine et la rancœur, tous les acteurs de ce lamentable conflit ont
    prouvé par leurs déclarations pyrrhoniennes qu’ils ne croyaient plus en la parole de leur
    adversaire, et à juste titre. L’entregent semble dicter la conduite de tous et chacun cherche
    son propre intérêt sans se soucier des conséquences, aggravant d’avantage encore le conflit
    qui atteint aujourd’hui une situation inextricable.

    D’aucuns ne respectent plus l’autorité suprême, ni la morale, ni l’éthique… Aujourd’hui, on
    abreuve le sol de France du sang de ses fils en en faisant des « héros ». Rien pourtant dans ce
    conflit ne revêt un caractère héroïque ! Tout n’est qu’égoïsme et cruauté.

    Comment pouvons-nous décemment envisager une sortie honorable pour tous ? Qui oserait
    déposer les armes après les nombreux affronts, après les nombreux morts ? D’aucuns
    verraient ce geste comme une humiliation. Pourtant, avec du recul, tous s’aperçoivent que
    cette guerre est une humiliation à elle seule quand ont remonte aux raisons premières qui ont
    engendré ce conflit… L’ordre du monde semble renversé… Et aujourd’hui, au nom de la
    liberté, certains estiment juste de rompre toute morale et toute éthique en choisissant comme
    solution légitime, celle de renier tout devoir, tout serment ainsi que l’œuvre de leurs aïeux.
    Jusqu’où l’escalade de la violence qui a amené l’homme à renier son passé, le travail et la
    mort de ses ancêtres ira-t-elle ? Quelle époque bien tragique vivons-nous !

    L’Église Aristotélicienne Universelle et Romaine appelle l’ensemble des belligérants à la
    paix, à la raison et à la trêve, comme l'ont suggéré avec sagesse et tempérance les assemblées
    épiscopales de France et de Bretagne. Cette pacification permettra à toutes les populations,
    où qu’elles se trouvent dans le royaume, de vivre enfin une époque de paix, où le vil honneur
    de quelques-uns ne jette l’opprobre sur l’ensemble des actions d’un comté et n’entraîne dans
    sa course infernale l’innocent qui se trouve bien malgré lui même à cette triste mascarade.


    Bénédiction Apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal & Archevêque de Césarée,
    Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.



    Rome, le XXX août de l'an de grâce MCDLIX, le mardi.



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