Dante.tommaso
- Lupino
LUPINOOOOOO !
- ma cosa vuoi Dante ?
- Madre !
- Dove ?*
Dante tendit la lettre à son aîné en marmonnant quelques mots incompréhensibles ou alors juste de lui-même.
- Cette femme ne me laissera donc jamais tranquille !
Et le Vénitien se laissa choir sur lun des fauteuils de sa chambre. La lassitude se lisait sur ses traits et ses doigts tentaient vainement de chasser le mal de tête qui lui vrillait les tempes.
- Il faut que je me débarrasse delle Lupino, tu mentends il faut vraiment que je fasse quelque chose contre ce démon qui se mêle constamment de ma vie
- Dante arrête ! Ce nest pas si grave que ça quand même. Une visite ce nest pas comme si elle décidait que la France serait son nouveau domaine Elle repartira bien assez tôt
Grognements sinistres de la part du plus jeune des vénitiens afin de montrer son mécontentement. Dante sobstinait toujours lorsquil sagissait de Maddalena. Cette femme nétait quun monstre dégoïsme à ses yeux et même à son âge, il devait faire des efforts considérables afin de ne pas lui sauter à la gorge pour létrangler. Soupir de lassitude, Dante se leva dun bond puis sans se retourner lança à la cantonade.
- Je vais faire un tour ne mattend pas !
Lordre avait fusé entre les lèvres de Dante et malgré linquiétude qui se lisait sur le visage de Lupino, ce dernier haussa les épaules avant de retourner dans larrière boutique doù il était apparu lorsque son frère lavait appelé. Le temps finissait toujours par apaiser le Vénitien et cette fois tout comme les autres il ny manquerait point.
Les jours passés à tourner en rond avait eu du mal à calmer Dante. Une rage intérieure lavait envahit et son humeur sen ressentait. Déjà que dordinaire, il grognait facilement quand les choses échappaient à son contrôle mais depuis la réception de ce courrier, tout semblait senvenimer petit à petit. Et le jour fatidique arriva.
Irascible, les traits tirés, insupportable avec son entourage, Dante sétait levé aux aurores pour relire une énième fois cette missive qui venait directement du dragon maternel. Il en connaissait chaque courbe, chaque mot, chaque phrase, devinant le sourire mesquin quelle prenait lorsquelle lappelait Tommaso au lieu de Dante sachant très bien quil ny avait que Lupino pour lappeler ainsi, petit privilège de frère, et quil lui avait demandé de ne plus le nommer ainsi. Elle sérigeait contre ses demandes, contre ses ordres quil lui imposait et la tension montait dun cran. Inspirant profondément, son regard se porta sur quelques mots qui se frayèrent un chemin jusquà son esprit sur, route, rejoindre .
- ma cosa vuoi Dante ?
- Madre !
- Dove ?*
Dante tendit la lettre à son aîné en marmonnant quelques mots incompréhensibles ou alors juste de lui-même.
- Cette femme ne me laissera donc jamais tranquille !
Et le Vénitien se laissa choir sur lun des fauteuils de sa chambre. La lassitude se lisait sur ses traits et ses doigts tentaient vainement de chasser le mal de tête qui lui vrillait les tempes.
- Il faut que je me débarrasse delle Lupino, tu mentends il faut vraiment que je fasse quelque chose contre ce démon qui se mêle constamment de ma vie
- Dante arrête ! Ce nest pas si grave que ça quand même. Une visite ce nest pas comme si elle décidait que la France serait son nouveau domaine Elle repartira bien assez tôt
Grognements sinistres de la part du plus jeune des vénitiens afin de montrer son mécontentement. Dante sobstinait toujours lorsquil sagissait de Maddalena. Cette femme nétait quun monstre dégoïsme à ses yeux et même à son âge, il devait faire des efforts considérables afin de ne pas lui sauter à la gorge pour létrangler. Soupir de lassitude, Dante se leva dun bond puis sans se retourner lança à la cantonade.
- Je vais faire un tour ne mattend pas !
Lordre avait fusé entre les lèvres de Dante et malgré linquiétude qui se lisait sur le visage de Lupino, ce dernier haussa les épaules avant de retourner dans larrière boutique doù il était apparu lorsque son frère lavait appelé. Le temps finissait toujours par apaiser le Vénitien et cette fois tout comme les autres il ny manquerait point.
Les jours passés à tourner en rond avait eu du mal à calmer Dante. Une rage intérieure lavait envahit et son humeur sen ressentait. Déjà que dordinaire, il grognait facilement quand les choses échappaient à son contrôle mais depuis la réception de ce courrier, tout semblait senvenimer petit à petit. Et le jour fatidique arriva.
Irascible, les traits tirés, insupportable avec son entourage, Dante sétait levé aux aurores pour relire une énième fois cette missive qui venait directement du dragon maternel. Il en connaissait chaque courbe, chaque mot, chaque phrase, devinant le sourire mesquin quelle prenait lorsquelle lappelait Tommaso au lieu de Dante sachant très bien quil ny avait que Lupino pour lappeler ainsi, petit privilège de frère, et quil lui avait demandé de ne plus le nommer ainsi. Elle sérigeait contre ses demandes, contre ses ordres quil lui imposait et la tension montait dun cran. Inspirant profondément, son regard se porta sur quelques mots qui se frayèrent un chemin jusquà son esprit sur, route, rejoindre .
Citation:
Mio figlio***,
Une nouvelle fois, nous avons la preuve de la légéreté quant à l'éducation que votre père vous a donné,. Vous êtes toujours dune loquacité remarquable et jen viens toujours à me demander comment vous parvenez à gérer vos affaires. Mais peut être, êtes vous plus éloquent avec les femmes ?
Mais quimporte Tommaso, ne pouvant venir constater par moi-même comment vous vous porter réellement, votre sur fera le voyage et viendra rendre compte pour moi-même de votre état.
Contrairement a vos paroles mensongère mio figlio***, je me soucis bien plus de votre santé que vous ne le pensez. Apres tout je ne voudrais pas que la compagnie pâtisse de vos petites affaires et votre vie de débauche.
Nous reparlerons de tout cela Tommaso, mais pour lheure je vais donner des instructions pour que votre sur puisse prendre la route et vous rejoindre au plus vite.
Che Aristotele abbia pietà di voi Ceresa, **
Une nouvelle fois, nous avons la preuve de la légéreté quant à l'éducation que votre père vous a donné,. Vous êtes toujours dune loquacité remarquable et jen viens toujours à me demander comment vous parvenez à gérer vos affaires. Mais peut être, êtes vous plus éloquent avec les femmes ?
Mais quimporte Tommaso, ne pouvant venir constater par moi-même comment vous vous porter réellement, votre sur fera le voyage et viendra rendre compte pour moi-même de votre état.
Contrairement a vos paroles mensongère mio figlio***, je me soucis bien plus de votre santé que vous ne le pensez. Apres tout je ne voudrais pas que la compagnie pâtisse de vos petites affaires et votre vie de débauche.
Nous reparlerons de tout cela Tommaso, mais pour lheure je vais donner des instructions pour que votre sur puisse prendre la route et vous rejoindre au plus vite.
Che Aristotele abbia pietà di voi Ceresa, **
De rage, Dante froissa le courrier et le jeta au milieu de la pièce en laissant échapper un juron dans sa langue maternelle. Les heures filaient et bientôt il serait temps daller accueillir la nouvelle arrivante sur la place du village... seul ou accompagné ? Finalement, Dante ne dit pas un mot, à personne dans la maisonnée, et sortit en coup de vent. Il irait seul retrouver sa sur, il irait seul au devant de celle qui ne quittait jamais réellement ses pensées même si jusqu'à présent, il avait tu à quiconque son existence.
Un sourire parsema ses lèvres pourtant au souvenir d'une promesse qu'il lui avait fait lorsquelle était enfant. Dante lui avait alors suggéré quelle garderait toujours un il sur lui grâce au ciel dans lequel elle voyait les étoiles briller la nuit. Paroles de gosses ou tout simplement promesse pour ne pas casser ce lien qui se tissait doucement entre eux depuis lenfance, Dante avait ressenti le besoin de rassurer Emma sur ses départs incessants. Nétait-ce pas là le rôle dun grand frère ? Dante soupira légèrement en chassant les quelques souvenirs dEmma quil gardait en mémoire . Les rires enfantins, les cris, les pleurs, les petits mots glissés dans les affaires de chacun pour ne pas oublier ne pas oublier cette sur et ce frère
Le Vénitien était arrivé sur la place tandis que le soleil donnait de sa chaleur en cette belle journée. Il navait plus quà attendre que lombre de la voiture qui devait ne plus tarder désormais.
*Lupino...
mais que veux-tu ?
Mère
Où ?
** Qu'aristote ait pitié de vous Ceresa
*** mon fils
mais que veux-tu ?
Mère
Où ?
** Qu'aristote ait pitié de vous Ceresa
*** mon fils
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