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[RP Fermé] Arrête moi si tu peux... ou si tu veux...

Enzo.blackney
    « And the heart is hard to translate
    It has a language of its own
    It talks and turns and courts sighs
    And present proclamations[...] »

    All this and heaven too - Florence and the machine


Il existe diverses façons d’exprimer ses émotions. Certains vont le dire, d’autres l’écrire, tandis qu’un certains nombres de gens vont l’exprimer en pleures ou en sourires. Sauf qu’Enzo n’est pas comme ça. Ses émotions, il ne les expriment pas ou mal. Maladroitement, et préférant les détours plutôt que d’exprimer le font de ses émotions directement. Il lui arrive des moments où ça s’exprime un peu plus clairement. D’autres où c’est fastidieux, avouer à demi-mot entre deux phrases odieuses. Alors cette main qui fut déposé tremblante, dans la chevelure de Gabrielle exprime beaucoup plus que des mots, des sourires ou des pleures pour le Blackney. Elle est unique. Elle exprime beaucoup. Trop peut-être ou pas assez. Allez s’avoir. Cette main est comme une déclaration. Une émotion. Elle est tout ce que tait le jeune homme à cet instant. Sa pudeur, son trouble, son amour et sa haine. C’est sa légère confidence, offerte de façon nerveuse à Gabrielle. Le sait-elle ? Peut-être. Peut-être pas. Est-ce important maintenant ? Pas tant que ça. Alors cette main est beaucoup. Elle exprime ce qu’il aimerait dire aussi. Ce qu’il tait, elle le dévoile dans ses doigts nerveux qui caressent le cuir chevelu. Son tremblement est l’équivalent des spasmes intérieur qui se produit dans l’âme du jeune homme. Gabrielle l’a remué, et ça se sent. Ça se voit.

Ses yeux verts vont alors à l’encontre des bleus de Gabrielle. De nouveau. Elle le regarde et lui sourit. Lui, ne dit rien. Ne fait rien. Elle remontre ses braies, pour le plus grand plaisir du jeune homme. Ce geste pourrait paraître bien ridicule pour certain, mais la pudeur c’est une angoisse perpétuelle qu’il ne faut pas dénigré. Au contraire. Et même s’il ne le démontre pas vraiment, Enzo remercie silencieusement le geste de Gab. Elle lui vole alors cette main révélatrice des tourments du jeune homme et l’attire. Faisant en sorte que, sans résistance aucune, le jeune homme se retrouve à glisser le long du tonneau puis se retrouve assis. Pour son plus grand bonheur. La descente est rude, et le corps tremble encore par instant, tandis que le souffle saccadé tente de retrouver un rythme normal en harmonie avec les cadences du cœur. Le regard qu’elle lui lance lui aurait donné envie de l’embrasser, mais il ne fait rien. Le temps de redescendre complètement et de sentir le vide que cela apporte. Elle s’assoit à ses côtés, et le Blackney ne dis pas plus quelque chose. Cherchant à se stabiliser, à comprendre toutes ses émotions et sensations qu’elle vient de lui faire vivre. Car tout a été si différent, et beaucoup plus bouleversant. Il y avait un petit quelque chose, que le Blackney comprend pas, ou ne veux pas comprendre, qui faisait que ça ne se comparait pas avec ce qu’il avait vécu la première fois. Un petit sourire vient s’attarder sur ses lèvres alors que les doigts de Gabrielle viennent enlacé les siens. Il aime cette étreinte, pourtant si banale. Elle pourrait le faire fuir, car elle peut vouloir dire beaucoup, et pourtant il aime la simplicité de deux mains qui se lient. Alors il reste là, silencieux, avec aucune envie de frapper, aucune envie de partir. Juste d’être là, même s’il ne sait pas pourquoi. Oui, il déteste Gabrielle pour l’indécence qu’elle a osé, pour l’avoir remuer au plus profond de lui. Dire le contraire serait un mensonge. Il pourrait l’envoyer balader, lui dire qu’elle n’est qu’une catin et qu’elle n’aurait jamais du, mais il ne bouge pas et ne dis rien. Ça serait faux de toute manière. Ça serait que des mots pour se donner contenance, à lui. Des mots pour excuser son abandon qu’il assume à demi-mot.

Il ne sait pas ce que pense Gabrielle. Il reste bien silencieux, bien absent. Ses yeux s’égarent dans la cave, un instant, puis se fixe sur la bouteille. Encore animé par les restes de sa retomber, il déloge ma main lié à la sienne et se redresse doucement, attrapant ses braies d’une main pour ne pas qu’ils tombent. Direction la bouteille. Boire. Une grosse gorgée, pour se donner la contenance nécessairement, pour ne pas laisser place au trop grande vide qui se créer, et rester encore un peu en haut. Avec de l’alcool. Il l’a prend donc, laissant couler l’alcool brûlant dans sa gorge, un peu trop longtemps pour être une gorgée honnête. Puis retourne vers Gabrielle.La bouteille est alors déposé à côté d’elle, alors qu’il se laisse pratiquement tombé à l’endroit qu’il vient tout juste de quitter. Il la regarde, glisse une main sur l’épaule de Gabrielle, puis le cou, remontant jusqu’à la nuque pour finalement ramené son visage près du sien. Enzo effleure les lèvres quelques secondes avant de l’embrasser. Pas spécialement fougueux, et moins violent que d’habitude, mais un baiser typiquement Enzo pareil. Il l’embrasse parce qu’il en a envie. Il l’embrasse pour rompre le silence. Il l’embrasse avec maladresse et incertitude, encore nerveux et troublé. Il n’a pas envie de lui dire « je te déteste » elle le sait sans doute déjà. Il n’a pas envie de lui demander pourquoi elle a fait ça. Ça ne se pose pas ici. Il la remercie ? Non du tout. Il veut lui rendre le pareil ? Il ne saurait pas faire et faut peut-être pas trop lui en demander. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il avait envie de l’embrasser. Et qu’il a écouté son désir. La main dans la nuque va alors s’emmêler dans les cheveux. Il la déteste tant. Et pourtant il est bien là. Si bien que ça lui fait un peu peur au Blackney et qu’il détache soudainement ses lèvres, l’observant entre malaise et envie de rester là, près d’elle. Bien.


- « Je… tu…nous… devrions… je…»


Il n’y a vraisemblablement rien à dire, alors il se la ferme, hésitant entre partir et rester. Pourtant, d’un autre côté, il ne veut pas partir. Mais la peur que cet après soit une révélation de ce qu’il n’assume pas. Où peu importe quoi d’autre lui donne une envie de fuite…

Trad.Approx. Citation :

Et le coeur est difficile à traduire
Il a un langage propre
Il parle et tourne et courtise les soupirs
Et fait des proclamations [...]

_________________

© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin.
Gabrielle_blackney
[Lookin' for some hot stuff baby this evenin'
I need some hot stuff baby tonight
I want some hot stuff baby this evenin'
Gotta have some hot stuff
Gotta have some love tonight
I need hot stuff
I want some hot stuff
I need some hot stuff*]


Gabrielle reste là, assise par terre, silencieuse, ses doigts mélangés à ceux d’Enzo, elle ne le regarde pas. Elle attend, l’esprit agité mais le corps au repos.
Elle ne dit rien, il n’y a rien à dire, ce qui a été fait se passe de tout commentaire, de toute analyse, de tout décryptage. Ce qui a été fait est au delà de tout discours. Surtout avec Lui.
Elle ne le regarde pas non plus quand il lâche sa main, qu’il se lève, qu’il prend la bouteille et qu’il boit.
Elle n’a pas besoin de le regarder pour le voir, elle connait sa silhouette, ses gestes, la manière dont il tient la bouteille avec sa main droite, elle l’imagine tenir ses braies de la gauche, elle sait comment ses yeux se plisseront sous la brûlure de l’alcool, elle sait ses mêches qui lui retomberont sur les yeux dès qu’il remettra la tête droite, surtout une qui a tendance à lui tomber sur l’œil gauche, elle sait qu’il la chassera d’un geste machinal de la main, elle connaît par cœur ses sourires, ses regards, sa démarche, ses soupirs … Oui, elle sait tout ça sans même avoir besoin de le regarder.

Elle sait aussi qu’il boit moins par envie ou par besoin que pour se donner quelque chose à faire, pour ne pas avoir à lui parler, pour ne pas avoir à la regarder. Il aurait pu aussi se passer une main dans les cheveux, comme souvent. Mais là, il a besoin d’un peu plus certainement, alors l’alcool reste une solution honorable pour se donner contenance.
Elle le sent qui se rasseoit lourdement à côté d’elle, qui pose la bouteille, il est près, si près, elle ferme un instant les yeux, juste un instant, elle sent son souffle, sa respiration, il lui semble même entendre battre son cœur.
Et cette main. Cette main qui se pose sur son épaule et qui la fait frémir, cette main qui passe sur son cou pour se poser sur sa nuque. Et ce baiser. Tout le trouble d’Enzo, son incertitude, sa maladresse, sa haine et peut être bien un peu de cette chose qu’on ne doit pas nommer, qu’on ne doit pas ressentir, ce sentiment à la fois si banal et si extraordinaire. Oui peut-être bien qu’il y en a un peu dans ce baiser. Et aussi dans cette main qui vient se perdre dans les cheveux de Gabrielle.


Je… tu…nous… devrions… je…

Gabrielle le regarde alors.


Chut…


A son tour sa main vient se plaquer à la nuque d’Enzo, elle l’attire à lui et l’embrasse, d’un de ses baisers qui a toute la pudeur de la première fois d’une pucelle et toute l’impudence de l’expérience d’une catin. Un baiser à la fois tendre et violent. Un baiser qui à tout autant le goût de la vertu que celui du déshonneur. Un baiser qui dit autant l’amour que le désir. L’heure n’est pas à la rédemption ni à l’absolution, il est peut-être même bien déjà trop tard, l’âme de Gabrielle est perdue tout autant que son esprit est troublé et son cœur agité. L’heure est au partage des corps, à l’embrasement des sens, à la damnation des âmes qui se consumeront dans un gémissement.

Et Gabrielle embrasse Enzo parce que c’est la seule chose à faire. Et tout en l’embrassant, son autre main passe sous la chemise du jeune homme. Elle ressent une envie urgente, un besoin impérieux de le toucher, de passer sa main sur sa peau, de sentir les muscles délicats sous ses doigts. Un besoin qui la tenaille plus que la faim ou la soif. Elle pourrait presque réclamer si elle ne se retenait pas. Entièrement à la merci du désir d’Enzo, elle n’a plus ni fierté, ni orgueil. Sa main se perd sur le relief du corps masculin, elle s’y promène, elle se glisse en terrain connu, découvrant pourtant chaque fois de nouveau territoire. Du bout des doigts, Gabrielle joue avec ses envies.

Quand ses lèvres quittent celles d’Enzo pour glisser dans son cou, elle se retient de le mordre, elle serait capable de faire perler le sang et de le laper juste pour sentir le métal et le sel sur sa langue. Sa main passe de la nuque au dos, chute vertigineuse vers le bas, vers l’interdit et l’indécence des courbes postérieures.
Gabrielle se détache, à peine, et regarde Enzo, le visage presque collé au sien, l’espace entre eux est infime, juste ce qu’il faut pour que les deux mains fassent valser la chemise du jeune homme par dessus sa tête.
Et elle le regarde toujours, de ce regard passionné et exigeant. Et elle l’embrasse encore, s’accrochant à lui, enveloppant son corps de ses bras, accrochant sa main à ses cheveux, à une épaule. Elle veut se remplir de lui, elle veut se fondre en lui, ne faire plus qu’un.

Enzo, son opium, son alcool violent, sa déraison.
Sa folie et sa perte.

Son amour.


*La traduction la plus pourrie du monde vu que c’est intraduisible (pardon d’avance)
Je cherche un truc chaud ce soir
J’ai besoin d’un truc chaud
Je veux un truc chaud ce soir
Je vais avoir un truc chaud ce soir
J’ai besoin d’un truc chaud
je veux un truc chaud
J’ai besoin d’un truc chaud
(nan mais sérieux, c’est pas sympa de me forcer à faire ça ! Je ne vous explique pas ce qu’elle entend par « truc chaud », z’êtes assez grands pour comprendre.
Donna Summer - hommage toussa – Disco forever, même si les paroles sont cons, ça déchire tout !)

_________________
Enzo.blackney
Chut…

Ce son qu’elle a fait glissé entre ses lèvres surprend le jeune homme qui arrondit ses yeux et l’observe, un instant. Le moment semble éphémère, et coule légèrement vers la fin, et pourtant il semble tout autant stagner dans le temps. Il est le silence qu’elle lui impose, et pourtant, au lieu de réagir à cette imposition, Enzo frissonne. Il frissonne et ferme les yeux. Se tait. Il sent la main de Gabrielle se plaquer à sa nuque, alors qu’il inspire, juste un peu nerveux. Il frémit de nouveau, le cœur venant cogner de nouveau fortement dans sa poitrine. Il s’emballe. Alors que les lèvres de Gabrielle viennent se coller aux siennes, toute l’âme d’Enzo semble gémir, se fracasser et se délier pour se reconstruire de nouveau. C’est… Inexplicable. Le Blackney la laisse donc faire, répondant à ce baisé avec cette même maladresse qui est la sienne. Mais il n’est pas conquérant. Il n’y répond pas avec haine, ni même avec violence. Le jeune homme y succombe et y répond étrangement. Comme si… comme s’il y répondait avec son être, plutôt qu’avec ses envies. C’est troublant et délicieux. C’est nouveau et ça fait paniqué la tête d’Enzo. Et pourtant, il ne la repousse pas. Il en serait incapable, encore tremblent des secousses qu’elle lui a infligées un peu plus tôt. Il ne veut pas la repousser de toute manière. Non. Il n’a pas envie d’elle non plus. Pas physiquement du moins. C’est une envie tout autre qui gagne ces veines et se mélange au sang. Ce n’est pas un besoin impérieux de prendre. Mais une envie de donner. De partager. Une première pour Enzo. Et c’est troublant, et c’est vertigineux…

Alors, il répond au baiser avec maladresse, peut-être même un peu de tendresse. Seule Gabrielle peut le savoir. Ce n’est pas spécialement violent, ça y répond juste. Son corps frémit alors que la main de Gab vient rencontrer sa peau sous sa chemise. Il sent les doigts voyager sur son corps, tandis que dans les braies ça recommence, doucement et lentement, a gonflé. Rien de précipité, rien de rapide. Il faut laisser le temps qu’il faut au corps. Et ça aussi, c’est nouveau pour le Blackney. Car pour ceux qui n’avaient pas encore deviné, le jeune homme est un émotif, et les braies se tendent, normalement, assez rapidement et ce à la moindre caresse. Même des pensées, parfois l’éveil. Alors Enzo ressent cette main, il sent l’effet que ça fait, il s’enivre de l’instant qui lui semble précieux dans sa différence. La main, qui, auparavant se retrouvait dans les cheveux de Gabrielle redescends alors, glissant sur l’épaule de cette derrière et son cou. Les doigts pianotent, les doigts parcourent et découvrent. Comme une première fois. Et ça l’est. Car Enzo touche peu, caresse peu, et ne sait finalement presque rien du corps de celle qui la tourmente tant. Alors la main continue et glisse sur le biceps, un instant. Les lèvres sont alors détachées, et tandis qu’elle va embrassé son cou, la main d’Enzo descend sur le ventre de Gabrielle, et remonte vers un galbe. Un peu d’ardeur, un peu de tout, mais sans cette envie pressante de prendre. Enzo apprend la lenteur. Il apprend à apprivoiser le temps, à gouté et surtout, à ressentir. Son corps se raidit un peu lorsque les mains de Gabrielle glisse vers le bas, et il l’observe bien silencieux, lorsqu’elle se détache. Perturbé à souhait, les yeux vert complètement perdu. Il se laisse faire lorsqu’elle lui retire sa chemise, tandis que dans sa main droite, Enzo tiens une petite rondeur. Il s’offre à son baisé avec l’exigence de l’inexpérimenté, et l’ardeur de la jeunesse. Les mains du Blackney entreprennent alors de faire de même de la chemise de Gabrielle, maladroitement, toujours. Mais passionnément. Presque amoureusement. Plus rien n’est pareil en ce moment. Le Blackney est dans un territoire inconnu, avec des envies et des frémissements tout aussi inconnus à lui. Pourtant il ne fuit pas. Ce n’est pas l’envie qui manque, sa tête tentant de le raisonner, mais son être lui, exigeant plus, cherchant à assouvir un besoin tout autre. Pas physique non. Une envie de remplir le vide intérieur, d’aller fusionner avec Gabrielle, et d’aller aux bords du précipice. Même s’il doit mourir. Même s’il doit s’écraser. Il la veut. Alors la chemise est envoyée ailleurs, et rapidement, le jeune homme retourne aux lèvres de Gab, l’embrassant avec fougue, mélangeant sa langue avec la sienne.

Il la veut s’accrochant à lui, il aime ça. Il s’y sent bien. Et aussi troublé qu’il soit, aussi dévastateur que le combat est dans sa tête, Enzo ne l’a lâchera pas là. Les mains du jeune homme se pressent, et vont entourer Gabrielle, la forçant à se coller à lui. Qu’il aille sa poitrine coller à son torse. Une main remontant le long de l’échine faire pression sur la nuque. Tout se réveille, et tout s’active. Le cœur battant la chamade, les membres tremblant la nouveauté et l’inexpérience, il s’accroche, lui aussi, à elle. À sa manière. Les mains se déplacent et vont empoigner les hanches de Gabrielle tandis qu’il se laisse tomber sur la terre battue. Son regard troublé cherche celui de la brune. Il n’est plus question de domination, ni même de vouloir être fort ou imposant. Non. Enzo a aucun égo à sauvé maintenant, et aussi étrange que cela soit, il ne veux pas y aller comme une émeute, malgré la passion qui coule, les mains qui s’agitent, malgré le regard qu’il lui lance. Alors il se redresse juste assez pour venir attraper ses lèvres de nouveau, avec passion, avec fougue, à la limite de la violence. De chercher à mordre ses lèvres, à engouffrer une main dans les cheveux de Gabrielle. Il s’accroche, ça cogite dans sa tête, mais le Blackney s’en fiche. Il la veut maintenant, contre lui, sur lui, sous lui. Il veut tourner dans la terre battue et lui donner tout ce qu’il peut. Toute l’énergie qu’il lui reste. Et la main qui a remonté pour aller s’engouffrer dans les cheveux de Gabrielle redescend le long du dos pour reprendre sa position sur les hanches, se laissant retomber de nouveau, tenant de faire assez chuter Gab pour continuer à prolonger la danse des langues.

Colle-toi à moi Gabrielle. Donne-moi ce que tu veux, ce que tu peux. J’essayerais de faire pareil. Gabrielle. La seule qui ose faire battre mon cœur à cette vitesse. Laissons danser nos corps, laissons nos peines, nos amours et nos haines ailleurs. Enivre-moi de tes envies, de ton corps. Laisse-moi couler avec toi. Apprends-moi à me laisser tomber complètement. À gouté le sexe à travers mon âme. Gabrielle. Je ne veux pas que ça soit juste physique. J’ai envie de m’offrir moi aussi. À tes baiser, à tes caresses. Je veux sentir le vide après le plein. Je veux épuiser mon corps avec toi. Je veux vivre. Je veux déchirer l’interdit et soupirer avec toi. Gabrielle. Je te tiens contre moi. Tu as l’avantage du dessus, mais je m’en fiche. Colle-toi à moi Gabrielle, je veux que ça soit vertigineux.

Ma liberté, ma drogue...

Mon avenir.

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© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin.
Gabrielle_blackney
[So don't you stop, being a man,
Just take a little look from our side when you can,
Sow a little tenderness,
No matter if you cry.
Give me a reason to love you,
Give me a reason to be,
A woman,
It's all I wanna be is all woman.*]


Une main. Sa main. Qui se promène, qui touche, qui découvre. Gabrielle ne dit rien, elle profite de l’instant. Moment rare et précieux. Moment unique peut-être bien depuis le début de leur relation. La main d’Enzo explore, la main d’Enzo caresse, la main d’Enzo se fait curieuse. La main et peut être bien son propriétaire. C’est qu’il en a des choses à apprendre le jeune homme. Gabrielle ne sait pas exactement combien il a mis de femmes dans sa couche, mais elle sait par contre qu’il n’y connaît pas grand chose. La fougue de la jeunesse compense et remplace l’expérience et la technique, mais tout de même, il a encore du chemin à parcourir. Car Enzo prend, il se sert, il dévaste, il conquiert, mais il ne donne pas, ou si peu. il n’a pas encore compris que c’est dans l’échange et la générosité que toute la beauté de la chose réside. Il est jeune et il apprendra. Il apprend déjà. Maintenant. Tout de suite. Gabrielle sent moins d’empressement que d’habitude, il semble moins dans l’urgence. Enzo apprend la lenteur et la patience et l’effet sur la jeune femme est radical.

Une vraie pucelle. Comme si c’était la première main qui glissait sur elle, comme si c’était les premiers doigts qui venaient se refermer sur son sein, comme si c’était le premier baiser mouillé qu’elle partageait avec lui. Un peu plus et elle rougirait presque Gabrielle. Mais elle ne rougit pas, non, elle profite. Les sens en éveil, le coeur qui bat un peu trop vite, l’esprit qui s’agite, les mains qui tremblent… Elle perd un peu de son orgueil, de ses certitudes, de sa tranquillité. Oui, sa belle assurance se fissure et ne lui sert plus à rien devant le trouble qu’Enzo fait naitre en elle. Un trouble qui nait de l’émotion, Enzo devient généreux et même s’il est maladroit, c’est absolument délicieux, charmant, envoutant, troublant, ça fait tourner la tête de Gabrielle qui frémit quand il lui enlève sa chemise.

Elle le voulait. C’est lui qui l’a maintenant. Complètement et absolument.

Alors elle cède, elle s’abandonne, elle ferme les yeux quand il la plaque contre lui, quand sa main passe dans son dos, provoquant un frisson qui lui traverse le corps. Main qui glisse de sa nuque à sa hanche, rejointe par sa jumelle. Elle ouvre les yeux et le regarde alors, allongé sur ce sol en terre battue, juste éclairé par la flamme ondulante de la lanterne. Mais il l’embrasse de nouveau, et elle ferme de nouveau les yeux. Enzo embrasse bien. Depuis la toute première fois, elle a toujours trouvé qu’il embrassait merveilleusement. Même maladroits, même rageurs, même violents, oui, ses baisers ont toujours chamboulé le corps et l’âme de Gabrielle. Il pourrait lui demander n’importe quoi ou presque quand il l’embrasse. Elle céderait avec une facilité qui la déconcerte elle-même et qui l’effraie un peu. Enzo l’embrasse toujours et elle pose sa main sur le torse musclé pour le repousser vers le sol. Elle s’agenouille au dessus de lui, les hanches d’Enzo coincées entre ses cuisses.

Je vais m’occuper de toi. Je vais domestiquer ton instinct sauvage, je vais t’assagir pour mieux te dévergonder. Je vais glisser mes mains sur toi, mes seins vont t’effleurer, mes hanches vont se coller aux tiennes. Laisse mes doigts te donner envie de moi, laisse ma langue te faire me supplier. Laisse moi t’apprendre la patience. Laisse moi t’apprendre le contrôle. Laisse moi t’apprendre à donner avant de prendre. Fais moi gémir et soupirer. Sois généreux et je te le rendrai au centuple.

Gabrielle se redresse un peu, elle regarde Enzo, le bleu plongeant dans le vert. Elle le regarde tout en délaçant ses propres braies. Elle lui sourit, et replonge vers lui, ses mains allant rejoindre ce corps qui les attirent tant, sa peau allant se coller à la sienne, elle s'enroule autour de lui comme un serpent autour d'un branche, le tissu glisse le long de ses jambes en un geste habile, et avant de faire valser sa langue avec sa consoeur, elle lui glisse :

And now, be a man and make love to me...**

Oui, il est temps pour Enzo de faire l’amour. Avec Gabrielle. Pour la première fois.

For this is the beginning of forever and ever,
It's time to move over…

*Alors ne t’arrête pas d’être un homme,
Regarde juste un petit peu de notre côté quand tu le peux
Sème un peu de tendresse
Aucune importance si tu pleures
Donne-moi une raison de t’aimer
Donne-moi une raison d’être
Une femme
C’est tout ce que je veux être une femme
(Portishead)

Phrase finale :
Pour cela c’est le début pour toujours et à jamais
Il est temps de changer maintenant…
(même chose)

** Et maintenant, sois un homme et fais moi l’amour.

_________________
Enzo.blackney
    « Enlève moi cette sensation.
    Celle d’une première fois.
    Enlève moi cette sensation
    De ne pas savoir comment faire
    Comme une première fois
    Donne moi un baiser pour la taire
    Cette sensation accablante
    Toutes ces émotions latentes. »


Ils se regardent. Enzo troublé, laisse son vert arpenter le bleu, sa respiration étant secouée par les émotions et la découverte. Cette poitrine, il l’a connaissait déjà, mais elle lui semble bien inconnue. Ses yeux quittent donc le bleu, divaguent sur la peau, vont et va sur les rondeurs des seins, descendent vers le ventre remonte vers le cou, le visage et de nouveau les yeux. Il l’a regarde, Gabrielle. Mais pas comme un corps à prendre. Non. Mais comment expliqué la façon qu’à le Blackney de la regarder là maintenant ? C’est si différent. Ça en ai troublant. Ce regard vert n’est pas rempli d’envie, n’est pas rempli de rage, n’est ni rempli de violence. Il est juste ce qu’il aurait dû être depuis un certain temps déjà. Ce n’est pas le même trouble. Ce regard vert dit plein de chose qu’il se refuse, encore parfois, d’admettre. Il y a des sentiments, des sensations ce regard. Alors le Blackney « déshabille » Gabrielle, il découvre et apprend comme un puceau. Il voit ce qu’il n’a jamais prit le temps de regarder. Et les mains laissées sur les hanches tapotent légèrement, trembleraient presque. Les braies enlevées, elle se retrouve alors complètement nu au regard enzesque, et lui de rougir. Littéralement. Ce n’est pourtant pas la première fois - et peut-être pas la dernière - et pourtant il rougit. Elle est sur lui, sa peau touchant la sienne, et il frémit. Les mots viennent alors à ses oreilles, et ses yeux se ferment un instant alors que la langue de Gabrielle va danser avec la sienne. Tout le corps réagit, les mains d’Enzo remonte légèrement sur le dos, cherchant à la retenir sur elle, sans toutefois la faire prisonnière.

And now, be a man and make love to me...*

Comment fait-on ? Comment fait-on pour faire l’amour ? Car il est toujours plus facile de baisser ses braies pour quelque petit coup de reins, que de se donner complètement corps et âme. Il n’a jamais fait l’amour le Blackney. Il ne sait pas comment s’y prendre, et cette sensation qui l’envahit est à la fois déplaisante et agréable. Alors il réfléchit un peu, malgré tout, savourant le baiser, l’intensifiant par instant. Les conseils d’une certaine blonde à Paris allait-ils maintenant servir au jeune homme ? Peut-être bien. Une main se glisse alors dans la nuque de Gabrielle, la caressant du bout des doigts, malhabiles, incertains. Puis sur l’épaule. Il en fait le contour, avant d’engouffrer sa main dans les cheveux presque noir de Gab. Il mélange sa langue entre fougue et tendresse, tergiverserait presque. Et pourtant, le geste qui semble habille, mais ne l’est pas du tout, fait changer la position. Le temps de la regarder, de chercher dans le regard bleu un quelque chose, une étincelle. Il n sait pas ce qu’il cherche en fait Enzo, mais il cherche une réponse dans ses yeux bleu. Les lèvres vont gouter au cou, une main qui se glisse et va prendre un des galbe de Gabrielle, le corps qui se colle, le baiser qui remonte sur les lèvres, allant faire voyager sa langue avec la sienne de nouveau. Passionnément, un peu d’exigence, et d’envie, sans montrer le trop d’empressement habituel. Les cheveux qui tombent sur ses yeux fermés, la main qui prend, malmènent peut-être un peu avec maladresse ce sein. Il se retient juste assez avec l’autre main pour éviter de trop écrasé Gabrielle malgré la fulgurante envie qu’il a de la prendre sur le champs. Il tente de mettre en action les conseils reçus par une catin. Ça pourrait être un peu vexant, si Gab savait, mais au contraire, il essaie de donner un peu plus, même si c’est malhabile, peut-être encore trop d’empressement. Trouver le juste milieu entre sa brusquerie et une douceur très peu existante chez le Blackney est un exercice périlleux. Sans compter qu’il doit retenir cette envie profonde de prendre plus que de donner…

La main bouge, se glisse vers le ventre, le caresse légèrement. Trop rapidement, peut-être, il ne sait pas très bien. Ça manque de précision et d’adresse. Il oublie de prendre le temps de voir si cela fait effet à Gabrielle. De l’écouter un peu, elle. Le baiser est interrompu, et la langue va voyager de nouveau dans le cou et le début de la poitrine pour remonter légèrement. Dans ses braies, tout est tendu et il ne peut pas nier la difficulté qu’il a de se retenir. L’autre main va donc chercher celle Gabrielle et enlacer ses doigts avec elle, disposant de la main au dessus de sa tête à elle, et son corps de se coller un peu plus elle, plus intensément. Il sent les galbes toucher son torse nu, et les lèvres retourne chercher avec ardeur celle de Gabrielle. La main sur le ventre le quitte pour aller s’activer à repousser les braies avec beaucoup moins d’habiliter qu’Elle. Il les fait glisser le long de ses jambes avec difficulté, se sentant un peu con sur le coup. Puis, le corps quelque peu en émoi, la main remonte rapidement pour aller s’engouffrer dans ses cheveux à Elle. Emprisonner la nuque, et les faire rouler de nouveau pour qu’elle se retrouve de nouveau au dessus de lui. Il quitte alors ses lèvres, son regard vert allant dans celui bleu à elle. Aurait-il du remettre sa main là ou il l’avait mit plutôt ? Il ne sait pas non plus très bien. Il aimerait bien la prendre maintenant, l’embrasser durement, et d’un coup de bassin prendre de façon impérieuse. Mais peux t-il donner s’il fait ça ? Ne serait-il pas encore dans la même situation ou il prend sans faire attention au corps de Gabrielle ? Même si ses gestes manquent d’adresse, et qu’il oubli, ou ne remarque pas si cela fait frémir Gab, il essaie. À la sauce enzesque. Il descends alors ses mains vers son postérieur, à elle, et la rapproche, l’obligeant à coincé de nouveau ses jambes à lui entre les siennes à elle, l’invitant presque à se placer elle-même. Inconsciemment, évidemment ! Mais là, il se fiche bien qu’elle le touche, qu’elle choisisse le rythme, et surtout qu’elle soit au dessus de lui. Oui… là, maintenant ça n’a plus d’importance, même si ça le trouble un peu. Et puis ses yeux vert commande, demande, cherche.

Gabrielle. Embrasse-moi. Montre-moi ce que je dois faire, ce qu’il te plairait que je fasse. Je manque que de patience, et sans doute d’expérience. J’ai envie de te refaire tomber de nouveau, de te prendre, de m’unir à toi dans un baiser passionné, de sentir nos corps se cambrer lors du premier assaut, qu’on s’accroche l’un à l’autre. Mais je ne comprends pas très bien ce qui se passe. Ce que je dois faire. J’aimerais prendre mon temps, découvrir chaque parcelle de ton corps, différemment. J’ai envie que l’on fasse ça ensemble, mais je ne sais pas si c’est possible. Je ne sais ce que tu exiges, je comprends à peine ce que mon propre corps veut et encore moins le tiens. Je ressens mal ce qui pourrait être des signes. Alors une main va se glisser sur ta nuque, et insiste un peu pour que tu te penches. Viens m’embrasser Gabrielle. Fougueusement, amoureusement, j’en ai cure. Embrasse-moi comme tu sais si bien le faire. Fais-moi chavirer, et je tenterais de t’amener avec moi. La tension entre mes jambes pourrait presque me faire mal, le sang qui s’active, ma tête qui déconne, mon corps qui en demande… Et cette sensation m’est étrange. Comme si… c’était nouveau. Comme si je ne savais pas comment faire. Et c’est si vrai. Embrasse-moi. Avec la langue ou pas. Goûte mes lèvres que je goûte les tienne, glisse sur moi. Ou pas. Mais je t’en prie, fait taire tout ce chaos, je veux te faire l’amour, oui, j’aimerais…

Mais j’avoue. Secrètement. Que je ne sais pas vraiment comment faire.


* Et maintenant, sois un homme et fais moi l’amour. - JD Gabrielle Blackney
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© JD Alcalnn pour la citation. Création originale de JD Marin.
Gabrielle_blackney
[I'm not here looking for absolution
Because I've found myself an old solution

This is his body, this is his love
Such selfish prayers, I can't get enough**]


Tu voulais faire l'amour.
Comment fait-on l'amour ?
J'n'étais pas un géant.
J'étais plutôt gêné.
Quelle drôle d'idée !**


C’est bien quand Enzo prend son temps. Et qu’il la regarde, rougissant comme un puceau. Et c’est bien aussi quand il l’embrasse, plus du tout comme un débutant par contre. Enzo doit encore apprendre et progresser mais c’est incroyable ce qu’il embrasse bien, vraiment. Et ce baiser plus sa main qui s’aventure là où elle n’est guère allée avant, ça fait frémir Gabrielle qui lâche un soupir de contentement.Et plus la main se promène, plus Gabrielle se sent défaillir, plus elle a envie d’autre chose, plus… Oh mon Dieu. Il la retourne, elle se retrouve plaquée entre le sol et lui. Et il la regarde avec ce regard vert un peu perdu mais elle n’a pas le temps de réagir qu’il l’embrasse dans le cou et que sa main va se poser sur son sein. Pas très délicatement, mais peu importe à Gabrielle, malgré la rudesse, un grand frisson lui traverse le corps.

Il l’a eu. Encore une fois.

Il n’y a que lui qui lui fait cet effet étrange, il n’y a que lui qui arrive à l’avoir comme ça, d’un coup. Alors qu’elle croit pouvoir ne pas céder, son corps la lâche toujours avec une facilité déconcertante quand ce sont ses mains à lui qui se baladent sur elle, et son esprit abandonne souvent bien vite derrière aussi.
Elle sent son cœur battre plus vite, son souffle s’intensifier, elle sent ses poils se dresser, son corps se durcir, son bas ventre s’échauffer dans l’attente de lui. Alors Gabrielle ferme les yeux juste un instant, pour lâcher prise, mais doucement, lentement, sans hâte, elle sait que c’est elle qui maitrise et que c’est elle qui décidera du moment où elle perdra complètement pied. Mais là, elle veut encore profiter de son corps contre le sien, de sa main qui caresse, de sa langue qui tourne et c’est déjà incroyablement bon.

Il a changé Enzo. Il n’est plus en colère comme d’habitude, il ne lui crache plus sa rage et sa folie, on dirait que lui aussi veut profiter. Oui, il a changé. Elle ne sait pas bien comment, et encore moins pourquoi, mais c’est une évidence. Et ce changement est plaisant, un habile mélange de brusquerie, de maladresse, de retenue et d’autre chose… Une chose qu’elle n’identifie pas. Mais une chose qui fait toute la différence par rapport à avant. Et alors que Gabrielle se sent de moins en moins dans le contrôle, lui semble l’être de plus en plus.
Si elle s’écoutait, elle lui arracherait les braies et le supplierait de venir là maintenant, vite. Mais non, il attend. S’il était un autre, elle penserait qu’il joue avec elle, attendant qu’elle n’en puisse plus, attendant qu’elle le réclame, attendant qu’elle ne soit plus qu’une créature tremblante ne pouvant être soulagée que par un coup de rein bien placé. Mais il est lui et elle ne le pense pas capable de tant de calcul et de maitrise. Et un soupir, encore un, elle ne les compte plus. Et le soupir se transforme en gémissement quand sa main passe sur son ventre.

Plus aucune retenue Gabrielle, plus aucune fierté, plus aucune décence. Mais elle s’en fout, elle est dans une cave aux murs épais. Et lui… Et lui, il peut bien la voir dans cet état d’abandon total, il peut bien la voir quand elle lâche tout, il peut bien la voir être un peu animal, mi chatte-mi chienne, elle s’en fout aussi. Il pourrait même bien en être fier après s’il le veut. Ca n’a plus aucune importance. Là tout de suite, elle le veut lui, elle ferait n’importe quoi pour qu’il continue, pour qu’il la ramène à l’état primal, qu’il la fasse gémir et crier, qu’il lui fasse oublier tout dans une explosion de plaisir.

Mais il attend, et elle, elle l’attend lui. Alors elle profite. Toujours. Elle profite de son corps plaqué au sien, de sa peau qui la touche, de sa main qui vient placer la sienne au dessus de sa tête, elle profite des braies qui tombent pour plaquer une de ses mains sur le bas de ses reins, les entrainements quotidiens qu’il s’impose font décidement de bien belles choses. L’autre vient se glisser dans les cheveux d’Enzo mais pas longtemps puisqu’il tourne encore, les installant lui dessous, elle dessus.
Il lui plaque les deux mains sur les fesses l’obligeant à s’agenouiller, coinçant ses hanches entre ses cuisses. Et il la regarde. Les yeux verts attendent une réponse, un mouvement, une solution. Alors Gabrielle le regarde aussi, elle se penche doucement vers lui pour déposer un baiser doux et tendre sur ses lèvres alors qu’il l’attire vers elle, une main plaquée sur sa nuque. Et elle l’embrasse toujours lorsque son bassin se soulève pour aller s’empaler sur le membre tendu, un gémissement indécent s'échappant de ses lèvres malgré elle.

Ca lui rappelle leur première nuit, leur première fois, presque la même position mais tout était si différent. Ils ont changé tous les deux, eux, leur vie, le monde autour. Il ne se font plus vraiment la guerre, ils se déchirent toujours pourtant. Peut-être parce qu’ils s’aiment mais qu’ils ne se le disent pas. Peut-être parce que leur avenir est toujours incertain. Peut-être parce qu’ils devront se séparer. Peut-être parce qu’ils ne savent pas faire autrement.
Gabrielle ne lui dira pas. Pas maintenant. Peut-être jamais. Mais elle l’aime. Plus que tout. Et puisqu’elle ne peut pas lui dire, elle lui montre, à sa manière. Même s’il ne le voit pas. Et les gens peuvent bien trouver à y redire, mais cette nuit, au fond de cette cave, il y a tellement plus que des gémissements, de la sueur et des soupirs. Il y a avant tout ce qu’ils ne se disent pas.

Gabrielle donne le rythme, elle dirige leur danse. Elle plante le bleu de ses yeux dans le vert des siens. Et elle part. Son corps reste arrimé à celui d’Enzo, mais son esprit monte, virevolte et se perd. Elle rejoint les cieux, les étoiles, la terre, le feu, la glace. Elle brûle et frissonne, elle est là et ailleurs, elle est maintenant et jamais. Elle se sent poussière et marbre, elle se sent morte et vivante. Gabrielle plonge dans les eaux vertes des yeux d’Enzo, sa main vient agripper la sienne, l’autre se plaque sur son épaule pour ne pas tomber. Elle continue son ascension vertigineuse, son bassin donnant le rythme de sa montée, de plus en plus haut, de plus en plus rapide. Son souffle se fait de plus en plus court, son corps est de plus en plus dur, Elle ferme les yeux. Elle se liquéfie dans un gémissement profond, presque un cri qu’elle retient en se mordant la lèvre. Et elle reste là, entre deux eaux, entre deux mondes, ça ne dure que quelques secondes, dix ? vingt ? peut-être un peu plus, elle ne sait pas. Des secondes suspendues hors du temps, hors du monde, hors d’elle-même. Des secondes vertigineuses, des secondes bénies, des secondes divines.

Gabrielle regarde Enzo, le corps encore palpitant, l’esprit encore planant. Un dernier soubresaut, un dernier frisson, un dernier soupir. Elle va l’embrasser, doucement, tendrement, amoureusement et lui sourit :


Merci…


*Je ne cherche pas l’absolution
Car j’ai trouvé moi-même une vieille solution
Ceci est son corps, ceci est son amour
Des prières si égoïstes, je n’en n’ai jamais assez
(Florence and the Machine)
**Michel Sardou (pardon, pardon, promis je ferai plus mais j’ai pas pu résister, même pas j’ai honte… enfin si, un peu quand-même)

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