Iloa
Iloa errait dans les couloirs austères du couvent, pleurant à chaudes larmes son futur époux qui se terrait dans un endroit inconnu, la laissant depuis des mois sans nouvelles. A chaque fois, le schéma était le même: elle lui écrivait, mais les pigeons lui revenaient toujours encore parés de ses mots. Alors elle maudissait le monde de lui avoir retirer l'être qui lui était le plus cher. Les nonnes tentaient tant bien que mal de la calmer, affirmant qu'il était dangereux pour l'enfant que la mère se mette dans un tel état. Les mois s'étaient écoulés et enfin le terme de sa grossesse arrivé... tout du moins normalement. Pourtant, le petit être à venir ne semblait pas réellement pressé d'arriver. A croire que la vie qui l'attendait ne lui faisait pas envie. Assise sur un banc de la ville de Montargis, la nuit se dissipant doucement, Iloa admirait les lieux prendre vie. La main droite sur l'arrondit de son ventre prêt à éclater, la gauche sur le haut de son ventre, la future mère suppliait son enfant de bien vouloir venir enfin. Malheureusement, toujours rien. Difficilement, elle se releva et prit la direction de la forêt. Les soeurs lui avaient conseillées de marcher afin de lancer le travail, juste après l'avoir qualifiée de mauvaise mère incapable de mettre au monde un enfant comme n'importe quelle femme.
Elle marchait depuis une bonne heure déjà quand la fatigue se fit grandement ressentir. La bombonne se décida donc à faire demi tour. Sarrêtant tous les 10 mètres, à bout de souffle, les jambes lourdes, les pieds en compote, Iloa maudit le jour où Ectelion lui avait fait cet enfant. Et puis la seconde d'après, elle bénit le tout puissant pour ce cadeau du ciel. Même si Ectelion avait rejoint les cieux, il lui avait laissé la plus belle part de lui même. Midi sonnait aux clocher de l'Eglise quand la rousse franchit à nouveau les portes de la ville. Son ventre se mit à gargouiller, la faim la tiraillant. Se dirigeant vers le marché, elle sentit alors son ventre se déchirer et un cri lui échappa. Se penchant instinctivement en avant, elle entoura son ventre de ses mains, serrant les dents du plus fort que sa mâchoire le lui permettait. Puis le mal disparu comme il était venu. Plusieurs perles de sueurs s'étaient formées, l'angoisse l'avait submergé. Elle décida de laisser le marché là où il était et de partir à la recherche de la seule personne qui ne l'ai jamais abandonné même dans les plus fortes disputes: sa soeur. Malheureusement, ses mois de retraites l'avait tenu éloignée de Xalta et elle ne savait où résidait la châtaigne roussie. Interrogeant tous les passants susceptibles de la connaitre, la future mère se laissa guider. Soudain, son ventre se fendit à nouveau, un nouveau cri retenti. Elle fut comme bloquée, incapable de faire le moindre pas. Se laissant tomber au sol, elle se mit à pleurer, se sentant impuissante.
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Elle marchait depuis une bonne heure déjà quand la fatigue se fit grandement ressentir. La bombonne se décida donc à faire demi tour. Sarrêtant tous les 10 mètres, à bout de souffle, les jambes lourdes, les pieds en compote, Iloa maudit le jour où Ectelion lui avait fait cet enfant. Et puis la seconde d'après, elle bénit le tout puissant pour ce cadeau du ciel. Même si Ectelion avait rejoint les cieux, il lui avait laissé la plus belle part de lui même. Midi sonnait aux clocher de l'Eglise quand la rousse franchit à nouveau les portes de la ville. Son ventre se mit à gargouiller, la faim la tiraillant. Se dirigeant vers le marché, elle sentit alors son ventre se déchirer et un cri lui échappa. Se penchant instinctivement en avant, elle entoura son ventre de ses mains, serrant les dents du plus fort que sa mâchoire le lui permettait. Puis le mal disparu comme il était venu. Plusieurs perles de sueurs s'étaient formées, l'angoisse l'avait submergé. Elle décida de laisser le marché là où il était et de partir à la recherche de la seule personne qui ne l'ai jamais abandonné même dans les plus fortes disputes: sa soeur. Malheureusement, ses mois de retraites l'avait tenu éloignée de Xalta et elle ne savait où résidait la châtaigne roussie. Interrogeant tous les passants susceptibles de la connaitre, la future mère se laissa guider. Soudain, son ventre se fendit à nouveau, un nouveau cri retenti. Elle fut comme bloquée, incapable de faire le moindre pas. Se laissant tomber au sol, elle se mit à pleurer, se sentant impuissante.
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