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[RP] Pied à terre d'une Orléanaise !

Xalta
Elle avait fini par se trouver un appartement assez vaste dans Paris pour l'accueillir sa famille, ses gens et elle. Pas qu'elle soit vraiment très élargie comme famille mais elle avait aussi besoin d'espace. Elle n'avait pas une affection particulière pour la ville, les rues étroites, la puanteur, la foule, l'entassement des immeubles tout cela lui donnait un sentiment d'oppression. Le manque d'espace, d'horizon large était compensé par la présence de nombreuses plantes et d'une volière dont elle ouvrait la porte en journée pour que les tourterelles puissent circuler librement dans les airs parisiens.

Elle terminait l’emménagement de l'appartement, donnant des ordres, distribuant les pièces et les chambres entre son fils, sa soeur et son bébé et elle. Elle s'était octroyée une chambre assez vaste aux tons bleus à laquelle jouxtait un petit salon qui lui servirait de boudoir et de bureau. Et puis non lui une chambre réservée à sa dame de compagnie Armande qui savait si bien se rendre indispensable. D'ailleurs , elle se demandais si la jeune femme avait pu lui trouver les renseignements nécessaires: trouver de bons tailleurs ou d'excellentes couturières car elle avait toute une garde-robe à refaire.

Elle l'a fit mander par une soubrette qui passait justement sous son nez .

Allez me chercher Armande s'il vous plait !

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Blason à venir

Aigle_blanc
Titouan à peine arrivé, monta à sa chambre.
--Armande


    - Non mais tu y crois a ça l'Armande?
    - Croire a quoi la Vieillote?
    - He bah... a ça ... La Dame qui se retrouve avec sa soeur et l'enfançon sur les bras, l'inconsciente qu'est d'venue une mère fille en plus !
    - Roooh mais Chuuuut la Vieillote ! Cris pas ça comme ça! Si la Dame nous entend... Oui, ça va pas être bien drôle, mais que veux tu, en plus l'autre taré de noireau, il a disparut comme ça, pouf!
    - On va quand même pas s'en plaindre... Avec ce qu'il a fait a la Margote...
    -Non, ça, on va pas s'en...


Soudain alors qu'elle allait finir sa phrase, la petite porte de bois qui menait a la chambre des bonnes s'ouvrit, laissant apparaître une petite servante qui déclama que la Dame demandait l'Armande.
Celle-ci reposa sa broderie sur une petite table, et se leva en lissant sa robe verte, elle déposa un bisous sur la joue de la vieillote, puis elle se dirigea vers la porte, suivant la petite servante.
Elles se glissèrent a travers les couloirs et les escaliers, elles croisèrent le fils de Madame, s'inclinant elles le regardèrent passer sans un mot et reprirent leur cheminement.
Une fois arriver devant la porte, elle lui dis d'aller préparer un plateau, avec tisane et le paquet de gâteau qu'elle avait fait acheter chez Ella Durée. La petite servante disparut en un clin d'oeil, la demoiselle de compagnie frappa contre la porte.

Toc. Toc. Toc.

Sans attendre, sachant que c'était totalement inutile d'attendre, elle pénétra dans la pièce. La Blonde s'inclina et esquissa un sourire a l'adresse de la Dame de Tronchay.


Madame m'a fait mander? dit-elle de sa voix posée et presque douce. Elle savait déjà que Exaltation avait besoin de calme, et surement de distraction, l'Armande le savait fort bien, mais comment faire oublier a l'Intendante tous ces soucis venue avec elle depuis l'Orléannais...? La Demoiselle d'honneur s'assit en face de sa Dame, et posa ses mains a plat sur ses genoux, elle reprit doucement:

Je fais montrer une collation, Dame.

Un peu inquiète pour le bonheur de sa patronne, la blonde avait du mal a la lâcher des yeux. Mais souriant avec gentillesse, elle montra l’extérieur d'un signe un peu désinvolte.

Que penseriez vous d'un tour un ville, nous n'avons pas beaucoup l'occasion d'être en cette cité de Paris, cela serait une bonne occasion d'oublier... Hem... De s'amuser.

Armande avait bien faillit dire "d'oublier vos tracas" mais cette phrase n'aurait fait que les remettre sur le table, ce qui n'était pas une idée géniale. La petite servante fit sa réapparition, déposant le plateau et disparaissant presque aussitôt. La Demoiselle fit le service, déposant calmement un tasse devant Exaltation, elle ne souffla plus que sur sa tisane, elle attendait la réaction de la Noble.



Merci de vous rappeler qu'ici le vert est la couleur de la censure. J'ai modifié en ce sens. Si la couleur modifiée ne plait pas libre à vous d'en mettre une autre mais pas le vert
Merci.
Mouchette
Xalta
Elle était perdue dans ses pensées pas toutes très réjouissantes, les derniers mois avaient été plus qu'éprouvant non pas tant sur un plan professionnel que personnel. Elle avait du faire face à la disparition de son époux fin décembre, non il n'était pas mort mais il avait simplement disparu sans un mot, son cousin Ectelion lui aussi quelques semaines plus tard avait à son tour disparu laissant sa Cadette en plein désarroi et enceinte jusqu'aux yeux de leur amour, amour que la Tronchay avait vainement tenté de combattre. Et puis il y avait eu la mort de Dariush, l'évêque d'Orléans en pleine cérémonie, celle de Dessan et Dieu qu'elle se sentait coupable pour cette dernière disparition.... Bref peu d'évènements réjouissant donc elle avait fait ce qu'elle savait faire le mieux : se lancer dans plusieurs activités, au moins cela avait l'avantage de combler le temps, le vide pas vraiment mais il n'y a rien de mieux que de s'écrouler de fatigue sur son bureau avec la tête seulement empli de chiffres ou d'ordres.

Tout n'était pas si sombre non plus, elle avait aussi pas mal de sources de plaisir : sa charge de diaconesse lui apportait beaucoup de joie et une certaine sérénité. Mais il en avait été de tout temps, l'Eglise avait toujours été son refuge favori. Le retour de son mari , une véritable surprise mais pas évident de renouer des liens qui s'étaient dé-liquéfiés avec l'absence. Le vrai soucis c'est qu'ils n'étaient pas vraiment sur la même longueur d'onde : lui avait tendance à faire comme si... comme si ces mois d'absence n'avaient pas été ! Alors qu'elle , elle ne réussissait pas à faire table rase. Comment pouvait elle lui faire confiance? Comment être sure qu'il ne disparaitrait pas à nouveau faisant croire à sa mort. Enfin en évènement heureux il y avait eu la naissance récente de sa nièce Yselda , elle avait assisté à l'accouchement. Les cris de l'enfant lui avait remué les entrailles...

Elle fut tirer de ses pensées par l'entrée de la blonde Armande. La jeune femme était si douée dans sa tâche, toujours là, présence discrète , efficace et sachant toujours lui apporter une oreille attentive. Les médisants diraient que c'est son rôle , mais la Châtaigne était persuadée qu'il y avait plus que de la politesse professionnelle. Un sourire doux éclaira le visage de cette dernière.

Vous avez bien fait une collation sera la bienvenue.
Un tour en ville, oui une excellente idée ! Si je reste ici, je vais finir morose ! Et puis, peut-être finirai-je par apprécier la Ville, bien que mon dernier passage ici ne fut guère heureux
!

Et de se rappeler sa confrontation avec Ectelion, la fuite de sa soeur qui l'avait préféré...
D'un geste de la main devant son visage , elle chasse ses souvenirs. Le service se fit rapidement et silencieusement. Elle prit la tasse de tisane, elle ne put réprimer une grimace, elle n'était pas vraiment une amatrice de cette boisson chaude. De boire une gorgée.

De s'amuser ? Oui vous avez raison ! Et comme vous connaissez mieux la ville que moi , je me fie à vous ! Des suggestions ?
--Armande


Armande porta sa tasse d'eau chaude a la bouche, elle voyait bien l'air pensif-chiffonné de sa maîtresse, mais que dire? Elle trouvait fort malpoli de se mêler de ces histoires sans qu'on l'y invitasse par des confidences. La Châtaigne parla de son dernier passage en ce lieu.
La blonde évita un commentaire maladroit, et attrapa entre ses doigts graciles un de ces petits gâteaux délicieusement coloré et croquant. Et croque. Le petit friand fut estropié.

La demoiselle d'honneur s'essuya doucement le coin des lèvres, et reposa délicatement sa tasse, regardant la rousse, elle esquissa un sourire et hocha la tête.


Pour ne pas être morose, il faut sortir, Dame.

L'Armande fit une moue, elle connaissait bien quelques endroits, très correct, pour la plus part étant exclusivement fréquenté par le beau monde, bien sur les mondanités allaient être de mise, mais c'est ainsi. Paris sans mondanité, ce n'est plus vraiment Paris.

Nous pourrions aller refaire vostre garde robe, avec vos nouvelles fonctions au palais royal, il vous faut des tenues de convenances. Non pas que vos robes soient démodées, mais il faut quelques choses de plus frais avec ce printemps qui s'annonce.

Encore un croque dans le gâteau, et la blonde esquissa un sourire, elle se montrait frivole, détachée des soucis de sa Dame pour ne pas lui en rajouter plus sur les épaules.

Et puis, peut être qu'un tour dans les meilleurs pâtissiers de la ville serait agréable. A moins que vous n'aimiez quelque chose de plus particulier?

Evidemment, sous ses airs la blonde n'était pas ignorante des plaisirs et désirs des grands de ce monde, le coté niais de la crinière d'or n'était que façade. A vrai dire elle en avait apprit beaucoup en observant le Ténébreux, elle savait qu'il y avait des choses indicibles à faire dans le ville lumière. Quoi qu'elle eut quelques doutes sur les intentions de la Rousse, elle ne la connaissait pas sous ces angles, et elle doutait qu'une si noble Dame eut ce genre de penchant. Mais on ne sait jamais...

Xalta
Elle regarde sa dame de compagnie prendre un gâteau du bout des doigts qu'elle a fins et agiles comme étaient les siens avant que... Palsembleu ! Elle devenait vraiment morne, elle jette un regard à ses propres mains toujours gantées, qu'elle dissimulait depuis des années sous des gants , elle en avait toute une panoplie de couleurs, de matières. Il n'y a que récemment qu'elle avait osé les ôter en compagnie d'une personne qui n'était pas un proche et au courant de ce qui lui était arrivé.... Elle fut parcourue d'un délicieux frisson à l'évocation de ce moment... En effet, il y avait des avantages inattendus à travailler dans un office parisien.

De prendre un gâteau entre ses doigts et de le croquer délicatement un léger sourire flottant sur ses lèvres et une petite étincelle amusée au fond des yeux. Mais n'allez pas imaginer que la double diaconesse pêche ! L'intermède avait été des plus charmants mais aussi des plus chastes, et pour l'instant les seuls fruits de sa pêche étaient quelques menus fretins dans le Loing affluent de sa Loire et quelques écrevisses. Elle fait fondre le gâteau dans sa bouche puis reprend une gorgée de tisane.

Allons faire les boutiques ! Vous avez raison ma garde-robe a besoin d'un sacré renouvellement et puis celle de ma soeur aussi... toutes ses anciennes robes ont été agrandies pour sa grossesse. D'ailleurs, je pense que nous pourrons aussi trouver quelques jolies tenues pour ma nièce !

Un regard sur ses gants

Ensuite nous irons faire un tour chez un maroquinier et un accessoiriste : il me faut aussi renouveler tous mes gants et qu'ils soient en accord avec mes nouvelles tenues.

Et oui un tour chez les meilleurs pâtissiers et celle qui fait de si bons macarons !
Il parait que je dois reprendre un peu de poids !


Un léger rire joyeux se mit à résonner dans la pièce. En effet, après avoir été passé au fil de plusieurs lames et en deux occasions différentes, elle avait perdu beaucoup même si elle avait su garder l'essentiel.

Quelque chose de particulier...


L'intendante royale plisse les yeux, un sourire mutin ourlant ses lèvres.

En effet, il y a une chose qui me manque .... mis a part les bains dans la Loire à la pleine lune.... les étuves.... crois tu que l'on pourrait trouver cela ici ?
--Armande


La Douceâtre esquissa un sourire, elle savait que sa maîtresse avait besoin de distraction, les robes allaient lui redonner une jeunesse, il est connu de tous que souvent femme varie* et que le changement est une bonne chose pour qui se trouve morose.

Voila une bonne décision. Je connais un tisserand qui fait des merveilles de dentelles.

Armande se était heureuse de voir que la châtaigne reprenait du poil de la bête, elle sentait revivre la flamme qui l'animait avant tout ces revers, et l'idée d'aller flâner parmi les étales des meilleurs accessoiristes et pâtissiers lui plaisait énormément - surtout pour les pâtissiers!

Mais alors qu'elle reprenait une gorgée de tisane, la blonde fut surprise par l'ultime phrase de sa Dame. Sans rien montrer de son étonnement, elle entoura sa tasse de ses doigts, et regarda Exaltation droit dans les yeux.


Nous sommes a Paris, Dame, nous pouvons tout trouver... dit-elle avec le plus grand sérieux du monde, puis elle ajouta d'un air conspirateur avec un petit sourire en coin: Absolument tout.

Bien sur maintenant qu'elle avait dit cela, Boucle d'or allait devoir s'expliquer, comme diable une dame de compagnie pouvait savoir ce genre de chose!? He bien la dicte dame de compagnie n'avait pas servit les dames les plus droites du royaume, ça non. Moult avaient eut un triste mariage, ou plutôt un mari fade a qui elles devaient devoir d'obéissance. Mais un mari fade ça se compense, et nombreuses étaient celles qui avait prit amant, pas toujours de façon honnête, quelque fois elles trouvaient leur bonheur dans des endroits secrets, les mêmes que leurs maris...

Armande reposa sa tasse sur un coin de table, et fit appeler une servante, elle savait ce qu'il fallait pour une expédition renouveau de garde robe, ainsi fut préparer une bourse contenant suffisamment d'argent pour leurs projets de sortie, et peut être même un peu plus au cas ou là Dame ai de soudaine envie.



*Souvent femme varie, bien fol qui s'y fit. - Adage Français.
Xalta
Elle fut amusée par la réaction d' Armande, il est vrai que la jeune femme ne la connaissait pas si bien que cela, elle était entrée assez récemment à son service. Elle n'avait pas connue l'Exaltation avant ... avant qu'elle se lance dans la politique, dans la religion... en même temps était elle si différente de la jeune fille qu'elle avait été ? Pas vraiment, elle aimait toujours les fameux bains dans la Loire, seule ou en compagnie d'ami(e)s....

Absolument tout ... cela laisse bien des possibilités ! Et je vais vous surprendre mais j'ai envie de découvrir tout cela. j'ai envie de distractions ! J'ai envie de ...

Elle ne termine pas sa phrase volontairement. Elle devine que la jeune femme qui lui fait face comprendra aisément. Puis Armande toujours aussi efficace fit les préparatifs pour leur sortie parisienne. Une certaine impatience s'empare de l' Orléanaise. Elle fait confiance à sa dame de compagnie. Et puis, cette sortie l'entrainerait loin des couches et des cris du nouveau-né et des soupirs de sa soeur.Pas qu'elle soit insensible à son chagrin, mais elle s'était forgée une armure depuis bien longtemps.

Armande vous êtes officiellement mon guide pour la journée ! Faites moi découvrir Paris !

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Blason à venir

--Armande




Armande vous êtes officiellement mon guide pour la journée ! Faites moi découvrir Paris !

La Blonde esquissa un sourire, puis elle se leva, quittant le confort de son fauteuil, une servante se présenta avec tout ce qu'avait demandé la demoiselle de compagnie, a savoir les capes, les gants, et le plus important la bourse en cuir de la noble châtaigne.
Boucle d'or glissa sa cape verte sombre sur ses épaules, elle regarda sa Dame, et proposa d'une voix douce:


Peut être pouvons nous commencer par le Quartier des Galeries Lafayotte ainsi que celui des Halles.

L'Armande fit une pause pour reprendre sa respiration, elle glissa son chapeau sur sa tête blonde et reprit:

Nous trouverons là moult tisserands, orfèvres, sans oublier quelques comptoirs étrangers pour trouver quelques raretés.

Pleine d'entrain la jeune demoiselle enfila ses gants, et rectifia sa coiffure en repoussant une ou deux mèches de cheveux rebelles. Elle esperait que la journée serait fructueuse pour le morale de la Rousse, bien sur, elle n'avait pas eu besoin d'évoquer les lieux les plus secrets de la capitale, il était évident qu'elle n'en avait ni le besoin ni le droit, formuler des telles pensées pour une jeune femme bien éduquée n'était pas imaginable.

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