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[RP fermé] Une réunion de famille ou pugilat ?

Iloa, incarné par Ectelion.le.noir


La main de son cousin entourait l'accoudoir du fauteuil qu'occupait jadis son père, elle assise sur ses genoux à se faire caliner. Les souvenirs de son père lorsqu'elle était enfant étaient bons, rares mais agréables. Ce n'est que plus tard, lorsqu'elle fut placée et presque oubliée au couvent que sa haine envers ses parents était née. Il serait si fort ce pauvre morceau de bois qu'il fini par émettre un petit craquement. Iloa en déduit que son cousin n'avait pas l'habitude de faire face à des femmes qui lui tenait tête et qui ne le laissait pas les contrôler. Mais la jeune fille était ainsi, fraiche et tendre mais au caractère bien trempé affirmant ses idées sans se confondre en excuses. Lorsque vint le moment de lui dire qu'elle avait écrit, il semblait un instant démuni, dans la doute. Surement se méfiait il de sa cousine, de la véracité de ses propos, pourtant elle en avait passé des heures à lui narrer les misères qu'elle faisait vivre à la mère supérieure, les corvées qu'elle recevait en guise de punition et les coups qui souvent pleuvaient aussi vite que les noms d'oiseaux que prononçait la rouquine. Il déglutit et lui annonça avec une grande difficulté que lui aussi lui avait écrit, or Iloa n'avait jamais reçu la moindre missive de la part d'Ectelion et elle fronça un sourcil.

Si vous m'avez réellement écrit, comment se fait-il que je n'ai pas reçu la moindre lettre de votre part? Comment expliquer que durant les jours qui suivirent l'envoie de mes lettres j'attendais patiemment des réponses qui ne venaient jamais?

Elle plongea son regard d'un vert profond dans celui de son cousin, pleine d'interrogation, d'incompréhension et de tristesse. S'il disait vrai, alors on interceptait son courrier au monastère et cela renforça davantage encore la haine qu'elle entretenait contre l'Eglise et tout ce qui s'y rapportait de près ou de loin. Elle s'approcha d'un pas et plaça sa main délicatement sur l'épaule de son cousin. Au fond d'elle, bien que son air manipulateur transpirait de lui, elle savait qu'une part de vérité se cachait dans ses paroles. Elle approcha sa bouche de l'oreille de celui qui la rendait si bizarre, qui lui chavirait le ventre en un milliard de gargouillis et se contenta de lui dire en chuchotant:

Je suis là maintenant et vous enverrez autant de lettre que l'envie m'inspirera. Je vous ai retrouver et espère ne plus vous perdre.

--Molly.folie.
Molly sentait que l'atmosphère allait de mal en pis, bien qu'Iloa lui eut donner une choppe de Gienlain avec un sourire elle avait bien que la cadette était touchée voir contrariée d'avoir été si mal jugée par son cousin. La brune les regarda tout les deux, elle ne savait pas ce qu'il s'était réellement passé mais … Il était palpable qu'il y avait eut quelque chose de si fort que même 16 ans plus tard, ils en étaient toujours a se chercher l'un l'autre. Molly esquissa malgré elle un sourire, elle se demandait ce que cela donnerait une fois qu'ils seraient tombé d'accord.

L'homme aussi effrayant fut-il avait fait preuve d'émotion vives, il les cachait fort bien, mais son bond hors du siège avait prouvé qu'il n'avait rien d'un cœur de pierre. Quant à Iloa elle avait quasiment bondit aussitôt derrière lui, et lui posait une main sur l'épaule. Molly décida alors que la distance de sécurité entre eux et elle était suffisante pour lancer.


« Vous croyez pas qu'on a voulu vous séparer parce que vous étiez trop proche, qu'on a voulu faire que vous ne soyez plus du tout amis... Comme pour vous gardez d'un faux pas par rapport a l'étique... »

Molly lança l'idée, elle le regretta quasi instantanément quand le regard de rapace du nommé Ectelion la fixa. Elle était clouée sur place, mais elle continua d'une voix tremblante: « C'est une hypothèse hein... J'connais pas vos parents...Mais d'après ce que j'entends là, c'tais loin d'être des anges! »

La gamine laissa revenir ses manières de fille qui n'a rien de la « haute » et fit une tentative de sourire accompagné d'un haussement d'épaules. « Après j'dis ça... » Molly s'appuya contre le mur, son corset manquait de l'étouffer a chaque mouvement, il fallait qu'elle s'habitue, comme cette coiffe ridicule d'ailleurs... Faudrait s'y faire...
Iloa, incarné par Ectelion.le.noir


Iloa manqua de s'étouffer quand sa nièce prit la parole, non que ses propos soient dénués de sens mais tout de même. Molly n'avait pas l'air de cerner son cousin qui était alerte au moindre faux pas pour fustiger. Elle se pinça la lèvre inférieure avec sa canine, se demandant comment allait réagir le mâle dominant de la pièce. Iloa se retourna vers la fille adoptive de Xalta et lui fit une grimace. Puis d'un air grave la rappela à l'ordre, bien qu'en privé Iloa s'amusait du comportement de l'adolescente.

Molly ! Ne t'as t'on pas appris à tournez ta langue 7 fois dans ta bouche avant de parler?! Tu te rend compte de ce que tu insinues?!


Iloa elle, s'en rendait tout à fait compte. Il était vrai que depuis qu'il était arrivé, son cousin provoquait en elle sensation étrange, un peu de l'ordre de celle qu'elle avait ressentit en rencontrant Eddy. Mais lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant, elle ne pensait pas à cela et ses parents n'auraient jamais pu se protéger d'un tel retournement de situation. Après tout il était son cousin... "Malheureusement" Murmura t'elle entre ses dents. Elle tentait de garder son sérieux, gronder Molly n'était pas chose facile, c'était d'ailleurs la première fois qu'Ilote était confrontée à pareille situation. En temps normal, c'était Xalta qui était de corvée pour les rappels à l'ordre, les deux plus jeunes se moquant pas mal des codes de la noblesse. Mais en présence d'Ectelion, la rouquine savait que le moindre faux pas était potentiellement source de gros conflit.

Ne l'ecoutez pas cousin, elle ne pensait pas ce qu'elle à dit. Vous connaissez les jeunes filles, toujours à parler sans reflechir à la portée des mots.


Elle tenta un petit sourire, esperant qu'il ne s'enerverait pas trop fort contre la petite impétueuse qu'adorait Iloa.


Ectelion.le.noir
Ectelion sentit la présence de la rousse dans son dos, il se détendit presque imperceptiblement quand elle le toucha, elle lui promit d'écrire, lui se demanda s'il n'était pas trop tard... Et puis ce fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase... L'enfant qu'il avait presque oublié se détacha de la tapisserie et insinua qu'on les avait séparer volontairement, craignant une ignominie. Le dit acte avait effleuré l'esprit du Baron quand il avait vu sa cousine, mais les règles l'interdisait, il ne la toucherait pas... Non jamais. Quand ils étaient enfant souvent et de longue heures durant ils jouaient tout deux, n'importe ou et a n'importe quel moment, jamais il n'y avait eut de geste déplacer ou quoi que ce soit ...

Sentant qu'il perdait son sang froid face aux accusations de la gamine qui avait touché la corde sensible, comme si elle avait deviner ce terrible sentiment qui habiter l'homme rude et cruel qu'il était, il laissa sa voix s'enfler de colère tandis qu'il parlait.

« Comment osez vous insinuer de telles horreurs! Petite idiote! Comme osez parler sans connaître! Vous n'êtes qu'une gueuse! »

Le dernier mot raisonna comme la pire des insultes qu'il lui était possible de proférer. Comment une gamine pouvait se permettre de le juger, lui qui c'était battu pour cette famille, qui avait bâtit une baronnie a grand renfort de sang et de sueur.
Iloa tâcha de le calmer par des mots mais ils sonnèrent comme vide de sens et Ectelion lui lança un regard furieux.


« Être jeune n'excuse pas d'insulter ses ainés! Cette stupide enfant devrait retourner a sa porcherie plutôt que de proférer de telles âneries! »
Ectelion tremblait de rage contenu, ses yeux aquilin regardant la jeune femme comme si elle eut été une proie vouée a une mort proche. C'est a ce moment qu'il se souvient des mots qu'il avait entendu un soir d'hiver a la demeure familiale, il n'avait jamais comprit de qui ses parents parlaient. Ces échos du passé le firent frémir et les morts retrouvèrent la parole l'espace d'un souvenir...

    « Il faut agir maintenant, vous avez vu Ermentrude, vous avez aussi bien vu que moi ce qu'il se passe, il la dévorerait toute crue s'il le pouvait ! Et elle... elle se donnerait corps et âme ! » disait son père appuyé contre la cheminée, il parlait d'une voix mauvaise, pleine de dégout et de dédain. Sa mère quant a elle était assise dans son grand fauteuil recouvert de soierie, et elle se contenta de répondre « Mais Seigneur, ils sont si jeunes, vous n'imaginez tout de même pas que...» Adhémar trancha sèchement: « Ils grandirons. Il ne faut pas que cela arrive! Demain je me rend chez mon frère et toute cette histoire se termine! »


Soudain ramené a la réalité, Ectelion réalisa qu'en vérité il avait toujours sut pourquoi elle était partie, il réalisa que c'était d'eux qu'il s'agissait... Grognant, se tourna a nouveau vers la fenêtre en déclarant a l'intention de la gamine-tapisserie.

« Gardez le silence, jeune fille. »
Voyant qu'elle s'apprétait a protester il hurla sur un le ton qu'il employé pour se faire obeir de ses hommes: « C'est un Ordre ! » puis il reporta son attention sur Iloa.

« Que pensez vous de cette hypothèse? » Il prononça ces mots dans un souffle, dans un murmure... Comme s'il voulait se rassurer, se dire que ce qu'il avait entendu ne les concernaient pas, ni elle, ni lui.
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Xalta
Arrivée dans sa chambre elle fit voler ses vêtements, fit ses ablutions en un temps record et avec l'aide d'Euphémie, s'habilla non moins rapidement, elle dénoue ses cheveux, les brosses à l'aide d'un peigne imbibé d'une eau sentant discrètement la violette, elle les brossa et les noua dans un rapide chignon néanmoins élégant. Elle avait appris à s'apprêter prestement.

Elle redescendit les amrches rapidement, se posa devant la porte de la salle , reprenant son souffle et se faisant une mine correct. Elle entend une voix tonitruer ,elle ouvre les battants de la porte, ce qu'elle a entendu ne lui plait guère et d'un froid et sec.

Puis je savoir pourquoi vous proférer de tels propos sous mon toit? N'oubliez pas qu'ici vous êtes invité. je vous prie de surveiller vos paroles. La colère et le dédain que vous venez d'exprimer ne sont pas digne d'un homme de votre rang.

Et je suis persuadée que ma fille, vous avez bien entendu ma fille ne mérite aucunement que vous l'insultiez.


Son visage était fermé et décidé, sa mâchoire crispée mais d'un calme olympien. Même la lueur de désemparement qu'elle perçut dans le regard de son cousin ne l'adoucit. Il fut un temps, où elle se serait adouci, mais ce temps était bien loin, elle avait appris à s'endurcir et à tenir tête.

je ne veux pas savoir pourquoi. Vous allez oublié cet incident, c'est un ordre et vous conduire en personnes civilisées. Je dis vous, car je m'adresse à vous trois.

Bien.

Elle s'approche de Molly et lui passe un bras autour des épaules.

Cher cousin je vous présente donc la jeune Molly, une jeune fille que j'ai vu naître et pour qui j'ai énormément d'affection, c'est pourquoi j'ai décidé avec son accord de l'adopter et d'en faire une des nôtres.

Molly, je te présente notre cousin Ectelion, le frère de Naturale que tu as pu croisée à Gien.

Nos parents ne s'entendaient guère, il serait dommage de perpétrer des querelles familiales. Nous avons un héritage bien meilleur à transmettre.



Puis se relâchant un peu, décrispant sa mâchoire et adoucissant un peu son regard.

En attendant que le reste de la famille arrive, nous allons prendre un verre d'hypocras, après une telle chevauchée, un verre en bonne compagnie ne sera pas de refus.

Elle appuie sur le mot bonne lorsqu'elle le prononce essayant de faire comprendre à tous, que le temps des tensions est fini. Elle fait signe à un domestique qui aussitôt en bon serviteur zélé les sert.

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Blason à venir

Iloa, incarné par Ectelion.le.noir


Tout se passe en une fraction de seconde, un instant durant lequel elle ne sait plus où elle est, ni même qui elle est. Un moment durant lequel la violence qui se dégage de son cousin l'effraie. D'un pas mal assuré, Iloa recule jusqu'à sentir la table derrière ses cuisses, tremblant de le voir ainsi énervé. Cet homme qu'elle avait connu si doux était devenu si dur que le choc la mis dans une sorte de torpeur. Elle était là, présente face à lui, le voyant mais ne l'entendant plus, n'entendant plus rien. Sa bulle se forme autour d'elle comme lorsque ses parents se disputaient à son propos.

    Il faut l'envoyer au plus vite au pensionnat que cela vous plaise ou non Désidérade! Pretextat tournait en rond dans le salon, une pipe à la bouche l'air furieux, n'arrivant pas à contenir ses craintes. Elle va nous attirer de gros ennuie si elle ne reçoit pas l'éducation qui incombe à une enfant de son rang! Mon frère est venu me voir furieux et il à les doutes que j'ai. Il est préferable de les séparer dès maintenant. Comme dit le vieil adage: mieux vaut prévenir que guérir


Lorsqu'elle avait assisté à cette scène et, depuis à chaque fois qu'elle vivait un moment tel que celui-ci, elle se repliait, s'enfermait pour ne réapparaitre qu'une fois l'orage passé. Elle ne vit même pas sa soeur entré, n'entendit les sermons et les présentations que de loin, comme si les paroles provenaient d'une autre pièce. Soudain son cousin se tourna vers elle et la questionna. Elle ne savait pas quoi répondre, n'avait plus les mots, et quoi qu'elle dise il aurait trouvé matière à la contredire, aussi elle resta là, sans bouger à le regarder tétanisée.

Ectelion.le.noir
La fureur ne retomba pas, mais la Dame de la maison avait parlé, il ne prit pas la peine de répondre a ses questions, c'était de la pure rhétorique. Xalta était rentrée dans une colère presque égale a celle qui agitait Ectelion. Voyant que la gueuse n'était autre que la fille de Xalta, il ne put retenir une moue de dégout qu'il camoufla rapidement en s'inclinant.

« Damoiselle, oublions. » Dit-il simplement. Sa voix dure ne formula pas de mot d'excuse, il ne dis plus rien, ni adressa de regard a la jeune femme en vert.

En se redressant il se retourna vers Iloa, elle était le centre de ces préoccupations. Elle n'avait pas répondu a sa question, elle l'avait regardé bouche-bée, sans parler, ce qui ne devait pas être si habituel chez elle. Depuis l'entrée en scène de sa sœur elle n'avait pas bougé, il l'avait laissée tétanisée, et elle l'était toujours.

Le Baron était comme dans un état second, il avait vu toute les raisons de sa rancœur tomber en miette en moins de deux heures passé a la villégiature. Il avait saisit pourquoi leurs parents les avaient éloignés, il avait beaucoup trop souffert de l'avoir perdue, cela ne devait plus arriver. Il se tenait droit comme un I près de la fenêtre, tout ses muscles étaient crispés, sa mâchoire carrée lui faisait mal de ce qu'il l'a serrait. Il venait de perdre une part de lui même... Ou bien est-ce le contraire?

La carapace de cruauté qu'il s'était construite depuis ces années n'avait plus lieu d'être, cela ne voulait pas dire qu'il n'allait plus être cruel, ni dur, ni manipulateur, mais cela signifiait que pour elle il allait faire l'effort sur-humain d'une caresse.
Il tendit la main et lui toucha doucement la joue du bout des doigts, sa main retomba vite, ses yeux sombres ne la quittait pas, mais il recula d'un pas, il sut que quelque part elle avait eut une réaction. Se tournant vers celle qui s'appelait Molly et vers Exaltation, il déclara:


« J'accepte l'offre pour le verre d'hypocras. »
Il ne put en dire plus, sa gorge était sèche et serrée, pour la première fois depuis l'age de 7 ans, Ectelion d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt venait de ressentir de l'appréhension quant a son avenir proche...
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Iloa, incarné par Ectelion.le.noir


Un geste qu'elle ne s'attendait pas émana de la part de son cousin, un geste pas tout à fait assumé puisqu'il se retourna aussitôt, comme pour se prouver à lui même qu'il n'avait pas agit de façon tendre. Iloa le regarda et repartie 16 ans en arrière, tant d'année plus tôt qui étaient si bonnes pour la jeune rouquine. Elle se souvenait d'une chaude après midi d'été, la dernière fois qu'elle avait vue son cousin. Il faisait une chaleur étouffante, presque invivable et tout deux pataugeaient dans une piscine improvisée. Ils étaient très proche, loin des tracas à venir, loin d'imaginer que 16 ans plus tard, une fois adultes, ils seraient si distants, presque des inconnus.

Iloa le regarda tendrement, sourit avec timidité mais n'arriva pas à lui dire que ce qu'avait insinué Molly n'était qu'une fiction venue tout droit de son imagination. Non, âgée de 22 ans, la rouquine ne voyait plus son cousin comme un ami avec qui jouer à chat perché, elle voyait en lui l'homme, l'interdit. Tout se confondait dans son esprit, la raison bien loin de ses envies et pourtant elle refoulait tout. Elle savait que ce genre d'attirance était impossible, prohibée par les liens du sang, par leur nom, par leur rang. Iloa se contente d'un sourire puis se retourne comme si de rien n'était vers sa soeur, se contrôlant pour ne pas allé vers lui, pour ne pas le prendre à nouveau dans ses bras, pour ne pas lui raconter combien son coeur à saigné loin de lui. Mais elle n'en fait rien et se sert une nouvelle choppe de gienlain, la boit cul sec et se ressert. Elle a besoin d'un remontant et rapidement, trop de chose d'un seul coup, beaucoup d'émotions la submerge. Le retour de sa soeur, la redécouverte d'un cousin perdu, l'annonce officielle de l'adoption de Molly. Les jambes de la cadette flageoles et elle préfère sortir une seconde.


Je vous prie de m'excuser, je reviens rapidement, j'ai un peu chaud. Il me faut aller me rafraichir.

Elle s'éclipsa de la salle de réunion, ferma la porte derrière elle et se dirigea quelques mètres plus loin. Elle s'adossa au mur, ferma les yeux et prit une longue bouffée d'air.

--Molly.folie.
Molly fit la grimace, plissant le nez quand le sieur Ectelion la traita de gueuse et lui souffla dans les bronches comme on ne l'avait pas fait depuis longtemps... Molly ne put se retenir de marmonner encore ces dents: « ça me manquait tiens... »

La brune n'aima pas beaucoup non plus la suite des évènements, Xalta rentra dans une colère explicable, Iloa se figea comme une statue, et le Terrible semblait sur le point d'éclater tant la veine de son cou était gonflée et battait sous le col de sa chemise.
Quand Iloa reprit ses esprits vidant d'un coup une choppe, elle se dit qu'encore une fois elle aurait mieux fait de se taire... *Apprendre a me taire... Apprendre a me taire..*.se disait-elle dans un coin de sa tête. Elle servit une choppe d'Hypocras a tous, et regarda Iloa partir, Ectelion ne disait plus rien, et Molly fit un sourire d'excuse a Xalta.


« Oups... »
Dit-elle en grimaçant. L'adolescente s'approcha de Xalta et lui dit: « Ne les blâme pas, c'est de ma faute, j'ai un peu poussé le bouchon... J'ai mis les deux pieds dans le plat... Ils tournaient autour du pot... J'ai aidé...Et tu connais mon talent pour la diplomatie... » Riant a moitié mais pas trop et surtout un peu jaune car elle savait qu'elle venait de se faire un ennemi dans la personne de son nouveau cousin, elle aurait mieux fait de s'abstenir mais le mal était fait. Maintenant il allait falloir composer avec ce fâcheux problème... Mais c'était surtout pour Iloa et Ectelion que cela aller être dur, Molly avait bien vu l'air de souffrance qu'avait prit le visage de l'homme quand il avait a peine effleuré la joue de sa tante, elle avait aussi vu comme il tremblait, et comme il était pâle... Et la cadette ne valait pas mieux... Se raclant la gorge et se forçant a prendre un ton léger, Molly commença:

« Alors, mère? C'est bien ça, il faut que je dise mère? » Molly se moquait un tantinet de Xalta, mère... ça faisait vieille peau revêche, mais si c'était pour la bienséance ...La gosse essaya d'oublier la noire présence du cousin, qui avait l'air plus mortel qu'une veuve noire...
artemus, incarné par Xalta


Artemus pénétra d ' un pas décidé dans la piéce

Bien le bonjour à tous , et bien je vois que la réunion a débutée sans moi , j ' espere ne rien avoir rater de grave , à voir les tétes de certain , je dirais que les débats sont houleux

Tout en parlant il bisa sa cousine Iloa , suivit de Xalta , il caressa la téte de molly

Toujours aussi belle je vois , tu en feras palir des hommes !!!


il se diriga vers son cousin lui tendit la main

Ectelion , cela remonte à longtemp , tu n ' as pas changé la coiffure peut étre , tu as l ' air toujours aussi fougueux que dans nos jeunes années .

Artemus prit place accoudé à la cheminée

Alors ou en sommes nous dans cette fameuse réunion ? , il eu un large sourire se doutant que certains débats devaient étre au bord de l ' explosivité des nerfs de certains , il regarda Iloa N ' as tu rien à offrir à boire à ton pauvre cousin ?

Artemus regarda un à un les différentes personnes et eut un regard vers le ciel ?

Et bien reprenons , certes je suis l ' ainé dans cette piéce , mais je ne suis point en ma demeure !!!
Ectelion.le.noir
Ectelion se tourna vers l'homme qui entrait, brun, grand, décidé, et souriant, voilà qui tranchait avec le reste de l'assemblée, a peine fut-il rentré et présenté qu'il tendit la main a son cousin, qui la serra machinalement, bien loin de ces futilités. Sa main serra avec force celle de son cousin, ses yeux le détaillant, il le tutoyait, voilà qui lui déplaisait, mais assez d'esclandre pour le moment, alors le Baron ne dit rien.

Il regarda Iloa sortir, et a nouveau on remplis son verre. Il le porta a ses lèvres, rien que pour s'occuper l'esprit, pour en faire sortir l'image d'Iloa pâle comme la mort et le regardant de toute son âme semblait-il. Les mâchoires crispées il dû bien répondre a son cousin qui faisait fit de toutes les coutumes de son rang. Ectelion lui répondit calmement mais ne parvint pas a se défaire de son air hautin...


« Vous non plus vous n'avez guère changé cousin. Toujours aussi direct. » Cela ne sonna pas comme un compliment, ni comme une attaque, Ectelion donnait l'impression de s'être soudain vidé de sa verve comme un ballon de baudruche de son air... Il regardait la porte, il avait espérer qu'Iloa allait revenir rapidement... Mais il n'en fut rien. Artemus les poussa a reprendre la discussion, mais l'Arrogant n'avait plus qu'une envie, sortir d'ici, et la retrouver. S'inclinant face a l'assemblée il dit simplement:

« Veuillez m'excuser. »
Sans rien ajouter, il tourna les talons et quitta la salle d'un pas vif, le héraut recula a son approche, les traits du noble était tendu, crispé, ses yeux foudroyant quiconque se mettait sur sa route, plusieurs servantes poussèrent des hoquets de peur face a cette folie qui semblait l'habiter, et nul ne l'arrêta.

Sortant au dehors, il s'arrêta au sommet des marches, ses yeux furetèrent, cherchant cette flambante chevelure dans le gris du crépuscule. Enfin ils tombèrent dessus, Iloa était adossée a un mur non loin, en trois pas Ectelion l'avait rejointe. Toujours très droit et fidèle a des principes anciens, il s'inclina, et la regarda, plongeant ses pupilles d'ébène dans ses émeraudes. A nouveau il savait qu'il avait l'air dur, mais il ne pouvait pas changer en quelques minutes, il ne changerait plus jamais.


« Parlez, êtes vous d'accord avec l'enfant? »
Sa voix grave eut des sonorités rudes, sèches, mais l'anxiété se lisait au fond de ses yeux, il espérait à la fois un oui et un non. Un oui pour pouvoir enfin la faire sienne et la garder a jamais. Et un non pour conserver leurs honneurs.

L'honneur. Un bien grand mot, et un concept bien difficile a tenir dans une tel situation.

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Xalta
Elle sourit à la jeune fille qui s’était approchée et présenter des excuses ainsi qu’une explication.

Oublions cela. Oui Molly tu peux dire mère, mais sinon xal me va encore, le mère sera réservé disons à l’extérieur.

Elle regarde Iloa sortir de la pièce aussi pale qu’un linceul. Elle eut la pensée de la retenir mais ne le fit point, préférant la laisser seule quelques instants sachant très bien qu’elle reviendrait plus ou moins rapidement.

Chacun reprenait doucement ses esprits quand Artemus fit son entrée, une entrée fracassante, décidément ils s'étaient tous donné le mot pour mettre ses nerfs à rude épreuve. Elle porta tout de même son verre à ses lèvres et but une gorgée avant qu'il n'eut le temps de la biser. Surement empressé, il bisa aussi une jeune domestique qu'il prit pour Iloa, et elle retint un léger rire en le voyant quasiment ébouriffé Molly qui du haut de ses quinze ans n'allait surement pas apprécier.

Bonjour Artemus, non contrairement à ce que tu penses la réunion de famille n'a pas encore débuté comme tu vois, il manque encore du monde.
Comment te portes-tu ?
Tu es venu seul?


Elle fit signe à la domestique de servir un verre d'hypocras au nouveau venu.

Quant aux mines de certains, je dirais que cela est dû à des retrouvailles qui font remonter trop de choses du passé, les débats houleux n'ont pas encore débuté.
Eh bien sinon comme je l'ai annoncé un peu plus tôt à notre cousin Ectelion, Molly que tu as déjà pu croiser régulièrement à Gien, va devenir ma fille.


Elle se tait lorsqu’elle voit qu’Ectelion à son tour quitte la pièce. Elle laisse échapper un léger soupir. Elle se dit intérieurement que cette réunion de famille allait s’inscrire dans la continuité de celles de leurs parents et c’était vraiment la dernière chose qu’elle souhaitait. Elle fait claquer sa langue , signe de mécontentement.

Nous allons attendre le reste de la famille et nous pourrons enfin débuter. Dis-moi que deviens tu Artemus ? Quels sont tes projets ? Cela fait deux mois que j’ai quitté Gien et je suis plus que friande de nouvelles de mon artichaut mais aussi de tout ce qui touche Gien.


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Blason à venir

Iloa, incarné par Ectelion.le.noir


Iloa tentait de se reprendre, ne pas penser à des choses contre nature. La consanguinité, jamais elle ne pourrait se le permettre. Pourtant il lui plaisait, il l'attirait tel un aimant, elle voulait prendre ses lèvres mais elle ne pouvait pas. Il avait fallut que son cousin soit le fils de l'oncle, ce qui attristait Iloa. Elle s'engueulait elle même "arrêtes Iloa, n'y penses pas! C'est contre nature et surtout déplacé pour une fille de ton rang!". Son second cousin fit soudain irruption dans la demeure et Iloa grimpa les marches 4 à 4 afin qu'il ne la voit pas dans cet état. Elle était blanche comme un linge, ses mains tremblaient, ses yeux trahissaient son désarrois. Elle s'adossa à un second mur et soupira. Pourquoi fallait il toujours qu'elle se mette dans des situations pas possible? Elle avait déjà craqué pour un membre de l'hydre, pour un brigand sanguinaire à qui elle serait encore s'il n'avait pas cessé de lui donner signe de vie, et voila qu'aujourd'hui elle jetait son dévolu sur son cousin. Iloa se demandait ce qui clochait en elle, si tout cela n'était pas juste par pure envie de provoquer sa soeur et pourtant... Pourtant son coeur battait la chamade quand son cousin s'approchait d'elle, ses pupilles se dilataient quand il l'effleurait et tout en lui lui plaisait, hormis peut être son agressivité inexpliquée et probablement inexplicable.

Elle réprimanda sa rage, son envie de partir à dos de cheval à travers champs. Mais la réunion allait bientôt débuter, ne manquait que sa cousine et Ladymarianna qui avait été conviée par Xalta sans que les raisons lui furent expliquées. La rouquine resta donc là, le temps de calmer ses nerfs et surtout de faire redescendre ses ardeurs. Mais son cousin ne lui en laissa pas le temps, s'approchant d'elle d'un pas rapide. Il la regarda droit dans les yeux et, ce qui n'étonna pas la cadette, la questionna sèchement. Iloa avait prit soin plus tôt de ne pas répondre à la supposition de Molly et voilà qu'il venait pour avoir sa réponse. Sa voix claqua dans l'air et Iloa répondit de façon à être la plus crédible possible.


Non! Je ne suis pas d'accord avec ma nièce! Je n'avais que 6 ans, comment vouliez vous que j'ai des pensées aussi déplacées?! Je n'étaient préoccupées que par ma robe du matin et du jeu auquel j'allais jouer dans la journée. Alors imaginez vous vraiment, qu'en culottes courtes, j'allais me projeter 16 ans plus tard en couple avec vous?!


Elle reprit son souffle, se tourna, tapa dans le mur puis refit face à son cousin. Elle aurait tellement lui dire que oui, Molly n'avait pas touché loin à quelques années près, mais comment avouer un tel fardeau? Comment assumer l'attirance qu'elle ressentait pour Ectelion alors qu'il était son cousin et qui plus est, ne ressentait surement pas la même chose à son égard. Néanmoins elle resta flou et lança un petit:

16 ans plus tard...les choses ont évoluées...


Il le prendrait comme il le voudrait, déclaration ou non. Elle ne voulait pas le perdre mais l'éloignement était peut être le meilleur moyen pour eux de ne pas se laisser aller. Elle détourna le regard, son envie de le prendre dans ses bras, de lui voler un baiser et de s'enfuir étant trop grande.


Ectelion.le.noir
Le Baron se tenait droit, tendu, il la dominait de ses larges épaules, l'air encore chargé de fraicheur les entourant, il la voyait frisonner moult fois, sans savoir si c'était de simple dégout ou de froid. Sa diatribe se soldant par un coup dans le mur d'une violence assez élevée pour lui entailler la main, l'homme la regarda en fronçant les sourcils.

« 16 ans plus tard ...les choses ont évoluées... Certes »
, convint-il, *mais comment? Cousins ou non... Ventre saint gris! Non!* Il grogna, sortant de ses pensées et ne pensant pas que cela puisse être prit comme un assentiment. Le problème n'avait pas été qu'enfant ils étaient proches amis, mais que 16 ans plus tard ses stupides parents les avaient imaginé en proie aux vicissitudes de la chair. Ectelion se rapprocha d'Iloa qui le regardait sans ciller un seul instant. Il en avait soupé de l'éloignement, il en avait soupé d'avoir perdu son ami, il en avait soupé de subir encore et toujours les actes de ses parents... *Ils sont mort Morbleu ! Ils sont bel et bien morts, alors que cela cesse... Suis-je un homme ou un lavette?* Pensa-t-il, se faisant sa bouche se réduisit a une mince ligne, son regard se fit dur sans qu'il ne prête attention a Iloa, ces pensées l'avait rendu furieux, oui, il était furieux de se rendre compte qu'il avait été manipuler, lui le Roi des traitrises et des mensonges... L'arroseur arrosé...

Ses yeux sombres regardèrent Iloa, et sa main se saisit de la sienne, elle s'était légèrement blessée, et Ectelion sans prononcer le moindre mot, mais en défaisant le tissu de soie noir qu'il portait en guise de ceinture décorative sur son tabard. Voyant son regard interrogateur il dit tout juste:
« Vous êtes blessée » d'une voix rauque puis sans ménagement il entraina Iloa sous une des lanternes qui éclairait le perron, l'asseyant sur les marches a l'aide d'une pression sur l'épaule, il mit genoux a terre pour se trouver a sa hauteur.

L'Aigle soignant la Colombe.
Quel fou cet Aigle! Quel inconsciente cette colombe !

Relevant la manche de la robe d'Iloa, découvrant son poignet fin, il entoura la main du tissu de haut facture qui s'imbiba de sang. Cela devait être douloureux. Ainsi mit-il toute la délicatesse dont il était capable au service de ce pansement soyeux. Finissant son bandage de fortune, Ectelion regarda sa cousine qui était plus pâle que la mort elle-même... Sans la lâcher des yeux, le Baron sanglant lui embrassa le poignet.


« Promettez moi, Cousine, de ne plus taper dans les murs, abimer de si jolies mains est un blasphème. »
Il la releva et la serra contre lui, son cœur manqua un battement tant ce geste pouvait avoir des conséquences, un avertissement raisonna au fond de lui, mais il l'ignora, trop c'était trop, il avait cédé a sa violence, a sa cruauté, car a cela il avait dominé, abattu, torturé, mutilé, vaincu par mille fois... Maintenant, il avait le sentiment d'être la proie.

L'Aigle vaincu par la Colombe.

Ectelion caressa la joue de sa cousine, Éros l'avait eut. Il n'avait pas fait une proie facile toutes ces années, pourtant nombres d'avides donzelles passant outre sa cruauté lui avait cédé, mais aucune n'avait réellement attiré son attention. Pourtant, en quelques heures, il avait cédé, et il avait été vaincu...

L'Aigle mourant s'en remet a la clémence de la Colombe...

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Iloa, incarné par Ectelion.le.noir


Sa colère était telle, que lorsqu'Ectalion lui prit la main pour la lui soigner, Iloa ne comprit pas. C'est uniquement au moment où il lui expliqua son geste que la demoiselle lança un regard sur sa main. Le sang ruisselait le long de son poignet et avait déjà taché la mange de sa houppelande. Elle soupira mais se laissa faire, ne faisant pas la moindre opposition quand d'une pression sur son épaule il la força à s'assoir. C'est alors un tout autre Ectalion qu'elle avait face à elle, un être doux et sensible, prévenant et attentionné. Le jeune homme était déroutant si bien que la rouquine avait du mal à le comprendre. Il lui parlait sèchement, la voix pleine de cruauté et pourtant... pourtant il était là, aussi doux qu'un agneau en train de lui bander la main afin que le saignement cesse. Une fois le bandage terminé, elle se releva et une fois de plus il la surpris. Dans un mouvement qui se voulait presque vital, il la prit dans ses bras et la serra contre son torse. Iloa n'osa pas poser sa tête contre son épaule comme elle l'avait fait plus tôt dans la journée. Elle mis un certain temps à réaliser que l'interdiction de le toucher était levée et elle se laissa aller, fermant les yeux et se blottissant contre lui.

Une seconde avait suffit à tout changer, une seconde pour passer de la haine à la tendresse. Comment cela était il possible? Iloa pensa que la gente masculine était trop compliquée et que son cousin ne dérogeait pas à la règle, au contraire, il en était même l'exemple phare. Elle se décolla de son corps musclé, le dévisageant afin de comprendre ce changement si soudain d'attitude. Pour seule réponse, Ectelion lui caressa la joue, faisant basculer un peu plus la cadette dans son émoi. Le regard de son cousin avait changé, la cruauté qui l'habitait semblait avoir détalé, ne laissant plus qu'un homme démunit, aussi perdu qu'elle face à la situation. Ses lèvres étaient proches, très proche, TROP proches. Elle se fit violence pour ne pas l'embrasser, évitant ainsi tant qu'elle en avait la force la perte de sa dignité face aux membres de sa famille. Dans un mouvement délicat elle se dégagea de son étreinte, l'embrassa sur la joue, trop petite pour atteindre le front, puis sourit.


Nous ferions mieux de retrouver les autres qu'en pensez vous? La réunion de famille ne devrait plus tarder à commencer.


Elle lui tendit la main, les yeux pétillants, avant de reprendre le chemin de la salle dans laquelle se trouvaient les autres membres de la famille.

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