Cevanne
Sil était prêt à faire des sacrifices ?
Le renart resta grave et regarda son interlocutrice avant de perdre son regard sur la douce Davia.
Sa vie nétait que sacrifices, sacrifice au bonheur, sacrifice a la paix, lui qui vivait tourmenté par son passé, par ses démons et qui envisageait a présent la paix dans la sincère douceur des yeux de Davia.
Il était conscient de sa qualité de blanche, des obligations que cela représentait, et des devoirs quil allait devoir partager avec elle.
Il avait conscience des angoisses qui seraient les siennes quand il la saurait sur le front, surtout dans son état. Il savait quil devrait lutter contre le désir dimposer ses volontés dépoux de la voir quitter les armes pour avoir le loisir de la conserver épouse dévouée.
Pourtant , il lacceptait telle quelle était. Autant que lenfant quelle portait, il se refusait de la priver dune part delle-même. Toutes se valaient et cétait lensemble quil aimait.
Il lépouserait blanche, épouserait par la même sa famille, la vraie, la blanche. Il porterait avec Davia le fardeau des devoirs que cela représenterait, prierait quand elle se battrait, profiterait de chaque instant aupres delle conscient quil pourrait être ultime.
Il était prêt. Et comme pour accompagner sa pensée, son corps se rapprocha de la jeune blanche et sa mains éffleura ses doigts. Il aimait ce contact simple, sentir sa main dans la sienne et se dire quelles ne se quitteraient plus. Il sourit les yeux toujours dans ceux de Davia.
- Rassurez-vous Lucie. Je comprends les devoirs que représentent la fonction de Blanche. Jadmire Davia pour cela, et naurai de cesse de la soutenir tant que tels seront ses désirs. Je lai rencontrée blanche, dévouée, je laccepte telle et ne la soustrairait jamais à ses obligations sans quelle nen exprime elle-même la volonté.
Il se surprenait le renart, lui ordinairement si peu bavard.
Peut etre avait il besoin de prouver a Davia la portée de lengagement quil prenait et son acceptation complète de tout ce quelle pouvait être.
A contrario, il navait pas su souvrir suffisamment pour lui divulguer les recoins sombres de son histoire de peur quelle ne laccepte pas tel quil se présentait à elle. Lui le vieux renart, vieux car elle était si jeune, lui le renart tourmenté
Il la regarda à nouveau. Un jour peut être trouverait il la force de lui dire
-Je men remets cependant a vous Lucie, pour me la conserver entière et la garder aussi loin que possible des irrémédiables dangers
Il se montrait ouvert et franc lui ordinairement si taciturne.
Il avait envie de connaitre lentourage de la blanche, de les rassurer, de se rassurer aussi car ce petit monde lui mettait une pression supplémentaire qui complétait celle quil simposait lui-même. Celle dêtre a la hauteur, dêtre lépoux irréprochable que tous souhaitaient a la Corsu.
Ses yeux balayèrent lassistance. Il fut déçu de ne pas y voir le père de sa fiancée. ? Celui a qui il aurait aimé demander solennellement la main de sa fille.
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Le renart resta grave et regarda son interlocutrice avant de perdre son regard sur la douce Davia.
Sa vie nétait que sacrifices, sacrifice au bonheur, sacrifice a la paix, lui qui vivait tourmenté par son passé, par ses démons et qui envisageait a présent la paix dans la sincère douceur des yeux de Davia.
Il était conscient de sa qualité de blanche, des obligations que cela représentait, et des devoirs quil allait devoir partager avec elle.
Il avait conscience des angoisses qui seraient les siennes quand il la saurait sur le front, surtout dans son état. Il savait quil devrait lutter contre le désir dimposer ses volontés dépoux de la voir quitter les armes pour avoir le loisir de la conserver épouse dévouée.
Pourtant , il lacceptait telle quelle était. Autant que lenfant quelle portait, il se refusait de la priver dune part delle-même. Toutes se valaient et cétait lensemble quil aimait.
Il lépouserait blanche, épouserait par la même sa famille, la vraie, la blanche. Il porterait avec Davia le fardeau des devoirs que cela représenterait, prierait quand elle se battrait, profiterait de chaque instant aupres delle conscient quil pourrait être ultime.
Il était prêt. Et comme pour accompagner sa pensée, son corps se rapprocha de la jeune blanche et sa mains éffleura ses doigts. Il aimait ce contact simple, sentir sa main dans la sienne et se dire quelles ne se quitteraient plus. Il sourit les yeux toujours dans ceux de Davia.
- Rassurez-vous Lucie. Je comprends les devoirs que représentent la fonction de Blanche. Jadmire Davia pour cela, et naurai de cesse de la soutenir tant que tels seront ses désirs. Je lai rencontrée blanche, dévouée, je laccepte telle et ne la soustrairait jamais à ses obligations sans quelle nen exprime elle-même la volonté.
Il se surprenait le renart, lui ordinairement si peu bavard.
Peut etre avait il besoin de prouver a Davia la portée de lengagement quil prenait et son acceptation complète de tout ce quelle pouvait être.
A contrario, il navait pas su souvrir suffisamment pour lui divulguer les recoins sombres de son histoire de peur quelle ne laccepte pas tel quil se présentait à elle. Lui le vieux renart, vieux car elle était si jeune, lui le renart tourmenté
Il la regarda à nouveau. Un jour peut être trouverait il la force de lui dire
-Je men remets cependant a vous Lucie, pour me la conserver entière et la garder aussi loin que possible des irrémédiables dangers
Il se montrait ouvert et franc lui ordinairement si taciturne.
Il avait envie de connaitre lentourage de la blanche, de les rassurer, de se rassurer aussi car ce petit monde lui mettait une pression supplémentaire qui complétait celle quil simposait lui-même. Celle dêtre a la hauteur, dêtre lépoux irréprochable que tous souhaitaient a la Corsu.
Ses yeux balayèrent lassistance. Il fut déçu de ne pas y voir le père de sa fiancée. ? Celui a qui il aurait aimé demander solennellement la main de sa fille.
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