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[RP] Mariage d'Elisa de Malemort & Bel Garath d'Oulvenne

Acelin
[Lectoure, fin fond du désert, J - quelques-uns mais magne-toi quand même, c'est loin Paname]


Le blondin pestait sur le sort. Voilà maintenant trois jours qu'il errait dans les ruelles désertes de Lectoure. De sa mésaventure, il avait retenu une leçon .... "couvre-toi quand tu galopes de nuit bougre d'âne, t'attraperas pas froid".

Bref un bon gros rhume à vous clouer à la paillasse plus tard, il tailla sa plus belle plume pour écrire à sa marraine, histoire de lui donner de ses nouvelles et lui demander un service.




Vostre Excellente Altesse,

Ce pli pour vous assurer du caractère intact de mon intégrité physique. Nostre voyage se déroule sans heurt majeur. J'ai dû abandonner ma douce Victoire en cours de route pour prendre quelques jours de repos. Elle s'en est allée prendre un évêque en escorte quelque part plus loin. Je profite donc de mon séjour en cloître ouvert pour vous confirmer la présence de Victoire et de vostre humble fillot lors de vos épousailles en la Cathédrale Nostre Dame de Paname. Vous noterez l'application que je mets à faire rimer ma prose.

Par ailleurs, la date des noces arrivant à grands pas, nous devrons redoubler d'effort pour rallier Limoges au plus vite. Nos montures montreront probablement quelques signes de fatigue à l'approche de nostre belle Cité. C'est pourquoi je sollicite vostre plus que justifiée générosité pour mettre à nostre disposition tout moyen de transport que vous jugerez convenable et physiquement frais de préférence. Ainsi nous pourrons être présent en délai convenu.

Je vous prie d'agréer vostre Altesse, une paire de bises bien distinguée.

Vostre naturellement préféré fillot, Acelin.


La réponse d'Elisa fut à la hauteur des espérances du jeune apprenti diplomate, à savoir positive. La Princesse mettrait à dispositions des jeunes tourtereaux une voiture avec coche. Le voyage serait donc des plus confortables. Il en était fort satisfait. Victoire pourrait ainsi souffler un peu et profiter des probables magnifiques paysages qu'ils rencontreraient sur les chemins qui les mèneraient à Paris.

Victoire, Angeline et l'évêque arrivèrent le lendemain à Lectoure. Ensemble ils prirent la route de Limoges à grandes encablures. Quelques jours plus tard, ils arrivèrent sains et saufs, voire fauché comme le blés pour l'évêque, aux portes de la Capitale Limousine où reposait feue la Mère de sa marraine.

L'écclésiastique fut remis entre de bonnes mains épiscopales, Victoire et Acelin se hâtèrent de réunir leurs maigres effets.

A l'aube du jour suivant, ils prirent place dans la voiture. Le coche fit claquer une première fois son fouet. Ce ne serait sans doute pas la dernière. Bien des lieues les séparaient encore de Paris ....
Aloara
[Paris la veille du mariage]

Quelques jours de voyage en la plus merveilleuse des Compagnies, un long trajet passé avec Elle à rattraper le temps perdu, et voilà qu'en frôlant le sol Parisien, le coeur de la Princesse se serra dans sa poitrine... Combien de jours, de semaines, qu'elle n'avait vu Son Mini ? Combien de temps allait-elle encore devoir se passer de lui, de sa présence, de son incroyable douceur (oui oui c'est difficile à croire je sais ^^), celle qu'il ne montre que quand il est avec elle...

A peine le temps de soupirer, qu'elle sentit le coche royal s'arrêter... Un regard discret par la fenêtre un nouveau soupire en sachant pertinemment qu'en descendant il ne serait pas là, et elle commençait déjà à regretter l'héritage qu'Il avait reçut... Tous ses titres, toutes ses terres avaient beau en rendre jaloux, jalouses plus d'un, plus d'une, mais l'unique chose qu'elle constatait la Baronnesse, c'est que Son Mini lui manquait plus que tout... Bien sûr, en aucun cas elle lui en voulait et jamais elle ne lui repprocherait ses absences... En l'épousant, elle savait dans quoi elle s'embarquait, juste qu'à ses yeux, tout était allé trop vite... A peine mariés, qu'Aristote appella sa deuxième "Mère" à ses côtés... Pas le temps pour elle d'apprendre le Protocole Princier, qu'on le lui colla sur le front... Mais une Dénéré fusse-t-elle Carpadant aujourd'hui, restait une Dénéré... Et comme tout bon Dénéré qui se respecte, elle ne baissait jamais les bras face aux obstacles se trouvant sur son chemin... Bien au contraire, elle passait outre en y tirant au passage de bonnes leçons... Leçons de bienséance, de maintien, de patience, de diplomatie qu'elle s'était empressée d'acquérir pour Elle d'abord, puis pour l'Honneur et la Fierté de Son Mini... En aucun cas, elle voulait le décevoir et en aucun cas elle le décevrait...C'est donc au bras de Sa Douce Princesse, qu'elle gagna l'Auberge, priant Aristote qu'au lendemain, Il se tiendrait sur le parvis de la Cathédrale à l'attendre...

Accompagnant la furure mariée à sa chambre, elle sourit en écoutant ses propos... Un baiser qui se colla sur son front après avoir reçu au préalable ses deux bises, et elle dit tendrement :


Une douce nuitée Ma Mie... Reposez vous bien et n'hésitez pas si vous avez besoin... Sachez que même avec quelques heures de sommeil, vous serez la plus belle demain, aussi bien pour Lui, que pour Nous tous !

La quittant avec hâte de la retrouver demain, elle gagna la chambre qu'elle avait réservé pour la nuit... Certes, le confort de la litrie n'était pas là, mais bon, pour Sa Malemort, elle pouvait même dormir dans un lit de paille du moment qu'elle n'était jamais loin d'elle... Une pensée pour Elle, pour Lui qui lui manquait tant, et elle se laissa bercer par Morphée...

[Paris, le jour du mariage]

Hummm... C'est qu'on y prend vite goût à la vie de Château... Mouarf, j'ai un de ces mal de dos !

Une nuit difficile, pour un réveil tout aussi difficile, surtout quand il fallait se lever courbaturée de partout... La Princesse trouva tout de même toute la motivation du monde pour sortir de son lit et se préparer à l'aide d'une suivante... Bain chaud parfumé, toilette digne de la future Demoiselle d'Honneur qu'elle s'apprêtait à être et une coiffure couronnée, voilà que la Douceur était fin prête pour conforter Sa Moitié féminine... Encore fallait-il qu'elle soit levée pour cela... Au fond, si la Suzanne oubliait de la levée du lit, ce n'était guère la Carpadant qui allait le faire... Car même si elle avait donné son entière bénédiction à Sa Douce pour épouser ce voleur de Princesse, elle en restait pas moins légèrement jalouse de devoir désormais la partager avec un homme... Déjà qu'elle n'était pas très partageuse avant, imaginez maintenant, à quelques heures de la jeter dans la geule du loup, de l'enchainer à un "Boulet" et cela dans tous les sens du terme (:p) ! Si seulement elle avait la possibilité d'engager un mercenaire pour la kidnapper juste avant qu'elle ne dise "oui"...

Une scène qui la fit rêvasser avec un sourire sournois sur les lèvres, jusqu'à ce qu'on vint frapper à sa porte... Qui donc osait détruire pareille merveille pensive... S'en allant ouvrir, elle sourit forcée en voyant Suzanne...


- Son Altesse vous demande Votre Altesse...

Une Altesse par ci, une autre par là, et voilà que la Confidente Malemoresque entra dans les "apparetements princiers"...

Son Altesse a fait demander Son Altesse ? Que puis-je pour vous ?

Petit rire amusé et elle s'en alla vite la rejoindre près de la coiffeuse et lui déposa un tendre baiser sur la joue... Une senteur parfumée embaumait la peau douce de Sa Princesse et la chambre toute entière, c'est qu'à elles deux, elles allaient refaire l'ambiance parfumée du premier étage de l'Auberge.

Vous êtes vous bien reposée et comment vous sentez vous en ce grand jour, qui est votre ?

Une main glissa dans ses cheveux, et c'est prenant la brosse posée sur la petite table qu'elle commença à les lui peigner doucement repensant au jour de Son mariage où ce fut elle qui était à sa place et la Malemort en train de la coiffer...
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Gailen_d_arduilet
Dans le coche aux pas très loin du Parvis

- Des prétendants ? Oh et bien je n'en sais trop rien. Comme dit mon père : "il suffit que tu ouvres la bouche et ils fuient tous."

- Mais et vous dites moi ?


Petit rictus bien révélateur sur le visage du jeune Comte.
*voilà ce qui arrive quand on fait le malin à poser des questions piège, vla qu'elle m'en pose à son tour.

Je ne sais si j'en ai, et dans le cas ou j'en ai eue, peut-être les ais-je fait fuir....

*Bon on ne va pas tout lui raconter non-plus.

Disons que, pour être honnête, je n'ai pas vraiment cherché à comprendre les filles.
Par contre ...il se chuchote que j'ai déjà une promise ....Elle fait, en quelques sortes ,partie de mon héritage, mais bon chuuuuttttt je ne suis pas sensé être au courant.


Mais voilà le coche qui s’arrête devant la cathédrale. Gaïlen descend suivi par héloïse. Visiblement la jeune femme est sous le charme de l'endroit. Il la regarde tournant sur elle même. Sa façon d'admirer les beautés parisiennes n'a d'égal que l'admiration qu'il à pour la scène. Pour peux, il pourrait tomber sous le charme.

Lui tendant le bras il dit:



Nous avons un peu de temps avant le début de la cérémonie, une petite marche le long de la seine nous permettra d'admirer l'architecture des alentours.

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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Hecat
[Quelques semaines plus tôt]

L'annonce du mariage était tombée comme une bombe. Le coeur de la De Rosemont cessa de battre quelques instants en voyant l'affiche annonçant les épousailles d'un de ses plus cher ami. Un très court instant, elle revit les mois ou ils avaient été heureux, puis une pointe de tristesse était venue lui emplir le coeur. Leur espoir de s'unir réduit à néant de part l'inamitié de leurs suzerains, leur rupture, la perte de leur fils à naitre. Mais tout cela appartenait au passé et elle se ressaisit, pensant à l'homme qui venait de lui voler son coeur. Elle ne pensait pas pouvoir ressentir cela un jour mais elle était heureuse pour Bel. Même si secrètement au fond de son coeur elle avait toujours souhaité qu'ils se retrouvent un jour, son bonheur et de le savoir heureux, la comblait. Et c'est en amie fidèle qu'elle décida d'assister à ses noces. Et pas n'importe quelles noces, des noces princières. Elle se devait donc de lui faire honneur et avait passé commande d'une très belle robe pour elle et d'un costume pour son compagnon pour l'occasion.


[Le jour j]


La coche avait roulé plusieurs heures et arrivés à Paris la veille dans la soirée, Mony et elle étaient descendu dans un hôtel. Après un diner succulent dans le restaurant de celui-ci, ils s'étaient retirés dans leur chambre pour s'y reposer jusqu'au lendemain.
Le jour s'était levé depuis quelques heures quand le couple ouvrit les yeux. Un baiser sur les lèvres de son coeur pour lui souhaiter le bon jour et elle fila se préparer. Un petit déjeuner les attendait, ainsi qu'une petite visite des environs avant de se rendre à Notre Dame.
C'est au bras de son homme, le coeur battant très fort qu'elle arriva sur le parvis de la cathédrale. L'imposant édifice était une merveille d'architecture et de nombreuses personnes étaient déjà présentes, toutes vêtues de tenues somptueuses, attendant de pouvoir pénétrer à l'intérieur. Elle lança un sourire amoureux à Mony, se disant qu'un jour elle aimerait surement qu'il l'emmène devant l'autel.

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Lexhor
[J-1; un hôtel à Paris]

Un mariage se préparait, un grand et beau mariage célébré à Nôtre-Dame. Ce lieu ravivait en lui des souvenirs intenses. Il avait épousé Naluria, sa défunte épouse, en cette même cathédrale. Cette fois, lors de cette cérémonie, il ne serait ni marié, ni officiant. Cette fois il serait témoin, le témoin de son ami et vassal Bel.garath. Les rôles s'étaient inversé.
Lexhor se rendit en l'hôtel qui hébergeait le futur marié durant les quelques jours qui précédaient le mariage pour discuter un peu avec le seigneur d'Aunay qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. L'occasion de se détendre un peu avant cet évènement important.
L'occasion également de socialiser un peu sa jeune protégée, qui était également sa couturière, petite par la taille mais grande par le talent. Talent qu'elle n'avait pas lorsqu'il s'agissait d'ouvrir la bouche pour parler.
La jeune Aemilia était également la couturière de toute la mesnie et c'était donc naturellement qu'elle avait habillé Bel.garath pour son mariage. Si des ajustements étaient nécessaires, elle pourrait y remédier.

Le pair entra donc dans l'hôtel, tenant Aemilia par la main et fut conduit jusqu'à la chambre de son ami, à laquelle il frappa.

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Aldraien
- Luziaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Le nom de la nourrice résonne dans les couloirs de Ussac, si fort que même un sourd l’aurait entendu. Il fallait partir, il n’était plus temps de trainer maintenant ; c’est qu’un mariage n’attend pas, surtout celui-ci ! Le mariage de son Tout, de sa sœur avec qui elle avait tant vécu en finalement si peu de temps. Alisa-Nebisa dans les bras, la Malemort venait de presque se rompre les cordes vocales pour qu’enfin toute la petite Mesnie se réunisse.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Bien entendu, elle aurait pu y aller accompagnée uniquement de son époux, mais non. Elle comptait y aller avec tous les enfants, jeunes et moins jeunes, afin qu’ils puissent tous se souvenir de ce jour si exceptionnel ; tant qu’à faire, autant le faire bien !


- Kasia, ta robe est prête, ne t’en fais pas. Tout est dans les malles qui seront transportées à Paris elles aussi.

Et oui, Kasia aussi. Kasia qui n’avait rien à se mettre et qui, une fois de plus, avait dû piocher dans la garde-robe de la trentenaire. Heureusement que la Blanche avait un peu grandi, et qu’elle-même avait gardé dans son armoire quelques étoffes qu’elle avait portées des années auparavant.
Lorsque la brune avait parlé de porter une nouvelle fois la robe qu’elle avait porté à son mariage, les poils de la rousse s’étaient hérissés instantanément ; elle avait eu du mal à se faire à sa nouvelle condition - plus si nouvelle que ça - et au port des robes, mais maintenant, elle s’était habituée aux bonnes choses et avait appris cette règle primordiale, certainement issue de l’éducation que sa jeune sœur avait dû lui octroyer : On ne porte jamais deux fois la même robe !
S’en était bien entendu suivi une longue discussion sur le pourquoi du comment, Kasia ne se contentant jamais d’une réponse toute simple sans explication détaillée, qui n’avait pas aboutie à grand-chose, sinon une grande stupéfaction de la jeune femme lorsque la Malemort lui avait avoué que certaines robes avaient été cousues en budget illimité.


- Louis-Arthur, tu monteras à cheval pour nous suivre. Tu as une mission aujourd’hui, protéger tout ce beau monde au cas où.

Bien sûr, le cousin serait de la partie. Depuis quelques semaines, il vivait à Ussac avec eux ; et ils avaient eu l’occasion de faire connaissance, tant et si bien qu’entre la Baronne et lui, une relation de respect mutuel s’était installée.
Elle pourrait sous peu lui apprendre les armes, et plus si affinités. Peut-être ferait-il un bon diplomate, puisqu’il savait user de la plume et, visiblement, de la parole ? Il faudrait qu’elle lui pose la question, à l’occasion, après tout ils étaient déjà plusieurs de la famille à travailler au Pavillon des Emissaires, pourquoi pas un de plus ? Ainsi, Marie-Amelya et lui pourraient peut-être faire connaissances plus avant et apprendre à travailler ensemble ; puisque sa jeune fille était si impatiente de côtoyer des hommes, elle lui donnerait la chance de pouvoir le faire, avec quelqu’un qu’elle savait fiable.

Marcel, le Palefrenier, attend déjà avec les chevaux à la tête des deux carrosses qui transporteraient tout ce beau monde, portant fièrement les couleurs des Malemort-Carsenac. Les Barons et leur fille Alisa-Nebisa dans une des voitures, Marie-Amelya, Arthan, Kylian, Eloane et Kasia dans l’autre. La route serait longue, jusqu’à Paris, et les étapes nombreuses ; c’est pourquoi le convoi partit sans perdre de temps, dès que tout le monde fut prêt.
La Cité où se dresse Notre-Dame apparait finalement sous leurs yeux. Quelques mois plus tôt, c’était elle qui se mariait à la Saincte Chapelle, à quelques pas à peine de la Cathédrale où sa sœur prononcerait ses vœux ; mais ce n’était pas pour tout de suite. Pour le moment, il fallait que toute la famille se repose pour le grand jour, dans une auberge louée spécialement pour l’occasion, on ne refuse rien à une Malemort, et surtout pas ça, surtout pas ce jour qui serait sans doute le plus beau de la vie de sa Cerise.

Une nuit de repos, et un réveil aux premiers rayons du soleil, pour se préparer comme il se devait. Elle était témoin aujourd’hui, et devait se montrer à la hauteur de son Tout.
Hannibal resterait avec Alisa-Nebisa et les autres enfants, tous se rendraient à Notre-Dame mais pas elle, pas tout de suite, elle avait bien plus important à faire dans l’immédiat. Un bain, se parfumer, faire coiffer ses longs, très longs cheveux et les rassembler en une tresse flamboyante, surmontée d’une couronne de pierres précieuses ; elle serait parfaite pour Elle. Habillée de la robe commandée par sa Princesse, elle avait glissé dans ses cheveux le vieux peigne, qu’elle utilisait depuis bien des années maintenant. Ne fallait-il pas un vieil objet ? Elle serait servie…Fin prête, elle rejoint la Chambre de sa Princesse, frappe doucement à la porte et pénètre dans la chambre déjà bien animée malgré l’heure. En même temps, on ne se marie qu’une fois, n’est-ce pas ? Enfin, sauf elle, puisqu’elle avait eu deux noces.


- Altesse, vous devriez glisser cela dans ses cheveux, puisque vous la coiffez. Ainsi, elle n’ira pas contre la tradition et portera bien un vieil objet durant la cérémonie.

Le peigne est confié à la Baronnesse, accompagné d’un sourire. Elle la connaissait depuis peu, mais s’entendait très bien avec elle, en même temps, le contraire eut été étonnant, vue leur position respective auprès de la presque mariée.
Enfin, elle s’approcha de sa sœur, et embrassa doucement son front.


- Comment te sens-tu ma sœur ?
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Aemilia
[J-1; une blondinette à Paris]


Nouvelle épopée en la capitale pour la gamine qui, d'un pas soutenu, suivait son mécène qui la tenait par la main non occupée à remonter le bas de son jupon de tous les jours pour ne pas s'écraser comme une peau de banane sur le sol. Elle n'aimait guère les hommes et les fuyait, mais il faut avouer, qu'un grand, parfois, c'était bien utile pour se faire protéger. Et avec celui-là, aucun souci qu'on l'attaque, qu'on la tape ou qu'on la tue. Toute contente d'aller se balader et surtout de se rendre à son premier mariage, elle était concentrée sur le chemin à prendre, écoutant d'une oreille attentive tout ce que le papa de France lui disait.

En plus, pour une fois, elle n'avait pas à porter son baluchon, puisqu'on avait apprêté pour elle une petite malle pour qu'elle puisse ranger une tenue correcte pour assister au mariage le lendemain. L'Amahir lui avait dégoté un magnifique tissu, et elle avait ainsi pu se faire sa première vraie robe de sortie, pas une robe de travail comme elle avait l'habitude de porter, mais une vraie de vraie, comme elle en faisait plein pour les grandes au manoir. Trop-la-classe.

Le duo avait fini par arriver à l'hôtel du futur marié, que la blondinette avait déjà rencontré, puisqu'il était venu se faire faire sa tenue dans son atelier. Malgré cela, impressionnée et peureuse de faire la moindre bêtise, Aemilia restait silencieuse à côté de Lexhor, cramponnée à sa main qui la rassurait en cette circonstance peu habituelle pour elle. Un peu comme un bébé koala accroché à sa maman et qui refuse de la lâcher.

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Arnaut_de_malemort
Et le Malemort d'embrasser sa sœur avec la tendresse d'un frère aimant. Pouvait-il en être autrement ? Arnaut lui, avait grandit en martyr ! Symbole masculin, à la virilité exacerbé par des sœurs passionnées, mais bien trop ... féminine ! Mais toutes étaient plus âgés. Ferait-il subir à sa Blanche, par rejet et par antagonisme, les extases d'un monde dominé par les hommes ? La prendrait-il à ses cotés pour en faire un monstre de muscle, une arme implorant la guerre, une tueuse ? Non. Il allait la noyer sous les bisous, sous les poupées, les robes, les rubis, tout ce qui brille, se déchire, ou peut être briser par pulsion.

- La bleu te sert au corsage ? Quel malheur. Jète là. Tu sais dessiner toi ? Hum... Intéressant... Si tu connais le rouge, le bleu, le noire, le vert, l'or et l'argent, alors je pourrais peut-être faire quelque chose de toi. Oh ! Quand tu envois la note, j'espère que tu l'adresse bien au service comptable de Ségur ! Des gants ? Tu as des gants ? T'ais-je offert des gants ?

Par les saintes couilles du Feu Pape Eugène... Quel piètre frère il faisait d'avoir ainsi oublier les gants... D'un hochement de tête, il salua le petit Orkney de Brecey. Les histoires sur les exploits de sa mère étaient parvenu jusqu'en Limousin, et le Malemort, qui avait rarement vu la mer, rêvait beaucoup à s'engager dans la marine royale.

- Ma pauvre Esyllt se fond dans la prière, et moi aussi ! Pourvu qu'elle ne mette pas au monde trop de fils à la fois. Sa délivrance est prévu pour cette été. D'ici la, je me serais sûrement rendu en Grèce. Il y a parait-il, de très bon oracle par là bas.

Et c'est important de croire aux oracles. Oh oui oui oui !
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Argawaen


[Sur ses terres de Cosnac, Limousin]

Aujourd'hui allait être un grand jour pour sa cousine Elisa. Elle allait s'unir devant le Très Haut pour le meilleur et pour le pire.
Il lui souhaitait le meilleur, pour lui, ça avait tourné au pire, m'enfin, c'était ainsi.
Le Dehuit de Malemort après avoir écrit à sa fille Alcimane appela une servante afin de lui préparer sa tenue.
L'homme avait décidé d'arborer la même tenue lors du sacre de sa défunte tante, un petit hommage supplémentaire pour Feue Nebisa qui l'avait autrefois reconnu comme son neveu.

Quittant la table sur laquelle il s'était installé pour répondre à Alcimane il se dirigea dans la pièce où se trouvait ses plus belles tenues. La servante l'attendait et allait l'aider à s'habiller.
Au bout d'un petit quart d'heure l'homme était fin prêt pour partir au mariage de sa cousine.
Il avait conservé ses armes, il voulait avant tout que l'on garde l'image du Vétéran, du soldat qu'il était. Il était peut-être noble mais il tenait à ce que le titre de " soldat " ne soit pas oublié.




Cependant il eut une pensée pour Emilie, cela faisait des jours qu'il ne l'avait pas croisé, il espérait qu'elle s'en sortait dans son moulin, que le bébé grandissant en elle était en bonne santé, qu'elle avait reçu sa missive afin qu'elle le rejoigne à Paris.
Argawaen se passa la main sur le visage, se gratta la barbe et se rendit aux écuries.
Il prit la monture qui lui avait été donnée autrefois par sa défunte marraine et suzeraine, Lily-jane puis rassembla sa Garde.
Dans cette Garde se trouvait Aarhon, son homme de main, ce dernier le suivait partout et géré Lugan lorsqu'il n'était pas là. Il avait fait le trajet de Tolosà jusqu'en Limousin pour pouvoir l'escorter.

Ses hommes affichèrent les oriflammes et prirent enfin la route pour Paris...


[Cathédrale Nostre Dame de Paris]

Ses hommes et lui, après plusieurs jours de voyage arrivaient enfin dans la Capitale. A chaque fois qu'il pénétrait dans cette grande ville un frisson le parcourait. C'est dans cette ville que la Grandeur de la France était illustrée, de part ses monuments, ses penseurs, sa richesse... Du moins en partie... Une autre partie de la Capitale n'était pas conseillée, un léger sourire se dessinait sur son visage puis il fit signe à ses hommes de s'arrêter.

Aarhon, tu m'accompagnes jusqu'à la Cathédrale, les autres, allez vous reposer dans une auberge.

Le fracas des sabots sur les pavés se faisaient entendre et au bout de quelques instants ce bruit disparu. Il était remplacé par seulement deux montures désormais, celle de son homme de main et la sienne.
Aarhon se plaça à ses côtés et les deux hommes commencèrent à discuter un peu.


Comment se porte Lugan ? La dernière fois que j'ai pris des nouvelles, cela remonte à plusieurs semaines.

- Lugan s'est remise de l'hiver, nous avons fait venir du poisson de très bonne qualité et j'admets que c'est un délice.
Cependant vos gens aimeraient vous voir un peu en Tolosà. Votre fils aîné ne devait pas prendre la charge de Lugan le temps que vous n'étiez pas là ?


- A la base si, mais après les derniers évènements je n'ai plus eu de contact avec Alistaïr. Il faudrait que je lui écrive... Mais j'avoue ne plus avoir le coeur à quoique ce soit en ce moment.

- Cela se voit Senher. Nous arrivons, regardez !

L'homme se contenta de faire un signe de tête puis ordonna à Aarhon de quitter les lieux ensuite.
Il laissa sa monture entre les mains d'un palefrenier puis se dirigea jusqu'aux marches de la Cathédrale. Saluant d'un signe de tête les personnes présentent il resta légèrement à l'écart attendant le dernier moment pour rentrer.

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Heloise
En fille de Vicomte germain, elle ne connaissait que moyennement le style de l'art francoy. Elle avait bien séjourné environ 6 mois en Lyonnais-Dauphiné, cela ne l'avait pas spécialement aidé. Après tout c'est un duché très proche du SRING, il est donc facilement influencé par ce dernier.

Baissant enfin la tête, elle regarda le bras de Gaïlen, cette vue lui arracha un sourire avant d'y déposer le sien. Bien la première fois qu'on proposait son bras. Il faut croire que les nobles francoy ont toute de même un peu plus de galanterie que les germains. Malheureusement cette pensée tendrait à faire croire à ces français que son peuple fourmille de barbare. Cependant il y en a certain qui en descendent surement c'est évident.

Attrapant ses jupons de la main libre, Héloïse suivit le mouvement que Gaïlen lui proposa. Suivant donc le chemin le long de la Seine, Héloïse admirait le paysage qui s'offrait de l'autre côté du fleuve ou bien du même côté qu'eux. On pouvait voir pointer au travers des arbres le clocher de la Cathédrale et quelles autres monuments. Il était clair que cela ne ressemblait en rien à Dôle petite capitale perdu dans la montagne au milieu des vaches et des moutons.


- C'est vraiment magnifique. Je n'avais jamais vu de capital de Royaume. Mais j'avais beaucoup entendu parler de Paris et j'avoue que je ne suis pas déçu.

Alors qu'elle regardait l'eau couler doucement dans son lit, Héloïse réagit à certains propos de Gaïlen.

- Vous parliez de promise en héritage. Vous avez donc l'air de connaître quelques petites choses à son propos. Vous la connaissez ?

Sur la dernière interrogation, Héloïse avait relevé ses deux yeux verts vers le visage de Gaïlen sans pour autant arrêter la marche, s'eut été dommage d'arriver en retard.
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Victoire_
[Sur la route Limoges/Paris]




À peine revenue d’un voyage harassant, les yeux encore alourdis par la nuit qui fût courte, la petite blonde avait pris place dans la voiture aimablement mise à disposition par la marraine d’Acelin.

Bien qu’elle sache que la route serait longue jusqu’à Paris, faire le trajet dans d’aussi bonnes conditions lui paraissait fort plaisant, surtout près de lui.

La route défilait au rythme des sabots des chevaux martelant le sol, elle avait préféré maintenir le rideau tiré de son côté durant les premières heures du trajet afin de pouvoir se reposer un peu, mais il lui était impossible de se détendre complètement, ses idées défilaient aussi.

Se retrouver invitée au mariage de la Princesse Elisa. était un honneur, Victoire la connaissait peu, bien qu’elles soient toutes deux de Limoges, évidemment se retrouver parmi des personnes qu’elle ne connaissait certainement pas la mettait déjà un peu mal à l’aise, mais elle balaya rapidement cette pensée, il était et serait à ses côtés durant la cérémonie.

Le soleil était déjà bien haut lorsque des claquements de fouet se firent à nouveau entendre, elle se décida enfin à ouvrir le rideau et ses prunelles bleues pouvaient tout à loisir contempler le paysage sans être aux aguets.
Oubliée sa fonction de Garde Episcopal pour l’occasion, le retour à ses obligations se ferait bien assez tôt.
Après plusieurs haltes dans des auberges, le dernier jour de route arrivait enfin.

La voiture roulait depuis déjà quelques heures, posant son regard sur Acelin, sourire aux lèvres :


Acelin, savez-vous quand nous arrivons ?

Pourtant de nature très patiente, elle ne pût s’empêcher de lui poser la question, plus habituée aux chevauchées pour ses trajets, ses jambes commençaient à s’engourdir malgré ses différentes tentatives à les changer de positions.

Ailvin
[ Plusieurs jours avant le mariage, Ussac ]

Le printemps était bien là. Les vives effluves qui emplissaient les terres de sa cousine n'en étaient que la marque éclatante.
Du temps où l’adolescent vivait encore auprès de son paternel, il aimait à passer son temps étendu sur les bords du lac longeant le petit manoir. Souvent, il se baignait, se délectant de la douce morsure de cette eau claire et inerte. On disait que la mer était, elle, emprise de violents remous, qui pouvaient jusqu'à rompre les démesurés vaisseaux que les Hommes érigeaient, et ces contes étaient de ceux qui l'effrayaient et le provoquaient à la fois, enchevêtrement des réflexions discordantes du Carsenac.

Outre la mer, Paris était un mystère, l'union sacrée du mariage était un mystère, et aux yeux du petit blond, toute une vie ne lui suffirait à révéler le monde et engorger son esprit de la lumière des sciences et de l'instruction. Et Ussac était, pour cela, le lieu idéal. Sa bibliothèque, en rien comparable à celle de son enfance, offrait au jeune homme tout le loisir de vaquer à la lecture et aux affres de la vérité.
Cela étant, ce voyage était donc pour lui l'occasion de s'affiner quant aux convenances et cérémonies des grandes gens, qu'il ne connaissait que peu. Et ce serait aussi l'occasion d'observer les jeunes demoiselles, et peut être que la relative répulsion qu'il avait pour le sexe opposé, à cause de feue sa mère, s'estomperait avec le temps.


Perché sur sa monture qu'il éperonna, il s'adressa à l'un des cochers en ces mots :

- En combien de jours devrions nous rejoindre la Capitale ?

C'est que lui était en scelle, et à n'en point douter, ses cuisses finiraient, au terme du voyage, flétries et douloureuses. Mais il n'en avait cure, lire et chevaucher, voila ce qu'il appréciait, et si la vie lui offrait l'occasion de choisir sa destinée, nul doute qu'il en ferait son occupation. La réponse du voiturier reçue, il talonna son cheval afin de prendre la tête du convoi, s'adonnant aux paysages qui s'étiraient devant eux...

[ Paris, quelques heures avant la cérémonie ]

La nuit avait été mille fois désirable, et jamais le blond n'avait tant aimé s'assoupir. Après une si longue chevauchée, Louis Arthur était entré en Paris tellement harassé et rompu qu'il ne prit pas le temps de visiter la ville qui, nonchalante, s'étalait plus que toute autre ville de France, belle et gracieuse.
Et c'est ouvrant les yeux sur une agitation manifeste qu'il quitta le Royaume des songes, se précipitant vers la première fenêtre qu'il aperçut pour s'émerveiller devant la grandeur découverte de la ville.


- Je sors, je ne serai pas loin ! lança-t-il à qui voulait bien l'entendre avant se vêtir avec hâte, sans prendre son épée -c'était interdit en une Eglise lui avait-on dit, et de dévaler les marches de la bâtisse, s'appropriant une pomme au passage.

Il y était enfin, Paris, la Grande, la Belle, grouillante dès les premières heures du jour, où nobles parures et glorieux étendards se pavanaient, exhibant fièrement un passé -et un futur- illustre et brillant. Il n'avait pas le temps d'aller bien loin, pour l'heure, mais une fois l'union scellée, il irait explorer les alentours de la Cathédrale.
Les autres le rejoignirent enfin et, riant et chipotant avec les fils de sa cousine, l’Île de la cité apparaissait, de l'autre côté du pont...


[ La Cathédrale, Notre-Dame de Paris ]

Accompagné de l'armée d'enfants qui gravitaient autour du Baron d'Ussac, le Carsenac resta un instant silencieux, émerveillé et ébloui par la grandeur de la maison de Dieu, la beauté des vitraux n'avait d'égale que la splendeur de la nef. Passé ces instants d’ébahissement, Louis Arthur observait, intimidé, les personnes qui étaient déjà présentes.
Il y avait là des couronnes, des parures, des bijoux, et l'abondante richesse des manteaux et des robes devait dépasser celle de tout ce qu'il avait pu voir et côtoyer jusqu'à maintenant.

C'est un autre monde que voila, et cette pensée à l'esprit, son regard s'arrêta sur une adolescente à la longue chevelure noire, d'un noir profond, cernée d'un garçon qui devait être de son âge et d'un seigneur richement vêtu, le petit blond ne le savait peut-être pas lui même, mais il la trouvait belle, belle, tel est le mot, et c'est donc les pommettes rosées que le Carsenac s'enfouit à nouveau dans la masse des enfants d'Ussac, il ne fallait pas qu'on le voit ainsi...
Mariealice
Mariage donc. Et à Paris, encore. Pourquoi fallait-il forcément qu'ils soient tous célébrés à Notre Dame? Parce que bon, c'était une mode? LE lieu où il fallait se marier à tout prix? Bref, déjà que se profilait ENCORE le sacre royal, la brune en avait plein les bottes et si elle n'avait été la marraine de la mariée, à coup sûr elle aurait fait porter un mot d'excuses.

Walan tenta bien de la dérider en chemin mais il eut pour toute réponse des grognements et des regards en coin. A se demander si le leur de mariage verrait fleurir un sourire sur les lèvres de Marie.

Enfin la cathédrale fut en vue avant de la boucher tout à fait, la vue hein, lorsque le coche s'arrêta. Le couple en sortit puis se dirigea à l'intérieur, à la recherche de l'endroit où se poser et attendre.

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Gailen_d_arduilet
- C'est vraiment magnifique. Je n'avais jamais vu de capital de Royaume. Mais j'avais beaucoup entendu parler de Paris et j'avoue que je ne suis pas déçu.

Effectivement la cité était magnifique et malgré que ce n'était pas sa première visite à Notre Dame, le petit Arduilet en avait plein les yeux en admirant les bâtiments qui se dressaient de part et d'autre de la Seine.

- Vous parliez de promise en héritage. Vous avez donc l'air de connaître quelques petites choses à son propos. Vous la connaissez ?

Là question tendit quelques peux le petit comte. Il tenta bien de contenir ses émotions ou du moins de ne pas les laisser paraitre, mais la germaine n'eut sans doutes aucun mal à la ressentir surtout qu'elle était bien accrochée a son bras. Il prit donc sa respiration avant de tenter une réponse.

Oui effectivement, je l'ai rencontrée plusieurs fois. Son père est noble Flamand je l'ai croisée à plusieurs reprises lors des cérémonies à Bruges. Puis aussi...

*Non malheureux que vas tu dire là ! Tu ne vas quand même pas raconter a cette fille que la rousse et toi avez surpris le futur beau père en plein ébat avec celle qui était ton idéal féminin ? Ferme la donc et change de sujet !

Bruges....Tien, vous devriez venir visiter. Les Flandres ont été une contrée très prospère et je suis sure que vous trouveriez Bruges bien aussi joli que Paris.

Tout en tentant son habile changement de sujet, il bifurqua prenant le chemin de Notre Dame. L'heure tournait et malgré le décor et la charmante compagnie qui auraient presque fait oublier a notre jeune comte qu'il était plutôt du genre niais et peu inspiré par les femmes ....voir coincé et craintif.... Il était temps de s'en aller prendre place dans la Cathédrale s'il ne voulait pas encore se faire remarquer en entrant.

Je me demande si on aura le temps de rencontrer des gens avant la cérémonie. Je connais si peux mes cousins.
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Heloise
Héloïse écouta la réponse de Gaïlen tout en continuant d'admirer la vue et les paysages.

- Mon père est originaire des Flandres, mais je n'y suis jamais allée. Peut-être un jour.

La jeune fille sourit rapidement en entendant sa remarque.

- Vous avez raison, hatons nous avant de se faire remarquer.

Elle n'était déjà pas personnellement invité et ne doutait pas que la présence d'une germaine risquait de faire parler, alors si en plus ils arrivaient en retard bonjour l'affiche.

Elle remonta le bas de sa jupe et continua le long de la Seine guidé par Gaïlen jusqu'à arriver devant l'édifice. Elle s'arrêta un instant observant la batisse et tentant de voir le clocher au travers des nuages. Puis elle rebaissa la tête et suivit Gaïlen dans l'édifice. Sur le seuil de la maison du Très-Haut, Héloïse lacha le bas de son cavalier pour poser un genou à terre et se signer avant de continuer d'avancer au sein de l'édifice.

La brune jettait des regards autours d'elle, tous les visages lui étaient évidemment inconnu, elle observait surtout l'architecture du lieu. Les gens elle n'en avait pas grand chose à faire.

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