Acelin
[On the road again ... plus très loin de Paris et dans les temps pour faire tout comme il faut]
Voilà déjà plusieurs jours qu'ils avaient quitté Limoges. La voiture fournie par Elisa était des plus confortables. Ils avaient fait halte dans plusieurs auberges, profitant des spécialités locales. Passage furtif par le Berry accompagné de gestes amicaux en direction d'autochtones aux moeurs étranges qui broutaient dans des champs. Puis vinrent Loches, la Touraine, les bouteilles de vin, les maux de tête.
Ils traversèrent ensuite l'Orléanais, là où sa marraine aurait désormais des attaches et une partie de sa vie à venir. Là où sa propre tante avait fini ses jours. Le hasard faisant visiblement bien les choses, c'est aux côtés du Suzerain du futur époux d'Elisa que Naluria avait achevé son existence. Peut-être que le jeune homme aurait donc l'occasion d'en savoir un peu plus sur son passé et ses aïeux.
Victoire quant à elle semblait apprécier le voyage. Cela lui permettait de souffler un peu même s'il pouvait deviner qu'elle n'était point habituée à trop d'inactivité. Les jambes de sa douce la trahissaient souvent alors qu'elle tentait d'afficher la plus grande sérénité possible.
Ils approchaient donc de Paris. Se laissant aller à contempler la beauté de sa cavalière, il croisa son regard ...
- Acelin, savez-vous quand nous arrivons ?
Il lui répondit d'un sourire et d'un geste, l'invitant à suivre la direction qu'il pointait du doigt. Quand le sage montre Paris, Victoire regarde Paris ... et le premier qui aurait pu penser qu'elle regarderait le doigt du blondin se serait risqué à de sérieuses déconvenues ... Bref, lui n'était pas forcément très sage, mais Victoire assez sagace pour comprendre que les majestueuses murailles qui s'élevaient au loin étaient celles de la Capitale du Royaume.
[Paris, J - pas longtemps, dans un tripot]
Il pensait Limoges vivante et grouillante d'activité, pas forcément à tort. Mais rien n'avait commune mesure avec la vie Parisienne. Le coche avait beau vociférer, les locaux savaient donner encore plus de voix quand il s'agissait de s'assurer une priorité de passage dans les étroites ruelles de la cité. Le jeune homme en retint quelques noms d'oiseaux bien gratinés qu'il saurait nécessairement distiller de façon opportune dès que l'occasion se présenterait. Il leur en fallu du temps, donc, pour enfin approcher le vaste édifice de Nostre Dame. Ils décidèrent de poser balluchon dans une auberge avoisinant la Cathédrale. Point de tenue d'apparât pour le jeune homme, il avait quand même pris soin de bien laver ses vêtements en cours de voyage.
***Me demandez pas ce qu'il portait pendant que les vêtements séchaient, j'ai préféré ne pas imaginer .... ***
Il dû donc se séparer de sa belle le temps qu'elle se prépare pour la cérémonie. Temps qu'il su mettre convenablement à profit en se préparant mentalement. L'heure des mondanités approchait, et rien de tel pour se donner du courage que de siffler une ou deux gourdiches. Il mit donc ses pensées à éxécution, s'installant au comptoir et attendant patiemment la venue de sa douce.
Voilà déjà plusieurs jours qu'ils avaient quitté Limoges. La voiture fournie par Elisa était des plus confortables. Ils avaient fait halte dans plusieurs auberges, profitant des spécialités locales. Passage furtif par le Berry accompagné de gestes amicaux en direction d'autochtones aux moeurs étranges qui broutaient dans des champs. Puis vinrent Loches, la Touraine, les bouteilles de vin, les maux de tête.
Ils traversèrent ensuite l'Orléanais, là où sa marraine aurait désormais des attaches et une partie de sa vie à venir. Là où sa propre tante avait fini ses jours. Le hasard faisant visiblement bien les choses, c'est aux côtés du Suzerain du futur époux d'Elisa que Naluria avait achevé son existence. Peut-être que le jeune homme aurait donc l'occasion d'en savoir un peu plus sur son passé et ses aïeux.
Victoire quant à elle semblait apprécier le voyage. Cela lui permettait de souffler un peu même s'il pouvait deviner qu'elle n'était point habituée à trop d'inactivité. Les jambes de sa douce la trahissaient souvent alors qu'elle tentait d'afficher la plus grande sérénité possible.
Ils approchaient donc de Paris. Se laissant aller à contempler la beauté de sa cavalière, il croisa son regard ...
- Acelin, savez-vous quand nous arrivons ?
Il lui répondit d'un sourire et d'un geste, l'invitant à suivre la direction qu'il pointait du doigt. Quand le sage montre Paris, Victoire regarde Paris ... et le premier qui aurait pu penser qu'elle regarderait le doigt du blondin se serait risqué à de sérieuses déconvenues ... Bref, lui n'était pas forcément très sage, mais Victoire assez sagace pour comprendre que les majestueuses murailles qui s'élevaient au loin étaient celles de la Capitale du Royaume.
[Paris, J - pas longtemps, dans un tripot]
Il pensait Limoges vivante et grouillante d'activité, pas forcément à tort. Mais rien n'avait commune mesure avec la vie Parisienne. Le coche avait beau vociférer, les locaux savaient donner encore plus de voix quand il s'agissait de s'assurer une priorité de passage dans les étroites ruelles de la cité. Le jeune homme en retint quelques noms d'oiseaux bien gratinés qu'il saurait nécessairement distiller de façon opportune dès que l'occasion se présenterait. Il leur en fallu du temps, donc, pour enfin approcher le vaste édifice de Nostre Dame. Ils décidèrent de poser balluchon dans une auberge avoisinant la Cathédrale. Point de tenue d'apparât pour le jeune homme, il avait quand même pris soin de bien laver ses vêtements en cours de voyage.
***Me demandez pas ce qu'il portait pendant que les vêtements séchaient, j'ai préféré ne pas imaginer .... ***
Il dû donc se séparer de sa belle le temps qu'elle se prépare pour la cérémonie. Temps qu'il su mettre convenablement à profit en se préparant mentalement. L'heure des mondanités approchait, et rien de tel pour se donner du courage que de siffler une ou deux gourdiches. Il mit donc ses pensées à éxécution, s'installant au comptoir et attendant patiemment la venue de sa douce.