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[RP] Mariage d'Elisa de Malemort & Bel Garath d'Oulvenne

Acelin
[On the road again ... plus très loin de Paris et dans les temps pour faire tout comme il faut]


Voilà déjà plusieurs jours qu'ils avaient quitté Limoges. La voiture fournie par Elisa était des plus confortables. Ils avaient fait halte dans plusieurs auberges, profitant des spécialités locales. Passage furtif par le Berry accompagné de gestes amicaux en direction d'autochtones aux moeurs étranges qui broutaient dans des champs. Puis vinrent Loches, la Touraine, les bouteilles de vin, les maux de tête.

Ils traversèrent ensuite l'Orléanais, là où sa marraine aurait désormais des attaches et une partie de sa vie à venir. Là où sa propre tante avait fini ses jours. Le hasard faisant visiblement bien les choses, c'est aux côtés du Suzerain du futur époux d'Elisa que Naluria avait achevé son existence. Peut-être que le jeune homme aurait donc l'occasion d'en savoir un peu plus sur son passé et ses aïeux.

Victoire quant à elle semblait apprécier le voyage. Cela lui permettait de souffler un peu même s'il pouvait deviner qu'elle n'était point habituée à trop d'inactivité. Les jambes de sa douce la trahissaient souvent alors qu'elle tentait d'afficher la plus grande sérénité possible.

Ils approchaient donc de Paris. Se laissant aller à contempler la beauté de sa cavalière, il croisa son regard ...


- Acelin, savez-vous quand nous arrivons ?

Il lui répondit d'un sourire et d'un geste, l'invitant à suivre la direction qu'il pointait du doigt. Quand le sage montre Paris, Victoire regarde Paris ... et le premier qui aurait pu penser qu'elle regarderait le doigt du blondin se serait risqué à de sérieuses déconvenues ... Bref, lui n'était pas forcément très sage, mais Victoire assez sagace pour comprendre que les majestueuses murailles qui s'élevaient au loin étaient celles de la Capitale du Royaume.




[Paris, J - pas longtemps, dans un tripot]


Il pensait Limoges vivante et grouillante d'activité, pas forcément à tort. Mais rien n'avait commune mesure avec la vie Parisienne. Le coche avait beau vociférer, les locaux savaient donner encore plus de voix quand il s'agissait de s'assurer une priorité de passage dans les étroites ruelles de la cité. Le jeune homme en retint quelques noms d'oiseaux bien gratinés qu'il saurait nécessairement distiller de façon opportune dès que l'occasion se présenterait. Il leur en fallu du temps, donc, pour enfin approcher le vaste édifice de Nostre Dame. Ils décidèrent de poser balluchon dans une auberge avoisinant la Cathédrale. Point de tenue d'apparât pour le jeune homme, il avait quand même pris soin de bien laver ses vêtements en cours de voyage.

***Me demandez pas ce qu'il portait pendant que les vêtements séchaient, j'ai préféré ne pas imaginer .... ***

Il dû donc se séparer de sa belle le temps qu'elle se prépare pour la cérémonie. Temps qu'il su mettre convenablement à profit en se préparant mentalement. L'heure des mondanités approchait, et rien de tel pour se donner du courage que de siffler une ou deux gourdiches. Il mit donc ses pensées à éxécution, s'installant au comptoir et attendant patiemment la venue de sa douce.
Victoire_

[Aux portes de Paris, J - pas longtemps]


Comment douter qu’ils n’allaient pas tarder à arriver lorsqu’elle vit le « sage » lui montrer les murailles au loin. Paris, la Capitale! Enfin !


[Paris, J - pas longtemps, dans une auberge]


Bien que l’accès des petites ruelles paraissait difficile pour la voiture, Victoire en profitait pour regarder l’animation de la ville, rarement elle avait vu autant de monde, ce n’était pas faute de n’avoir jamais voyagé, mais la Capitale portait bien son nom.

Non loin de Notre Dame, la voiture s’arrêta enfin, Victoire en descendit aussitôt, n’ayant aucune conscience de bienséance ou pas.
Le cocher eût à peine le temps de leur donner leurs balluchons, qu’ils étaient déjà à la porte de l’auberge, Acelin la laissa entrer dans l’auberge, elle savait qu’il ne serait pas très loin lorsqu’elle aurait terminé de se préparer, enfin … si elle y arrivait.

La femme de l’aubergiste l’accompagna jusqu’à une chambre, à l’intérieur rien de bien exceptionnel, mais cela suffisait amplement pour se changer.

La robe sortie de la petite malle, faite de deux tons de bleus, sa couleur préférée qui rehaussait ses yeux, Victoire la posa délicatement sur le lit.
Chose étonnante pour certains, c’était bien la première fois de sa vie qu’elle allait en mettre une.
Victoire regardait pensivement le vêtement, s’imaginant dedans mais ne savait absolument comment le mettre, ridicule penseront certains, mais quand on passe sa vie sur les routes en tenue de Garde, on ne pense pas forcément à l’art et la manière d’enfiler une robe.
Le temps pressait, la réflexion ne pouvait durer il fallait agir, la seule solution qu’elle entrevît était de l’enfiler directement par le haut, passant son buste à l’intérieur, la tête sous le tissu elle finit par trouver les manches et y glissa ses bras.

Ne restait plus qu’à laisser glisser la robe le long de son corps, mais elle eût l’impression que la robe était bien trop ample, les mesures n’étaient elles pas les bonnes ?
Elle tempêtait, elle n’allait tout de même pas sortir ainsi ! C’est là qu’elle aperçut le bandier qui dépassait de la malle. "quelle idiote !" Pensa-t-elle, saisissant la ceinture elle la fixa bien au dessus de sa taille.
Une tresse rapidement faite qu’elle releva soigneusement et elle était enfin prête.
Remontant légèrement le bas de sa robe elle réussit à descendre les escaliers sans chuter, traversant l’auberge d’un pas mal assuré, elle se dirigea vers la sortie espérant voir Acelin rapidement.
Elisa.
    [Jour J - Paris – Une auberge non loin de la Cathédrale]



La Malemort s’observait dans le miroir en face d’elle. Les années étaient passés sans même qu’elle puisse s’en rendre compte. Elle se rappelle encore le nombre de fois où elle avait rendu folle les nourrices, refusant d’aller dormir prétextant être assez grande comme ses frères et sœurs pour ne plus faire de sieste. Se rappelant aussi qu’une fois après avoir dit non à la nourrice, sa sœur, Aliénaure lui était tombé dessus pour la punir de n’être qu’une petite fille pourrie, gâtée et bornée.
Se rappelant également les après-midi entières, où son autre sœur Lunedor lui apprenait l’Occitan au lieu du Latin. Ce qui rendait en colère Aliénaure et leur mère, préférant nettement les voir réviser leurs leçons de Latin.
Et puis elle se rappela également son séjour en Alençon, alors qu’elle n’avait même pas dix ans. Ce fut l’époque où elle commença à comprendre que les robes font la femme, et surtout qu’une belle toilette est essentielle dans la vie d’une dame. Et qui de mieux pour pouvoir combler ses moindres désirs de robe, bottines, châles, chapeau ? Son grand frère, Barahir. Celui là même qui lui avait offert sa première vraie robe de Dame.

Tous ses souvenirs remontèrent tout à coup à la surface comme un coup de brise au bord de l’eau. Elle se rendit compte comme le temps était passé à toute vitesse et comme sa famille avait désormais bien changé. Voilà qu’aujourd’hui, elle était l’aînée de cette fratrie. L’aînée de tous ses frères et sœurs, mais serait-elle un bon exemple ? Tous valait de l’or. Et maintenant que leur mère n’était plus là, qui réussirait à les réunir encore d’avantage ? Cerberos ? Peut-être, mais Elisa en doutait. Elle l’avait bien entendu invité à son mariage, mais depuis n’avait reçu aucune nouvelle bonne ou mauvaise. Pour sur il devait n’en avoir que faire d’elle. Après tout, elle n’était qu’une bâtarde de plus de feue sa femme, pourquoi s’encombrerait-il ?
La future mariée soupira à cette idée, espérant avoir tord. Espérant le voir venir, voyant par sa présence comme une main tendue vers cette famille en deuil, vers elle.

La porte s’ouvrit. Il n’était semble t-il plus l’heure de rêvasser. La Baronesse venait d’entrer dans la chambre, ce qui ravie le visage de la Malemort.


Ma douce…

La Malemort la suivait du regard, quand celle-ci vint se poser derrière elle, brosse en main. Les rôles venaient de s’échanger, quelques mois plus tôt. Ce qui fit sourire Elisa.

Tout est relatif, l’auberge est sommaire mais j’ai déjà oublié. Je ne pense plus qu’à ce jour et a Lui. J’ai si hâte de le retrouver.

La future mariée ferma les yeux quelques instants, voilà plusieurs jours maintenant qu’elle ne l’avait pas vu. Lui partie en ses terres pour mettre au point les derniers préparatifs pour les Joutes. Oh ça oui, elle avait hâte de pouvoir de nouveau sentir sa présence tout près d’elle. Et bientôt, elle pourrait officiellement venir se blottir tout contre lui, son époux.
Cette idée la fit frissonner, tandis que la porte s’ouvrit de nouveau, et qu’une voix plus que familière se fit entendre. La Malemort se retourna pour la regarder, et son visage s’illumina une deuxième fois en voyant sa sœur.


Je me sens bien mieux depuis que vous êtes là toutes les deux. Promettez moi que tout va bien se passer durant cette journée…

Son regard invoqué presque de la pitié. Elle avait besoin d’être rassurée, encore toujours. La Malemort reposerait sûrement une nouvelle fois la question lorsqu’elles seraient dans la voiture. Puis encore une fois quand on l’amènera jusqu’à l’Autel… Et après… et après… Seul l’avenir nous dira.

Mes cheveux seront lâchés, et regroupés vers l’avant pour ne point cacher le col de la robe. Juste de petites barrettes pour retenir les premières mèches et… le peigne de ma sœur.

Voilà pour l’objet Vieux.

Je t’aurais bien prit sous le bras pour faire l’objet vieux ma sœur… Mais il me fallait quelque chose de plus discret tu comprends…

Et toc ! Un éclat de rire se fit entendre dans toute l’auberge. Elle aimait la taquiner mais après tout qui aime bien, châtie bien… Pour sur la tradition était resté entre toutes les deux, autant l’une que l’autre.


Pendant ce temps, aux abords de la Cathédrale, plusieurs jeunes garçons arpentaient le pavé du parvis afin de distribuer les invitations pour les Joutes à chacun des invités. Tous étaient libres de participer aux futures festivités en Orléanais en présence des nouveaux époux. Bien évidemment les joutes étaient officielles et comptaient dans le classement des jouteurs… C’est que Bel Garath avait fait les choses bien pour ce mariage.





        [Dossier médical = Caractéristiques IG : Force, Charisme, Intelligence ;
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        Pour rejoindra la Seigneurie d'Aunay-sous-Aunneau, suivez ce Plan]

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Bel.garath
[J-1: un hôtel à Paris]


Alors qu'il venait d'enfiler entièrement sa tenue pour le mariage et qu'il se regardait dans tous les angles dans le miroir en face de lui, on frappa à la porte. Victor alla ouvrir rapidement la porte et Bel' reconnu rapidement le visage et la carrure de son Suzerain. Puis, un petit peu plus bas il reconnu immédiatement aussi l'artiste aux doigts de fées.

Bonjour à vous deux. Quel immense plaisir de vous recevoir. J'espère que vous avez fait bonne route.
Victor, je t'en prie, va nous chercher une bonne bouteille s'il te plait. Et remonte un jus de fruit, ou du lait pour la jeune demoiselle.


L'homme s'en alla et s'en revint quelques minutes plus tard, ramenant une bouteille de bon vin. Bel' n'y connaissait presque rien en vin, mais il aimait en boire. Un jour, sûrement, il se pencherait un peu plus sur le sujet et essaierait d'apprendre. M'enfin ce n'était pas le moment la. Il ramena aussi de quoi boire pour la jeune fille.

Alors Aemilia, que penses-tu de la tenue? Me va-t-elle toujours aussi bien qu'au jour de l'essai dans ton atelier? Vois-tu quelques petites retouches à apporter?
Mon ami! Si tu savais à quel point je suis excité. Si pressé que demain arrive enfin. J'ai l'impression que ce jour prend un malin plaisir a avancer lentement. As-tu quelques conseils ou autre à me donner pour demain? Il faut vraiment que ce jour soit parfait.


Ils passèrent le reste de la journée ensemble et dinèrent aussi ensemble avant que le Pair de France et sa jeune protégée ne s'en retourne vers leur hôtel.


[Jour J, au petit matin]


La nuit avait été courte. Bel' avait eu du mal a trouver le sommeil, tant l'excitation, et l'impatience le travaillaient. Il avait eu l'impression qu'à peine avait-il fermé les yeux que Victor le réveillait déjà.
Les yeux encore collés, il se leva, puis se hâta de faire sa toilette. Ses longs cheveux ondulés étaient tout emmêlés et il allait encore passer un temps certain à démêler tout cela.
Puis ce fut le moment d'enfiler sa tenue. C'était la énième fois qu'il l'enfilait, mais ce coup-ci... ce serait pour la cérémonie, pour l'instant pour lequel elle avait été créée.
Après moulte regards dans le miroir, il était fin prêt. Maintenant le futur marié attendait que son ami, suzerain et témoin ainsi que sa petite protégée n'arrive pour prendre la route de la cathédrale.

Bel' se perdait dans ses pensées. Dans quelques heures, il serait marié à la femme qu'il aimait plus que tout. Il attendait ce jour depuis longtemps maintenant, et aujourd'hui il arrivait. Il était pressé de voir sa fiancée avancer le long de l'allée centrale de la cathédrale et se diriger vers lui, face à l'autel... Plus que quelques heures...

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Albin.
Albin attendait devant la cathédrale et de jeunes garçon..oh mais Albin lui aussi est un jeune garçon... bon alors de jeunes garçon encore plus jeune que lui distribuait des papiers.

QUOI DES JOUTES!!! se retenait de s'écrier le jeune diplomate mainois, lui le pacifiste total contre toute forme de violence et de combat.

Il lui faudra alors éviter cela surtout qu'il n'y a jamais participer. Une petite réflexion il se dit que toute façon il est pas obliger d'y participer alors autant venir juste pour y assister, oui c'est bien le mieux à faire et encore même là Albin serait prêt à fermer les yeux le temps des combats en joute.

Il rangea cependant l'invitation la gardant au cas où.
Alexander_d_emerask
Saint Aignan, Berry, J-3

Les bagages étaient bouclés, ils avaient revêtu une tenue de voyage plutôt confortable, les tourtereaux attendaient le carrosse promis par le futur époux.
C'est qu'ils étaient bien jeunes et les routes étaient peu sûres. Surtout quand on tente de sortir du Berry... Les gens ne cesseront donc jamais de se battre.

Mais l'heure était aux réjouissances, ils allaient assister au mariage d'Elisa, l'amie improbable d'Alexander. Beaucoup de choses les séparaient, à commencer par leur camp, Berrichons et Royalistes ne font pas bon ménage, mais l'amitié n'a pas de frontières.

Dans quelques jours, ils allaient visiter Paris, PARIS! La capitale du Royaume, la ville de tous les espoirs, la ville de l'amour... et tout ça, sans chaperons.

Sur ces pensées, il adressa un sourire bien mystérieux à la douce Maëlle.
Il avait l'espoir secret que la cérémonie donne envie à sa belle de convoler également.

Pour patienter, ils goûtaient aux rayons de soleil printaniers, réchauffant aussi bien le corps que l'âme.
Assis sur la grosse pierre, seuil de l'auberge où ils résidaient, tendrement enlacés, ils conversaient sur le voyage à venir.


Comment t'imagines tu la capitale? Grand? Immense? De beaux bâtiments? Tu crois qu'il y a aussi des champs et des arbres? Où crois tu qu'on nous logera?

Une foule de questions, le Rouquin était d'un naturel curieux, et il faut le reconnaître, excité comme une puce.

Alors, ce carrosse, il arrive??
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Maelle
Maelle était sans doute tout aussi impatiente de rejoindre la capitale, mais elle était aussi très anxieuse. Elle n'avait jamais mis les pieds dans la grande ville et elle connaissait à peine la jeune fille. Elle se demandait un peu comment le tout allait se passer.
Ils attendaient donc patiemment devant l'auberge. Un carrosse devait venir les chercher. Le soleil était présent et c'était fort agréable en attendant de prendre la route. Elle écoutait Alex qui babillait, un sourire aux lèvres.


- Je ne sais pas. Je pense que c'est immense. Mais il doit y avoir des champs aussi, sinon je ne vois pas comment les gens pourraient se nourrir, non?

Elle vit un léger nuage de poussière à l'horizon.

- Tiens, regarde! Ce n'est pas notre carrosse qui arrive?
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Alexander_d_emerask
Effectivement, je crois que voilà notre carrosse...

Le nuage de poussière approchant, il tendit un mouchoir brodé à sa douce pour qu'ils se couvrent la bouche.
Le véhicule s'arrêta à leur hauteur, après qu'Alex eut fait de grands signes au cocher. La porte s'ouvrit et un valet mit pied à terre.


Messire Alexander d'Emerask, Damoiselle Maëlle Augusto?

J'ai pour mission de vous mener à Paris, assister aux épousailles de Damoiselle Elisa de Malemort et de mon maître Bel Garath d'Oulvenne.


Oui, c'est bien nous, voici nos bagages, nous sommes prêts à partir.

Le rouquin aida sa dulcinée à prendre place dans le carrosse, laissant le soin au cocher d'arranger au mieux la malle contenant leurs habits de cérémonie. Il s'installa confortablement à ses côtés en disant une nouvelle fois adieu à son village natal.
Le valet reprit place sur la banquette face à eux et referma la portière sans dire un mot.
Bercés par les cahots de la route, il ne fallut pas longtemps au jeune couple pour plonger dans les bras de Morphée.


[J-3 heures, Paris est en vue]

Jeune gens? Réveillez vous, je vous prie! Nous approchons de Paris.

Le voyage s'était déroulé sans encombres, le carrosse a filé bon train et les tourtereaux s'étaient tantôt reposés, tantôt admiré les paysages défilant sous leurs yeux.
La capitale était en vue, ils n'allaient plus tarder à arriver.
Ne tenant plus en place, Alex se pencha à la fenêtre pour tenter de regarder tout en même temps : les gens, les maisons, les rues, les échoppes, les parcs et jardins.
Il était tout étourdi de sa tentative lorsque le carrosse s'arrêta en face d'une belle auberge.
Il ne prit pas la peine d'attendre que le valet lui ouvre la porte et bascula dehors, déséquilibré par le freinage du lourd véhicule à quatre chevaux.
L'homme resté à l'intérieur esquissa un sourire et ouvrit la porte pour Maëlle.


Pas de mal, messire Alexander? Vous auriez pu attendre que je vous ouvre. Quoi qu'il en soit, vous voici arrivés à l'auberge d'un cousin, vous y serez très bien, c'est la meilleure de Paris!


Je signale au joueur qu'effacer les remarques de la censure est passible de sanction. Merci de les laisser que les autres joueurs sachent ce qu'il en est pour le vert à savoir: le vert ici est réservé à la censure. J'aurais pu mette un énorme post, je ne l'ai pas fait pour respecter le RP.

Mouchette

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Gailen_d_arduilet
[Aux abords, en route vers la cathédrale :]

- Mon père est originaire des Flandres, mais je n'y suis jamais allée. Peut-être un jour.

*Ah tien je ne savais pas ça , si j'avais su ...

Bien si un jour il vous sied de retourner sur les terres de vos ancètres, il y aura toujours une chambre à votre disposition à Roubaix

[Enfin dans la place ....]


Entrée rapide, a peine le temps d'admirer la façade. Rituels d'usages en de tels lieux puis surtout essayer de bien se tenir. Visiblement, Héloïse était plus à l'aise que lui avec toutes ces choses. Sans elle, notre jeune niais aurait bien été capable de se balader dans l'église au bras de sa cavalière ou d'en oublier de se signer à l'entrée. Comme quoi il avait bien à des choses à apprendre de cette germaine.


*Bon on se met ou ?

Ses yeux scrutaient la foule a la recherche d'indice ou d'une personne qui les guiderait. Il ne trouva pas de suite de tête connues ou d'indices sur la place qu'ils allaient occuper dans l'église mais une jeune garçon vint lui tendre une invitation qu'il n'avait pas prise avant d'entrer; sans doute trop distrait par l'édifice ou par la compagnie de sa nouvelle amie.

*Qu'est-ce donc ? Ah ben voilà....

Regardez, chère amie, le programme de la suite des festivités. Visiblement des joutes se tiendront mais en Orléans sur les terres du futur marié. Ah vivement que j'ai l'age pour ces choses, il me tarde d'essayer ce sport. Au fait, on va bientôt avoir cour avec Minerve au collège, qu'en pensez vous ?
Mais sinon, cela vous intéresserait il d'y assister ? Ah mais non, suis-je bête! Vous devrez surement rejoindre vos terres pour préparer vos noces.


*Tien, comment je vais y aller moi ? Puis avec qui ? C'est pas la porte a coté ce truc. Puis je ne connais personne de ce coté !. Bref pas le moment pour çà, revenons en au présent mariage.

Pendant qu'il monologuait comme une vieille femme et se torturait l'esprit comme une jouvencelle avant sa nuit de noce, les gens entraient et prenaient place. Eh voilà comment une jeune carpe se transforme en pipelette sans s'en rendre compte, oubliant l'endroit ou il se trouve et surtout qu'il doit se chercher une place s'il ne veut pas passer la messe debout au milieu de la nef.

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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Maelle
La jeune fille ne se fit guère presser pour monter dans la calèche. Elle s'installa et au bout d'un moment fut rapidement bercée par les cahots de la route.

Bien longtemps après le valet les réveilla. Ils arrivaient à Paris. Elle regarda son amoureux qui s'émerveillait de tout. Arrivant enfin devant une auberge, Alex se retrouva le nez dans la poussière suite à l'arrêt brutal. Maelle ne put s'empêcher de rire. Elle descendit à sa suite, mais de manière plus élégante, aidée par le valet. Elle ramassa ses jupons et se pencha pour aider Alex.


- Allez, viens, on va aller boire un coup, prendre un bain et puis se préparer. Il ne reste que peu de temps maintenant.

Ils entrèrent dans l'auberge et s'installèrent. Ils burent un peu d'eau et après un bon bain, sortirent leurs tenues d'apparat. Maelle sourit en présentant la robe sur la couche.

Elle s'habilla, puis se coiffa. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas ainsi apprêtée et elle eut une pensée pour son père biologique. Même s'il n'avait pas toujours été là pour elle, il lui manquait un peu. Elle noua ses longs cheveux en une sorte de chignon et attacha un collier autour de son cou. Elle jeta un coup d'oeil à son amour.


- Tu es prêt?
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Liloute
Le carrosse des ambassades orléanaises dévalaient en trombe les rues parisiennes… En retard, Liloute était affreusement en retard! En montant à bord, elle n’avait eu qu’une parole "fouette cocher"! Encore une histoire de halte dans un certain salon diplomatique…

Et son pied contre la porte, marquait sa nervosité, à mesure que le carrosse ralentissait… Bien sûr elle se demandait si le procureur du Limousin serait présent et surtout quel accueil il lui réserverait… Enfin si d’aventure ils venaient à se rencontrer…

En arrivant sur le parvis, les cloches sonnaient et la foule entrait déjà dans la cathédrale… La Rozières, apprêtée de sa lourde houppelande de velours bleu, descendit de la voiture…

Sur le chemin Liloute adressait de jolie révérences aux visages connus pour les saluer… Quand une silhouette en particulier attira son attention… N’était ce pas la Dame de Coumenailles qu’elle apercevait en charmante compagnie?

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Nictail
[Jour J - quelques jours : Quand il faut remonter de Provence.]

Le couple était alors en voyage diplomatique en Provence quand ils reçurent quelques invitations à des événements parisiens.
L'un deux était donc le mariage de BabyBel. Mariage qui avait été repoussé auparavant et qui arrivait enfin.
Non content d'être invité aux festivités, Nic avait ronchonné auprès d'Aigue pour savoir s'ils étaient aussi invités dans un hôtel de la Capitale ou s'ils devraient se loger par eux-mêmes.
Pas que, mais son passage en Auvergne l'avait marqué le Seigneur...

Ils font donc leurs bagages, laissent son Excellence Pachillou/Patchouli sur place et prennent la route.
Pas que, mais y'a du chemin depuis le Sud de la France. Les paysages défilent sur le TGV : le Trajet des Grands Voyageurs. Mais, ils n'ont pas beaucoup le temps de les contempler.
Bref, comme souvent pour les événements, c'est vite-vite jusque Sarliève et de là, bien apprêtés, les époux empruntent leur coche.

Et c'est donc tout beaux et tout frais qu'ils arrivent en la Capitale.
Grande première pour Nic. Son épouse lui montrant ce qu'elle connait. Pas grand chose, il est vrai, mais elle connait des choses, elle.
Et, après quelques tours, détours et ratours, ils arrivent non loin de la Cathédrale.

Didious ! C'est pas même taille que l'église Saint-Assunto ou que la chapelle de Cournon.
Nic baissa la tête, il se sentait l'air un peu idiot de s'émerveiller ainsi.
Faudra visiter un peu la ville en attendant l'intronisation de Sindbad.
Tu imagines, doit y avoir plein d'endroits magnifiques ici !

Un doux sourire et, main dans la main, les époux approchent du parvis de Notre-Dame


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Kasia
[Province à Capitale, on vous amène le Soleil !]

Le premier détail bizarre, dans cet appareillage, c'était sûrement le fait qu'elle en soit. Non qu'elle imaginait Ald' partir sans elle, mais simplement.. Elle ne s'était le moins du monde attendue à recevoir une invitation de la part d'Elisa.
Oh, elles étaient pas en froid, encore qu'un moment, la jeune Blanche avait cru que le fossé irrémédiablement creusé entre elle-même et un certain Carsenac en partie pouvait peser sur ses relations avec la Princesse.
Intermède oublié. Mariage. Néanmoins, de la part d'une princesse, justement, qu'elle ne connaissait à peine, c'était.. Etonnant. Peut-être de la responsabilité d'Ald'. Peut-être pas.

Parce que oui, la deuxième surprise, c'était Ald' qui lui avait fournie. L'appareillage en question. Qui avait eu cette idée folle.. De vouloir la faire grimper dans une voiture. Certes, elle n'aimait pas les chevaux. Enfin pas trop, même si elle avait fait des progrès sidérants, à force de s'y frotter régulièrement sans d'autre choix que d'accepter la contrainte. Du genre, en mobilisation.
Mais de là à l'enfermer ! Et avec la marmaille encore !
Alors oui, la plus âgée, Marie-Amelya, du haut de ses douze ans, n'avait que deux ans de moins qu'elle. Mais Aldraien, elle l'appelait mère et c'était.. Perturbant. Quand à Eloane.. La Kasia, elle trouvait ça moche d'être "une amie de grand mère" en ayant à peine l'âge d'être mère.
Le problème n'était pas d'être l'amie d'Ald', mais plutôt de se faire rappeler son âge, de se souvenir à chaque instant que la grande rouquine était trentenaire, déjà.

Et puis tout simplement, elle, elle aimait voyager à pied. Prendre l'air. Mais en intérieur, avec des.. Gosses. C'était suffocant. Etouffant. Ne pas voir défiler les lieues quand les roues les avalent à la place des pieds.
A la première occasion, elle était dehors, faisait des pieds et des mains...

Et l'arrivée à Paris, c'est en selle qu'elle la fit, malgré son reste de haine envers les équidés. Armée, le cheveu court, crasseuse et motivée par la seule idée d'un lit. Même plus habituée qu'un Louis-Arthur à ce type d'effort, passer la journée en selle restait une épreuve.

Restait la dernière surprise, celle dont elle ne s'était pas encore remise.
Cette histoire de robe. Des robes, que ce soit clair, elle n'en n'avait pas. Pas à elle. Une seule, que l'enflammée lui avait prêtée pour le jour de son mariage et qu'il ne fallait.. Surtout pas remettre. Paradoxe. Payer des toilettes aux pris les plus ahurissants, les plus abracadabrantesques, pour ne les mettre qu'une fois. Incompréhensible. Avec une seule robe, elle aurait pu s'acheter une épée, un bouclier, peut-être de quoi manger un moment et une ou deux autres pièces d'équipement encore. Une folie totale.
Perturbant.
Pas assez pour lui ronger la nuit. Nuit qui lui mit l'étrange idée en tête de toucher un mot à ce cousin blond de la Carsenac, à qui elle n'avait pourtant pas adressé un mot sur le trajet, quand il était à portée de main.


[Notre Dame à l'amarre.]

Elle avait finit par l'enfiler, cette robe. En bougonnant, en maugréant et en donnant du fil à retordre à toute personne qui dans un instant de faiblesse, un instant où la raison battait la campagne, avait pu tenter de l'aider. Mais elle y était arrivée. L'exploit était suffisant pour que personne ne s'avise de chercher à la convaincre d'un ornement plus précieux que sa broche de Blanche, pas à proprement parler le genre de bijou destiné à réhausser une femme. Mais eh, la robe avait été précisée, pas les bijoux, et l'habilleuse s'était dérobée au petit matin. La faute soit sur elle si le bleu du tissu est seul à habiller la peau.

Elle avait toujours le cheveu court. Avait essayé de mordre qui en parlait. Avait encore un nez trop grand. Et une dague accrochée à la cuisse, sous l'étoffe, là où personne n'irait la chercher. Mais ça, personne ne savait. Sans elle, elle était nue, et on ne se présente pas nue devant le Très Haut. Le Très Haut à deux pas.

Notre Dame, poste de commandement d'un vaisseau ancré dans la Seine, l'île de la cité. Elle l'avait déjà vue, en venant à la Sainte Chapelle, mais l'impression d'immensité était toujours aussi saisissante.
Au milieu des Malemort-Carsenac, elle était absorbée par l'arche de pierre qu'elle avait sous le nez. Un enfouissement l'arracha à ses pensées. Faut dire que rentrer dans la masse des infants du Limousin, c'est une tache ardue s'il s'agit de ne pas attirer l'attention sur soi, et déjà parce qu'ils sont nombreux à écarter sur la route.
Occasion d'aborder un blond.


"C'est un coup de chaud ou un coup de sang, qui vous a percuté si violemment ?"

Pure curiosité. C'est vrai qu'il avait les joues roses, après tout !
Aloara
[Un délicieux souvenir...]

Leur reflet dans le miroir ne faisait qu'accroître les nombreux souvenirs de la Baronne devenue Princesse... A cette même place, dans un lieu différent, c'était la Malemort qui était venue l'aider à se préparer, à se coiffer pour ses épousailles... Et là, c'était la scène inverse qui se produisait... Elle l'avait connut si jeune et fragile et voilà qu'elle s'apprêtait à devenir femme à part entière, en épousant d'abord un homme, puis en allant donner la vie à un merveilleux bébé... Continuant à la coiffer avec douceur, elle sursauta lorsque la porte s'ouvrit...

Un sourire en voyant Aldraien arrivée et c'est ravie de la voir qu'elle fit entendre d'une voix enjouée :


Voilà la dernière Princesse Limousine... Le trio est au complet...

Votre Altesse, je suis heureuse de vous revoir... Donnez le vieil objet, je lui glisserais une fois la coiffure en place...


Elle prit le peigne qu'on lui tendit et regroupa les cheveux de Sa Malemort vers l'avant, avant de glisser le peigne familial dans sa soyeuse chevelure ébaine...

Ma Princesse... Tout ira merveilleusement bien... Et puis nous ne serons pas loin de vous... N'est ce pas Aldraien ?

Et hum... Si vous voulez vous enfuir, vous n'aurez qu'à courir vers la porte... Je vous suivrais sans hésiter...


Petit clin d'oeil complice et taquin avant de lui sourire tendrement en regardant le miroir... Elle connaissait sans équivoque l'angoisse de la future d'Oulvenne et comprenait son envie d'être rassurée... Mais ce qu'elle ne savait pas encore la Lahaye, c'est qu'une fois devant l'autel, on ne pensait qu'à l'être aimé, qu'on ne regardait que lui en oubliant tout le reste...

Ce fut quand elle compara la Princesse au vieil objet, qu'elle se mit à rire elle aussi...


M'enfin ! C'est un merveilleux vieil objet alors que vous avez pour soeur Votre Altesse ! Joliment conservé pour son grand âge !

La coiffure en place, elle profita d'avoir Sa tête de poupée pour lui poudrer les joues... Deux pommettes légèrement rosies pour une mine parfaite et elle sourit en voyant Sa Douce presque prête. Laissant place à la troisième limousine, elle dit amusée :

Je vous cède la place Votre Altesse... Faites attention à la coiffure surtout...
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Lecylane.
[J- 2, Epinal en Lorraine.]

Baylina devait rejoindre Edouard, un ami à elle, afin de prendre la route pour Paris afin d'assister au mariage de son Altesse Elisa... Elle avait reçu cette invitation à la suite de la confection des robes de demoiselles d'honneur pour ce dit mariage.
D'abord surprise, elle se demanda surtout qui emmener avec elle, qui pourrait l'aider à ne pas commettre d'impair et qui dans son entourage serait assez distingué mais surtout qui saurait pour sur bien se tenir afin qu'elle ne se couvre pas de honte...
En effet Baylina avait très peu l'habitude de ces grands évènements mondains, d'autant plus en la Capitale. Elle ne voulait pas se faire remarquer de trop et venait assister à cet évènement avec beaucoup de d'interrogation et d'émerveillement...

Prête pour le départ, elle l'avait donc rejoins au point de rendez vous, sa tenue pour le mariage bien protégée sur le bras et un petit bagage, afin d'avoir tout ce dont elle pensait avoir besoin. Une fois à Paris, ils s'établiraient dans une auberge plus que respectable le temps des festivités.
En chemin, Baylina n'avait cessé de le tanner de question... A t'elle point qu'elle se mettait à rire parfois de cette fougue interrogative qui l’a prenait... Le pauvre... Ils en avaient profité pour faire plus ample connaissance aussi, se parler de choses dont il n'avait pas pensé auparavant. Le voyage en somme avait été agréable et Bay se doutait bien que ses micros siestes permettaient surement à Edouard de souffler face à cette grande pipelette.

Les sabots de l’attelage avaient finis par frapper les pavés parisiens, ils étaient enfin à bon port et Bay telle une enfant avait sorti quelque peu sa tête du carrosse afin de regarder cette ville qu’elle connaissait si peu, reportant son regard vers Edouard de temps en temps, elle arborait un sourire immense. Tout cela pour elle était trépident tout simplement ! Non sans peine, tant les rues étaient animées, ils avaient ralliés l’établissement où ils séjourneraient…
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