Killijo_de_denere
[Paris, Moment M]
Après avoir bu une bouteille de vin, seul, à ruminer sur ce mariage, l'engagement, tout ce que cela impliquait. Après la bière, il lui fallait quelque chose de plus fort. A croire qu'elle n'avait rien retenu de ses leçons. Elle voulait être libre, s'amuser à son aise, et ne point s'attacher.
Il ne lui en voulait pas, il comprenait qu'elle voulait être liée à un seul homme, à vie, et fonder une famille. Il en connaissait d'autres qui avaient les mêmes aspirations. Mais... pas sa filleule, elle devait rester une femme libre, de ses gestes, de ses actes, et non devoir rendre des comptes, et attendre une autorisation quelconque pour sortir du château matrimonial.
Un dernier verre, avant de sentir la tête lui tourner, il était sorti pour rejoindre l'église. Il entendait les cloches sonner. Chaque ding lui pesait sur les épaules. Il ne voulait point emmener sa protégée à cet homme. Il voulait la garder pour lui. La sentir contre lui, dans ses bras, quand elle cherchait le réconfort ou l'écoute. Maintenant, elle iriait chercher tout ça auprès de son mari.
Il allait à cheval, pour ne point salir sa tenue. Il devait être digne de la mariée, qu'il allait mener à l'autel. Il allait la soutenir, tel le père qu'il était devenu pour elle. Et même s'il la trouvait trop jeune pour franchir ce pas, même s'il voulait la garder, aux Rosiers, s'enfuir avec elle pour ne pas avoir à vivre cette journée. Contrairement à ce qu'il lui disait, il n'était pas plus rassuré qu'elle.
Il attendait, perché sur son cheval, guettant le carrosse dans lequel elle arrivait. Ses traits étaient crispés. Il aurait payé bien cher pour être aux rennes du carrosse et l'emmener à l'opposé de Paris, démarrer une nouvelle vie, loin des engagements, à croquer la vie comme elle venait. Mais il savait que ce n'était point ce qu'elle désirait au fond d'elle, malgré ses craintes, elle le voulait ce mariage. Il l'y emmènerait, et serait toujours présent, même si elle allait devenir la femme d'un homme et fonder sa propre famille. Elle restait sa petite chérie.
_________________
Après avoir bu une bouteille de vin, seul, à ruminer sur ce mariage, l'engagement, tout ce que cela impliquait. Après la bière, il lui fallait quelque chose de plus fort. A croire qu'elle n'avait rien retenu de ses leçons. Elle voulait être libre, s'amuser à son aise, et ne point s'attacher.
Il ne lui en voulait pas, il comprenait qu'elle voulait être liée à un seul homme, à vie, et fonder une famille. Il en connaissait d'autres qui avaient les mêmes aspirations. Mais... pas sa filleule, elle devait rester une femme libre, de ses gestes, de ses actes, et non devoir rendre des comptes, et attendre une autorisation quelconque pour sortir du château matrimonial.
Un dernier verre, avant de sentir la tête lui tourner, il était sorti pour rejoindre l'église. Il entendait les cloches sonner. Chaque ding lui pesait sur les épaules. Il ne voulait point emmener sa protégée à cet homme. Il voulait la garder pour lui. La sentir contre lui, dans ses bras, quand elle cherchait le réconfort ou l'écoute. Maintenant, elle iriait chercher tout ça auprès de son mari.
Il allait à cheval, pour ne point salir sa tenue. Il devait être digne de la mariée, qu'il allait mener à l'autel. Il allait la soutenir, tel le père qu'il était devenu pour elle. Et même s'il la trouvait trop jeune pour franchir ce pas, même s'il voulait la garder, aux Rosiers, s'enfuir avec elle pour ne pas avoir à vivre cette journée. Contrairement à ce qu'il lui disait, il n'était pas plus rassuré qu'elle.
Il attendait, perché sur son cheval, guettant le carrosse dans lequel elle arrivait. Ses traits étaient crispés. Il aurait payé bien cher pour être aux rennes du carrosse et l'emmener à l'opposé de Paris, démarrer une nouvelle vie, loin des engagements, à croquer la vie comme elle venait. Mais il savait que ce n'était point ce qu'elle désirait au fond d'elle, malgré ses craintes, elle le voulait ce mariage. Il l'y emmènerait, et serait toujours présent, même si elle allait devenir la femme d'un homme et fonder sa propre famille. Elle restait sa petite chérie.
_________________