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[RP] Mariage d'Elisa de Malemort & Bel Garath d'Oulvenne

Killijo_de_denere
[Paris, Moment M]

Après avoir bu une bouteille de vin, seul, à ruminer sur ce mariage, l'engagement, tout ce que cela impliquait. Après la bière, il lui fallait quelque chose de plus fort. A croire qu'elle n'avait rien retenu de ses leçons. Elle voulait être libre, s'amuser à son aise, et ne point s'attacher.

Il ne lui en voulait pas, il comprenait qu'elle voulait être liée à un seul homme, à vie, et fonder une famille. Il en connaissait d'autres qui avaient les mêmes aspirations. Mais... pas sa filleule, elle devait rester une femme libre, de ses gestes, de ses actes, et non devoir rendre des comptes, et attendre une autorisation quelconque pour sortir du château matrimonial.

Un dernier verre, avant de sentir la tête lui tourner, il était sorti pour rejoindre l'église. Il entendait les cloches sonner. Chaque ding lui pesait sur les épaules. Il ne voulait point emmener sa protégée à cet homme. Il voulait la garder pour lui. La sentir contre lui, dans ses bras, quand elle cherchait le réconfort ou l'écoute. Maintenant, elle iriait chercher tout ça auprès de son mari.

Il allait à cheval, pour ne point salir sa tenue. Il devait être digne de la mariée, qu'il allait mener à l'autel. Il allait la soutenir, tel le père qu'il était devenu pour elle. Et même s'il la trouvait trop jeune pour franchir ce pas, même s'il voulait la garder, aux Rosiers, s'enfuir avec elle pour ne pas avoir à vivre cette journée. Contrairement à ce qu'il lui disait, il n'était pas plus rassuré qu'elle.

Il attendait, perché sur son cheval, guettant le carrosse dans lequel elle arrivait. Ses traits étaient crispés. Il aurait payé bien cher pour être aux rennes du carrosse et l'emmener à l'opposé de Paris, démarrer une nouvelle vie, loin des engagements, à croquer la vie comme elle venait. Mais il savait que ce n'était point ce qu'elle désirait au fond d'elle, malgré ses craintes, elle le voulait ce mariage. Il l'y emmènerait, et serait toujours présent, même si elle allait devenir la femme d'un homme et fonder sa propre famille. Elle restait sa petite chérie.

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Mahelya
[Le voyage]

Au secours, elle suffoquait la Rousselotte. Il faut dire qu'un carrosse avec tous ses frères, sa nièces, son presque frère et une amie de sa mère qui ne devait pas être beaucoup plus âgée qu'elle, bah il y avait de quoi retourner les estomacs même des plus résistants. La jeune fille avait donc passé la plus grande partie du voyage, les yeux fermés, respirant profondément à chaque fois qu'elle le pouvait. Ce jour là, un mal de tête tambourinait dans son crâne et elle n'était pas vraiment d'humeur à chahuter, mais plutôt à rester bien concentrer sur "il ne faut surtout pas que je renvoie mon déjeuner".
La voiture, bien que conduite de mains de maître, brinquebalait au rythme des irrégularités de la voie, accentuant le mal être de Mahelya. Heureusement, Harchi s'était chargé de conduire le carrosse de la marmaille, habitué comme il l'était à côtoyer les gosses cela ne l'avait pas du tout déranger et la présence du vieux soldat apaisait la Flammèche qui se disait que ce voyage aurait pu grandement être pire si ça n'avait pas était lui tenant les rennes.

Après un long moment, les prunelles émeraudes balayèrent le paysage avoisinant. Déjà les toits de la Capitale étaient en vue au loin, et l'esprit encore enfantin vagabondait dans les rues sales et sinueuses de la Capitale. Peut-être cette fois-ci pourrait-elle aller chez Ella Durée, pourquoi ne pas commander un joli diadème chez Watelse, ou bien encore jeter un œil aux dernières étoffes. Paris c'était un peu comme un jour de Saint Noël, il y avait tout pour faire plaisir et les visiteurs voulaient tout. Enfin surtout Mahelya.
Peut-être même qu'ici, elle trouverait quelques plantes rares pour compléter sa collection et qui lui permettraient peut-être enfin de rivaliser avec le savoir-faire de son Père.
Bref vous l'aurait compris, l'excitation n'était pas au futur mariage. Même si l’Étincelle adorait sa Tante et son "presque" Tonton, il lui fallait penser à des choses qui l'emmenaient loin de l'endroit où elle se trouvait. La voix de cristal ne fut pas entendue ce jour là. Mahe ne remarqua même pas son Cousin à cheval à coté des coches. Dommage, un beau blond est toujours un spectacle ravissant.


[le Jour J]

Le réveil fut bien difficile ce matin là. Et bien que personne ne s'en soit aperçu l'état de la Flammèche s'était quelques peu dégradé. La légère fièvre qui chauffait son sang, faisait apparaître de temps à autre quelques perles d'eau salée sur son front. Son teint était plus blanc que blanc et ses paupières étaient lourdes peut-être même un peu tombantes. Se préparer fut un exercice difficile, bien qu'elle fût aidée par une femme de chambre. La Rousselotte exigea qu'on la laissa seule pour la toilette. C'est que pour avoir moins chaud, elle se lava à l'eau glacée.
Ses longs cheveux roux, après de longues heures de travail étaient parfaitement bouclés et tombaient en cascade dans son dos, il ne lui restait plus qu'à enfiler la robe. Une magnifique robe qu'elle avait elle-même dessinée et donner à confectionner aux artisans qui travaillaient dans l'échoppe de tisserands qu'elle avait achetée à Limoges. L'affaire ne rapportait rien, coutait même de l'argent. La propriétaire – la jeune Mahelya – préférant se servir dans les stocks pour se faire sa garde robe plutôt que de les vendre, heureusement avait-elle encore un peu de l'héritage de son géniteur. En même temps avions-nous déjà vu un enfant gérer parfaitement une échoppe ? Cette boutique n'était rien qu'un caprice, avec le temps Elle apprendrait peut-être le monde des affaires.

La robe donc, était faite de velours bleu nuit. Heureusement elle avait appris auprès de son Père à cultiver une étrange fleur qui venait de pays lointains et qui permettaient de réaliser cette couleur. Le bustier était rehaussé de quelques perles immaculées. Un regard dans le miroir, et l'incandescente compris que même parée de ses plus beaux atours, elle avait toujours l'air malade. La fine cicatrice qui ornait le dessus de sa lèvre supérieure était plus rouge qu'à l'accoutumée. Avec force elle se pinça les joues, dans l'espoir de donner à sa peau de lait quelques teintes rosées. Elle était fin prête.

Dans l'ombre du troupeau Malemort-Carsenac, la jeune fille ne pipait mot, préférant rester derrière, juste derrière Hannibal qui les surveillait, sa mère étant partie voir Elisa. Enfin il arrivèrent, et les prunelles enfantines admiraient la bâtisse de pierres, les détails de la façade, la grande porte ouverte, les gens qui s'engouffraient à l'intérieur. Malgré sa faiblesse, le palpitant de la jeune fille eu un regain d'énergie pour quelques instants. C'était sa Tante qui allait épouser un homme bon, son presque tonton. Enfin ce mariage tant attendu par "celle qui savait", arrivait enfin. Si elle n'avait pas l'impression qu'une rafale de vent suffirait à la faire s'envoler comme un rien, à n'en pas douter, la Rousse sautillerait sur place. L'esquisse d'un sourire fleurit sur le visage marmoréen et avant que quiconque ne le remarque, de son mouchoir immaculé, elle essuya les perles d'eau salée qui brillaient sur son front. Rien ne gâcherait cette journée, même pas elle. Enfin ils pénétrèrent l'édifice religieux et quelques visages connus de la jeune fille, firent leur apparition. Ainsi y-avait-il son autre Tonton, Arnaut, accompagné sans doute de celle qui devait être sa Tante, la fille de feue Nebisa.
Soudain Kasia passa juste devant elle. Et la surprise de la voir en robe, monopolisa l'attention de la Rouquine. S'approchant doucement, elle ne put retenir :


- Kasia ! vous êtes magnifique !
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Ailvin
Soulagé d'avoir brillamment converti sa débâcle en une retraite organisée, Louis Arthur s'appliquait à observer les honneurs et ornements qui paraient les mûrs de la Cathédrale, sa cousine le lui avait dit, il ferait bientôt son baptême et rejoindrait ainsi le giron de l'Eglise Aristotélicienne.
Et se figurant ce que serait la pastorale qu'il devrait mener, il était loin de se douter que par l'arrière, en tapinois, quelques intrigants avaient mis à jour son secret. Du moins ne se doutait-il pas qu'une femme, qu'il savait proche des gens d'Ussac, viendrait discourir à ce sujet, c'était pour lui extrêmement embarrassant, et cela ne pouvait qu'ajouter à sa juvénile coloration un trait de vermeille.


- Je, euh...

Une embuscade n'était pas une fatalité, et un habile général pouvait se tirer d'un tel traquenard, apprenons de nos aînés, perpétuons leurs acquis, là est le réel héritage de chaque Homme.
Aussi, s'évertuant à mettre en pratique cette sentence, le Carsenac d'épousseter sa vesture, et par ce geste frémissant, de chasser ses démons.


- Louis Arthur Carsenac, enchanté, ma dame.

Et un autre membre de la mesnie d'Ussac de se joindre à eux, le petit blond espérait que sa cousine ne le renverserait pas à nouveau dans le bourbier dont il venait de s'extirper. Tout cela pour un bout de grâce et une délicate vision, l’adolescent n'était pas prêt d'être à l'aise en présence de la gente féminine.
Aldraien
- Tout se passera bien ma sœur. Nous sommes là.

Ce serait dit, répété, amplifié. Que ne ferait-on pas pour que son Tout puisse se marier dans de bonnes conditions ? Le trio était au complet, oui, et la future mariée entourée des deux femmes qui comptaient et compteront le plus à ses yeux ; le rire fut partagé, quoi qu’un peu jaune et amer, lorsque la pique concernant son âge fut lancée, rire qu’elle augmenta d’un petit marmonnement pour la forme.
Si elle n’était pas au courant pour son âge avancé, hein…
Maintenant c’était chose faite.
Et même qu’elle n’était pas si vieille que ça, d’abord. A peine trente-cinq printemps, on avait vu pire ! Moins pire, aussi, mais dit-on pas qu’il vaut mieux voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide ? Alors elle s’obstinait à le boire sans jamais le voir vide. Naméo. On retourne un petit coup le couteau dans la plaie tout de même ; « Grand âge » qu’est-ce qu’il fallait pas entendre ! Bien sûr qu’elle était bien conservée, et encore heureux ! Nouveau marmonnement.


- Je vous remercie pour votre sollicitude, votre Altesse !

Bon, là, c’était plutôt ironique.
En même temps, ça faisait deux piques là ! Elle avait bien le droit de se venger un peu. D’abord, il y avait trop d’Altesses dans cette salle, elle s’y perdait. Heureusement qu’elle n’appelait pas sa sœur Altesse en prime, sinon c’était foutu.
C’est pas tout, mais puisque la Baronnesse lui confie sa sœur, il va bien falloir qu’elle trouve quelques petites choses farfelues et douloureuses à lui faire faire. Une épilation des sourcils à la pince à épiler peut-être ? Naaaaaaaaaan. C’était trop douloureux ça, il ne s’agissait pas de la faire pleurer tout de suite, ça relevait plus de la torture que du machiavélisme. Les sinoples aux reflets aciers parcourent la pièce du regard pour se poser sur la magnifique robe et les quelques kilomètres de tissu que porteraient la Malemort pour ce grand jour : tout avait été minutieusement préparé, ajusté, épousseté, aligné. La perfection pour des noces parfaites.


- Bon, c’est bien joli tout ça, mais ce serait quand même plus beau sur toi ! Je vais faire attention à sa coiffure Votre Altesse, pas d’inquiétude, je m’en voudrais de gâcher un tel travail. Debout ma sœur !

S’approchant de la rivière de tissu qui gisait là, l’angoisse de ne pas savoir y faire lui glaça l’estomac. Il était temps de mettre ce qu’elle avait pu observer en pratique ! Car jamais ô grand jamais elle n’avait enfilé ce genre de choses seule, alors comment allait-elle donc pouvoir faire pour aider une autre à faire ce qu’elle-même n’avait jamais fait ?
A l’instinct, ma bonne Dame !
Car, naturellement, il était dans les gènes d’une femme de savoir se sortir d’un tel pétrin comme une virtuose ; et c’est ainsi que la grande sœur aida sa cadette à enfiler bas, corset et bottines, le plus dur étant à venir. Les mains, manquant d’assurance au départ, finirent par s’habituer à serrer sur les lacets pour que le corsage vienne parfaitement épouser les formes du corps encore jeune et épargné par le temps et les cicatrices - relativement, en tout cas - et termina le tout par un nœud réalisé avec aisance.


- J’ai serré, mais pas trop, nous savons toutes les trois pourquoi. En tout cas ne t’en fait pas, on ne voit rien du tout.

Enfin, le plus gros du travail fut entamé. Avec l’aide de Aloara - car seule, cela était simplement impossible -, la jeune Malemort fut revêtue de la création sublime, et unique, de leur cousine Valeryane. Un riche tissu de gueules, brodé de la dentelle la plus fine qui soit ; la partie supérieure bordée de perles d’une grande richesse.
Et cette traine, mes aïeux, quelle traine !
A faire pâlir de jalousie les plus grands couturiers de France et d’Italie réunis ! Pour sûr, toutes les femmes présentes dans la Cathédrale envieraient sa sœur de porter une si belle robe et la maudiraient pour être si belle ; et tous les hommes remercieraient le ciel de n’avoir pas eu à payer pour cette création, et pour n’avoir pas à retirer eux-mêmes tout ce tissu lors de la nuit de noces.
Mais tous, quels qu’ils soient, s’accorderaient sur un mot…


- Magnifique…
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Aiguemarine
Ne pas dire qu'elle avait pestée en lisant l'invitation de Baby/Papy Bel serait mentir.
Mais, finalement, ça ne se goupillait pas trop mal puisque, quelques jours après, l'intronisation du nouveau Grand Ambassadeur Royal de France devait avoir lieu, en Paris aussi.
Alors, autant tout grouper en un seul voyage.
Aiguemarine en profiterait pour faire visiter le peu d'endroits qu'elle connaissait de la Capitale à son tendre époux.

Ils laissèrent son collègue SE Pachillou en Arles, l'enjoignant à les attendre & à ne pas embarquer dans le premier bâteau venu.

Première étape : rallier le Bourbonnais-Auvergne & leur Seigneurie de Sarliève.
Les montures fûrent sellées à vitesse grand V ; A chaque relais, changement de chevaux, histoire de ne pas arriver trop en retard...

Seconde étape : récupérer un peu - comprendre dormir - faire apprêter un coche pour la fin du trajet, à savoir Clermont/Paris.

& enfin, trouver un hôtel digne de ce nom qui les hébergera quelques jours, car Aiguemarine ne comptait pas non plus squatter son bureau à l'Ambassade Royale.
La tâche la plus ardue fût quand même celle de convaincre Nic de lâcher quelques écus pour l'hôtel. Hé oui...pas simple parfois d'être mariée à un Auvergnat.

Tous les "problèmes" réglés - ou presque - le couple se dirigea vers Notre-Dame.
Aiguemarine se mordilla la lèvre inférieure aux propos de Nic...


Didious ! C'est pas même taille que l'église Saint-Assunto ou que la chapelle de Cournon.
"C'est Paris, mon ange !"

Faudra visiter un peu la ville en attendant l'intronisation de Sindbad.
Tu imagines, doit y avoir plein d'endroits magnifiques ici !


Pour toute réponse, un simple hochement de tête...

"Bon, on n'a pas fait tout ce trajet pour rester sur le parvis ! Allez, on entre !"

Doigts qui s'entremèlent & Aiguemarine entraîne son époux vers l'immense cathédrale.
Passé la lourde porte, quelques instants pour que les yeux s'habituent au peu de lumière.
Un doigt qui se trempe dans le bénitier, & le couple se trouva une petite place, pas tout au fond...mais presque...

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[
Lexhor
Après une soirée chaleureuse et conviviale à l'hôtel parisien où logeait son ami, passée à reparler de souvenirs plus ou moins vieux, tantôt joyeux, tantôt plus sombres, le duc et sa petite protégée vinrent de nouveau frapper à la porte du futur marié. Il était temps pour lui de se rendre à Nôtre-Dame...
Lorsque que le seigneur ouvrit, Lexhor ne lui laissa pas le temps de réagir.


J'espère que tu es prêt, mon ami. Car le moment est venu, il nous faut partir pour la cathédrale. C'est à la mariée de se faire attendre, pas à son époux!

Léger éclat de rire. Il se doutait que le jeune homme était un peu nerveux, mais il savait que, par nature, Belgarath n'était pas un homme torturé. Optimiste, même dans les moments les plus durs, il savait relativiser et rester calme.

Allons prendre l'air, une petite ballade nous fera du bien.

Le pair empoigna la main de sa petite protégée dans sa grosse paluche. Disons plutôt que la petite s'accrochait à deux ou trois doigts.
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Gilles
[ Le Jour J ]

Courriers sur la table, le Mini ne relevait même plus la tête depuis de longues heures.
Pensant à Sa Douce qui avait prit la route plus tôt pour rejoindre sa Vassaltesse.
Quand un Majordome vient à toquer à la porte puis rentra à la suite.


Altesse, on vous attend, vous allez encore être en retard.
Humph, je t'en donne des ordres?
Allons pas de panique, on se doit de garder le meilleur pour la fin.
Mais Altesse, vous devez vous préparer et faire la route.
On n'est pas loin de Paris, l'as-tu oublier?
Quand à se préparer ne prendre que quelques minutes...ou heures....
Allons Altesse, vous n'allez pas faire attendre votre Vassaltesse
Mais bien sur que non, point de panique, nous y allons.


Le Mini s'en pressa d'aller quérir son plus beau costume de cérémonie afin de pouvoir être aussi magnifique que cet événement l'était pour lui.
Fier de Sa Vassaltesse, et heureux pour elle.
Non il ne se sera pas en retard aujourd'hui, enfin il l'espérait.
Derniers préparatifs et il fit préparer le carrosse, car vu la lenteur des Majordomes, il valait mieux tout prévoir.
C'est en hâte qu'il eut fini de se préparer avant de pouvoir se préparer à prendre la route.
Courte heureusement, car si les voyages forment la jeunesse comme lui avait expliquer un "veillard", les voyages forment également les maux au dos et les rides aux fesses avait compris le Mini.
Le valet lui ouvrant la porte, le Mini s'empressa de monter afin de prendre la route au plus vite.
Un record allait peut être être établi aujourd'hui.

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Emilie_rosengard
[Poitiers, J-1]

Elle ne devait pas voyager. Son frère le lui avait fortement déconseillé suite aux douleurs qu'elle avait ressenties à l'abdomen. Elle avait même écrit à Arga pour lui dire qu'elle ne pouvait plus faire sans cesse les aller-retours de Cosnac à Poitiers, déclinant par la même occasion l'invitation au mariage de sa cousine, remettant de la distance entre eux .... et ignorant s'il l'avait reçu ou non.

Pourtant elle trépignait à Poitiers et n'y tenant plus, elle prépara quelques affaires et prit le carrosse familial pour se rendre à Paris, laissant un petit mot à son frère pour lui dire où elle était partie.
Le voyage fut un peu long, mais c'était préférable ainsi plutôt qu'à dos de cheval. Et Léonard suivait scrupuleusement les recommandations de la brune, évitant le plus possible les nids de poule pour le confort de celle-ci.
Arrivant enfin à Paris, elle fut soulagée de n'avoir ressenti aucune autre douleur que celle sur ses fesses due à l'inconfort de la banquette pour un si long trajet. Elle s'installa dans une auberge non loin de la cathédrale. Le mariage était pour le lendemain et elle avait besoin de beaucoup de repos. Le valet Léonard logea dans la chambre voisine et avait quartier libre.


[Jour J]


Pourquoi son coeur battait-il aussi vite alors qu'elle avait presque fini de se préparer et qu'elle n'était qu'une invitée parmi tant d'autre ? Tout simplement parce qu'elle avait hâte de le revoir.
Assise au bord du lit, lissant de temps à autre les pans de la seule robe suffisamment coquette qu'elle possédait et qui lui allait pour ce genre d'événement, elle termina de brosser sa tignasse qu'elle tressa et attacha d'un ruban de soie prune. Cette fois, elle pouvait y aller !

Sortant de sa chambre, elle glissa un mot sous la porte de celle de Léonard pour lui dire où elle se trouvait, même s'il le savait déjà. Mais des fois qu'il ait oublié .....
Quittant enfin l'auberge, elle se dirigea vers Notre Dame, le coeur battant. La dernière fois qu'elle s'y était rendue, elle était restée de l'autre côté de la rue, observant le ballet des invités se rendant au mariage d'Arga ..... Elle avait eu envie d'intervenir mais s'était retenue, et était finalement repartie en direction de la faculté de médecine de l'Hôtel Dieu.

Mais aujourd'hui c'était différent. Elle se retrouva à nouveau de l'autre côté de la rue et leva les yeux sur l'édifice. Sur les marches se trouvait son Chat. Mais il n'accueillait pas les invités cette fois.
Une longue inspiration et le coeur battant, la brune traversa la rue et arriva au bas des marches. Avant de commencer à les gravir, elle le regarda et lui fit un sourire, articulant silencieusement un "Je t'aime". Elle ne voulait plus laisser la distance se mettre à nouveau entre eux, il en était hors de question malgré ce qu'elle lui avait écrit quelques jours plus tôt.

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Les apparences sont parfois trompeuses.
Avec Emilie, elles le sont souvent,
Pour ne pas dire toujours.
Mais ça, personne ne le sait !
Sauf ceux qui la connaissent vraiment,
Autant dire pas grand monde.
Sindbad
Un carrosse frappé aux armes de l'Ambassade Royale s'arrêta devant la cathédrale. Sindbad en descendit.

Cela faisait partie de ces petits riens inhérent à sa fonction, mais dont il aimait profiter. Non pas qu'il soit devenu l'un de ces prévaricateurs gras et bedonnant, vivant de l'argent que le peuple versait, mais il aimait, de temps à autre, profiter des avantages de sa fonction. Après tout, il en supportait bien aussi les responsabilités...

Jetant un coup d’œil au ciel, Sindbad le vit gris et terne. Un brin de soleil aurait égayé l'atmosphère...Néanmoins, même sans, la joie serait là. Puis, il aperçut un carrosse aux armes du Duché d'Orléans. Tiens, le Duc était déjà là ? Ou alors le Chambellan d'Orléans...Au moins, il ne serait pas le seul orléanais présent.

Il ne put s'empêcher de sourire : bien sûr qu'il ne serait pas le seul, puisque le marié était lui même orléanais.

Bon, il était temps de rentrer dans la cathédrale. Peut-être la cérémonie avait-elle déjà commencé...

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Sindbad, GARF, époux aimant de sa douce Akane.

Sindbad est vêtu tout en noir en signe de deuil, arborant à son index droit, une bague armoriée à ses couleurs et ceux de son épouse.
Argawaen
Après la missive reçue par Emilie quelques jours plus tôt il ne s'attendait pas à la voir. Mais il restait planté là, croyant à sa venue.
Le Dehuit de Malemort se remémorait les mots présents dans cette lettre, une nouvelle distance, un léger déchirement, il aurait pu faire son ours et entrer directement, mais il ne désespérait pas...
Parmi les invités il reconnu quelques têtes, il irait les saluer plus tard. Posant sa main sur le pommeau de son épée le vieil homme fermait les yeux et faisait le vide complet.
Se passant la main sur le visage et baillant une douce brise le fit frissonner. Il ouvrit les yeux par réflexe et échappa un soupir. Aujourd'hui était un jour heureux pour sa cousine et il devait se montrer souriant, bien que cela était difficile depuis plusieurs semaines l'homme commençait à détourner le regard lorsque ce dernier fut attiré vers une Donà au ventre arrondi...

Clignant des yeux il haussait les sourcils légèrement et un léger sourire se dessinait sur son visage.
Il n'avait pas attendu pour rien, elle était arrivée, comme toujours elle s'était faite désirée... Elle jouait avec son pauvre coeur et il allait finir par lâcher si elle continuait à le martyriser de la sorte.
La laissant venir jusqu'à lui il s'inclina comme il se devait puis vint déposer un délicat baiser sur ses lèvres.
Sa main se posa sur le ventre d'Emilie et il commença une longue tirade.


Savez-vous Donà que vous savez vous faire désirer ? Il y a quelques jours je ne m'attendais pas du tout à votre venue suite aux mots écrits dans votre lettre et vous voici enfin devant moi.
Avez-vous décidée de me torturer jusqu'à ce que mort s'en suive ?


Esquissant un sourire il poursuivit.

Mercé d'être venue ma douce Emilie... J'espère seulement que le bébé se porte bien et que tu n'es pas trop fatiguée par ce voyage.
Si tu veux j'irais parler à ma cousine, on ne s'attardera pas si tu le souhaites.


Et soudainement il eut comme une révélation...

Et ton frère ? Est-il au courant ? J'espère qu'il ne l'aura pas mal prit... En tout cas sache qu'être à mes côtés aujourd'hui est une enchantement.

Argawaen lui prit le bras et l'aida à gravir les dernières marches du parvis. Il la soutenait du mieux qu'il le pouvait et il entra avec elle dans la Cathédrale. Il la fit s'asseoir afin qu'elle puisse se reposer et il s'installa à ses côtés.
Il glissa sa main dans la sienne et plongeait son regard bleuté dans le sien.


Ca te vas ici ?
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Bel.garath
[Jour J: H-presqu'en retard]

Un bruit résonna plusieurs fois sur la porte de sa chambre d'hôtel. A n'en pas douter il s'agissait du Témoin et de la Petite Couturière. Aucune surprise donc en ouvrant la porte et en découvrant les visages qui se cachaient derrière.

Ah?? C'est pas moi qui suis censé arriver et marcher en plein milieu de l'allée centrale, avec toutes les paires d'yeux rivées sur moi... Dommage... Je pensais.
Alors tu as raison mon ami, ne trainons pas, sinon nous serons en retard. Je ne suis pas vraiment sûr qu'Elisa apprécie forcément.


Bel' se mit à rire avec Lex. Il savait trouver les mots pour détendre une atmosphère et ces quelques paroles le replongèrent irrémédiablement dans le passé, lorsque tous deux et d'autres passaient des soirées fortement arrosées dans la taverne de la Mère Triquard en compagnie d'Ancelot, Bulvaï, Smokie, N3mO et bien d'autres. Petite pensée à tous ses feus amis qui ne seraient pas là ce jour. Surement d'en haut qu'ils regarderaient le Seigneur nerveux dans la cathédrale.

Oui, allons nous balader vers la cathédrale. J'ai entendu dire que c'était un jour de fête aujourd'hui et que le mariage serait sans nul doute merveilleux.

Bel' rit de nouveaux et tous les trois se dirigèrent vers la voiture, aux armes du Seigneur d'Aunay-sous-Auneau. La route ne fut pas bien longue. Bel' avait l'art de choisir pour séjourner, les lieux les plus proches des endroits stratégiques surtout lorsqu'il était question de taverne. M'enfin, la Cathédrale ne dérogeait pas à la règle.
Lorsqu'ils arrivèrent, déjà une fouuuuuuuuuuule de personne était sur le parvis de la Cathédrale. Un coup d'oeil par ci, un coup d'oeil par là... Ah!!! des gens connus!!
Ils s'approchèrent tous trois des Orléanais et autres personnes qu'ils connaissaient, puis les saluèrent, bavardèrent, s'attardèrent même.
M'enfin, il parait qu'ils étaient presque en retard et qu'ils devaient se rapprocher de l'autel.

Bel pénétra dans la cathédrale. Avant ces derniers jours il n'y était pas allé beaucoup de fois. Voir même très rarement... presque jamais. Mais une fois de plus, il était frappé par la grandeur et la beauté du lieu. Sans aucun doute, il n'aurait pu rêver de plus bel endroit pour son mariage. Et si un jour on lui avait dit qu'il se marierait ici, il aurait sans doute rit.

Tout avait l'air parfait pour ce jour si particulier. L'endroit, ses amis ici présents, sa tenue confectionnée par la jeune Aemilia, sa fiancée serait elle aussi magnifique. Bref, il ne pouvait espérer jour plus beau.
Le mantel de sa tenue voletait au fur et à mesure qu'il marchait en direction de l'autel. C'était incroyable comment l'allée centrale était longue, et lorsque la future mariée rentrerait dans la Cathédrale, il aurait le temps de l'admirer encore et encore et encore avant qu'elle ne soit auprès de lui.



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Aemilia
Réveil difficile pour la gamine. Pendant que les deux hommes discutaient et buvaient la veille, elle tenait difficilement ses yeux ouverts, et avait fini par s'endormir. Aristote sait comment, elle s'était réveillée dans un lit bien moelleux dans un hôtel de Paris. Son métène comme elle l'appelait était déjà prêt, et la petite se dépêcha d'enfiler la robe qu'elle avait préparé pour l'occasion. Sa deuxième vraie robe de grande. La première, c'était pour un défilé. Mais la blondinette avait tellement grandi depuis, qu'elle ne rentrait dorénavant plus dedans. Sa lubie du moment, c'était le bleu. Alors, du bleu, il y en aurait aujourd'hui. Et puis au moins, elle n'éclipserait pas la mariée, qui serait certainement en rouge, comme le mariée.

Et pour une fois... Oui oui... Incroyable... Elle utilisa un peigne à cheveux... Ce fut long, douloureux, et fastidieux. Mais le résultat en valait la peine. Elle qui avait toujours la tignasse ébouriffée, elle paraissait propre pour une fois. Elle faisait ainsi honneur à celui qui la protégeait.

Toute fière, elle sortit de sa chambre, en marchant bien droite, les bras un peu en l'air pour montrer ses jolies manches qui pendouillaient... Puis elle s'approcha de Lexhor...

Il ne restait plus qu'à attendre le marié. Tous trois partirent ensuite pour la cathédrale, en voiture je vous prie, oui oui. Et avant que le marié ne fasse son entrée, Aemilia alla s'installer avec son papa de la France aux places réservées au témoin du marié. Ca, c'était trop la classe. Ils seraient cependant vite rejoints à priori... par une dame dont Aemilia allait donc faire connaissance... Mais ça, elle ne le savait pas encore. Suspens, suspens...

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Keridil
[Appartements d'Amahir, au Louvre.]

J'ai pas envie. J'irai pas. Et Della, elle est même pas là. Non, non et non.

Mais enfin, Votre Grâce, c'est une Lame, et un de vos vavasseurs, et un Orléanais, et un ami, non ?

Non. Rien de tout ça. Enfin...si ! Mais non, j'irai pas. Hors de question, no way, vous entendez ? Ca sert à rien, vous pouvez ranger tout votre bordel. Je n'y vais pas !

Mais enfin pourquoi, Votre Grâce ?

Y'aura plein de Malemort, j'aime pas les Malemort. La moitié a passé six mois à usurper des hommages, et passeront les six prochains à se faire passer pour humbles.

Roooh, vous médisez !

Si je veux !

Allons, il y aura votre père sans doute, et d'autres orléanais. La Reine n'est plus Reine, vous n'aurez pas à côtoyer de Malemort.

Bah, j'suis sûr que la moche va se ramener à Alluyes. J'aime pas, j'vais pas me forcer.

Votre Grâce, cessez de faire l'enfant et levez-vous ! Vous êtes Duc d'Orléans, vous êtes Lame d'Amahir, vous n'avez pas le choix. Un homme comme vous sait sourire quand il préférerait pleurer ! Vous êtes un diplomate, oui ou non ? Bon ! Allez.

Mais enfin ! Oui je suis Duc d'Orléans, c'est pas à vous de me dire quoi faire.

Faites-le pour Bel.Garath !

Hmmmaiiiheuuu. Bon. D'accord, on y va, mais pas longtemps, je me sens tout mou.

[Cathédrale Notre Dame de Paris]

On rentre ? Il fait froid là-dedans.

Nenni, allez, courage.

Vous ne venez pas ?

Non, je n'aurais pas dû quitter le Louvre, déjà.

Bon.

Gloups. Et voilà. Keridil d'Amahir est venu.
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Lexhor
Une petite ballade pour prendre le frais avant de s'engouffrer dans la majestueuse cathédrale noire de monde pour l'occasion.
Sur le parvis, Lexhor abandonna quelques instants Belgarath à ses invités pour retrouver sa cavalière avant de pénétrer dans le saint édifice.
Il en profita pour présenter sa petite protégée à sa tendre amie.


Ma douce Akane, voici ma petite protégée et couturière hors pair, Aemilia.
Aemilia, voici Akane de Clairval Giffard, duchesse de cany, entre autres, et Grand Chambellan de France. Mais retiens simplement Akane, ça sera déjà bien.


Le duc voyait déjà comment la fillette allait écorcher chaque mot. Heureusement qu'elle était douée et attachante, car l'entendre parler était un calvaire.

Prenez mon bras ma mie, et entrons nous mettre au premier rang. Je suis le témoin!

Et les voilà en route, passant non loin du marié et lui signifiant qu'ils se mettaient en place, Akane au bras gauche et la petiote accrochée à sa main droite.
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Aurelien87



Un carosse déboula à grande vitesse sur le parvis de Notre Dame, quelques cavaliers l'escortant. A peine était-il arrété que le valet ouvrait la porte pour en laisser sortir en prélat. Il monta les marches du parvis quatre à quatre sans même pendre soin de relever les pans de sa soutane. C'était le Grand aumonier, fort en retard, qui se dépéchait pour le mariage princier. Il attrappa au passage le jeune clerc qui l'attendait avec angoisse.

Pfffffffffiou..... moins deux et j'oubliais ce mariage..... est-ce que tout es pret ??? vous aez fait snner les cloches ???? NON ???? Allez vite faire sonner ces fichues cloches le temps que je m'habille et rejoignez moi sur le parvis.

L'archevêque s'engoufra dans la sacristie, puis il revêtit les habits sacerdotaux et reparti dare dare sur le parvis pour acceuillir la mariée.


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