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[RP] Mariage d'Elisa de Malemort & Bel Garath d'Oulvenne

Akane
[ Au Louvres, dans ses appartements ]

Elle dormait en cette matinée, oui d’un repos récupérateur, d’un sommeil profond…
Anne entra en trombe, ouvra les rideaux, voulait la tirer du lit, mais la brune ne voulait rien savoir, elle était bien dans ses songes, et râlait. Inutile de préciser qu’en de telles circonstances, il est facile de perdre la notion du temps…

Quand Anne lui rappela ce que ce jour représentait, le Grand Chambellan sautait de son lit, paniquée. Un mariage…
Oui aujourd’hui était le mariage d’un ami de celui qu’elle chérissait, Bel Garath d’Oulvennes, et de Elisa De Lahaye Malemort. Direction un bon bain chaud, et elle se fait préparer avec soin par sa camériste qui l’attendait.
Robe passée d’un rouge orangé éclatant aux broderies soignées, un peu de dentelles, confectionnée par Clarinha… Le corset était serré afin d’épouser ses formes. Elle demanda à ce que sa chevelure de jais retombe librement dans son dos, et que quelques mèches soient retenues par de petits peignes cachés dans la masse. En guise de bijoux, une tiare ornée d’un onyx, et une bague de même.

Une fois prête, c’est un carrosse aux armes de la Maison royale qui la menait en Nostre Dame, où déjà, son tendre l’attendait…En chemin, elle se demanda si le marié du jour était une connaissance de son regretté frère, Bulvaï... Quoi qu'elle fasse, tout le rappelait à son souvenir, ou presque.


[ Nostre Dame, enfin ! ]

Nerveuse en descendant du carrosse, elle l’était. Nerveuse car officiellement, ils s’affichaient aux yeux de toutes et tous, et qu’elle allait rentrer dans son monde, connaitre son entourage… Crainte de ne pas plaire…
Ces pensées s’estompèrent alors qu’il arrivait, suivi d’une jeune fille...


- Mon cher et tendre ami, le boujou à vous… Boujou Aemilia, j’ai beaucoup entendu parler de vous et de votre talent des plus prometteurs, je suis enchantée, nous allons pouvoir faire plus ample connaissance.

Un sourire qui se voulait rassurant alors qu’elle n’en menait pas large elle-même. Elle écouta son prétendant avec attention, et se saisit de son bras gauche, ses azurs rieurs rivés sur lui.

- Et bien, allons-y !

Avec son naturel déconcertant par moment, elle prit le bras gauche qui lui était proposé, et ainsi tous trois avancèrent. Au passage, elle reconnu des têtes, ce qui la rassurait un peu. Lorsque sa moitié saluait le marié, Akane en fit de même de façon polie et courtoise. Premier rang avait-il dit. Ainsi, ils s’installèrent. Quelques mots à la jeune fille

- Aemilia je suppose que c’est le premier mariage auquel vous assistez, vous verrez, c’est un jour exceptionnel dans la vie d’un homme et d’une femme…Es-ce vous la créatrice des tenues des futurs époux ? Le marié est fort élégant !

Petit sourire à son cavalier… Elle attendit maintenant la suite des événements.
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[ Blason de deuil en cours ]
Emilie_rosengard
Elle ne mit pas longtemps à gravir les quelques marches qui les séparaient et malgré le baiser sur les lèvres, aux paroles d'Arga, la brune baissa légèrement le regard. Oui, elle le torturait, elle en avait conscience, mais il semblait en avoir pris l'habitude puisque malgré tout il était là, à l'attendre. Et puis quand on est enceinte, les hormones nous jouent pas mal de tour, nous faisant dire tout et n'importe quoi. Enfin là, il n'y avait pas que les hormones mais quelle importance puisque maintenant elle était là ?

Seigneur de Lugan et de Cosnac.... vous ne vous attendiez pas à ma venue, cependant vous êtes là à m'attendre. Oubliez ce que j'ai écrit. Vous savez bien que je ne peux me passer de vous.

Elle posa sa main sur celle qu'il venait de mettre sur son ventre.

Mercé d'être venue ma douce Emilie... J'espère seulement que le bébé se porte bien et que tu n'es pas trop fatiguée par ce voyage.
Si tu veux j'irais parler à ma cousine, on ne s'attardera pas si tu le souhaites.


A peine eut-il fini de parler que le bébé s'agita et cogna juste sous la main.

Je crois que tu as ta réponse ! Quant au voyage, et bien j'ai pris le carrosse de Jake. C'est moins risqué et son valet a évité tout ce qui aurait pu trop nous secouer. Et comme je suis arrivée hier, j'ai pu me reposer suffisamment. Inutile donc d'écourter quoi que ce soit, ne t'en fais pas.

Puis il la questionna sur son frère et la brune fit une légère moue.

Et bien .... il doit l'être à présent oui, je lui ai laissé un mot sur son bureau. Et il me connait suffisamment pour savoir que j'avais trop envie de venir. Il ne l'aura donc pas mal pris, sois en certain.

Et de lui faire un sourire pour le rassurer, avant de terminer de grimper les dernières marches et d'entrer dans la Cathédrale à son bras.

Quelque peu mal à l'aise, elle se laissa guider et s'installa sans rechigner où il lui indiqua. Il glissa sa main dans la sienne, ce qui rassura Emilie. Leurs regards se croisèrent et elle pressa un peu plus sa main sur la sienne.

Ca me convient parfaitement oui.

Alors qu'elle ouvrait la bouche pour le remercier de l'avoir invitée et lui dire à quel point elle l'aimait, les cloches se mirent à sonner. La mariée n'allait sans doute pas tarder à arriver. En attendant, sous le tintement des cloches, la brune admira l'intérieur de la Cathédrale, découvrant un lieu absolument magnifique.

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Les apparences sont parfois trompeuses.
Avec Emilie, elles le sont souvent,
Pour ne pas dire toujours.
Mais ça, personne ne le sait !
Sauf ceux qui la connaissent vraiment,
Autant dire pas grand monde.
Xalta
Elle avait quitté son appartement parisien tout neuf, elle avait fini par se décider, le confort du fauteuil de son bureau d'Intendante était bien sommaire, et puis elle arrivait à un âge où l'on aime son petit confort: elle n'avait plus vingt ans depuis longtemps... Un léger soupir, un regard dans son miroir lui avait rappelé que même si elle affichait une ligne de jeune fille_ car n'ayant pas connu les joies de l'enfantement_ les ans étaient passés et deux, trois coups d'épée aussi. Elle s'était habillée aidée d'Armande, sa dame de compagnie qui l'accompagnerait certainement au mariage du Giennois, car quoiqu'on dise l'adage était vrai: Giennois, un jour, Giennois pour toujours. Son fils aussi l'accompagnerait peut-etre, enfin si elle réussissait à mettre la main sur le jeune homme qui semblait multiplier les activités.

Après plusieurs essayages, elle avait fini par se décider par une tenue sobre mais élégante. Elle n'avait pas besoin que les regards se tournent vers elle, il n'y aurait qu'une "reine" du jour de toute façon. Pourquoi se rendait-elle à ce mariage d'une parce qu'elle connaissait Belgarath et de deux parce qu'elle était ambassadrice Orléanaise en Limousin et Marche. Deux excellentes raisons , donc. D'ailleurs, le délégué territorial serait certainement présent lui aussi comme d'autres Orléanais. C'est donc bien entouré qu'elle fit son arrivée à Nostre-Dame. Que de monde ! Elle salua d'un mouvement de tête les personnes connues, puis prit place dans un des rangs. Laissant vagabonder son regard sur la foule bigarrée.

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En cours...
Valeryane
Finalement après des jours à réfléchir, j'y vais j'y vais pas, après avoir envoyé un pigeon à sa cousine, la volcan se décida, Elisa n'avait rien à voir dans son histoire, elle avait bien d'autre chose à faire et ce jour était important, ne voulant faire de peine à son amie, Val prit son temps sur son travail et demanda à son ami de l'accompagner, mais en arrivant elle ne fut pas surprise de sa vision, elle attendit un moment avant d'entrer, puis une fois que le couple devant avait disparu dans la cathédral, elle entra avec son ami Robin, fit le signe aristotelicien et s'installa au fond, la mariée allait arriver, et elle ne voulait pas rater son entrée.

C'est sans aucune émotion que Val était en ces lieux, qui n'avaient plus aucun sens à ses yeux, sauf celui de la foi Aritotelicienne, foi qu'elle gardait. Mais pour toute cérémonie au sens sentimentale, c'était vraiment tout autre chose. Non elle n'était pas aigris, ni triste, ni haineuse, mais les années font qu'au bout d'un temps on ne ressent plus de la même façon les choses, mal était fait, mal avait été fait, maintenant un merveilleux avenir s'ouvrait à elle, en compagnie de ses amis, enfants et famille. Sa vie était dans le sud.


La brune se pencha vers Robin et Sinatra, tout deux n'avaient pas voulu qu'elle s'y rende seule.

La mariée va pas tarder je pense, chuut! restons sage hein! je partirais bien avant la fin.

Que le voyage avait été long jusqu'à Paris, d'ailleurs elle devait se rendre chez un fournisseur, pour son atelier, petit profit du voyage pour régler ses affaires, et oui autant profiter, c'est qu'elle avait une réputation maintenant à tenir, surtout pour son atelier, ou l'accueil aimable était une priorité.

Les émeraudes balayer les murs et les vitraux de la cathédrale, ce lieu elle le connaissait déjà, puis son regard fixa l'entrée, petit sourire complice à Robin et Sinatra.

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Argawaen
Il fit un signe de tête en guise de réponse et les cloches sonnaient enfin... L'évènement du jour allait commencer dans très peu de temps et il était heureux de le partager avec sa douce Emilie.
Argawaen la regardait contempler l'édifice et il esquissait un sourire.
Il se pencha puis murmura à son oreille...


" Je crains de ne pas être assez riche pour avoir une demeure comme celle-ci ma douce... "

Riant discrètement il posait leurs mains sur sa cuisse et l'homme reportait son attention en direction de l'autel.
Il y a quelques temps c'était lui qui était devant ce dernier, et ce jour là, en pleine guerre, blessé, il s'était marié...
Aujourd'hui c'était terminé, il était en train de se séparer d'avec son actuelle épouse et c'était mieux ainsi.
Regardant sa douce Emilie il esquissait un sourire et se disait qu'eux deux avaient parcourus bien des chemins depuis Valence... Et au final, ils étaient de nouveau réunis...

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Robiin.descharmilles

Robiin qui voyagé avec la petite troupe des Llobregat..
Son amie val..lui avez fait plein de costume..et surtout offert as mal de bière.
leur route ce sont retrouver..et ces avec plaisir que robin voyagé avec eux..il adoré la petite Alci , et son costume de pirate... robin et Sinatra escorté la petite brune a notre dames..Robiin connaissait déjà la route et sourit en voyant le beau paysage..il était au mariage de Cerise et Sébastien..y as quelque jours et sourit a pouvoir être "témoins " d un autre mariage
qui sera magnifique a croire les dirent des invité déjà présent !
Rob.. rentrais a nouvelle fois dans Nôtres Dames..et s installa non loin de Sinatra et Val !
Armande


L'Armande était toute tremblante, c'était la première fois que sa Dame l'emmenait dans de telles mondanités, et a vrai dire, elle n'avait jamais porté si belle robe pour se rendre ou que ce soit. D'ailleurs elle avait moult fois complimenté sa dame sur sa tenue, elle était si belle malgré les brûlures et les cicatrices qu'elle devait constamment camoufler, la Dame de Tronchay était fort élégante.

Une fois qu'elles furent rendue a Nostre Dame, Armande remit en place des cheveux en se mordillant la lèvre, signe d'une grande nervosité, elle espérait faire bonne figure dans ce rassemblement de couronnes.

Toute vêtue de vert comme a son habitude, la Demoiselle de compagnie marchait deux pas derrière l'intendante. Les mains contre son giron, elle regardait les robes et autres froufrou qui lui passait sous le nez. Elle avait reconnu quelques politiques du Duché d'Orléans, mais si non presque tout les autres - si non la totalité - lui était inconnu.

Que de beau monde !

Boucle d'or tâcha de cacher son excitation, si elle adorait les mariages c'était surtout les bals qui venait ensuite. La jeune femme souriait presque un peu trop, ça lui donnait un air niais... Mais quand la Châtaigne atteignit son siège, elle prit place ses cotés, et lui murmura a l'oreille:


Dites, croyez vous que le Roy se montrera?

La Blonde se disait que ça serait la cerise sur le gâteau - de mariage bien sur - si un personnage royal se présentait a une réunion qui lui paraissait déjà fort réussie.

Emilie_rosengard
Elle pouffa discrètement de rire au murmure d'Arga et elle répondit en chuchotant à son tour :

Je n'ai aucune envie de grandeur, tu me connais suffisamment pour ça. Mais je n'étais jamais entrée dans cette cathédrale et je la trouve magnifique.

Elle le regarda en souriant. Elle devinait ses pensées. Cet endroit, il le connaissait déjà et jamais elle n'aurait cru le revoir un jour. Tant de temps depuis Valence pour enfin se retrouver. Beaucoup d'erreurs commises pour la brune, mais rien d'irréversible. Une seule chose ne pouvait être effacée, c'était le petit être qui s'agitait dans son ventre. Et même si elle serait pointée du doigt parce qu'elle n'était pas mariée, elle s'en moquait parce que c'était le plus beau cadeau que lui faisait la vie. Tout venait à point à qui savait attendre, et elle avait attendu .... pour enfin avoir l'homme de sa vie à ses côtés et un enfant à naître.

Les cloches n'en finissaient pas de sonner et il lui tardait de voir enfin la mariée.

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Les apparences sont parfois trompeuses.
Avec Emilie, elles le sont souvent,
Pour ne pas dire toujours.
Mais ça, personne ne le sait !
Sauf ceux qui la connaissent vraiment,
Autant dire pas grand monde.
Aemilia
Donc... Avant de s'installer dans la cathédrale... oui on corrige hein... Une dame avait kidnappé le bras de son mécène. Heureusement, pas le bras au bout duquel la main du papa de la France tenait la petite. Sinon, ç'aurait été la guerre... Naméo...

Silencieuse, la petite regardait la dame, sans comprendre... Elle articula juste un bonjour sans que le son ne sorte de sa bouche... Se retourna quand la dame la vouvoya... Bah non, personne derrière elle. Incompréhensible.

Installation dans le lieu saint. Il se passait des tonnes de choses dans l'esprit de la blondinette. Pourquoi la dame lui tenait le bras? Pourquoi se regardaient-ils tous deux de cette façon-là? Pourquoi l'homme semblait serrer sa main à elle un peu moins fort depuis que la dame était là?

La petite commençait à avoir peur... Et si son mécène changeait d'avis... S'il la renvoyait d'où elle venait, s'il ne la protégeait plus pour protéger la grande dame à la place... Et si... Non... elle n'osait imaginer le pire... Elle qui commençait juste son éducationnage comme elle disait, elle ne voulait pas que ça s'arrête...

Lexhor était assis entre elles. Parfois, elle se penchait discrètement - enfin discrètement comme une enfant de 9 ans mal éduquée - pour regarder Akane, cachée derrière son protecteur. Observation de "l'ennemie". Jalousie? Peut-être. Egoïsme? Sûrement.

Ce jeu de "je te regarde et quand tu me regardes j'arrête de te regarder" s'arrêta vite, coupé par la chamb' qui se mit à lui parler.

"Aemilia je suppose que c’est le premier mariage auquel vous assistez, vous verrez, c’est un jour exceptionnel dans la vie d’un homme et d’une femme…Es-ce vous la créatrice des tenues des futurs époux ? Le marié est fort élégant ! "

Encore vous. La petite se retourna encore. Là oui, y avait du monde derrière elle. Froncement de sourcil. Elle finit par répondre d'une petite voix un peu intimidée.

Première question.


Vi.

Ce qu'il y avait d'exceptionnel, à part trop de monde mais des jolis vêtements, elle ne voyait pas cependant. Deuxième question.

Vi. Moi a fait le monsieur. Mais que moi tout seule, pas les gens que y sont derrière moi.

Quand on est blonde, on le reste. Quand on n'est pas éduquée, ça peut se changer - en plus ça rime- . Mais pour ça, faut surveiller qu'on s'occupe toujours d'elle. Aemilia serra la main de son mécène pour qu'il se rappelle qu'elle était là. Qu'allait-il advenir d'elle à présent... Allait-il la jeter dehors après la cérémonie? Allait-elle faire la manche pour pouvoir retourner là où elle était avant? Elle aurait dû emmener son lapin magique pour la protéger. Ou le pigeon du vieux, pour que sa maîtresse es couture vienne la chercher. Comme elle lui avait promis.

Inquiète en elle-même, la petite essayait de ne rien montrer. Même si ses yeux n'arrivaient jamais rien à cacher.

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Kasia
Le propre d'une embuscade, c'est de prendre l'ennemi par surprise. Et de ce point de vue, à coup sûr, c'était réussi, à voir la coloration du futur vaincu et sa destabilisation initiale. Parce qu'évidemment, malgré sa reprise remarquable, à la volée, il était inconcevable qu'il gagne.
Sauf que le propre de l'embusqué, c'est d'être attendu au tournant, et sans crier gare, voilà que l'embûche semée par une flamme issue du bûcher se retrouve sur le chemin. Surprise !
C'est au tour de la brune de piquer un fard, se râcler la gorge, gênée. Une fois déjà.
Elle, magnifique ? Cette blague ! Elle savait bien ces nombreux défauts, mais surtout, elle savait bien que sa robe était simple, comme toutes les vieilles robes d'Ald', avant qu'elle ne s'avise que l'argent avait du bon.
Elle savait bien qu'elle faisait pâle figure à côté de l'éclat des grands invités aux noces. Alors quoi, elle, magnifique ? C'était de l'humour sournois, au moins !

Un regard presque désapprobateur fut lancé à l'allumette, parce qu'il semblait inconcevable que celle ci fut sincère. Et si l'aspect de Mahelya lui sembla comme étrange, sa cervelle à peine mise en branle n'avait pas eu le temps de tiquer qu'elle revenait déjà vers le blond, objet de son agression. Nouveau râclement de gorge, deux fois. A l'inverse de l'autre, proche de l'agacement celui là. Exaspération mal cachée alors qu'elle ne peut en vouloir au Carsenac... Mais à force de le répéter, c'en devient insupportable.


"Pas Dame, surtout ! Kasia à la rigueur. Vous voudriez pas me vieillir de dix ans encore, non plus ? Et puis je sais qui vous êtes.. Je vous ai vu pendant l'aller, depuis Ussac. J'crois que j'monte mieux que vous, même !"

Ses lèvres se firent moqueuse, et un clin d'oeil conclut l'affaire, comme le mettant au défi de riposter sous peine de voir une jeune fille pas même plus âgée lui damer le piont et le laisser le bec dans l'eau.
Mais ça, c'était à condition qu'il se prête au jeu. Et, chose à laquelle elle n'avait pas pensé, qu'il la remette, un minimum. Car de l'apprentie Dame Blanche aux airs de garçon manqué -ce quand on ne pouvait pas, simplement, supprimer le manqué- à l'invité d'un mariage princier, il y avait un pas qu'un déguisement de soudard ou presque pour courir la France ne permettrait certes pas de franchir.
Le jeu des apparences.. Et à propos d'apparences, et d'eau, trop d'eau tue les flammèches et parfois même éteignent les braises.

Au départ, elle comptait embarquer ses deux voisins pour aller de l'avant. Rejoindre l'intérieur par exemple, et se dégotter une place correcte d'où on pourrait passer la cérémonie à fixer autre chose qu'un pilier de pierre froide en essayant d'entendre les marmonnements inaudibles d'un prélat gâteux. C'est donc là qu'une brusque virevolte des pieds faillit coûter l'équilibre de la chieuse, un des plus fervents partisans des tenues d'homme et des bonnes épées, bien plus exercé à monter à cheval qu'à la révérence (Et même sur un quart de tour, les robes étaient de ces engins de torture qui transforme le moindre pas en un quasi saut périlleux.).
Toutefois, le risque en valait la chandelle ; la flambée qui animait la flammèche ne semblait pas bien vive, et lui laissait un teint de nuage un jour de beau temps. Translucide.


"Mahe, on dirait que vous n'avez pas dormi de la nuit, ça fait peur à voir !"

Et parfois, quand on a l'air inquiet, c'est qu'on l'est pour de vrai.
Heloise
Héloïse jetait des coups d'oeils à droite et à gauche admirant les vitraux, les statues et autres décors de la cathédrale tandis que Gaïlen était plus concentré sur les places à prendre.

Elle suivait donc ce dernier se laissant mouvoir en fonction des mouvements de son bras. Mais elle fut finalement arrachée à sa contemplation par la voix du jeune homme. Elle tourna donc sa tête vers lui et écouta.


- Hum... il faudra que je demande la permission en ce cas.

La brune se demanda comment son récent fiancé le prendrait, il faut bien dire que pour ce jour il n'avait donné aucune réponse préférant ignorer ce passage de sa lettre. Peut-être ferait-il de même pour ces joutes ?
Mais Gaïlen enchainait rappelant les cours du Collège.


- Oui j'ai vu, que nous allions apprendre les joutes. J'avoue que ce n'est pas le genre de chose qui m'attire.

La vue du sang lui faisant horreur, elle savait qu'en voir était bien plus risqué lors d'entrainement à la joute plutôt que d'entrainement à l'épée. Etrange c'est vrai, une jeune fille qui adore monter à cheval en amazone ou à califourchon, qui adore se battre à l'épée mais qui déteste porter des braies et à horreur de la vue du sang. Mais que voulez-vous ce sont les contradictions de son éducation.

- Vous savez, les préparatifs des noces... je n'y suis pas trop impliquée et elles ne sont qu'en juin il y a donc un peu de temps.

En attendant à papoter, les gens entraient et le marié se mettait en place.

- Je pense qu'il faut qu'on aille s'assoir où on sera au milieu du chemin de votre cousine dans quelques minutes.

La jeune fille appuya sa phrase d'un sourire à Gaïlen, elle aurait bien elle-même choisi leur place sur un banc mais elle ne savait pas trop comment cela se passait et préféra presser le bras de son cavalier.
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Dotyy
Dotyy avait fait tout son possible pour arriver à l'heure au mariage de Bel, c'est donc en courant qu'elle grimpa les marches de Nostre-Dame. Elle arriva en haut essoufflé, elle se remettait tout juste de son séjour forcé chez les sœurs et des drames qui en avait écoulé. Elle Souffla de grand coup, réajusta sa robe et sa coiffure et mit ses humeurs moroses de cotés et sourit en entrant dans la cathédrale le cœur en fête et heureuse pour Bel. Le mariage était un jour merveilleux et riche en émotion. Elle avança doucement et salua les personnes présentes qu'elle connaissait. Elle ne put s'empêcher de sourire à Aemilia et Lex, puis elle fut surprise de voir Emilie et reconnu l'homme à ses côtés. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait et la présence d'Emilie lui sembla plus claire. Ne voulant point les déranger, elle les salua de la main. Elle aurait bien le temps après la cérémonie de venir lui dire bonjour comme il fallait, en plus la mariée allait ne surement pas tarder.

Elle continua à avancer, cherchant une place et en trouva enfin une. Elle vit alors Bel et lui adressa un sourire et un signe de main. Elle n'allait pas aller le déranger maintenant, il avait bien mieux à faire et surtout à penser. Elle garda son sourire et attendit sagement, regardant de temps en temps à droite ... puis à gauche ... comme-ci elle cherchait quelqu'un.

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Akane
Et la jeune fille de lui répondre…

La brune se sentait observée sous toutes les coutures, jalousée peut être, mais elle comprenait…
Elle comprenait car son tendre lui avait expliqué au préalable qu’il avait recueilli la jeune prodige afin de lui offrir une éducation convenable et l’aider à avancer dans la vie.

Et cet air inquiet dans ses yeux enfantins…

La crainte peut être de le perdre, que rien ne soit plus comme avant. La normande ne voulait pas lui voler son protecteur, loin de là, elle trouvait l’initiative tellement généreuse qu’elle n’oserait jamais faire une chose pareille.

Que pouvait-elle faire ? Etre rassurante ?
Quelques mots sortirent de sa bouche


- C’est vraiment très joli, vous irez loin…

Peut mieux faire, vraiment mieux, mais en ce jour, ce n’était pas chose gagnée. Elle avait toujours cette peur au ventre de décevoir, de le décevoir vu qu’elle se trouvait dans son monde, mais elle n’en montra rien. Elle se demandait si malgré tout sa présence se trouvait être une bonne idée ou non, vu la réaction de l’enfant.

Tout s’embrouillait dans sa tête, elle fixait désormais l’autel pour cacher son trouble, chose qu’elle savait maitriser. Elle tenait à lui, chose certaine, et souhaitait plus que tout être à ses côtés, sans prendre la place de ses proches, mais comment le faire comprendre ?

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[ Blason de deuil en cours ]
Aemilia
Ohlala... Inquiétude encore plus dans les yeux de la gamine... Elle ne put s'empêcher de répondre immédiatement...

Qui que c'est que y vont loin? Moi veux pô être dedans hein, moi veux rester avec m'sieur Ahir... Y a une épée, mais y est gentil lui...

Ses yeux s'embuèrent. Non non non, elle ne voulait pas retourner chez les orphelines... Elle ne voulait pas qu'on la batte à nouveau. Elle allait mieux depuis qu'elle s'était enfuie. Elle avait rencontré plein de gens gentils, même qu'ils lui donnaient des bonnes choses à manger parfois, et elle ne voulait pas connaître à nouveau le passé qu'elle avait eu. Droite comme un piquet, la petite regardait l'autel et la grande croix derrière... Ses ongles s'enfonçaient dans le tissu de sa nouvelle robe, ses mains crispées ne bougeaient plus, l'une dans la main de son "métène", l'autre dans le bleu de sa soie.

Petite prière à Ari, puisqu'elle était dans sa maison, une encore plus grande qu'à Chalon et à Orléans. Mais il y avait toujours les mêmes odeurs d'encens et de bougies mélangés.

"Dis Ari... Tu fais que le m'sieur Ahir y veut bien me garder... Tu sais, moi t'a apporté plein de bon manger, toi que tu dois aider moi hein. Moi promets va être très sage, oui oui oui. Pa'que moi veux que y m'éducationnise. Hein steuplé Ari... Allez... On est copain hein... T'oublies pô hein..."

La bouche de la blondinette se tordait un peu dans tous les sens, elle ne voulait pas pleurer, non non non... Même si on la traitait souvent de petite à cause de son fort mauvais langage, comparable à celui d'une enfant de 5 ans, elle était grande, et elle le montrerait. Quelqu'un arriverait-il à lui faire comprendre - bien courageux celui qui essaierait d'expliquer quelque chose à une vraie blonde - que les paroles de la dame ne concernait pas un éloignement physique, mais plutôt son talent dans l'avenir...

Elle finit par tourner la tête, entendant du bruit derrière elle, et se disant que c'était une bonne occasion d'essuyer une larme qui avait Ari sait comment par glisser sur sa joue. Et qui vit-elle... Dotyy qui lui souriait. La voilà sa porte de sortie... A la fin de la cérémonie, si le papa de la France ne voulait plus d'elle, elle pourrait demander à Dotyy de la ramener. La jolie rousse avait toujours été gentille avec elle. Elle l'aiderait sûrement. Petit soulagement intérieur. Une larme rapidement séchée, même si ses yeux restaient humides.

Tout espoir n'était pas encore perdu...

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Akane
Mayday ! Mayday ! Aurait pu dire Akane en des temps plus modernes, et en regardant Lexhor avec un air de « oups j’ai fait une gaffe je crois », allait-il se conduire en preux chevalier et la sauver de ce mauvais pas ? Allez quoi !
Non ? Oui ?
Tant pis, la brune agit. Des enfants, elle en avait, elle avait même des nièces et des neveux.
Mais alors pourquoi avait-elle gaffé ? Certainement la nervosité due au moment !

Nooooooon pas les yeux qui se remplissent de larmes ! C’est une sensible la Tempête parfois, surtout face à des gamins ! Elle voit déjà la petite qui regarde une autre Dame, qui essuie une larme, elle se lance, sourire chaleureux, voix douce.


- Demoiselle, je voulais dire que votre talent bien mis en valeur vous permettra de devenir une grande dame… ne vous inquiétez pas, personne ne vous éloignera de Lexhor.

Et mince, elle n’avait même pas de mouchoir à lui tendre !
Plus les instants passèrent en sa compagnie, plus elle la trouvait attachante ...

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[ Blason de deuil en cours ]
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