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[RP] Mariage d'Elisa de Malemort & Bel Garath d'Oulvenne

Bourguignon
En retard, en deux mots si on devait résumer la situation c'est comme cela que le Boeuf et son épouse le feraient. Pourtant le couple gouvernemental était au courant depuis plusieurs semaines que le mariage de Belgarath avec la Malemort aurait lieu à Notre Dame, ils s'étaient d'ailleurs préparés puisqu'ils avaient retenu la date, donnés des consignes pour faire préparer les coches mais voila lorsque la Boucle d'or s'occupait de son départ vers ses terres d'origines le Boeuf jonglait entre ses obligations au sein du Duché et des tournois de joutes ... tout un programme en somme.

C'est avec un étonnement non dissimulé que le Duc et sa Duduche virent leur carosse arriver dans la cour du Chateau de Beaugency, du haut de la tour César l'ex Tyran d'Orléans regarda d'un air inquiet sa Blonde, avait elle avancé son départ sans le prévenir ?
Avec elle tout était possible mais d'après ses émeraudes écarquillées se n'était pas le cas, un valet vint leur rappeler l'evenement de la journée.

Moment de flottement avant l'affolement, les deux époux partirent chacun de leur côté pour se préparer, en un éclair le Sorel sortit de chateau mais la Vaisneau comme à son habitude mit un peu - beaucoup - plus de temps. En l'attendant Bourguignon donna des consignes à son coche pour essayer de rattraper le retard accumulé.
Dans un premier temps ils partiront vers Orléans et pour rejoindre la Capitale et emprunteront un chemin peu utilisé, delaissant les routes vers Chartres ou Fontainebleau, le Boeuf choisit de passer à proximité d'Etampes.

Ce choix s'avera presque payant pour les Sorel ; oui les Sorel car Alix avait réussi à se préparer et sortir de la Tour César, puisque le couple arriva avant que les portes de la Cathédrale ne se ferme...
S'inserant sans un mot et sans faire de bruit parmi les autres convives le Boeuf et son épouse suivirent la cérémonie..

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Aloara
[L'heure était venue...]

Ha l'amour !!! Un sentiment qui vous procure d'étranges émotions... En regardant Sa Mie, la Baronnesse se rappela toute l'angoisse et le bonheur qu'elle avait éprouvé en cette journée qui fut sienne...
A la fois heureuse et fière d'enfin Lui appartenir, de pouvoir L'aimer au grand jour, mais aussi stressée et apeurée de ce qu'allait lui réserver une vie à deux...

Sûr que la Malemort ressentait la même chose... En officialisant les fiançailles par le mariage, elle devait se sentir bien soulagée à l'idée que Bel Goliath, le voleur de Princesse, décide de renoncer à toutes les autres Greluches... Car Prétendantes en tout genre, il devait y en avoir... Tout comme Son Mini en eut et en avait sans doute encore... Des belles, des moches, des grandes, des petites, des gueuses, des nobles... Bref... Que du mauvais monde qui laissait la Douceur intransigeante sur le bonheur à venir de Sa Moitié...

Un merci de sa part une fois la coiffure terminée, un sourire en guise d'un "de rien", et voilà que la place est cédé à la troisième Altesse du jour...

A vrai dire, pour rien au monde la Baronnesse aurait voulut serrer le corset de Sa Dulcinée... Un moment à couper le souffle aussi bien pour Elle, que pour la bourreau du ventre... Elle avait bien fait de se charger de la coiffure... Le dessous de la robe terminé, il fallait s'occuper du dessus et des accessoires... C'est donc émerveillée, que la Princesse admirait l'habillage de Poupée...


Vous êtes... Resplendissante... Merveilleuse... Sublime... En fait, aucun mot n'est digne de qualifier votre beauté en ce jour Ma Mie...

Il était temps... Temps d'y aller si elles ne voulaient pas arriver en retard pour ce mariage... Temps d'espérer être à Ses côtés une fois arrivée à la Cathédrale... Le Temps d'un instant avec tous ceux qu'elle aimait plus que tout au monde...

Et bien Ma Douce Altesse, il est vrai qu'il ne manquait que vous !
Vous ferez une épouse parfaite et gare à lui s'il ose dire le contraire...


Pouffant de rire, elles sortirent de la chambre et c'est toute fière, qu'elle suivait Sa Princesse jusqu'aux extérieurs de l'Auberge... Des regards tournés vers elle, des chuchotis à plus en finir, les courbettes n'en parlons pas... Elle était ce jour, la Reyne du Royaume en tout cas aux yeux de la Baronnesse... Main qui se glisse dans la sienne et elle sourit en la serrant fort... Un sourire et elle fit entendre :

Toutes en voitures Altesses !

Et voilà qu'une fois à l'intérieur, le coche pris route pour la Cathédrale... Un silence qui ne dura pas bien longtemps puisque très vite l'Edifice se dressa sous leurs yeux... La témoigne qui descend, la Demoiselle ou plutôt Dame d'honneur, qui suit dévoilant sa robe d'honneur, et voilà qu'elle tendit sa main à Elisa pour la faire descendre...

Point de Tendre Mini en vue, mais un Dénéré bel et bien présent... Son frère, parrain de Sa Belle, était là, à attendre sur le parvis pour l'amener devant l'autel...

Un sourire en voyant le bonheur de Sa Douce, elle espérait que Son Epoux, Sa Moitié au masculin, la rejoigne à l'intérieur de la Cathédrale...
Se postant derrière elle, elle prit la traîne entre ses doigts et lui murmura :
Allons y Ma Douce, votre futur époux doit s'impatienter...
Elle la suivit jusqu'aux côtés de Killi, salua son frère d'un baiser sur la joue en lui disant :


Je suis heureuse de te revoir Mon Frère... Allons... Ne faisons plus attendre le voleur de Princesse...

Le son des cloches qui tinta aux oreilles de la Baronnesse et c'est silencieuse qu'elle suivit la marche nuptiale faisant bien attention à ce que la mariée ne se prenne point la traîne dans les pieds... Manquerait plus que ça que Sa Poupée se blesse le jour de ses épousailles...

Devant les portes, elle attendit que la Lahaye se donne du courage et quand elle la vit entamer ses premiers pas, elle sourit... Il l'attendait posté devant l'autel, les yeux des invités se rivaient sur Elles et en parfaite Princesse dHonneur, elle se devait de sourire même si ses yeux ne cherchait qu'une personne... Un Lui qui se faisait désiré comme toujours... Mais l'heure était à Elisa, à Sa Douce qu'elle accompagnait jusqu'à son promis pour se faire bientôt appeler Son Altesse Elisa d'Oulvenne Malemort...

Prenant place sur un banc non loin de l'autel, elle espérait que Sa Présence comblerait bientôt la sienne avant le début de Cérémonie...


Je ne serais plus dispo pour la suite du mariage... Je tâcherais de faire au mieux sinon que LJD Gilles et Elisa fassent agir ma marionnette en conséquence... LJD Alo

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Heloise
Héloïse suivait des yeux l'avancés de la marié qui resplendissait. Pour sur elle aurait pas autant d'allure quand ca serait son tour. Difficile d'égaler une Altesse après tout.

Puis elle entendit une petite voix lui parler. Pas du genre bavarde pour un soue lorsqu'elle est dans une église, Héloïse prit tout de même le temps de se pencher vers Gaïlen et de répondre.


- Aucun souci mais apprenez à mesurer votre force. C'est que vous en avez plus que vous ne croyez.

La brunette lui adressa un sourire rassurant. Puis se concentra de nouveau sur la cérémonie. Il eut été facheux de loupé le credo ou quelques prières. Mais Gaïlen pouvait être sur qu'elle ne lui en voulait plus. Il était aussi adorable que son frère. D'ailleur il lui faisait de plus en plus penser à Pierre.
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Bel.garath
Bel', de l'autel, voyait les dernières personnes entrer dans l'édifice. Il en reconnaissait quelques uns, et souriait en les voyant rentrer, même si, vu la distance qu'il y avait jusqu'à la porte, ces derniers n'apercevaient pas forcément le sourire.

Depuis les dernières personnes qui étaient arrivées, il ne saurait dire si le temps avait été long ou bien très rapide, mais tout à coup...:



[PamPamPamPam... PamPamPamPaaaaam... (musique des mariage quoi ^^)]

Elle venait de franchir les lourdes portes de la cathédrale. Son parrain lui offrait son bras et l'accompagnait, lentement vers l'autel. Bel' n'avait d'yeux que pour sa fiancée. Ses yeux étaient plongés dans les siens et le temps semblait s'être arrêté autour d'eux. Comme s'ils n'étaient plus que tous les deux dans le saint édifice. Le sourire de Bel' partait d'un oreille pour arriver jusqu'à sa jumelle, de l'autre côté de son visage.
Sa fiancée était ravissante, merveilleuse, splendide. Il avait beau chercher dans sa tête quelques adjectifs pouvant la décrire, il n'en trouvait d'assez forts pour exprimer sa vision.
Elisa avançait lentement vers lui, et c'est bien ce qu'il avait pensé auparavant. La distance les séparant semblait inifiment grande et ce n'est qu'au bout de ce qu'il lui parut des heures de marche qu'elle se trouva à ses côtés.



Vous êtes tellement magnifique... lui chuchotta-t-il avant de prendre sa main dans la sienne et d'y déposer un léger baiser. Il serra ensuite la main de son parrain et le remercia de l'avoir conduite jusqu'à lui.
Ils restèrent quelques instants à se regarder dans les yeux, en souriant, avant de se retourner vers le Grand Aumônier de France, qui, dans quelques instants les déclarerait enfin mari et femme.
La cérémonie pouvait enfin commencer.

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Alexander_d_emerask
[Sur un banc, au fond de l'église]

Ils avaient quitté l'auberge, après avoir écouté attentivement les indications du tenancier. De toutes façons, il suffisait de lever les yeux pour voir de loin le lieu de rendez-vous.
Majestueuse, gigantesque, pure beauté, elle avait dû demander mille personnes pendant mille ans.
Le jeune couple s'arrêta un moment pour contempler l'édifice et admirer le travail de fourmi des nombreux sculpteurs qui s'étaient affairés autour des portes d'entrée.

Ils se glissèrent ensuite à l'intérieur, à peines remarqués, ils étaient loin d'être les derniers à entrer, c'était plutôt rassurant.

Ne reconnaissant personne dans la foule de Dames et de Seigneurs déjà présents, ils décidèrent de se faire discrets, au fond de l'imposante bâtisse.
Il aperçut tout de même de loin le futur époux, du moins, il s'imaginait que c'était lui.
Il ne l'avait vu qu'une fois, puis il était de dos, mais vu la place qu'il occupait, ça ne pouvait être que lui.

Pour s'installer, Alex préféra une place juste au bord de l'allée centrale, en espérant que son amie Elisa remarque leur présence en passant.

De toutes façons, ils iraient la voir après la cérémonie, en faisant patiemment la file.
En attendant, les gens continuaient d'arriver et tapis dans leur coin, ils observaient les tenues des gens toutes plus belles les unes que les autres.

Ils commençaient à trouver le temps long et Alex était d'humeur taquine.
Il fit mine de vouloir chuchoter à l'oreille de Maëlle, mais lorsqu'elle se pencha, il lui déposa un tendre baiser dans le cou, juste avant que ne retentisse la musique annonçant la venue de la mariée.

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Aurelien87
Aurélien vit arriver la mariée. Enfin, la future mariée, mais fort la tête dans les nuages qu'elle faillit ne pas le voir. Aurélien sourit. Il pensait qu'il était temps, pour ces deux là, de gouter au bonheur. Il surveilla rapidement la formation du cortège, puis entra dans l'église, suivi dudit cortège pendant que, dans le chœur, la maîtrise chantait un chant.



Arrivés dans le choeur, la fiancée rejoint son tendre promis qui l'attendait déjà, fébrilement assis dans le fauteuil que le Grand Aumonier avait fait placer à leur intention. Puis Aurélien prononça un petit mot d’accueil.

Mes enfants, nous sommes ici pour célébrer le mariage de Noble Dame Elisa de Lahaye-Malemort et Noble Messire Bel.garath d'Oulvenne. Vous les connaissez tous, vous avez vu leur amour se développer et grandir. Les épreuves de la vie les ont fortement éprouvés, mais aujourd’hui ils viennent demander au Très Haut de bénir leur union.

Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.


Aurélien jeta un oeil circulaire. Hors de question que l'on vienne déranger la belle ordonnance de ce mariage, et comme il avait vécu ce genre de désagrément par le passé, il avait prévu quelques spécialités de son cru pour faire sortir manu militari les fauteurs de trouble. Comme il le pensait, rien ne se passa.


Avant d’écouter un passage du Livre des Vertus sur l’engagement du mariage, récitons notre acte de contrition.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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Lorenz.von.frayner
Ce n'est pas un carrosse qui s'arrêta devant la Cathédrale, mais seulement un bel étalon noir. 
Sur le dos de la monture l'on pouvait distinguer un jeune garçon pas très grand, approchant la quinzaine. 
Blond, le visage fin et fatigué, des yeux mouillés de tendresse et d'un bleu à faire pâlir la mer. 
Le petit gas était vêtu d'un ensemble rouge et or, avec de grandes bottes marrons. 

Soit, voilà que le von Frayner était devant Notre Dame, beau, fier, droit sur son cheval, comme si il tenait tête à ce monstrueux Bâtiment. 
Le bâtiment qui va permettre à Elisa de vivre une renaissance intérieure, de partage.
À deux; avec l'homme de sa vie.


Le beau garçon attacha son cheval et entra dans la grande bâtisse, très étonnante... 
Le mariage avait déjà commencé, décidément, il avait un don pour arriver en retard. Pour ne pas déranger la cérémonie, il prit place au fond du lieu de culte. 

Sa marraine était en train de se marier avec un homme unique, et adorable. Le blondinet ne doutait nullement de la durée de cette union, et de la beauté de ce moment. 
L'héritier observa la scène, imperturbable, comme devant un tableau ou une mosaïque et il attendit la fin pour les féliciter. 


 

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Elisa.
Effectivement oui, il était l’heure. L’heure de ne plus pouvoir faire demi-tour, même si elle savait pertinemment qu’à tout moment, juste un mot, un simple geste à son parrain et sa demoiselle –dame- d’honneur et tout deux réussiraient à la faire s’enfuir dans un nuage de poussière sans que quiconque n’ait le temps de dire « ouf ».
Mais non, elle n’avait pas envie de fuir, elle regardait déjà au loin, là, juste là devant l’autel son fiancé qui l’attendait. Elle aurait eu envie de courir pour rejoindre ses bras et l’embrasser. Espérant que son seul baiser pourrait sceller cette union…
Mais malheureusement cela n’était pas si facile… Et voilà qu’à force d’être dans ses pensées, elle faillit oublier de saluer le Grand Aumônier de France, manquerait plus que cela, tiens.
Elle le salua donc d’un doux sourire impatient, qu’il semblait avoir compris. Il entreprit donc la marche vers l’autel, au rythme du chant des enfants de chœur.

Un regard a son parrain qui semblait fort silencieux et angoissé lui aussi et juste avant de passer les deux grandes portes de la Cathédrale, Elisa monta sur la pointe de ses pieds pour lui embrasser tendrement la joue.


Merci d’avoir accepté d’être mon Père en cette journée.

Le départ est donné. La marche est entamée, direction le plus merveilleux des fiancés. L’avancée se fait doucement, un pas après l’autre, tandis que sa main vient serrer plus fermement celle de son parrain. Son cœur bat de plus en plus vite dans sa poitrine, laissant son corsage dévoiler chaque battement tapant dans sa poitrine.
La marche semble interminable, un pas de fait la fait reculer de deux. Et pourtant, elle ne rêve que de le retrouver.
Puis un mouvement de son Parrain qui la fait sortir de sa rêverie, se rappelant alors qu’ils ne sont pas seul et qu’autour d’eux se trouve bon nombre de leurs amis. Combien sont-ils ? La Malemort ne saurait même pas en juger, la Cathédrale est bien remplie, les bancs noirs de monde… Impossible de reconnaître les visages, tout semble flou autour d’eux. Seul quelques visages près de l’allée lui tape à l’œil, comme par exemple le jeune rouquin Berrichon, qui semble d’ailleurs très bien entouré. Et puis plus loin, son cousin, qui est accompagné lui aussi. Et là… Là tout devant, c’est sa sœur et son frère qu’elle voit. Un pincement au cœur, en repensant à l’absence de sa Mère en ce jour, mais pour sur elle doit veiller sur elle de là haut.

Voilà qu’elle arriva enfin devant son presque époux. Elisa se tourna vers son Parrain pour lui offrit un nouveau baiser sur la joue avec un murmure au creux de l’oreille.


Merci...

Sa main passa du bras de son parrain à la main de son fiancé, chaude, chaleureuse, rassurante, ses doigts s’entremêlent avec les siens. Ses jambes ont envie de céder sous son poids, elle tremble légèrement sous la tension. Sentant les regards se pencher sur elle, et sentant le souffle chaud de Bel glisser contre sa main.

J’ai tenté d’être à vostre hauteur pour vous honorer mon aimé.

Elle lui sourit, sa main serrant la sienne. Ses yeux semblent vouloir lui dire ô combien elle l’aime. Ensemble, ils se tournent enfin vers Aurélien. Ça y est… La cérémonie commençait. Les mots du Grand Aumonier raisonnaient dans la Cathédrale quand tout à coup, le silence fut. Et il avait intérêt d’ailleurs, le premier qui aurait ouvert la bouche aurait vu sa langue coupée par la demoiselle d’honneur et le témoin de la mariée, sans nul doute.
Mais le silence fut et la cérémonie pouvait continuer. Sans lâcher la main de son presque époux, la Malemort ouvrit la bouche.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.


Serait-elle pardonnée par le Très-Haut de ses péchés passés ? Une pensée pour son Parrain, qui d’une oreille attentive avait subit, vécu, écouté, aidé, simplifié et solutionné chaque péché de sa filleule, chaque difficulté qu’elle s’était créée ou qu’elle avait subit. Pauvre homme, serait-il lui pardonner un jour de lui avoir demandé de devenir son Parrain et par la même occasion lui pardonner tout ce qu’elle lui faisait subir ?
Sûrement, oui. Il finissait toujours par lui pardonner plus ou moins facilement. Alors… Le Très-Haut aussi lui pardonnerait sa vie passée et ses erreurs passées.

Ses erreurs qui pourtant l’ont amené ici aujourd’hui, à prendre pour époux l’homme qu’elle aime.

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Bel.garath
Bel' chuchotta encore quelques mots à l'attention de sa future épouse.

Et bien sachez que je suis vraiment très, très, très honoré ma douce... puis il sourit

Malgrès la grandeur de l'édifice et le monde qu'il y avait dedans, le silence régnait lorsque le Grand Aumonier demanda si quelqu'un s'opposait au mariage. Quelques secondes qui parrurent longues, et personne ne se manifesta. Bel' senti comme une tension se relâcher et donc, la cérémonie pouvait continuer. Bel' écoutait l'homme d'Eglise parler puis réfélchi quelques instants lorsqu'il fallu réciter à la suite d'Aurélien.

"Moi? péché? Si peu...Le Très-Haut me pardonnera sans nul doute... normalement..." puis il se mit à réciter à la suite de sa fiancée.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.


Bel' ne concevait pas un seul instant que le Très-Haut puisse lui refuser le pardon et encore moins le fait qu'il épouse Sa Bien-Aimée. Après tout, c'était bien Lui qui avait fait en sorte que Bel' parte pour la guerre. Lui encore qui avait mené Les Lames d'Amahir jusqu'en Limousin, et bien entendu, Lui qui lui avait permis de rencontrer Elisa à Limoges, de faire connaissance et de commencer à compter des points lors de magnifiques glissades en taverne. Et enfin, Lui qui les avait accompagné depuis ce premier jour jusqu'à aujourd'hui, dans Sa maison. Sûrement d'ailleurs la plus grande maison du Très-Haut qu'il pouvait y avoir dans tout le royaume et ceux alentours.

Après ce léger égarement de son esprit, Bel' remit toute son attention sur Le Grand Aumonier qui allait continuer la cérémonie.

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Killijo_de_denere
Elisa. a écrit:
Merci d’avoir accepté d’être mon Père en cette journée.


Il lui rendit son bisou, se retenant de la prendre dans ses bras pour le moment. On se demande qui il voulait rassurer par ce geste. D'ordinaire, c'était pour consoler sa filleule, mais cette fois-ci...

Je le serais toujours, ma chérie. En étant votre parrain, je me suis engagé à vous protéger. De tout.

Il regardait à peine l'assemblée, sachant que de toute manière, tous les regards étaient tournés vers la mariée. Il n'était présent que pour la mener à l'homme de sa vie. Celui qu'elle lui avait demandé de ne point le brusquer ni de le faire fuir. Il l'avait écouté, lui avait posé quelques questions, aussi parce qu'il voulait jauger la bête. Il n'aurait point donné sa filleule en mariage à n'importe qui. En mariage, sa précieuse filleule qu'il voulait protéger de tous ces protocoles inutiles. Il lui avait dit de protéger son coeur, et de profiter de sa liberté, mais elle était une incorrigible romantique. L'énergumène qui l'attendait près de l'autel avait su lui parler et la mener au mariage. Il n'aimait pas le mariage, ni pour lui, ni pour aucune de ses poulettes, mais il savait qu'il les perdrait pour un homme. Cela commençait par sa filleule. Puis Atthénaïs, Annelyse... Elandra et Evolio avaient encore le temps. Puis Evolio voulait devenir un soldat. Peut être au moins un de sauvé. Il ne voulait point y penser pour l'heure. Elle serait la femme de Bel Garath, mais elle resterait aussi sa filleule, et il veillerait sur elle et la famille qu'elle allait fonder. Tout à ses pensées, il avait avancé, tel un pantin que l'on mène, tout droit, une marionnette qui n'a point le choix que de mettre un pied devant l'autre. Un autre bisou l'avait sorti de ses pensées.

Elisa. a écrit:
Merci...


Déjà ? On ne peut pas recommencer ? Ce n'était qu'une répétition, et les invités veulent encore admirer la robe. Allez, on fait le trajet de dos, puis on revient, doucement. Il faut toujours se donner à ses invités. Parce qu'ils le méritent. Allez, on repart. Mais elle était déjà partie auprès de lui. Elle ne voyait plus que son fiancé. Il alla s'asseoir au premier rang, seul, abandonné et attendit l'heure de la confession. Il entendit les paroles et répéta.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Ne vous endormez pas avant la fin, et si vous êtes choqués, vous pouvez partir. Je ne vous en voudrais point.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés. Mais dans mon cas, vous en avez pour quelques neuvaines. Prévoyez des dimanches. Mes dames, je prierais avec vous.


Il repensa aux confessions qu'il donnait, dans le bon vieux temps, la dame sur ses genoux, ses mains sous son corsage. Il avait un beau défilé, il se devait entièrement à ses paroissiennes. Et elles le lui rendaient bien. Lorsqu'il avait cessé ses activités pour rester à une seule femme, son remplaçant avait dû les consoler, mais finalement, elles avaient déserté le presbytère. Et aujourd'hui... Ben il reprendrait son activité, dans les méandres de l'église, il y aurait bien moyen de se cacher tranquillement. Il fallait toujours s'occuper de ses ouailles désemparées. Il excellait dans le domaine, vu la clientèle qu'il avait. A Eauze, ou à Auch, directement, il pourrait reprendre ses activités de diacre. Ils manquaient toujours d'homme d'église. Un sourire en coin, il prit une pose de prière et attendit le prêche. Sa précieuse se mariait, il n'était point l'heure de penser à ce qu'il lui confesserait, la noce passée.
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Aurelien87
Tout le monde ou presque, ayant récité son acte de contrition, Mgr Aurélien alla à l’ambon et et ouvrit le Livre des Vertu au chapitre XIII de la vie de Christos



Mes enfants, nous allons écouter un extrait du Livre des Vertu, parlant du mariage, engagement que vous prenez aujourd'hui:


Citation:
Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ?"
Christos lui répondit:" Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "
Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :
" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ?"
Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Aurélien regarda la réaction des fidèles, puis il fit un court sermon :

Mes enfants, vous venez d’entendre la parole de Dieu. Et que nous dit-elle, cette parole ? Que le mariage n’est pas en engagement pris à la légère. Il va vous imposer des sacrifices. Vous devrez être à l’écoute l’un de l’autre, pour vous soutenir dans les bons mais surtout dans les épreuves. Et c’est ce qui fait la différence entre les animaux et les hommes. Dieu bénit cet amour pour le rendre fécond et vous donner des enfants. Des enfants de Dieu. Aujourd’hui vous vous donnez l’un l’autre, et personne ne devra venir s’interposer entre vous. Ne prenez pas exemple sur tous ceux qui courent amants ou maîtresses. L’amour de Dieu est conditionné à une vie vertueuse, et c’est seulement à cette condition que vous pourrez espérer atteindre le paradis. Soyez donc vertueux et aimants. Soutenez vous dans les difficultés, et profitez ensemble de vos joies. Ainsi votre vie recevra la récompense promise par Dieu à ses fidèles croyants. Amen.


Mgr Aurélien laissa la maîtrise chanter un chant de grâce , puis il appela les témoins près de lui :

Vous qui allez être les témoins de leur union, les témoins de leur amour, je vais vous demander de réciter le credo après moi, chacun à votre tour. Et vous, mes enfants, récitez le à leur suite, et rendez grâce à Dieu.


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Aldraien
Il était temps à présent de prendre la route. La mariée prête, les deux Princesses à ses côtés, elles pouvaient enfin y aller. Tout était prêt, et l’héroïne du jour resplendissait dans sa robe carmin, elles allaient en faire des jalouses ! Peut-être pour ça qu’elle avait choisie comme témoin l’une des femmes les plus craintes du Limousin & de la Marche, celle qu’on surnommait « Altesse Edenteuse » n’aurait aucun scrupule à s’occuper en personne des petits malins qui se risqueraient à vouloir gâcher ce jour unique dans la vie de sa sœur, après tout, toutes les occasions sont bonnes pour augmenter encore un peu sa collection de trophées trônant dans une des pièces de sa Baronnie.
La remarque de Aloara la fit sourire. Gare à celui qui oserait dire le contraire oui, et elle avait déjà prévenu Bel’, s’il osait faire du mal à sa Princesse de sœur, il le regretterait au-delà de l’imaginable, la jeune presque mariée avait déjà bien assez souffert dans sa vie, même si elle était loin d’être aussi âgée que la rouquine - Je vous vois venir, non elle n’est pas vieille, elle est dans la force de l’âge, tss ! - et elle avait vécu des épreuves que les plus faibles n’auraient de loin pas supporté. Oui mais seulement, Elisa était forte, et, malgré son jeune âge, elle le prouvait tous les jours. Un trait de famille Malemort ça, sans aucun doute.

Les voilà qui se retrouvent dans le carrosse devant les emmener jusqu’à la Cathédrale. Bien entendu, le trajet ne serait pas long, mais il était hors de question d’y aller à pied, impossible de faire marcher trois aussi belles femmes dans les rues de Paris sans que le cœur d’une douzaine au moins de badauds ne s’arrête tant la vision serait divine et intense.
A quelques mètres à peine du parvis, elles s’arrêtèrent et descendirent de voiture, quelques curieux observaient ça et là ce qu’il pouvait bien se passer tandis que les derniers invités pénétraient dans l’édifice. La tête de la Témoin se leva pour observer la grandeur du bâtiment ; elle s’était mariée à quelques pas de là seulement, dans la Saincte Chapelle, mais n’avait jamais réellement eu l’occasion de contempler cette cathédrale, certainement l’une des plus imposante de France, avec celle de Reims, ville des Rois, qu’elle avait eu l’occasion de visiter plusieurs fois, à l’occasion des différents sacres auxquelles elle avait assisté.

Notre-Dame s’élevait devant elle, majestueuse, imposante, ses tours défiant hommes & dieu de lui trouver une rivale, voisine du Paradis Solaire, à n’en pas douter. Les trois portes devant lesquelles se trouvaient maintenant mariée, Dame d’Honneur et Témoin semblaient sorties d’un rêve tant elles écrasaient par leur simple présence.
Un non-croyant passant sous cette façade aux allures gothiques tomberait immédiatement sous le charme et trouverait la foi cachée sous les arcs et les rosaces composant l’endroit. Enfin, le trio pénétra dans la Cathédrale. Endroit idéal pour marier sa sœur bien-aimée…Sa beauté était à la hauteur de la future mariée et c’est un sourire de satisfaction qui accueillit l’entrée alors que déjà son regard se mettait à la recherche de sa famille. Son époux, son Prince, ses enfants et tous ceux qui partageaient son sang, ses filles aimées, Marie-Amelya et Alisa-Nebisa…
Elle remonte la nef non-loin de sa sœur et dévoile ainsi à tous la robe qui, faisant écho à celle de la Dame d’Honneur, ferait naître les envieux.




Ils étaient là. Sa famille réunie, et la Malemort leur sourit doucement avant de continuer sa route vers l’Autel. Sa jeune sœur, Blanche, est également dans l’assemblée, rayonnante elle aussi (Un truc de famille, vraiment) ; ainsi qu’Arnaut son Héraut de frère. Certes, elle n’était dans cette famille que par union, mais elle ne faisait pas la différence ; elle était Malemort et le revendiquait, fière d’arborer le croissant sur ses armes familiales.
Le souvenir d’une discussion entre sœurs concernant les robes qui iraient le mieux à la jeune Blanche, souvenir des éclats de rire, et des suppositions concernant le promis de l’héritière, de quoi donner encore plus de cheveux blancs à la Rousse ; mais un sourire vint tout de même accueillir ces pensées.
La cérémonie pouvait maintenant commencer, tout était en place et la Témoin avait pris place non loin de sa sœur. Le Grand Aumônier prit enfin la parole, commençant par demander si quelqu’un souhaitait s’opposer à cette union ; bien entendu, personne ne s’y risquerait, sachant pertinemment le sort qui attendrait le fautif.


- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.


Elle avait beaucoup pêché, c’était une certitude. Mais combien de fois l’avait-elle fait par envie ? Toutes les mauvaises actions qu’elle avait pu commettre, elle les avait fait par nécessité, pour sauver sa vie ou celle de ses proches. Rien que ça devrait suffire pour qu’elle soit pardonnée.
Puis ce fut le tour des Témoins.
La Malemort, s’avançant près du Grand Aumônier, prit en première la parole et récita le Credo demandé. Ce fameux Credo qu’elle avait récité tant et tant de fois, sortit tout naturellement de ses lèvres tandis que son regard restait obstinément ancré sur sa sœur.


- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Albin.
La cérémonie débutait , et comme bien souvent les mariés était des plus ravissants. L'impatience du jeune Albin se faisait sentir lui qui est toujours presser, il n'avait pas l'habitude de ce genre de cérémonie non plus.

Regardant tout autour de lui les gens fort bien aisé, la cathédrale magnifique, trop pour lui à ses yeux par ailleurs, Albin se sentait pas du tout à sa place et se demandait même presque ce qu'il faisait là.

Dans son coin bien seul il récita le crédo à son tour.


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Sirbalian
Le temps semblait filer si vite ces temps-ci,
Balian ne savait plus ou donner de la tête...
Pourtant ce n'est pas faute d'avoir été prévenu.
Mais avec les élections, la procure puis son nouveau poste de Juge.
Sa boucherie, son fils, ses jumelles qui habituellement le faisait tourner en bourrique et qui étaient malades pour l'heure. La nourrice qui avait disparu, un nouvel escuyer à former.. sans oublier sa préoccupation première... se trouver une promise.

Le jour J était arrivé, les cloches avaient sonné...
Mais le montbazon n'était pas pret.
Bien qu'habitué à être souvent en retard, cette fois il faisait fort.
Heureusement qu'il avait eu la bonne idée de faire la route le jour avant,
pour loger dans une auberge et n'avoir plus qu'a se préparer le matin même.
Il se hata donc de finir sa toilette, enfilant sa plus belle tenue.. ses hautes bottes brunes, braies et chemise blanche, son gilet de cuir, cape et ceinture rouge... le voilà paré.
Sa barbichette était bien taillée, allez op en route.

Sur le chemin, il pensa à Elisa.
A leurs entrevues au Pavillon, au Conseil, à leurs discussions...
Elle allait franchir le pas et il lui avait promis d'être là.
Elle méritait assurément d'être heureuse.

Le parvis était en vue, la cérémonie devait avoir commencé car personne sur les marches et les portes semblaient refermées..
Il gravit les marches et ouvrit une porte le plus délicatement possible afin de ne pas se faire remarquer.
Un petit grincement se fit tout de même légèrement entendre mais l'on récitait déjà le crédo.
Balian se faufilla à l'intérieur, une foule avait pris place dans la Cathédrale mais il ne regarda que les futurs époux qui resplandissaient dans leurs tenues devant l'autel. Il prit un siège dans le fond, et à son tour récita le crédo.

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Lexhor
Après avoir demandé le pardon; et avoir écouté attentivement le passage du livre des vertus et l'homélie, le témoin du marié récita, à la demande de l'officiant, le traditionnel crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


La tension devait monter chaque seconde un peu plus dans le corps de son ami. Le seigneur d'Aunay allait bientôt prendre épouse. Qui l'eut cru? Pas son suzerain du moins, ou du moins, pas déjà. Mais Bel.garath avait évolué avec le temps et le jeune homme fougueux et aventurier avait laissé la place à un homme plus expérimenté et plus sage.
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