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[RP] Qui veut épouser nos hommes ?

Calyce..
[HRP : RP ouvertissime à partir du 25 avril. Pj, pnj, poissons rouges...à tous.]

[Blou. Salle de réception. ]

Cinq chaises placées le long d'une grande table couverte d'une lourde nappe aux couleurs de l'Archiduché d'Anjou. Face à chaque chaise,un grelot est posé sur la table, pendu à une petite cordelette de cuir. Sans compter les nombreuses carafes de vin qui ne seront remplies que le jour J. Journée qui promettait de dessécher bien des gosiers.
Le tout est pointé du doigt par Calyce qui joue les chef d'orchestre.


C'est là que se tiendra le jury, tu vois ?
La graaande chaise au milieu c'est la tienne, Archiduduche.
Les dames sont présentées par leur accompagnateurs/trices, on leur pose toutes les questions qu'on veut pis on dit si c'est intéressant ou pas... L'grelot, on l'fait grelotter si jamais ça parle trop et qu'on veut pas en entendre plus !


A la porte d'être montrée.


Faudra coller deux ou trois...ou cinq gardes là ! Qu'ils bloquent l'entrée aux futurs mariés. Pas question qu'ils viennent nous mettre des bâtons dans les roues -ou des coups de bâtons dans la tronche. C'est une surprise on a dit !

Pas surprise complète, ils étaient plus ou moins au courant, plus ou moins d'accord...dans le doute, valait mieux les tenir sagement à l'écart de tout ce qui se tramerait là. Ils seront heureux au final, elle en est certaine !

J'ai demandé ma journée au Duc pour l'grand jour. J'ai dit que j'avais broderie. Les filles devraient pas tarder à venir dire ce qu'elles en pensent.


Sourcils froncés.

Si jamais ça devait nous retomber dessus, c'est TON idée et TU m'as obligé à participer. On est d'accord, hein ?

Courageuse oui, mais pas téméraire.
_________________
Tiss__
Les mirettes inquisitrices de l’Archiduchesse scrutaient la salle, rien n’était laissé au hasard, tout devait être parfait, ce n'était pas tous les jours que l’on cédait les meilleurs mâles Angevins. Et quels mâles… Grande sélection qui dans quelques jours serait présentée, les meilleurs crus Angevin !

Petit pincement au cœur en y pensant… grosse perte tout de même, mais finalement toute cette histoire cadrait parfaitement avec le plan de repopulation de l’Anjou lancé par le Duc, quelques mois plus tôt. L'heure de se mettre lui même à contribution avait désormais sonné.



Même les grelots… c’est parfait Caly, tu as pensé à tout !
Félicitations, tu viens d’être nommée meilleure organisatrice de cérémonies en tout genre.
Juste un détail, faudra ramener des fleurs le jour J, le printemps… ambiance champêtre, la sève qui monte, ce genre de chose… ça cadre bien avec la description de nos hommes.

M’enfin pas trop quand même ! Faudrait pas que ces Dames prennent peur, n’oublie pas que pour Papy Finam c’est surement la dernière chance… Je suis quand même pessimiste, je doute qu’on lui trouve une brave femme… son coté tactile en a fait fuir plus d’une !


Et de faire les 100 pas dans la salle de réception, scrutant toutes les deux minutes la porte, c’est qu’elle est impatiente l’Archiduduche. Il fallait absolument que le jury se mette d’accord sur les règles.

Au fait tu as trouvé une 5ème personne ?

Regard par la fenêtre.

Si Cerdanne arrive avant la Bert’ mais après notre cinquième membre du jury, je prendrais tout sur moi. J’assumerais l’entièreté de cette histoire… m’enfin c’est pas comme si le Duc voulait pas se marier, Léandre quant à lui m’a supplié de lui trouver une épouse. Et les Montmorency…

Dis l’a les mains douce Finam, n'est-ce pas ?


Regard vers la porte, doigts qui se croisent, pourvu que la Bert’ passe la porte la première.
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Bertrade
Laissez moi entrer bandes d'buses! C'est point les donzelles qu'faut laisser à la porte des fois qu'z'auriez point tout saisi les corniauds!

Poings campés sur les hanches, Bertrade foudroyait du regard les gardes préposés à l'entrée.

C'est p'têt' qu'j'ai l'air d'un damoiseau en mal d'épouse hein! Des fois qu'j'aurais du poil au menton, pourriez m'prendre pour l'papy ou son fiston.

Une pause, consacrée à la fouille fébrile du contenu hétéroclite de sa besace. Extraction d'un vélin chiffonné, un débris de sceau calycien égaré dans un coin.
La jeune femme alla l'agiter sous le nez du garde qui lui paraissait le plus éveillé.


R'gardez j'fais partie du jury d'sélection. C't'écrit là! Pis tant qu'à faire j'suis maire, paraît qu'ça m'rend vagu'ment respectable. Alors z'allez m'l'ouvrir c'te maudite porte hein?

Lueur mauvaise des yeux verts, avertissement d'un massacre imminent, une Bert' agacée c'est dangereux. Un bras empressé pousse les lourds battants, et la jeune femme s'engouffra dans la salle de réception.

Tiss et Calyce s'y trouvaient déjà. La brunette se dirigea droit sur elles, les joues rougies encore de ses récentes chamailleries.


L'bonjour! J'vous présente mes excuses, j'suis point bien en avance, vot' soldatesque f'sait du zèle, j'ai bin cru un instant qu'y m'prenaient pour un cousin d'roi mage.

Grand sourire amical. L'objet de la cérémonie lui était connu, les détails pas encore, mais pour les deux donzelles ici présente elle aurait fait beaucoup plus que s'asseoir sur une chaise et regarder défiler les pint... euh les damoiselles de bonnes familles.

Alors! Ca va s'passer comment la foire aux bes... hu, la sélection des futures dames ang'vines? Sont pas encore là les aut'?
Eireann.
Au coin de la rue, l'Irlandaise guettait l'ouverture des portes... Enroulée dans une épaisse cape de laine pour se protéger du froid, la jeune femme se demandait si elle ne s'était pas trompé de lieu. Elle n'avait vu personne pour le moment. Peut-être fallait-il attendre quelques heures de plus ?

Sans réponse ni conseils, la jeune femme patienta. Son chaperon était installé à quelques mètres de là, tout aussi discret qu'elle. Il était assis sur une chaise au devant d'une petite auberge, et fumait sa pipe en regardant les ronds de fumées qui s'échappaient vers le ciel.

Eireann lui sourit en croisant son regard, puis reporta son attention vers la bâtisse. Fallait-il qu'elle entre ? Qu'elle patiente dehors ? Qu'elle attende de voir d'autres demoiselles se présenter ?...

Elle serra un peu sa cape autour de sa robe - la plus jolie qu'elle ait pu s'offrir pour cette occasion, malgré ses petits revenus de tisserande - et attendit.



[Bonjour...Retrait de l'image.
Revoyez les règles d'or des Arp.
Bon jeu.Modo Cerdanne.]

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Tiss__
[ Quelques jour plus tôt ]

Et un sourire de s’esquisser sur les lèvres de l’Archiduchesse. La Bert’ était la première arrivée, victoire sans appel de Tiss face à Calyce.

Berty soyez la bienvenue à Blou !
Vous n’êtes pas en retard, voyons… vous êtes même la première.


Clin d’œil à Calyce, histoire de bien remuer le couteau dans la plaie.

Pour le concours ma bonne Bert’ c’est tout simple. Nous serons assise là bas – Et de désigner la table préparée par sa vassale – Normalement le jour J, y’aura notre Chardon puis l’invitée mystère de Calyce. Nous serons donc 5, les jeunes filles, ou moins jeune…pas de discrimination, seront présentées par leur chaperon puis ensuite nous leur poserons des questions. Pourrez demander tout ce que vous voudrez !

Quelques pas et l’Archiduchesse de se déplacer jusqu'à la table, de ramasser un grelot et de l’agiter.


Ca ma Bert’ je suppose que vous savez ce que c’est ! Le grelot… c’est sacré un grelot vous savez, faudra y faire attention !
Si l’une d’entre nous l’agite, la concurrente est immédiatement éliminée.

Puis quand toutes les filles seront passées, on délibèrera entre nous 5. La priorité c’est de caser le Comte Barbu parce que quand même, l’est grand temps qu’il ait une femme dans sa vie.
Le Duc ça va pas être facile de lui trouver une épouse, il aime les Dames aux lèvres fruitées… Melkiche, forcément une femme qui porte de la dentelle ça lui plairait.
Puis Léandre… c’est pas bien grave si on ne lui trouve pas de femme ce jour, je peux le garder encore un peu.


Plus le moment fatidique approchait et moins l’Archiduchesse avait envie de caser son fils, sa prunelle. L’en aurait bien fait un curé pour le garder près d’elle, mais le rejeton ne semblait pas d’accord. Dommage…

Rendez vous le 25 ! Ne soyez pas trop en retard quand même, je vous connais, ah puis si vous pouviez expliquer les règles aux deux absentes se serait bien ! Je dois filer !

Signe de la main, sourire et l’Archiduchesse de tourner les talons et de filer au palais, c’est qu’elle avait encore des choses à faire, serait bien restée à papoter avec la CaC et la mairesse de Saumur malheureusement sa nouvelle charge l’en empêchait.


[ Le jour J ]

Tout était prêt, dans la salle les fleurs réclamées par l’Archiduchesse décoraient la pièce. Les pichets étaient remplis de vin, le jury qui serait surement amené à beaucoup parler devait pouvoir se rincer le gosier.

Tiss avait réussi à se libérer, elle avait la journée entière à consacrer au concours, fallait bien avouer que le bonheur des candidats au mariage valait bien la perte d’une journée de travail ! Vêtue d’une jolie robe rouge, elle était la première à prendre place à table, rapidement les 4 autres membres du jury firent-elles aussi leur entrée.

Il ne manquait plus que les prétendantes !

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--.le.garde..
Lorsque la jeune Calyce donna ordre au garde d’ouvrir les portes de la salle, le jury 100 % féminin était déjà en place. L’Archiduchesse était entourée des quatre meilleures conseillères en mariage que l’on pouvait trouver en Anjou.

Petit signe de la main vers la jeune fille qui attendait en compagnie de son chaperon, jolie ! Ca y est le garde était déjà jaloux, il aurait bien voulu qu’a lui aussi on lui trouve une épouse.

Approchez, approchez donc, vous pouvez entrer en compagnie de votre chaperon.
Lorsque vous serez face au jury, votre chaperon devra vous présenter ensuite vous expliquerez aux cinq Angevines pourquoi vous êtes le meilleur parti pour les hommes qu’elles comptent marier.

Des questions ?


Si vous n’en avez pas et que vous êtes prêtes, je vous en prie.


Geste joint à la parole il invite la jeune fille à entrer, se tenant tout de même prêt à répondre à d’éventuelles questions.

Bonne chance à vous !
Eireann.
La jeune femme tourna la tête en entendant les portes s'ouvrir. Le garde s'adressa à elle, et elle s'avança vers lui. Elle l'écouta avec attention, puis inclina légèrement la tête et répondit avec un sourire :

Je vous remercie, monsieur.


Un petit signe de la main pour inviter son chaperon à venir la rejoindre, puis elle avança entre les portes.
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--Louis
L'homme barbu suivit du regard sa protégée qui s'avançait vers le garde pour l'entendre. Il plissa les yeux et tendit l'oreille, mais il était un peu loin. Un geste de la demoiselle l'incita à quitter le confort de sa chaise pour se lever. Bon, puisqu'il était temps d'entrer...

Il la rejoignit, puis passa les portes à ses côtés. Le jury se tenait là. Il s'inclina bien bas, puis fit un pas de côté pour présenter sa pupille :


Permettez-vous de vous présenter mademoiselle Eireann. Fille d'un noble français et d'une belle Irlandaise, elle est née sur les terres celtiques et nous a fait le grand plaisir de venir s'installer en France pour rencontrer son père.


Petit sourire encourageant à ladite irlandaise... C'était maintenant à son tour de parler.
Eireann.
Un peu intimidée, la jeune femme laissa passer quelques secondes de silence avant de se lancer à son tour. Devant elle, les dames étaient vêtues de riches étoffes, parées de beaux bijoux... Des femmes de la noblesse. L'écart entre ces dames et la jeune tisserande était flagrant. Elle sentit ses joues s'empourprer légèrement.

Je... je suis ici pour... Enfin, je veux dire... Je n'ai jamais été mariée. (Attention ma fille, réfléchit bien avant de parler, ne te trompe pas dans leur langue...) Je suis une femme respectable et je travaille comme tisserande. J'ai très récemment accepté un emploi de demoiselle de compagnie pour une noble famille, afin d'économiser un peu d'argent pour reprendre mes recherches et retrouver mon père. Je... je suis calme et douce. Je suis tranquille. J'apprécie beaucoup voyager. Je n'ai jamais eu de scandale sur moi.

Les phrases, courtes, lui venaient un peu en désordre. Elle n'avait pas réfléchit à la manière dont il faudrait qu'elle parle d'elle-même.... Et les mots de français bousculaient les mots gaéliques qui tentaient de sortir pour mieux exprimer ce qu'elle voulait dire.

Mon père est un noble français... Louis de Montbazon-Navailles. Je ne l'ai pas vu depuis très longtemps, car il était reparti en France, mais j'aimerais beaucoup le revoir. Nous n'avons jamais eu beaucoup d'argent avec lui, mais nous vivions correctement car nous étions travailleuses. Je cherche vraiment un mari parce que ce n'est pas convenable de n'être pas mariée. Je ne sais pas s'il y a amour ou pas. Mais je serai une femme gentille et présente pour mon mari. Je ne m'occupe pas de politique mais je saurai aider à faire des choses. Il ne me dérange pas si mon mari n'est pas là toujours, je sais rester seule sans me déranger. Je m'occupe à lire ou à tisser, ou à me promener. J'aime beaucoup cela.


Elle s'emmêlait un peu, confuse et intimidée. Que pouvaient bien rechercher ces dames, comme critères de choix ? Elle n'en savait strictement rien... Elle leur jeta un regard, ne sachant s'il fallait qu'elle en dise davantage ou non.
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Calyce..
En attendant l'arrivée des premières prétendantes, Calyce prépare mentalement ses plaidoyers au cas où elle se ferait attraper vu que môdame l'Archiduchesse refuse de tout prendre sur elle.

Sa défense face à Finam de Montmorency, le comte de Gênnes, son Papy-barbu-pas-vieux :

-C'est pour ton bien papy, t'as besoin d'une femme ! Qu'elle tienne tes graaaaaandes terres, ton château pendant que tu t'comptes les poils...euh elle pourrait même te les compter aussi tiens. Pis faut que t'agrandisses la famille...avec un peu de chance tu réussiras tes aut'gosses parce que, tu dois l'avouer, Melchiore n'est pas totalement fini...du pied !... Quoi t'es assez grand pour l'faire tout seul ? T'y penses pas, je le fais pour toi ! C'est rien, un p'tit coup de main, tu m'en donnes aussi des coups...de main, de pied, de bâton, de dents...De toutes façons c'est la faute au Mainois ! On va les taper ?

Face à Melchiore, le presque-frère, progéniture Finamienne :
-Papy il a dit que j'peux. Tu peux lui adresser tes réclamations...si t'es un homme !

Face à Leandre de Reikrigen, le Bâtard, fils de l'Archiduchesse.
-C'était un ac-ci-dent ! J'ai bu beaucoup pis me suis retrouvée là...d'ailleurs j'sais plus c'que j'ai fait ! Tu peux pas m'en vouloir pour ce que j'ai oublié.

Le plus compliqué pour la fin. Face à la Folie du Duc en exercice :
-Vous voulez combien ? Mille, deux mille...trois mille écus ?

Pensées épuisantes qui lui arrachent un bâillement alors que l'Irlandaise fait son entrée. Bâillement vite étouffé par la menotte pour, ensuite, offrir un sourire à la première...concurrente ? Ouais c'est ça, concurrente. Première à passer, courageuse. Un bon point aux yeux de la brunette qui se dandine maintenant sur sa chaise, contente d'être du côté du Jury pour le coup.
Le nom de la donzelle lui dit vaguement quelque chose, son accent l'amuse. Elle la trouve touchante.
Alors c'est un Calyce touché qui se redresse et ouvre la bouche tout en se saisissant de quoi prendre quelques notes.
Elle a des questions.


Une tisserande ? Vous faites de belles choses ? On pourrait faire affaire... Et de se reprendre en toussotant. On est pas là pour des histoires de chiffons, le Dénéré ! Le mariage donc... Vous connaissez l'Anjou, damoiselle Eireann ? Vous seriez prête à venir y vivre ? Et si le prétendant est...âgé, cela vous pose problème ? Pis vous pourriez être un PEU méchante parfois ? Pour casser la routine tout ça... Z'aimez la dentelle ?

Et le regard interrogateur de couler sur sa voisine Bertrade : Z'en pensez quoi ?
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Eireann.
Calyce.. a écrit:
Une tisserande ? Vous faites de belles choses ? On pourrait faire affaire... Et de se reprendre en toussotant. On est pas là pour des histoires de chiffons, le Dénéré ! Le mariage donc... Vous connaissez l'Anjou, damoiselle Eireann ? Vous seriez prête à venir y vivre ? Et si le prétendant est...âgé, cela vous pose problème ? Pis vous pourriez être un PEU méchante parfois ? Pour casser la routine tout ça... Z'aimez la dentelle ?

Et le regard interrogateur de couler sur sa voisine Bertrade : Z'en pensez quoi ?


Un flot de questions. L'irlandaise les enregistre, les traduit. Elle répond :


J'ai voyagé une fois en Anjou, mais il y a quelques années. Je n'y suis pas restée plus de quelques jours. Je peux peut-être venir y vivre, oui, mais en ce cas j'aurais besoin d'un peu d'aide pour transporter mes affaires... Enfin, je venais juste d'acheter une échoppe à Bruges, mais... J'imagine que je pourrais économiser de nouveau.


Rougit légèrement. Avouer qu'elle n'a pas d'argent et que son échoppe ouverte la semaine passée lui a coûté les yeux de la tête, ce serait fort gênant. Mais en comparent cette éventuelle perte au gain d'un mari respectueux et respectable... ça peut se discuter. Pour le reste, voyager ne la dérange guère. Bruges n'est qu'un point d'étape, pas une ville où elle est attachée.

Pour l'âge de mon époux, heu... Ca dépend... âgé comment ? J'ai 25 ans. Je ne suis déjà plus une très jeune fille. Je veux surtout un homme qui soit respectueux. Et, pour être méchante, je ne sais pas si "méchante" convient dans le mot, mais je me fâche si quelqu'un manque de respect à quelqu'un, ou vole, ou ment. Ou fais des stupidités vraiment pas bonnes pour quelqu'un.

Mince, cette phrase-là n'était pas très très bien tournée. Tant pis. Elle espère que les dames comprendront tout de même. C'est difficile de retenir son accent, mais elle fait de son mieux.

Et la dentelle, oui, j'aime bien certaines. Comme je suis tisserande, cela fait partie de mon métier.

Petit sourire. Elle a remarqué l'intérêt de la dame pour le beau tissu.
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Mai


    Depuis qu’elle avait pris ses quartiers à Douetum, Marie s’était découvert un étrange plaisir… Le courrier ! Chaque matin, c’est limite si elle n’agressait pas les valets pour savoir si un message lui était parvenu de sa terre natale. Les frêles vélins avec leurs lettres rondes et leur cire carmin étaient désormais le seul fil sensible entre sa Bretagne adoré et elle. Et justement ce matin-là, la Sirène de sa vie, lui avait fait parvenir un pli accompagné d’une grosse boite en bois…

    Une mission.

    ***

    Quelques heures plus tard, le coche aux couleurs de la Marquise - vestige breton - s’arrêta sur les terres de Blou et Marie fit son apparition, la grosse caisse en bois dans les bras. D’un ordinaire déjà soigné, l’hermine avait porté une attention toute particulière à son apparence d’aujourd’hui. Le moment était important et l’enjeu de taille, il était impératif de faire bonne impression au jury. Ses cheveux avaient été savamment coiffé et sa robe choisit au prix d’intense négociations avec son Elle intérieure. Blanche recouverte de dentelle. Elle l’avait porté en Bourgogne et fait un effet fou au près du Frayner… Mais passons ! Ce n’était pas tous les jours qu’on lui confiait une mission de si haute importance. C’est donc le dos bien droit, et le pas gracieux qu’elle fit son entrée dans la magnifique bâtisse qui accueillait le concours.

    Une jeune femme était déjà en train de passer l’entretien. Esquissant un sourire au garde en faction, la bretonne s’installa non loin pour attendre son tour, son fardeau toujours dans les bras. Elle ne l’aurait confié à personne même pour tout l’or du monde.

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--Kanig_du_lac
C'est tout noir ici...Sombre et clos. Je suis en prison?! Non, je sens contre mes petits petons délicats du bois. Une boite? Je suis dans une boite?!
Ma respiration s'accélère, je l'avoue, je panique un peu! J'ai peur que ça abime ma tenue, que j'ai soigné pendant de longues heures avant d'arriver. Ce jour est important, c'est celui où l'on me fiancera à l'homme qui m'est destiné.
Toute ma courte vie, j'ai été élevée dans ce but: être la parfaite épouse pour lui. J'ai le physique parfait, je sais qu'il va en tomber raide quand il va me voir! Des proportions parfaites! On ne m'a toujours donné que le meilleur, c'est vrai que je suis un peu gâtée, mais je le vaux bien!
Enfin, tout cela n'aura servi à rien si je ne sors pas de la cage de bois où je suis maintenue! J'étouffe tellement que je n'arrive pas à émettre un son! Je suis à l'étroit, il faut que je sorte de là, on ne peut pas aller contre mon destin!
Je me remue dans tous les sens, espérant bien pouvoir m'échapper pour courir rejoindre celui qui m'est destiné. A cœur vaillant, rien d'impossible!
Eireann.
Poliment, la jeune femme attendit qu'on lui réponde ou qu'on lui pose de nouvelles questions... Elle entendit entrer une personne, se retourna brièvement, esquissa un sourire en guise de salut silencieux, puis reporta son attention sur les dames face à elle...
_________________
Elina
-Il me faut un homme!
- Qu'en ferais-tu de cette chose? Tu crois qu'il pourrait te supporter?
-Mais pas pour moi idiote! Pour Héloïse!
-Mais elle est jeune la gosse, laisse la vivre!
-Je fais ce que je veux! Rhooo et puis zut faut que j'arrête de me parler à moi même on dirait une folle furieuse...
-Tu es folle ma pauvre Hell....
-Chuuuuut!! Suffit maintenant!! Je t'ordonne de te taire!


La d'Acoma en plein débat avec sa conscience... Bizarre? Non non, tout à fait banal chez elle! On s'y habitue au quotidien, si si je vous promet! Comme toujours elle finit par s'énerver et ordonna à la petit voix de se taire. Elle ne pouvait s'empêcher de donner des ordres, ouais mais quand c'est à elle même ça le fait moins que quand elle ordonne quelques chose à ses serviteurs quand même. Elle avait tellement l'habitude d'obtenir ce qu'elle voulait qu'elle ne pouvait s'empêcher s'énerver sur elle même... Puis d'abord c'est même pas sa faute, on l'avait élever ainsi, elle était de ce fait dénué de toute culpabilité! Oui bon ça c'était pour se donner bonne conscience, mais on de dira rien hein!

Bref, lorsque la d'Acoma avait quelque chose en tête rien ne pouvait la faire changer d'avis, en plus d'être folle elle était têtu...
Donc c'était partis pour la chasse à l'homme. Un vrai chasse si si, car il fallait tout d'abord le trouver ce phénomène mais ensuite il fallait qu'il reste surtout! Elle ne comptait pas lui courir après pendant des lustres, elle avait choses plus importante à faire.
Il ne fallait donc pas que « l'animal » fausse compagnie une fois rencontré Héloïse. Bon en même temps il aurait droit à un bon petit test avant cette fameuse rencontre, si il ne fuyait pas face à Hellina, il y'avait de bonne chance pour qu'il reste une fois sa rencontre avec Héloïse.


-Réflechit Lina, réfléchit! Tu en connais pleins des hommes, dois bien en avoir un potable pour Héloïse?
-Ouais mais non, il me faut le mieux du mieux, le must quoi!
Oh et puis mince, on reprend!

-Madmoiselle?
-Attendez Ginette je réfléchis!
- Mais mademoiselle, je vais pouvoir vous éviter un sur-échauffement du cerveau!


Regard intéressé coulant vers la servante. Pas qu'elle n'aimait pas réfléchir non, mais elle devait le faire à longueur de journée pour mener au mieux toute ses fonctions, un petit repos lui ferait pas de mal!

-Parle donc!
-Vous cherchiez un homme pour la demoiselle  du Val d'Haine? J'ai peut être ce qu'il vous faut! Une présentation des plus bon partis d'Anjou, une Archiduchesse leur chèrche une femme.
-Une vente de mâle? Intéressant.... Je te remercie, tu peux disposer, je vais y réfléchir.


Durant quelques jours, la tornade brune de sont surnom fit murir l'idée dans sa tête, la tournant et la retournant dans tous les sens. Oui elle faisait jamais quelques chose à la légère, elle devait tout prévoir, être au point avant de convaincre Hélo, chose plus difficile....
Mais au bout de plusieurs se fut décidé! Plus aucune hésitation, elles iraient en Anjou! Qu'Héloïse le veuille, ou non! Présente au château des Val d'haine, la d'Acoma se rendit directement dans la chambre de sa petite protégée. Toqua légèrement à la porte avant d'y pénétrer. Comme elle s'en doutait elle y trouva Héloïse et lui offrit un tendre sourire.
Prenant place à côté d'elle sur le lit, elle lui passe une main maternelle dans les cheveux. OUI la sulfureuse tornade pouvait être pleine de tendresse, choquant hein?! Alalalala tant de faces cachées encore inconnue, une vrai boite à mystère cette femme!


- Héloïse ma chérie, j'ai quelques chose à t'annoncer. Nous partons dès demain en Anjou. Si tu avais choses de prévues, annule-les. Nous partons à la rencontre de ton potentiel futur mari. Qu'en dis-tu?

Qu'en dis tu... petite question de convenance, car que ça lui plaise où non elles iraient, fois de d'Acoma!

Je suppose qu'après avoir rompu mes fiançailles je n'ai pas le choix... *Soupir* Bien je m'organise...

Sourire sadique de la sulfureuse brune vers sa cadette. Ah ça oui elle n'avait pas le choix! Helli avait décidé, Helli devait agir! C'était ainsi...
Elle hocha donc la tête solennellement. Elle savait qu'Héloïse n'irait pas avec grande joie, mais elle savait aussi que celle-ci obéirait( pour une fois).
La d'Acoma se leva donc, très droite et digne comme à habitude, lissa sa robe d'un geste habituel de la main, et replaça une mèche de cheveux d'Héloise et lui sourit à nouvelle pleine d'affection.

Bien! Je suis heureuse que tu n'oppose aucune résistance. Tu grandis ma douce, ça me fait plaisir!
Et puis tu sais l'Anjou c'est tout près de la Bretagne, ainsi tu pourras rendre visite à ton grand père non?


Sans lui laisser le temps de répondre elle lui fit une douce bise sur la joue et s'éclipsa. Elle avait encore pleins de choses à préparer pour leur voyage. Elle n'avait pas l'habitude de voyager à la légère, et on ne change jamais les bonnes habitudes n'est-ce pas?

Le lendemain matin à la première heure tout était fin prêt. En fine organisatrice et très ordonné, la d'Acoma avait tout préparé. Plus belles tenues étaient de mise, elle comme Héloïse devaient être impeccable. Enfin ce n'était pas un soucis pour les deux jeunes femmes, habitués toute deux à être continuellement vêtu avec soin.
Les deux belles brunes firent donc le long trajet menant de la Franche-Comté à l'Anjou.
Le temps s'écoula à toute vitesse, tantôt somnolente, tantôt pipelettes, Hell ne vit pas le chemin passé. Déjà elles étaient arrivées au point d'arrivé.
Hoppp dernière mise au point, dernière recommandation à Hélöise, et les deux femmes firent leur entrées.

Toute les deux ne passaient pas aperçut. Deux jolies brune, une très jeune, l'autre quelques années de plus dégageait deux sentiment partagé. On remarqué tout de suite à sa tenu droite et fière son milieux social, mais elle dégageait une sorte de beautés sauvage, mystérieuse, inaccessible. Alors que ses yeux d'un bleu clair limpide, et son sourire jovial, la rendait chaleureuse.
La plus jeune, Héloïse, brune elle aussi avait le même tempérament de feu qu'Hellina. Mais peut être plus tempéré. Quoi que! Elle avait aussi l'habitude d'obtenir tout ce qu'elle veut de son vicomte de père, qui n'avait aucune autorité sur elle. Heureusement qu'Hellina était là pour lui tenir tête!

Toute deux s'avancèrent dans la pièce, une jeune femme passait déjà son entretient. Gentiment Hellina lui sourit doucement pour l'encourager et discrètement se glissa dans un coin entrainant avec elle Héloïse.
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