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[RP] Qui veut épouser nos hommes ?

Heloise
Héloise était en pleine rédaction d'une missive à l'attention de son frère enfermé encore pour une durée indéterminé dans un monastère introuvable... Elle avait pourtant besoin de lui qu'il lui remonte le moral car en ce moment avec tout ce qui se passait, ca n'allait pas fort. Et il faut bien avouer que la brune ne supportait pas l'attitude distante de son père. Ok elle avait annulé ses fiancailles mais après tout c'était pour son bien non ? Pour sur ca aurait été un échec cuisant, et puis ils sont resté ami et il semblait tellement mieux après la prise de décision. Non vraiment son fiancé était pas fait pour le mariage.

De plus la brune ne voulait absolument pas faire l'erreur de ses aïeuls, après tout se marier en aimant ca sert à quoi ? L''amour ça se cultive et ça peut très bien venir après si on sait s'y prendre non ?

C'est donc concentré qu'Héloïse entendit un "TOC" reconnaissable entre tous. Elle se leva et fourra la missive non fini dans un tiroir secret du secrétaire avant de s'assoir sur son lit où Hellina se dirigeait.

Elle l'écouta et lui répondit de son habituel flegme. Quoiqu'elle avait plutôt changé depuis quelques mois, rire lui devenait plus régulier, sourire aussi.

Une fois la tornade brune sortit, Héloïse se leva et commenca à préparer ses malles. Plusieurs robes de voyage serait nécessaire et au moins deux tenus voir trois pour une soirée éventuelle et au moins la présentation devant ce... bref pour les formalités dirons-nous. La jeune fille trouvait le principe étrange mais bon.

Lorsque le jour J arriva, la jeune fille monta dans le coche et fit la route, ce qui était bien avec Hellina c'est que parfois juste des grognements la satisfont pour faire la conversation, malheureusement ce n'est pas souvent et donc Héloïse dut malgré tout tenir la conversation.

Arrivé sur place, elle changea de vetement, se dépoussiera le visage et les cheveux avant d'enfiler une robe verte qui faisait ressortir la couleur de ses yeux quasi identique. Elle suivit celle qui allait avoir de mis en avant son rôle de chaperon si elle avait bien comprit, ce jour.

Après avoir suivit Hellina dans la salle, elle salua, malgré l'accaparation du jury par une autre jeune fille, de saluer d'une révérence puis se glissa dans un coin. Le dos droit, le port de tête aussi droit que possible malgré la fatigue, la jeune fille avait faire remonter ses cheveux en un chignon qui laissait s'échapper des meches, la coiffure qu'elle porte en quasi permanence, il faut dire que c'est bien pratique les nuits de défense et lorsqu'il y a de l'action imprévu.

La jeune fille vit dans un autre coin qu'une personne attendait aussi son tour. Apparement il y avait eu un sacré écho. Vous allez me dire pour que meme en Lotharingie on en entende parlé c'est évident... Ayant du temps devant elle, la jeune fille se mit à étudier les jeunes filles présentent, le jury mais aussi la décoration pour ne pas paraitre trop impoli.

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Blanche_elisabeth
Etre chef de famille...Voilà ce que The Tartine est...mais un peu plus aussi, une cousine, une parmi tant d' autres: entre celles Wolback, Valten et d' Acoma.

La Louve ne s' incline que très rarement, ne s' attache guère mais là ! L' idée de la blonde était purement magnifique.


Bien sûr que j' irais !


Aller en Anjou, la bonne idée. Un époux angevin, encore mieux !

Bien que très sincèrement, en quoi peuvent-ils être mieux que les autres ? Plus de mordant ? Moins con ? Elle n' y croit plus la Louve, de trouver enfin son Loup, celui qui, à sa façon, imprimerait sa marque sur elle, la garderait prisonnère de ses Cros

Patience Blanche..patience..Il n' y a que des donzelles ici..Donzelles scrutées par les prunelles émeraudes de la Wolback. Moqueuse elle l' est, ils sont toutes mieux habillées les unes que les autres, auraient-elles des problêmes de peau ? Oui c' est louche pour elle, la beauté est naturelle, pas besoin de chichis.

Mais bast ! Elle est là, c' est tout ce qui compte...

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Kirke
Ça manque quand même d'avis masculin tout ça. S'il faisait parti du jury ? Oh non, on ne l'avait pas convié. Bon en même temps, à l'origine il devait faire parti de la liste des angevins à marier. Marier Dieu, quel culot ! Il avait d'ailleurs été piquer sa crise à Calyce, la menaçant de se convertir Tourangeau et d'aller faire la fronde en France, chose totalement incohérente puisque l'Anjou est indépendante... Comme il veillait sur le monde Calyce avait eu l'extrême gentillesse de passer l'éponge dessus. Elle n'avait pas le choix.

Pour l'occasion il ne s'était pas spécialement bien habillé. Il ne s'était même pas rasé, il n'avait pas mis sa couronne, il avait les mains dans les poches et une tache de terre sur sa botte noire, la droite, qui aurait surement provoqué une crise de cirage de pompe de la part de Melchiore si la scène se passait dans une taverne. Les mains dans les poches donc, Dieu arriva dans une totale impunité, puisque partout c'est chez lui, logique. Et puis faut dire que l'avenir angevin se décidait en quelque sorte, il devait apporter son regard plein de sagesse... Il passe devant les candidates. Il les plaindrait presque, elles ne sont jamais sortis de leur baraques ? On ne leur a jamais dit qu'il faut être tordue pour avoir comme prétention de loger en Anjou ? Un petit ricanement divin, mais pas de regard. Il fait bien d'ailleurs, sinon il aurait eu des surprises dans les rangs !

Ça parle de vols, de mensonges. Camping, escroquerie, tels sont des loisirs communs... Surtout pour 3/4 des mis en vente. Alors que les mains sont sortie de leurs repères, l'une d'entre elle posée sur le pommeau-buse de l'épée -pour ne pas faire de bruits parasites, ça fait pas cool !-, alors que ses pas se font plus lents, une voix d'outre tombe sort :


- Le vol, le mensonge, l'escroquerie, la tromperie... Autant de vices pour les uns qui sont nos loisirs chez nous, en Anjou.

Petit sourire, entrée fracassante ! Bon y'a le jury qui comprend pas ce qu'il fait là, mais bon...


- Et pourtant... Accepter les coutumes angevines il faudra pour être intégrée !

Sur cette dernière phrase, il aurait du se retourner pour parler à tout le monde... Mais il le dit assez fort pour prévenir tout le monde. Premier test : celles qui poursuivraient l'attente seraient au moins au courant de ce qui les attendent... Le Vicomte va s'adosser au mur. Le sage a parlé.
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Avec un D, comme Dieu !
Eireann.
L'irlandaise observa l'homme qui entrait en terrain conquis : habillé de façon très riche, il avançait comme un prince et se permit d'interrompre les discussions pour énoncer son avis... Visiblement, il était maître chez lui. Elle l'observa. Aucune idée de son identité. Quant à ce qu'il disait, cela n'émut en rien la tisserande: les racontars sur les différents duchés et comtés, il y en avait de tout poil. Par principe, elle restait neutre et ne croyait que ce qu'elle voyait.

C'est donc une irlandaise patiente qui suivit du regard le passage de l'homme dans la pièce, puis qui s'en détourna une fois qu'il eut fini sa diatribe. Devant elle, le jury était toujours là. Elle attendit. Des femmes étaient entrées, bien plus richement vêtues qu'elle - sans doute des nobles ou des bourgeoises - et elle jeta un oeil critique à leurs riches parures. Voulaient-elles qu'on les épouse pour les broderies de leurs vêtements ? Les françaises avaient peut-être des coutumes qu'Eireann ignorait. Elle haussa mentalement les épaules, et reporta ses pensées sur le jury.

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Mai


    La grosse caisse en bois commençait à peser dans les bras de la jeune femme qui s’engourdissait un peu. Marie qui attendait patiemment dans la file, trouvait le temps long jusqu’au moment où une silhouette blonde - connu - dépassa toutes les autres. Dieu, le seul, l’unique… trop occupé à sa leçon il ne l’avait même pas remarqué. C’était un brin vexant. Très vexant, même et la susceptibilité bretonne n’était plus à prouver.

    Toussotement.


    Je suis sûre que je serais parfaite pour Edern dans ce cas !

    Un sourire vint prendre place aux coins des lèvres marquisales à l’idée que son Vicomte la découvre ici.

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Heloise
Voyant entrer un homme, le seul présent finalement, la germaine le salua d'une génuflexion maîtrisé. Elle releva ensuite la tête et étudia son attitude. Il semblait être plus ou moins attendu, en tout cas il n'était pas venu ici par hasard.

Elle écouta sa phrase et retint un sourire. Il y avait des gens ainsi partout, qu'il s'agisse de l'Anjou ou du SRING, de la Bretagne où vit son grand-père ou du Lyonnais-Dauphiné où elle avait séjourné.

La jeune fille regarda la personne qui faisait actuellement face au jury et trouva qu'elle gardait plutôt bonne contenance. Cependant, la brune toura rapidement la tête vers la seconde personne qui attendait en croyant entendre une voix sortir de sa bouche. Ou peut-être était ce une illusion.

En attendant, elle jeta un coup d'oeil à Hellina pour voir comment elle le prenait, puis étudia la tenu de la personne. Il semblait noble pour sûr. En tout cas il en avait l'attitude et les habits, mais la question subsistait : noble de sang ou fieffé? Peut-être un mélange des deux, mais Héloïse ne connaissait rien aux familles angevines. Elle était déjà parfois perdu dans celle de son Comté alors ici à plusieurs kilomètres de sa terre natale, n'en parlons même pas.

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Blanche_elisabeth
L' aime pas trop être regardé ainsi la Louve, surtout par une donzelle. Tu veux un tit portrait de la brune ma jolie ? Ou alors elle n' a jamais vu une noble aussi...simplement vêtue ? Il est vrai qu' elle ne porte jamais de bijoux la Wolback et toujours des robes faient d' un simple tissu noir. Et la Valten ne s' attache jamais les cheveux, pas possible, ils sont toujours libres, comme elle.

Oui mais voilà, Kirke est arrivééé et la détourne de la blonde. Son palpitant fait des boumboum assourdissant, le rouge lui monte aux joues et ses jolies jambes tremblent...Mais qu' il est beauuu !!
Stopp ! Vous y avez cru ? Blanche n' aime plus les blonds, elles en a ras la tête des pseudos Apolon. En
plus, il l' ennerve l' andouille. Alors, elle prends la parole, la voix toujours aussi grave.


Nous ne serions pas ici, si nous ne savions pas tout ça...Nous ne sommes pas des ignardes sorties tout droit du couvent.

Vous nous prenez pour des gourdes ?

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Eireann.
Toujours debout devant le jury, Eireann retint un petit rire appréciateur en entendant la dame répondre vertement au paon qui se pavane... Mais elle s'obligea à garder son sérieux : ces dames la regardaient, elle se savait observée sous toutes les coutures, et elle se força à ne laisser apparaître qu'un mince sourire.
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Abondance.
[ En passant par l'Anjou , elle s'en va à Blou]

A Saumur quelques jours avant le «casting »

Il y a des armées dans ce duché ?
Oui, vous pouvez contacter dame Calyce, elle dirige une armée, elle est actuellement à Blou.
Je vais y aller donc.


On peut dire que dans les terres de l'archiduchesse d'Anjou, ça se bousculait sévère,
pour pouvoir avancer, il fallait y aller avec les coups de coudes et les coups de pied.

Elle avait fait un long voyage, pour faire LA rencontre de la célèbre Tiss & sa vassale qui n'était autre que Calyce de Dénéré, chef d'armée "Coin coin", un nom qui faisait sourire la jeune voyageuse.

Loin de se douter de ce qui se passe dans ce domaine, la niaise avançait gaiement, elle était toute excitée d'être enfin arrivée à bon port. Elle ne savait pas trop ce qui se tramait, mais il y avait du monde, et que de beau monde, des froufrous un peu partout, des coiffes à la rendre rouge pivoine de honte, elle qui portait un vieux chapeau de voyageuse, usé avec le temps, cachant sa blondeur au reflet roux mal coiffé.

Une file d'attente monstre, un bonhomme qui s'approche et qui lance ceci :


« Approchez, approchez donc, vous pouvez entrer en compagnie de votre chaperon.
Lorsque vous serez face au jury, votre chaperon devra vous présenter ensuite vous expliquerez aux cinq Angevines pourquoi vous êtes le meilleur parti pour les hommes qu’elles comptent marier.

Des questions ?

Si vous n’en avez pas et que vous êtes prêtes, je vous en prie. »


Au regard de l'Abondance de parcourir l'horizon, de chaperon, elle en avait pas,
quant au jury, elle ne savait pas trop de quoi il en retourner, mais elle devait avoir une audience avec ces dames, elle était à Blou , pas question de flancher .

L'une des jeunes femme , irlandaise ,s'approcha et pris la parole à la suite de son « chaperon », la voyageuse écoute avec attention la présentation, ça sentait la noblesse à plein nez, elle hésite à faire demi tour à se carapater de la salle,
elle observe un peu toutes ces damoiselles, l'air quelque peu perplexe, puis se concentre un peu plus sur le jury, elle tente de reconnaître qui de ces brunes est la Calyce, la Tiss.

Il y avait plus de femmes que d'homme, à part les quelques gardes, puis les accompagnateurs de ces dames, un silence pesait dans la salle, on pouvait entendre la voix des prétendantes raisonnées dans la salle de réception sous le regard d'un jury plus ou moins attentif, la seule qui questionnait jusqu'ici était une jeune fille, « vous pouvez être un PEU méchante », choque un peu la voyageuse. Nul doute, c'était elle, qu'elle devait rencontrer !

Au milieu de la présentation d' Eireann, un homme rentre, on dirait qu'il ajoute des critères à la sélection.

« Le vol, le mensonge, l'escroquerie, la tromperie... Autant de vices pour les uns qui sont nos loisirs chez nous, en Anjou.
Et pourtant... Accepter les coutumes angevines il faudra pour être intégrée ! »


Elle regarde ses bottes, puis réfléchit un peu, s'il fallait passer pour une prétendue prétendantes elle allait le faire, pour arriver à ses fins, bien que pour le moment elle semblait s'inquiéter quelque peu.

Son dessein était loin d'être de trouver époux en Anjou, mais plutôt de retrouver le "Coin coin" armée.
Kirke
    Assurément, les premiers termes en faisait réagir... Il aurait été dans un mauvais jour, il aurait peut-être passé l'éponge dessus, en ne rétorquant rien, ou pire, en s'en allant. Mais comme aujourd'hui il était de très bonne humeur, il n'avait pas envie d'être aimable. Sauf avec certaines têtes. Oui, la notion d'amabilité est adoptée au portrait du client chez lui. Quoiqu'il y ait toutefois quelques exceptions. En faite on ne sait pas vraiment, on va donc la faire à l'improvisation.

    Alors alors, qui va donc réagir ? Qui aura l'extrême courage de défier Dieu ?


    - Je suis sûre que je serais parfaite pour Edern dans ce cas !

    Et là, c'est le choc : il avait reconnu la voix bretonnante. Le Vicomte chercha donc du regard la source de cette voix. Que faisait-elle ici ? Il se rapprocha donc des rangs, pour mieux répondre à une provocation. Il garda son calme, comme toujours. L'énervement est la raison première de la défaite, il se le répétait souvent quand il avait l'occasion de méditer dans ses souterrains Douetumiens. La Marquise, qui lui faisait désormais face, était en quelque sorte bien habillée. Bon, en même temps tout lui allait, pas comme lui. Bah oui, vous ne le verrez jamais en souliers et en bas, la bouche en cœur, c'est pas crédible pour aller bastonner du touriste sur les routes et les péages.

    - Eh bien, vous voyez bien qu'il y a d'autres prétendantes potentiellement intéressées par le Fou Edern ! Seulement, si c'est celui que vous préférez, je peux toujours appuyer votre demande, ce n'est pas un problème...

    Dieu arbora un sourire, avant de poursuivre.

    - Quoiqu'il en soit, c'est un plaisir de vous voir en ces lieux, Vostre MA-GNI-FI-CIEN-CE !

    Joignant les gestes à la parole, le Vicomte prit la main de la Kermorial et s'adonna aux honneurs et respects de son époque : le baise-main. Salutations interrompues par une femme qui visiblement n'avait pas assez d'attention en ces lieux. Oui c'est ça, un manque d'attention qui la faisait agir pareil. Elle du oublier cependant à qui elle s'adressait. Si certains auraient fait semblant de ne pas entendre, lui il affrontait les problèmes. Pire, il les écrasait.

    - Des gourdes ? Pourquoi donc faire profiter vos voisines de votre statut ? N'est-ce pas osé de discréditer tout le monde ?


    Il est déjà face à elle, ses yeux se font plus dur déjà.

    - Gourde il n'y a que celles qui me prennent de haut... Ici, il n'y a que vous que l'on pourrait nommer gourdasse. N'y voyez aucune insulte, le terme a été pensé par votre propre âme !

    Il sourit encore...

    - Il vaut mieux éliminer les gourdes qui fuient et se contenter d'autres plus résistantes, si nous tenons à la survie du groupe lors du périple !

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Avec un D, comme Dieu !
Heloise
Héloïse suivit du regard le Vicomte qui maintenant alait saluer la jeune femme qui avait murmuré plus tôt. Elle haussa un sourcil, apparement, elle savait pourquoi elle était la. "Pas comme certaine" pensa très fort dans sa tête la brune à l'attention de sa chaperonne/confidente/seconde mère. Elle n'osa même pas lui adresser un regard. De toute façon Héloïse ne lui avait que peu adressé la parole durant le voyage, ça ne changerait pas comme cela.

D'ailleur, ils avaient l'air de se connaître tous les deux... et apparement, contrairement à sa tenue, elle était de la haute... Héloïse jeta un oeil à sa robe. Oui bon d'accord elle était pas habillé non plus comme une va-nu-pied mais avec un père radin c'était pas simple. Elle releva la tête et tourna cette dernière vers une seconde personne qui avait parlé. Elle écouta la réponse du Vicomte et se demanda si c'était obligatoire de réagir... Non parce qu'elle n'en avait pas du tout envie, elle ne connaissait personne ici et hormis en politique elle tâche souvent de se taire quand même. Ca vaut mieux parfois.

Elle préféra donc observer et écouter les réponses qui fusaient mais qui finalement ne faisait pas avancer les échanges entre la jeune femme devant le jury et ce dernier. Le jury était-il tombé d'évanouissement devant le nouveau venu ? Il fallait croire... Héloïse espérait que quelqu'un aurait des sels à leur passer sous le nez, sinon ça risquait de pas avancer cette affaire.

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Mai


    Le sourire empli de taquinerie ne quittait pas le coin de ses lèvres bretonnes. Elle l’avait surpris, ça se voyait sur son visage. Marie aimait ça. Cette carte posée sur la table… Elle avait assimilé les règles du poker qu’ils s’amusaient à jouer tous les deux depuis un moment, et commençait à prendre l’avantage. C’était sans compter la réplique douloureuse du Vicomte qui lui proposa de l’aider à séduire le Fou… Eurk !

    En effet, il y a de la concurrence, je devrai me désister...
    Le souci c’est que je ne suis pas candidate mais bien chaperon, mon cher ami.


    Le regard de la blondine se posa la caisse en bois ou se trouvait Kanig. LA prétendante bretonne. Alors qu’elle allait commenter l’affaire, Mai fut surprise par un baisemain parfaitement exécuté. Pâle diversion pour lui faire avaler ses précédentes paroles sans doute. Mais ça ne marche pas.

    Je note cependant que vous ne tenez guère à moi pour me jeter dans les bras d’un homme qui me déteste. C’est fâcheux, et j’en prends bonne note mon cher vicomte.

    Et que faites-vous là, vous ? Vous me cherchez une remplaçante ?


    Sourire carnassier alors qu’il se dirige vers une autre jeune femme…
    Kirke avait au moins le mérite de mettre de l'animation.


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Calyce..
Attentive, Calyce hoche la tête aux dires de la jeune irlandaise.
Pas très jeune, pas très riche, pas très angevine, pas très méchante...
Le coude de la Dénéré taquine celui de l'Archiduduche, sa voisine. Op ! On se réveille là dedans ! Un échange murmuré...


-Elle est gentille...
-Elle aime la dentelle...
-Melchiore ?
-D'mande lui si elle a les joues solides !
-Ça va pas bien ta tête, elle va fuir.
-Bin ça nous aidera à sélectionner, il frappe fort !
-T'oublies le plus important, jeune fille.
-Uh ?
-Le titre.
-Humpf.


Elle se redresse donc et se rend compte que la pièce est un peu plus peuplée. Une marquise bretonne qu'elle reconnait et à qui elle sourit de loin...et trois jeunes femmes qu'elle ne connait pas mais à qui elle sourit aussi, y a pas de raison ! Elles auront bientôt l'occasion de s'exprimer... Faut juste que le jury en finissent avec la première prétendante qui se tient toujours face à elles. Chacune son tour, y en aura pour tout le monde...ou pas.

A Eireann donc.


Quel titre apporterez-vous à votre futur époux damoiselle ?


Parce que c'était un peu le but premier de ces mariages arrangés quand même. Pas parce que l'Anjou demande son indépendance qu'il brade sa noblesse ! Noblesse angevine, certes, avec ses coutumes particulières mais noblesse quand même !

En parlant de noble particulier...en vlà un qui fait une entrée des plus remarquée. Un homme parmi une assemblée de femmes, ça fait tâche. Mais c'est Kirke, c'est Dieu alors Calyce se garde bien de le faire remarquer. La Berte le fera pour pour elle !-Oui, Calyce est lâche.
Si seulement il se contentait d'être présent, mais non, il faut qu'il parle ! La brunette se tient la tête, dépitée... Toute vérité n'est pas bonne à dire ou à entendre...
Et alors qu'il parle encore, elle en profite pour scruter les prétendantes. En quête de signaux : Une grimace de dégout, de gêne, un sourire ravi... Mais rien. Ah si, il y a une voix qui se fait entendre... Calyce tique et se penche à nouveau pour glisser quelques mots à l'oreille suzeraine. Elles commentent, en mode mégères.


-C'est qui c't'Edern encore ?
-L'valet de chambre de Leandre.
-Humpf...Ah bah Kirke a l'air de l'connaitre aussi. Faudra l'offrir à Marie alors, Leandre saura s'trouver un autre valet !


S'en suit une histoire de gourdes, une affaire que Dieu semble bien gérer. Il a bien raison, pourquoi s'encombrer de gourde quand on a un Calyce solide, hein ? Elle lui dira plus tard. Mais il met le doigt sur un autre critère important : La robustesse ! Fallait s'assurer que les jeunes femmes feraient de bonnes mères d'enfants bien viables.

Elle en revient donc à la douce irlandaise, sourire qu'elle veut rassurant accroché aux lèvres :


Hmmm, veuillez excuser l'Vicomte, il est là pour...parce qu'en bon suzerain qu'il est, il veille au choix que nous ferons en ce qui concerne la futur épouse de son vassal.
Je disais donc, un titre ? Pis, avez-vous tendance à être souvent malade ?

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Eireann.
Calyce.. a écrit:
Hmmm, veuillez excuser l'Vicomte, il est là pour...parce qu'en bon suzerain qu'il est, il veille au choix que nous ferons en ce qui concerne la futur épouse de son vassal.
Je disais donc, un titre ? Pis, avez-vous tendance à être souvent malade ?


La jeune femme répondit avec une tranquillité à toute épreuve, ignorant les divers bavardages, chuchotis et commérages qui persiflaient dans la salle en direction de différentes personnes :


- Je ne suis pas titrée moi-même, dame, bien que descendante d'une famille noble. Je ne suis qu'une érudite et une artisane. Si vous recherchez absolument un titre, je crains de m'être fourvoyée et de ne pas avoir ma place ici.


Ben oui, autant ne pas perdre de temps : une famille noble, elle a, un titre, elle n'a pas. Soyons efficaces.
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Calyce..
[ Vous êtes le maillon faible ]

Petite moue parce qu'elle l'aimait vraiment bien.
Confuse la Calyce.


Ce n'est pas tant ce qu'on cherche nous absolument, ce sont les convenances qui régissent notre monde qui le veulent, qui l'imposent...Alors oui, je suis navrée que vous ayez fait le déplacement pour rien mais à mari titré, femme aussi titrée.
Et elles dédommagent pas...
Mais je serais vraiment ravie de parler dentelle avec vous une prochaine fois ! Rentrez bien damoiselle.

Suivante !

Marquise, c'est à vous ?

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