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[RP] Quand les Ambuleurs s'emmêlent ...

Esclandres
Pareil, c'est à la tour.

Esclandres se dirige vers la prévôté tandis qu'Arlam s'en retourne vers leurs chariots avec la ferme intention de commercer quelque peu l’air de rien, tout en cherchant des gens louches qui passent suspectement, un peu comme des kidnappeurs de princesse qui veulent rester discrets...
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Esclandres
Aprés etre passé à la Tour de Police et avoir risqué sa vie dans Dans les Rues de Saumur Esclandres décida de retourner voir si Arlam était toujours vivant.

Copain ? ... où qu't'es ?

Evidemment personne, Esclandres courru vers la chariotte qui était toujours là

Mes stères ? Si ils l'ont enlevé, j'pourrai toujours l'echanger contre une bûche ...

Il les compta

621 ... Tout va bien, j'pourrai en sacrifier une pour l'echange, ça m'fera un compte rond.

Il se retourna et le chercha du regard.

Copain ? ...
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Aubane
Il cherchait Arlam, c'est une Aubane en tenue de voyage, toute poussiéreuse, qu'Esclandres trouve.

Bonjour Esclandres. Contente de te voir. Alors? Du nouveau? Une piste?
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Arlam
Débarquant la bouche en coeur et une poiscaille à la main, Arlam apostrophe son pote Esclandres

J'suis là copain. J'fais un tour d'coté d'lac et comm'l'coin avait l'air sympa, j'ai décidé d'interroger l'poissons...

Apercevant (enfin) Aubane

...et heu... ben j'attrapé c'lui là, j'voulais l'faire parler, mais l'reste muet comme une carpe. Alors j'ai essayer d'attraper un autre mais j'pas réussi alors... heu... ben non, j'pas vraiment trouvé que'qu'chose, mais j'cherchais, promis, même si d'loin on dirait qu'j'pêchais juste...
Aubane
Aubane marque une pause, éberluée par ce qu'elle viens d'entendre.

J'y crois pas. Je l'envoie enquêter sur la disparition de la princesse Armoria en insistant bien que c'est super important, que l'avenir du Royaume est en jeu, et lui il va peinard à la pêche.

Elle se pince l'avant bras, afin d'être sur de ne pas rêver. Sans laisser à Arlam le temps de protester.

Je vais te dire un truc mon p'tit Arlam, et ça vaut pour toi aussi Esclandres. Ne proteste pas, je sais très bien que tu vaux guère plus que cette andouille farcie.

Un index rageur pointe quelques instants dans la direction d'Arlam. Pas besoin d'être fin psychologue pour s'apercevoir qu'Aubane a la colère qui monte.

Je vous conseille de prier Aristote, ou qui vous voulez, qu'il ne soit rien arrivé de fâcheux à la princesse. Parce que si c'est le cas, priez alors pour qu'il m'arrive aussi une tuile. Car si je suis encore en état, je m'occuperai vous deux jusqu'à vous faire regretter de ne pas croupir en enfer. C'EST IMPRIME?!
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Cendres
Cendres, Lillaka et Bénédict étaient non loin, leurs chevaux étaient un peu à la traine. Cendres du haut de sa jument verte aquiessa en hochant de la tête puis pris la parole

En Effet, c'est du sérieux les gars, notre nom est en jeu. Il semblerait que nous soyons la seule délégation du Maine, nous avons une image à tenir !

Le viel Ambuleur passa les doigts dans sa barbe d'un air songeur et repri la parole.

Alors trève de plaisanterie ! On passe à l'action ! Avez vous repéré la meilleure taverne de la ville ? Je n'ai que 3 tonneaux de calva, vu le temps que l'on va rester en Anjou, ça ne va pas faire long feu ...

Esclandres se redressa quelque peu en regardant le patron

Citation:
J'pas fais les taverne, avec l'poto on a l'quinzaine d'tonn'let dans la chariotte, direct'ment ram'né d'Normandie, pis s'non j'ai encore une bonne d'mie douzaine d'barrique d'alcool d'patates qu'j'ai conçu en Guyenne. ça d'vrait au moins nous faire t'nir 5 jours s'les donzelles boivent leur sous-crasse bourrée d'épices


Cendres hocha de la tête à nouveau

Je savais que je pouvais compter sur toi cousin.

Il regarda Aubane

Tu vois ! C'est pour ça qu'on est les meilleurs Tatie, dans la famille on pense aux reserves en cas de siège.

Bon ! Division des tâches !

C'est toi l'officielle cette fois ci, sauf pour négocier une rançon,
Leger regard sur les chariot, je ne suis que de peu d'utilité. J'aimerai tout de même que l'un d'entre nous aille voir la famille de Penthièvre, pour presenter nos respects. Il est de rigueur qu'une grande famille du Maine lève le coude avec une grande famille d'Anjou. 19 et Tirso nous en ont fait baver à une époque, je leur dois un verre, à eux ou quelqu'un de leur parenté, c'est un principe.
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Esclandres


Alors qu'il écoutait son cousin, il écarquilla les yeux lorsque Cendres parla d'une mission importante, telle que "lever le coude par respect envers une autre famille.


Preum's ! Avec l'Arlam on peut s'en occuper, si y a bien des Ambuleurs capables d'presenter leurs respects en t'nant la picole c'est ben nous. Pis les enqueteurs, c'vous. On servira po à grand chose, autant qu'on symphatise avec les notables. Promis j'me tiendrai bien et j'roul'rai pas sous la table avant l'sixième tonneaux !



Esclandres regarda son copain et montra son poisson.


Moi j'peché un Ombre ... C'moins gros qu'ta carpe ... Pourtant j'ai un' barque moua ... Couillu ! C'po possible d'avoir autant d'veine quand on pèche les pieds dans l'vase au lieu d'prendre des risques en pleine flotte ...



Esclandres se rapproche d'Arlam, met son poisson à coté de la carpe d'Arlam, pas de doute la carpe est plus grosse.


Ben c'po la taille qui compte, c'est la manière dont y nage ! L'mien il est plus discret, il est comme les Ambuleurs, il s'faufile. Alors qu'toi t'as chopé une grosse boulotte, l'genre d'poisson qu'ouvre la bouche en d'sant "peche moi ! peche moi !"



Range son poisson, croise les bras et bombe le torse en regardant Arlam

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Aubane
La colère d'Aubane semble s'étouffer, soudainement noyée par une vague de lassitude. Le discours de Cendres suivi des réactions d'Esclandres et Arlam semblent l'avoir abasourdie. Silence. Elle reprend ses esprits. Un petit geste abscons de sa main et l'énergie qui venait de la quitter l'anime de nouveau.

Ce n'est pas parce qu'ils sont de la majorité des coups tordus faits dans cette partie du Royaume qu'il faut imaginer qu'ils sont aussi impliqués dans celui-ci. Va te mettre chiffon chez les Penthièvres si tu veux. Il n'y a qu'une seule Penthièvre avec qui ça ne me dérangerait pas de prendre un verre, mais je doute qu'elle soit ici. Pour les autres, soit je ne les connais pas, soit je n'ai franchement pas envie de les voir.

Pause dans le flux de parole, le temps d'une courte réflexion.

Pour ma part je préfère continuer à creuser les pistes relevée par Lil' à La Flèche. Viens Lil', allons chercher ce Bu... comment déjà?
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Esclandres
Mais c'est juste d'respect tatie !
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Lillaka
S'approchent de la scène, un cavalier et une cavalière, tout deux à la silhouette élancée, qui voyageaient avec Aubane et Cendres.
Elle s'approche au pas, sur une monture à la robe sombre et au crin lavé, encapuchonnée.
La jeune femme met pied à terre et s'approche de ses amis en faisant tombé le capucon de sa cape sur ses épaules révélant une longue chevelure de feu ondulée, un visage à la peau de porcelaine constellé de tâche de rousseur, et un regard vert pâle perçant.
Elle regarde la scène mi-amusée mi-désespérée de l'attitude d'Esclandres, Arlam... et commente comme pour elle-mesme...

Toujours égaux à eux-mesmes... irrécupérables... léger soupir...

Sa cousine reprend les choses en main, remet les choses à leur place puis s'adresse à elle


Viens Lil', allons chercher ce Bu... comment déjà?

Messire Balestan, douanier de Saumur...

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Lillaka
Alors que les 2 jeunes femmes du groupe allaient partir à la recherche du Douanier, un messager arriva. Il dévisagea de pieds en cape la jeune femme rousse puis s'adressa à elle
Dame Lillaka Sandrelune, j'ai un pli à vous remettre en main propre.
Il lui tend alors la missive et reste à côté attendant que celle-ci en prenne connaissance.

Lillaka ouvre le pli et le lit avec intérêt, le tend à sa cousine puis s'adresse au messager.

Un instant, je vous redige sur le champ une réponse.
Elle s'approche de sa monture, prend dans une des sacoches un nécessaire d'écriture et s'installe comme elle peut pour rédiger une missive à l'encre violette. Pendant que l'encre sèche, avant de plier la dite missive, elle la tend à Aubane afin qu'elle valide la réponse. Celle-ci parcours du regard et aquièse de la teste. La jeune femme rousse reprend alors le velin, le pli, fait fondre la cire afin de le cacheter puis le remet au messager.
Je vous laisse le soin de remettre en main propre cette réponse à l'expéditeur qui vous a mandaté pour me remettre le pli.
Celui-ci prend le pli
Bien Dame Sandrelune et s'en retourne.

Petite claquement de langue, Lillaka tend son bras ganté de cuir afin de réceptionner une magnifique chouette des neiges. Elle la regarde, lui prononce quelques mots à voix basse que seule sa cousine arrive à entendre et la laisse s'envoler.
Elle se retourne enfin vers son groupe d'amis, voit Cendres rouge de colère, et c'est peu dire, pres à exploser, qui a lu par dessus l'épaule d'Aubane.

Aubane, je pense que tu es plus à mesme de vérifier la véracité de ce pli.
Pour ma part, je pars à la recherche du douanier... je vais commencer par aller voir la maréchaussée voir s'ils peuvent m'indiquer où je peux trouver Messire Balestan
.

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Aubane
J'allais te le proposer. Je m'occupe des relations avec ce monsieur, et je te rejoins au plus vite.

Aubane récupère dans son paquetage de quoi écrire, et s'en va trouver un support susceptible de lui faciliter la calligraphie des missives qu'elle se prépare à rédiger.
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Esclandres
Cousin ... T'as un soucis d'mélanose, t'vires comme quand t'as trop picolé ou comme quand t'parlais avec l'ancien Cac d'Maine ... C'lui qu'tu traitais d'incapable ... Comment qu'c'était d'jà son blaze ... Zezette ou un truc dans l'genre ... Cousin ? t'a avalé un'olive d'traviole ?
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Cendres
Non Cendres n'était pas pourpre ... Il était écarlate, il detonnait au coté de sa jument verte. Les mains tremblaient, des mains de claveciniste tellement ses doigts gigotaient de haut en bas, d'un mauvais claveciniste car ces mêmes doigts partaient en fait dans tous les sens.

AAAAHHHHHHH !!!!!!! Mais qui a écrit cette lettre que je l'ettripe ! Qu'enfin je puisse ressortir mes outils de boucher ! Pas de surproduction qui tienne ! JE VAIS FAIRE DE LA BARBAQUE ! Sang de Bouc !

Il respira un grand coup et tendit la main vers Esclandres sans mot dire, sans le regarder, les yeux rivés sur on ne sait quoi. Esclandres lui tendit une fiole.

Citation:
D'la patate cousin ? C'est ça qu'tu veux, c'est du tubercule d'Guyenne distillé ?


Cendres s'en saisi et s'enfila le breuvage restant d'un trait.

Citation:
C'pô bon ça ... L'a tout bu ... ç'va chauffer, on f''rait mieux d's'ecarter ...


Esclandres recula de deux pas, trois en fait, de grands pas pour s'eloigner de Cendres. Evidemment Lillaka, Aubane firent de même, Arlam suivit ne comprenant pas trop pourquoi, Bénédict quand à lui, militaire dans l'âme savait toujours garder ses distances.

AMBULANTS ! J't'en foutrai des AMBULANTS !! On s'appelle les Ambuleurs ! Pas compliqué ! AMBULEURS pas AMBULANTS ! Gardaillon d'ma paire de ... HIC !

Il n'eut le temps de finir sa phrase, un petit hoquet le pris, un seul ... Il devint blanc comme un linge, propre ... Leger Silence ... Puis ...

AMBULANTS ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHhhhhhhh

La jument se cabra et fila droit vers ... quelque part avec sur son dos celui qu'on nommait "Patron" qui continuait à beugler tout en s'eloignant
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Raoulleglabre
[aller retour chez l'maréchal-ferrant, à Saumur]

Un bonhomme qui passe en vociférant sous la boite à morve de mon Raoul. De quoi interrompre la marche tranquille de bourricot. Glaber, dubitatif se gratta un instant la tête et releva son bandeau histoire de voir mieux, des yeux. Juste le temps d'un clin d'œil de vrai faux borgne. Ça fait toujours patibulaire, la borgnitude. C'est très bien pour avoir des ristournes sévères sur les marchés de provinces, habitués aux pintades de lavoir en colloques.


L'a un souci au fer arrière, à sénestre, vot'jument m'sieur.


Hum, trop tard... L'autre poursuivait sa course en beuglant en patois. Pas moyen d'saisir le verbe du brillant cavalier.

Maréchal ! nous voila !

Glaber reprit donc sa chansonnette avec bourricot et son chemin. Faut dire que grand ch'val, il s'appelle bourricot. Lui, il aime pas trop, mais mon Raoul, si.

Avance bourricot, j'ai mon gorgerin à rebosseler avant la nuit. Et l'aut'maréchal-ferrant, c'est une fainéasse. Si on arrive après l'heure de la messe, on s'ra bon pour dormir chez la margot. C'est l'cocu qui va râler d'devoir dormir encore dans la mangeoire avec toi.

L'histoire du gorgerin bosselé, c'est assez ennuyeux, en fait. je m'éternise pas.
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
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