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Aïe ! Aïe !

Aniki
C’est qu’il s’était battu le berger pour entrer dans Gifu, tel un beau diable, comme à son habitude. Confortablement mis en jambe par un léger petit échauffement sur les remparts de Kiyosu, il frappait et frappait encore, à l’aise et sûr de lui, faisant à chaque coup de lame jaillir de nouvelles souffrances dans de nouveaux éclats de sang …

Citation:
25-04-2012 15:01 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de : Aabasushy, Fa, Dina et Goyokin.

25-04-2012 15:01 : Vous avez frappé Dina. Ce coup l'a probablement tué.

25-04-2012 15:01 : Vous avez frappé Goyokin. Vous l'avez grièvement blessé.

25-04-2012 15:01 : Vous avez frappé Aabasushy. Vous l'avez grièvement blessé.

25-04-2012 15:01 : Vous avez frappé Aabasushy. Ce coup l'a probablement tué.


Tout semblait se dérouler exactement comme prévu quand, d’un coup, contre toute attente, ce fut à son tour de se mettre à grimacer …


AÏE ! … Quelque chose m’a piqué !


Citation:
25-04-2012 15:01 : Fa vous a porté un coup de katana. Vous avez été sérieusement blessé.







Quelques heures plus tard Aniki était chez lui, tout seul dans sa vieille bicoque du Dédale, presque nu, allongé à plat ventre sur son futon poussiéreux, une flasque de saké à portée de main. Il ruminait …


Grrrrrrr … Kuso ! Quelle attaque de peigne-culs j’te jure !!!

En fait … Vu la situation anatomique de sa blessure, il resterait surement dans cette position durant les cinq prochains jours au moins. Enfin, en tous cas, c’est ce que lui avait conseillé Tsukiko en le renvoyant chez lui avec un drôle de sourire au coin des lèvres. Pourtant, il s’marrait pas souvent le géant … …

Une blessure à un million de kobans ! Avait gueulé le sergent Tan, l’officier de sa section, hurlant ensuite de rire pendant de bien trop longues minutes …

Pfffffff …





Pour l’heure Megu était encore au front et, vu les mœurs étranges des gifujins au combat, c’était pour elle qu’il s’inquiétait. Ses formes étaient si exquises, ses courbes si parfaites. Il serait tout de même dommage, qu’elle aussi se retrouve avec une grande cicatrice sur la fesse …


Grrrrrrr … J’te l’jure ces empaffés … Vont avoir à faire à moi si lui balafre le popotin !!!
--Kikumi


Quand, d’un coup, deux grands yeux aussi innocents que coupables et accusateurs, firent irruption par l’embrasure de la porte …

Hi Hi ! 'Niki !

Tout de suite, le petit index pointa indécemment vers l’odieuse blessure …

Alors c'est vrai ... Tu t’as fais embrocher l’cul !!!

Hi Hi !!!
Aniki
Aniki la fixa un instant, l’air complètement abattu …

Pfffffffffff … Si même les mômes s’y mettent !

Dans son dos, sa main agrippa le drap, dernier obstacle entre lui et la complète nudité, pour grossièrement le rouler en boule. D’un geste rageur, il projeta le tout vers la petite curieuse.

Dégage ! Ya rien à voir par ici !
--Kikumi


Kikumi regarda l’étoffe virevolter un moment avant de finalement s’abattre à 10 bons pieds d’elle. Son index pointa une dernière fois le postérieur du malheureux guerrier puis elle détala en direction de la sortie tout en braillant à tue-tête …

'Niki c’est fait planter son cul-heu !

'Niki c’est fait planter son cul-heu !
Megu
Et la petite de se prendre Megu de plein fouet en tentant de s'enfuir tout en criant à qui voudrait l'entendre qu'Aniki s'était fait "planter le cul". Aah c'était donc pour ça, les rires qui avaient explosés dans le camp lorsqu'elle avait demandé, un peu inquiète, où est-ce qu'il était. Un petit sourire en coin sur les lèvres, elle attrapa Kikumi dans sa fuite, la soulevant par le col.

Stop !

Elle la souleva un peu plus, la remontant au niveau de ses yeux -oui, c'est léger une gamine de cet âge- et planta son regard sombre dans le sien.

Me dis pas que tu vas crier ça partout ? Y a que moi qui est le droit de dire des trucs comme ça sur Aniki... Et toi, t'as pas mon autorisation. Même si c'est drôle... rajouta-t-elle, un ton plus bas.

La petite était tout de même gardée à distance... Elle allait réagir et Meg' ne savait pas comment elle allait le faire. On sait jamais, un coup est si vite partit...

_________________
--Kikumi


Kikumi la fixait de ses grands yeux rieurs, son doigt pointant l'intérieur de la bâtisse, ses frêles gambettes moulinant négligemment dans le vide.

Dis ... Tu sais qu'Niki la d'dans l'a l'cul nu ?
Aniki
Kikumi !!!!

Aniki fixait le drap, en boule, à l’autre bout de la pièce … Il ne pouvait tout de même pas rester comme ça, à poil, sa lune ainsi exposée devant la porte grande ouverte. Il pensa bien à ramper jusque là mais, le moindre mouvement esquissé le faisait souffrir le martyr. Si, si, je vous assure. Les blessures dans cette région du corps sont extrêmement douloureuses …

Kikiumi ! Reviens !!!

Arff … Dans un mouvement de dépit, il saisit la bouteille de saké en s’envoya une bonne lampée …
Megu
Même pas un coup, ni un cri. Rien... Ah, si, une simple phrase qui détourna l'attention de Megu... "L'cul nu" ?

Ah oui ? laissa-t-elle échapper, alors que son regard se tournait déjà vers la porte grande ouverte.

Elle reposa Kikumi à terre, sans pour autant lâcher son col.


Bon... Je te laisse partir... Mais arrête de crier ça trop fort ! Ca va rameuter tout le monde après, finit-elle pour elle-même.

Meg' lâcha le col et la petite fila. Kikumi n'avait même pas disparu derrière une bicoque que Megu avait déjà passé la tête dans l'embrasure de la porte. Aniki, son beau postérieur effectivement à l'air, buvait tranquillement du saké, à plat ventre sur sa couche.


Hé ben, tu m'attends même pas pour boire ?

Elle s'approcha de lui et s'assit à la hauteur de sa tête, lui piquant la bouteille de saké. Son regard amusé se tourna vers sa blessure.

C'est vrai qu'ils t'ont bien amoché...

Elle ne pu retenir un sourire amusé, qui l'empêcha d'éclater de rire.
_________________
Aniki
D’abord Aniki baissa les yeux, plutôt gêné par le piètre spectacle qu’il avait à offrir. Ensuite, devant le sourire à peine caché qui frétillait au coin des lèvres de sa compagne, il leva les yeux au ciel enfin … autant que faire se peu dans cette inconfortable position qu’était la sienne …

Ah non Meg’, pas toi …

Déjà qu’depuis ce matin, tout le monde dans l’coin s’paie ma tête. Après ya cette p’tite chipie qui viens m’chiper mon unique drap alors …


Pfffffff …


Bein c’est vrai quoi. A la guerre, on est tout de même pas responsable des cibles choisies par l’adversaire. Faut pas abuser. Enfin, bref, au moins, Megu paraissait encore intacte et c’était le principal …

Et toi tu vas bien ?

L’avez pris c’foutu Sô ?
Megu
Un léger rire passa les lèvres de Megu à la réaction d'Aniki. Elle adorait l'embêter... Et ça le rendait tellement mignon !

C'est bon, je rigole plus. Promis, finit-elle, avec son plus beau sourire.

À l'allusion du drap, elle se releva pour aller le ramasser. La gamine ne l'avait pas emmené avec elle, heureusement. Pas sur qu'Aniki en ai un deuxième... Le drap vint recouvrir son postérieur et Megu reprit sa place initiale, près de son visage. Sa main vint passer tendrement dans les cheveux noirs et fin du petit berger. Elle était tout de même rassurée de voir que sa blessure n'était pas grave. Vaut mieux se prendre un coup sur les fesses qu'autre part et en mourir !

Et toi tu vas bien ?

L’avez pris c’foutu Sô ?


Hai, je vais bien. J'ai rien eu à frapper, contrairement à toi... Et personne n'est venu me chercher non plus... J'aurai bien aimé être dans l'action !

Une moue déçue trônait sur son visage.

Et le pire, c'est qu'on est même pas entré dans la ville... À part le groupe de fuyards que vous avez attrapé, il n'y a rien eu d'autre.
Rien.Du.Tout.
accentua-t-elle.
_________________
Aniki
Arff …

Finalement, depuis leur retour en Oda, il y avait eu bien moins de combats que prévu. Lui aussi était déçu. Enfin, de toute façon, pour le moment il n’était pas en état d'y retourner alors …

D’un signe de tête par dessus son épaule il indiqua vaguement la région de son postérieur.


Comment c’est ?

Pas trop moche ?


Bein quoi ? C’est vrai, non ? C’est toujours frustrant d’avoir une blessure que soit même on ne peut pas voir …
Megu
Le draps fut à nouveau soulevé, et Megu observa avec attention la blessure. Elle n'était pas profonde, juste assez pour faire mal pendant quelques jours, du sang avait coagulé et elle n'était pas propre. Faut dire qu'Aniki aurait eu du mal à se la nettoyer tout seul...

Celui qui t'a fait ça aurait pu le faire proprement... T'auras une belle cicatrice en zigzag.

Elle imita la forme en la traçant dans l'air, devant Aniki pour qu'il puisse voir ce que ça donnerait.

Aucune jolie petite infirmière ne t'a aidé à la laver ? demanda-t-elle, taquine.

Quoique si cette infirmière avait existé, elle n'aurait pas fait long feu...

_________________
Aniki
Arff en zigzag …

Pfffffffff !!! …



Heureusement cette vilaine idée fut très vite submergée par une autre, bien plus agréable. Peu à peu, dans sa tête, se précisa l’image d’une Megu, se trémoussant presque nue sous un léger kimono de soie blanche, se penchant indécemment sur lui, laissant furtivement entrevoir une nouvelle facette de ses charmes à chaque étape d’un long et lent massage …

Euh ! …

Non … Aucune aide de personne d’puis qu’on m’a balancé là …


Un grand sourire inondait alors son visage …
Megu
Son sourire béat... Un sourcil se leva, mais à quoi pensait-il ? Surement à quelque chose de...

Euh ! ...

"Ah oui, ça doit être ça" pensa-t-elle, la réaction d'Aniki confirmant ses pensées.


Bon, alors je vais m'occuper un peu de toi... dit-elle en se relevant, sourire en coin.

Elle fouilla dans le peu d'affaires qu'il avait pour trouver un bout de tissus propre. À force de grognements elle finit par en dénicher un pas trop sale et vint se rassoir proche de son postérieur.


T'as pas grand chose dans ta bicoque hein ! Peut-être que chez ma sœur...

Megu finit sa phrase dans un soupir, ça serait difficile de le faire bouger avec ce genre de blessure. Le bout de tissus fut imbiber de saké et elle commença par enlever le sang qui avait séché autour de celle-ci.

Attention...

Et elle s'attaqua à la blessure en elle-même, sans y aller trop fort tout de même.
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Aniki
Aïe …


Wouaah ! … Mais ! Aïïïïe !


Bon, c’est vrai … Pas de kimono de soie blanche, pas trop d’occasions de se rincer l’œil vu que tout se passait dans son dos … Une fois encore, la brusque réalité se révélait bien plus piquante que notre imagination …

M’enfin bon … Avec de tels soins, prodigués avec tant d’amour par une pareille infirmière, d’ici 5 jours il serait sur pied, c’était évident. En attendant …



Aïe ! Aïe !

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