Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La Taverne des Trente

Roxannemontfortlaval
[rp ouvert à tous ceux qui fréquentent la taverne]

Par un après-midi glacial...

Deux améthystes qui regardent au travers de la buée, alors que deux lèvres tièdes soufflent sur le carreau. La Chevalier distingue deux silhouettes et reconnait instantanément celle de son époux. Mais voila, cela fait des mois que la jeune femme ne pousse plus la porte d'une quelconque taverne et fait encore moins l'effort d'y entrer. La seule fois où elle l'a fait c'est quelques semaines en arrière, son mari y était seul. Il a même poussé un juron en la voyant sous la surprise avant de lui sauter dessus, tout heureux qu'il était. Oui mais bien que ce moment ait réchauffé son coeur, la jeune femme n'a pas le courage de revenir. Dans ce même genre d'endroit avant sur Gwened, elle y passait des heures en compagnie d'Alwen, de Loanne et de Netaniel quand sa tante Mimilia ne venait pas les rejoindre. Certains plaisantaient même en les voyant disant que c'était la taverne familiale des Montfort, d'autres n'osaient entrer et c'était Roxanne elle même qui leur ouvrait la porte, les incluant tout naturellement à partager ces moments d'exception avec eux. Mais désormais, la blonde fuyait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une taverne et passait la plupart de son temps isolée dans leur domaine ou chez les Trente à s'entraîner. On pouvait parfois la trouver dans la bibliothèque de l'Ordre au milieu des parchemins et archives soigneusement rangés. Encore fallait-il le savoir qu'elle était là mais très peu la voyait en fait. Ces derniers temps, elle recommençait à sortir, passait en coup de vent mais régulièrement dans ses bureaux en diplomatie, elle préférait entretenir certains liens par courriers et pigeons réguliers. D'autres l'avaient aperçue marchant à Retz, s'occupant d'accueillir de nouveaux arrivants. Elle avait même pris un dossier à la Citoyenneté, signe d'une amélioration de son état. S'abrutir de travail pour ne pas penser, voila la solution qu'elle venait de trouver. Elle cachait sa tristesse à tous sous un masque d'impassibilité et frayait de nouveau avec quelques relations du passé par pigeon ce qui aurait fait bondir son cousin de duc auvergnat s'il l'avait su. Lui qui avait tout fait pour la détourner du mauvais chemin qu'elle tentait d'emprunter lorsqu'elle ne supportait pas la disparition de son père. Et voila qu'aujourd'hui de nouveau avec le décès de Netaniel et ce terrible sentiment de culpabilité qu'elle portait au plus profond d'elle mais qu'elle cachait, la blonde redevenait la jeune fille rebelle et sauvage qu'elle était fut un temps. Seuls les moments passés avec son fils Yaouen-Elfyn l'apaisait ainsi que les fréquents courriers échangés avec son Taquin de mari. Leur amour était pourtant plus solide que jamais et la confiance entre eux était totale. Une main qui se pose sur le clanche de la porte mais qu'elle retire aussitôt. Quelques jours auparavant, c'est son parrain qu'elle avait aperçu en ces lieux. Dans sa poche, le dernier parchemin de son époux, des mots criant d'amour qu'elle effleure doucement. Elle sait qu'il sait bien qu'elle ne lui parle pas de ses peurs et de la culpabilité qu'elle éprouve ni de cette colère. Elle se dit que si elle n'était pas partie sur le front, Netaniel serait toujours parmi eux. C'est sa faute si son fils de coeur est mort. Peut-être aurait-elle du au final accepter que Lavatar le prenne avec lui comme il le lui avait proposé. Il voulait le former en tant qu'escuyer. Mais elle avait interdit à Neta d'y aller, arguant le fait qu'assez de monde dans leur famille pouvait le former à cette tâche. Et la guerre avait éclaté, Alwen et elle étaient partis avec les Trente et bien que tante Mimilia ait promis de veiller sur Netaniel, le pire s'était produit quelques semaines à peine après la naissance de Yaouen-Elfyn. Et Roxanne s'en sentait la seule et unique fautive.Et le seul fait de mettre les pieds dans une taverne lui rappellait atrocement son fils de coeur. Elle n'y arriverait pas encore aujourd'hui. Demi-tour en direction du pas de tir chez les Trente. Ce sont les cibles qui allaient encore contenir la rage et le chagrin de la blonde chevalier. Et pendant ce temps, la Taverne des Trente se remplissait doucement.
_________________
Ekate
Elle se remplit, oui, la taverne.

Le froid mordant, l'ambiance silencieuse. Jusqu'à ses pas sur le dur pavé, qui résonnent et la poursuivent. La ville semble gelée.


Mais Ekate, elle, ne l'est pas. Bien que peu et fort mal vêtue, bien que peu grasse aussi, elle résiste. Elle ne sait elle-même pas pourquoi. Le froid ne l'atteint pas, ni non plus la morosité ambiante. Tellement jeune! Son âme lisse n'accroche pas le mal.

L'air lui fait écho, que rien ne fait vibrer en cette heure.


Rien ne retient ses cheveux, et ils enveloppent son visage d'une masse protectrice. Rien ne retient son souffle, qui trace de jolie volutes. A quelques pas de sa destination, elle distingue une silhouette collée aux vitres.

Elle ne la reconnait pas. Mais c'est une femme, elle en jurerait. Et pourquoi resterait-on dehors, lors que dedans, un feu brûle, qui réchauffe? Ekate ne comprend pas, mais elle se le demande, en parcourant les derniers mètres. Bien sûr, elle n'osera pas interpeller l'inconnue. Bien sûr, elle ne saura jamais.

Mais tandis qu'elle la croise, elle qui fuit, elle voit son visage.

Sa bulle éclate, et son bien-être vole en éclats. Il existe donc des gens qui portent tant en eux, que leur être semble le raconter? Elle est niaise Ekate, préservée. Et l'idée même qu'on puisse tant souffrir lui est étrangère.

Cette image se grave, d'un trait. Ce beau visage.

Contre elle, elle sert l’étole qui la protège si peu. Et contre elle, elle aurait bien serrée l'inconnue. Réflexe d'enfant qui a souvent connu les bras de sa mère. Elle se retourne, Ekate, pour la voir filer, alors qu'elle ouvre la porte de la taverne. Si seulement un son pouvait sortir de sa gorge. Peut-être faudrait-il être bien plus fort qu'elle ne l'est, pour savoir couper le chemin de cette femme.

Sans qu'elle s'en soit rendue compte, elle a dit quelque chose, mais quoi? Assez fort? Elle en doute.

Elle entre, si doucement. Elle entre comme on renonce. Et elle oublie presque aussi vite, ne gardant en elle qu'une trace douce-amère de cette infime rencontre, et l'image.

Le feu l'invite, elle le rejoint, il l'enveloppe de sa douce présence.

Posant l’étole, rejetant les boucles noires qui lui dansent devant les yeux, elle fait corps avec le silence presque gai qui résonne entre les murs comme tout autant avec les conversations en cours. Elle s'en fiche, Ekate, elle est bien là. Visage pur, regard tendre, corps vierge, elle reforme sa bulle.
Roxannemontfortlaval
Une journée comme une autre. Et pourtant elle a fini par la pousser cette porte. Avec l'espoir de le voir. Mais bien sûr personne ne pourrait se douter des sentiments qui traversent l'esprit de la Chevalier en ce moment. La taverne n'est pas vide, un jeune homme est là et elle se faufile tout au fond non loin du comptoir. Au passage, elle reconnait l'un des Escuyers des Trente, Gwerad, penché sur ses vélins, il ne prête que peu d'attention à l'arrivée de la Chevalier. Elle s'en moque d'ailleurs, elle n'a pas envie de parler et ce silence est le bienvenu. Elle écoute le crépitement des braises dans la cheminée lorsqu'il s'excuse soudainement et d'un hochement de tête elle lui fait signe que ce n'est rien. La porte qui s'ouvre et les grisailles qui l'espace d'une seconde espèrent que...mais non l'Escuyer Ekate fait son entrée et la taverne se remplit petit à petit. Elle écoute à moitié la Chevalier perdue dans ses pensées quand une phrase de l'Escuyer près d'elle lui fait tourner la tête dans sa direction. Alors qu'est-ce qu'il s'est passé ? Croyant que c'est potins et ragots dont il demande rasade elle sursaute lorsqu'il lui parle affaires militaires. Elle l'a pourtant bien croisé la veille dans les couloirs avec ses frères et soeurs d'armes et voila qu'il est en train de lui dire qu'il se trouve dans une ignorance absolue. Elle assiste alors à une joute orale entre les deux escuyers et plus elle écoute et plus elle sent l'indignation monter en elle. Jusqu'au moment ou l'escuyer a la phrase de trop en mentionnant qu'il n'a pas de chevalier. Ah mais que si il va en avoir un!! Et pas n'importe lequel. C'est qu'il se rebiffe le breton, tout à fait ce dont Roxanne a besoin en ce moment mais ça lui, il ne le sait pas encore.
Malgré les rebuffades, elle a noté en lui un élément de valeur pour peu qu'il soit bien encadré et formé. Elle a le flair la blonde. Va y avoir du boulot avec celui là mais c'est un défi qu'elle est prête à relever. Faire de cet Escuyer outrecuidant et insolent un modèle de Chevalier. Il lui rit au nez arguant le fait que c'est lui qui va lui en faire voir de toutes les couleurs. L'archère l'espace d'un instant, retrouve alors ce franc sourire qui est le sien, tout juste sorti de l'adolescence mais avec ce semblant d'espièglerie auquel il ne faut surtout pas se fier. S'il croit qu'il va avoir le dessus sur elle elle ne va certes pas le détromper. Mais déjà, la Chevalier commence à poser les stigmates de ce qui va être un long et douloureux parcours pour lui quoi qu'il en pense.Il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas détourné des états d'âme dans lesquels elle perdurait depuis des mois. Et il avait suffit d'un Escuyer à la langue un peu trop aiguisée pour faire sortir l'archère de sa léthargie. Et elle ne saurait pas le prendre lui avait-il dit. Ce qu'il ignorait, c'est que la blonde avait reconnu chez lui certains traits de caractère qu'elle connaissait bien. Alors il se trompait lourdement s'il pensait que c'est lui qui ferait la vie dure à son Chevalier.
En sortant de la taverne c'est directement dans le bureau du Maréchal qu'elle se rend. Elle essaie d'oublier sur le trajet que son époux ne lui a toujours pas donné signe de vie. Et pourtant, il aurait toutes les raisons de le faire avec la dernière missive qu'elle lui a adressé. Certes très courte mais tout époux normalement constitué aurait déjà bondi aux quelques mots...A croire que l'évidence était peut-être bien là...Et ça la blonde ne voulait même pas l'envisager. Il avait du être retenu à quelque part et ne tarderait point à se montrer. En attendant, elle avait trouvé de quoi s'occuper. Former un escuyer demande du temps et de l'énergie et nul doute qu'avec celui là d'escuyer, il allait lui falloir déployer des trésors d'ingéniosité pour en extraire le noble chevalier qu'il recélait en lui.

_________________
Lavatar
Lavatar frappa fort à la porte de l'auberge...

Il tenait de la main gauche une bouteille de rhum bien entamée, et de l'autre une damoiselle, cantinière de l'ost breton... Suiveuse, fillette, fille de joie ou ribaude, elle avait pétillé sur le grand blond et avait profité de son humeur bien désappointée pour lui mettre le grapin sur les genoux...

Le chevalier ne connaissait ni son nom ni s'en souciait le moins du monde, son état n'était pas digne de l'image du fier soldat qu'il arborait habituellement et son esprit était bien écartelé...

Il posa quelques écus sur le barre, en même temps qu'il demandait d'une voix marmonnée et trébuchante une chambre à l'aubergiste...


- Aubergiste .... * hips * Crénom de Zeu.. Zeu...Zeus... J'ai sommeil et *hips * mon escuyère que voilà dormira au *hips * pied de mon lit... Quelle chambre as-tu de li... li... libre????


Une fois la réponse donnée, et malgré le regard réprobateur de l'aubergiste et ses conseils de se dégriser avant de monter, ils grimpèrent fissa l'escalier, au milieu des gloussements de la donzelle qui devaient mener Lavatar vers sa nouvelle destinée...
_________________
Roxannemontfortlaval
La Chevalier est assise comme à son habitude, dans son coin favori. Entendez par là le siège le plus reculé au fond de la taverne, celui qu'on ne voit pas depuis dehors, lorsqu'on regarde au carreau. C'est ce qu'elle a fait remarqué à Gwenaël l'autre soir. N'empêche que ce coin là, la plupart du temps lui permet de ne pas être dérangée.
Mais ce jour là la porte s'ouvrira sur un oursidé blond. Effet de surprise chez la Chevalier qui ne s'y attendait pas, et surtout pas à entendre cette voix là. Il est accompagné semblerait-il, mais ce qui est certain, c'est qu'il est sacrément éméché. Et que ce n'est pas sa femme qui est près de lui. L'apparition ressemble plutot à une fille de joie.

- Aubergiste .... * hips * Crénom de Zeu.. Zeu...Zeus... J'ai sommeil et *hips * mon escuyère que voilà dormira au *hips * pied de mon lit... Quelle chambre as-tu de li... li... libre????

ça !!! Une escuyère...La blonde secoue la tête, elle aura vraiment tout entendu.
Quelques chaises de bousculées, en voilà une qui se renverse et les voila tous deux qui disparaissent dans les escaliers. Le silence se fait. La chevalier se lève et remet les chaises en place. Elle lève les yeux au ciel et soupire. Va falloir qu'elle pense à demander à Slicer si la taverne fait aussi office de bordel. Si c'est le cas, elle n'en savait rien la gonfanonnier. Elle se rassoit et se plonge de nouveau dans la lecture de ses vélins.

_________________
Benjamin_rathery
Arrivé de son Languedoc natal, Benjamin avait trainé ses guêtres jusqu'en Bretagne .... plus par hasard que par volonté délibérée d'ailleurs ... en fait il s'en moquait comme de ses premières braies .... il pousse la porte d' une taverne ....

Pas la foule ... un couple vacillant monte a l'étage ... une brunette se chauffe prés du feu .... une blonde ramasse des chaises ... Ben repousse son feutre et s'installe dans un coin ...


Possible de manger quelque chose ? et une bouteille de vin bouché c'est possible ?

Il se méfiait un peu des boissons locales .. un espèces d'alcool mielleux qui vous empâtait la bouche ... il pose sa viole a coté de sa besace ... "calva" son batard gris bizarre se couche a ses pieds ....
Lavatar
Au milieu de la matinée, Lavatar eut bien du mal à se lever... Dans sa tête résonnait mille coups de bombardes et il lui semblait que mille flèches acérées se plantaient à la queue leu leu sur ses tempes bien lourdes...

L'odeur de chouchen, tout d'abord, puis les exhalaisons d'un parfum de foire trop puissant et de mauvais goût... Il n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour comprendre que l'insoutenable et la déchéance s'étaient donnés rendez-vous dans cette chambre de l'auberge des Trente...
Il hésita à les ouvrir, ses mirettes... de peur de se retrouver nez à nez avec la personne qui l'avait accompagné la veille...

Mais non... elle avait dû le quitter au lever du jour.. Elle ? ... Il ne saurait même pas le reconnaître, peut-être même ne lui avait-elle pas dit son nom... Une cantinière, une ribaude, une fille de joie, de celles qui suivent avec bonheur les armées, pour le plus grand malheur du grand blond...

Il s'était senti trop seul, désappointé.. Il s'était vu misérable et bien égoïste... avait bu plus que de coutume... bien plus...
Il ne souvenait de rien, mais se doutait que l'irréparable avait été commis...

Il s'assit sur le lit, prit ses braies jetées au pied du lit... Sa bourse en cuir de veau était à terre, vide, tout comme la bouteille qui roula au contact de son pied... La fillette, on les appelait ainsi à la garnison, s'était bien payée... Mais il n'en avait cure... Sa première pensée fut pour sa rouquinette...

Mon dieu... Qu'ai-je fait ???

Il enfonça son visage dans ses mains et resta longtemps ainsi, à tenter de supporter la honte qu'il avait de lui-même...

Enfin, il se leva, s'habilla et descendit le plus discrètement possible dans la salle du bas... du monde, déjà, occupait quelques tables près de la fenêtre...
Après avoir fait tinter la clochette sur la banque, il s'installa à une table plus isolée que les autres, dans les profondeurs de son déhonneur, et attendit, le potiron en bouillie, qu'on veuille bien s'occuper de lui...
Il vérifia cependant, la tête ailleurs, qu'il lui restait encore quelques deniers dans l'aumonière...

_________________
Kiklan
Kiklan ayant décidé de ne plus dormir dans sa tente humide dans ce camp rapellant trop son foyer qui l'attendait, il vint prendre une chambre à l'auberge des trente... Il poussa la lourde porte de bois puis regarda dans la salle commune. Il ne fut pas surpris de voir son parrain... Mais! Il avait l'air mal en point le pauvre! Et ce n'était pas à cause du chouchen! Il se mit à s'approcher puis vint s'assoir en face de Lavatar essayant d'engager la conversation le plus prudement possible:

Tu en fais une tête Lav'... Quequ'chose te chagrine? dit-il tout bas pour ne pas attirer les orreilles en quète de ragots...
_________________
Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!
Lavatar
Tu en fais une tête Lav'...
Quequ'chose te chagrine?

Lavatar leva la tête...

- Kik' ! Mon fillot...

Il soupira et l'invita à s'asseoir à ses côtés...

- Kik... J'ai fait une sacrée bêtise... Oui... Je ne sais pas si tu me mérites comme parrain... ni même si je ne mérite personne... Assieds-toi, mon ami... Que veux-tu boire ? Je crois que je vais attaquer une nouvelle bouteille, vu où j'en suis...
_________________
Kiklan
Kik... J'ai fait une sacrée bêtise... Oui... Je ne sais pas si tu me mérites comme parrain... ni même si je ne mérite personne... Assieds-toi, mon ami... Que veux-tu boire ? Je crois que je vais attaquer une nouvelle bouteille, vu où j'en suis...

Oula! Quelque chose allait vraiment mal pour son ami! Ce n'étrait pas dans son genre de se maudire et de desespérer ainsi... Ne sachant trop que faire, il savait que le moindre mot était important mais le hic c'est qu'il n'en connaissait pas! Prudement, il répondit en le regardant droit dans les yeux:

Tout dabord, une chose est clair, c'est moi qui t'es choisis comme parrain donc c'est que je doit te mériter! Ne dit plus jamais que tu es en dessous des chiens! Pour la bouteille, c'est moi qui paie!

Il leva son bras et fit claquer ses deux doigt attirant l'attention de l'aubergiste:

Une bonne bouteille s'il vous plait, et ne lésinez pas sur la qualité!

Le temps que la boisson arrive, il regarda Lav'... il était en miette de l'interieur... Pauvre de lui! Cela doit être vraiment terrible cette bétise... Si jamais il ne veut pas reprendre surface... et bien on essayera une technique moins douce que l'alcool!
_________________
Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!
Lavatar
Malgré son mal-être, Lavatar sourit à son ami.... Il savait qu'il pouvait compter sur lui... Il le regarda droit dans les yeux et murmura, à peine plus fort qu'un souffle...

- Kiklan.... Je ... Je crois qu'Alwenna va me repousser... et avec raison.... Hier au soir... J'étais perdu... J'ai bu plus que de coutume... et tu sais que je tiens le coup.. Mais là, j'avais vraiment bu... et... et une des filles qui suit la garnison.. J'avais déjà remarqué qu'elle me sondait depuis quelques jours.. et bien... hier soir... bah... Jamais je ne l'aurais fait... Même ivre, Kik', tu me connais... mais là... Pour la première fois de ma vie... J'ai ... craqué...

Le chevalier garda le silence.. Laissant le poids de ses paroles plomber l'atmosphère...
_________________
Kiklan
- Kiklan.... Je ... Je crois qu'Alwenna va me repousser... et avec raison.... Hier au soir... J'étais perdu... J'ai bu plus que de coutume... et tu sais que je tiens le coup.. Mais là, j'avais vraiment bu... et... et une des filles qui suit la garnison.. J'avais déjà remarqué qu'elle me sondait depuis quelques jours.. et bien... hier soir... bah... Jamais je ne l'aurais fait... Même ivre, Kik', tu me connais... mais là... Pour la première fois de ma vie... J'ai ... craqué...

Les paroles de son ami résonèrent dans sa tête comme une sentence irrévocable. Voila ce qui le préoccupait tant! Et a vrai dire, c'était une sacrée bétise en effet!
Que vais-je pouvoir lui dire? Il avait bien son idée en tête mais il la laissa de coté. Avant de combattre, il fallait connaitre les raisons de l'offensive! Aussi il demanda tout aussi bas à son parrain:


Pourquoi as-tu fais cela? Avait-elle quelque chose de particulier qu'Alwenna n'aurait pas?

Voyant que leur commande arrivait, il prit la bouteille puis servit un verre plein à Lav' avant de se servir lui même. Voyant que Lav' hésitait, il but un peu pour le décider.

Boit un peu, cela te donnera du courage pour raconter ce qui est dificile de dire...
_________________
Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!
Lavatar
Pourquoi as-tu fais cela? Avait-elle quelque chose de particulier qu'Alwenna n'aurait pas?

Lavatar attendit que la serveuse s'en aille et répondit à son ami..

- Non.... Alwenna a tout... elle est parfaite... Belle, charmante, de l'esprit... un peu possessive, certes, mais, connais-tu une femme quio ne le soit pas ?... Pour tout te dire, je ne sais même plus à quoi ressemblait la drôlesse que j'ai menée à mon lit... Je ne sais pas ce qui m'a pris... J'aime Alwenna, Kik'... mais jamais elle ne me le pardonnera... et... je ne sais pas mentir... je me dois de lui dire... Que j'ai au moins le courage d'assumer mes actes...


Il resta là, à regarder le verre plein....

Bois un peu, cela te donnera du courage pour raconter ce qui est difficile de dire...

- Je t'ai tout dit... J'irai voir Alwenna après la guerre... J'espère qu'elle me laissera au moins voir les enfants... Et Lena... que va-t-elle penser de moi???? Je dois aussi laver mon âme... Tu vois, Kik'... Je n'ai qu'une envie, là... Que cette maudite guerre reprenne et qu'une flèche transperce mon coeur...
Le soldat ne quittait pas le verre des yeux, le faisant tourner dans ses mains...
_________________
Kiklan
- Non.... Alwenna a tout... elle est parfaite... Belle, charmante, de l'esprit... un peu possessive, certes, mais, connais-tu une femme qui ne le soit pas ?... Pour tout te dire, je ne sais même plus à quoi ressemblait la drôlesse que j'ai menée à mon lit... Je ne sais pas ce qui m'a pris... J'aime Alwenna, Kik'... mais jamais elle ne me le pardonnera... et... je ne sais pas mentir... je me dois de lui dire... Que j'ai au moins le courage d'assumer mes actes...

C'est qu'il n'était pas totalement perdu le Lavatar! Au moins il reconnait ses erreurs... C'est le début de la remontée...

C'est vrai que lui dire la vérité est la premières des choses à faire. Maintenant, il faut que tu saches ce qui t'a poussé à partir avec cette fille! Bon sang Lav'! Tu avais tout et tu t'es débrouillé pour tout perdre!

- Je t'ai tout dit... J'irai voir Alwenna après la guerre... J'espère qu'elle me laissera au moins voir les enfants... Et Lena... que va-t-elle penser de moi???? Je dois aussi laver mon âme... Tu vois, Kik'... Je n'ai qu'une envie, là... Que cette maudite guerre reprenne et qu'une flèche transperce mon coeur...

Je t'ai déjà dit d'arreter de te lamenter sur ton sort! Ce qui est fait est fait, et on ne peut rien y changer! En plus, tant que tu seras au combat, je serais là et les flèches ne nous atteindrons pas!

Un bon secouage et Lav' serait sur ses pieds! Enfin il l'espèrait... Il jouait tout et cela ne laissait que deux solutions: soit Lav' et lui se fachaient à mort ou alors Lav' se réveillerais, et agirais selon ses fautes...

Va parler à Alwenna mais seulement après avoir réfléchit... Si tu es parti avec cette fille, c'est que quelque chose n'allait pas entre vous deux!
_________________
Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!
Lavatar
Je t'ai déjà dit d'arrêter de te lamenter sur ton sort ! Ce qui est fait est fait, et on ne peut rien y changer ! En plus, tant que tu seras au combat, je serai là et les flèches ne nous atteindrons pas!

Lavatar sourit, il avait là un ami , un vrai, de ceux qu'on ne rencontre que deux ou trois fois dans une vie.... et dire que c'était lui le parrain.. et Kik' le filleul... Le monde tournait vraiment à l'envers en ce moment..

Va parler à Alwenna mais seulement après avoir réfléchit... Si tu es parti avec cette fille, c'est que quelque chose n'allait pas entre vous deux!

Lavatar resta un instatn sans réfléchir... Cela ne lui ressemblait pas de rester là sans rien faire... Il était homme d'action., et les rabrouements de son ami le sortir de sa léthargie.....

— Tu as raison... Je vais tout lui dire... J'irai me confesser, demander compassion au Très Haut... Je vais réagir et me battre pour garder ce qui peut être sauver...

Il leva doucement son verre et trinqua avec tout de même moins d'enthousiasme que d'habitude avec son frère d'armes et de coeur...

— Kiklan... Tu es un vrai frère.
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)