Ekate
[Dans une rue, non loin]
Le mot lui parvint, pendant qu'elle rentrait chez elle. Elle essayait de ne pas suivre son instinct, marchant doucement, par les rues glaciales. Jouait parfois un rayon du soleil, sur ses boucles, sur ses yeux. Qu'elle plissait. Ainsi, elle avait faillit se cogner à lui.
Au coursier essoufflé, qui lui avait tendu le pli, sans mots. Il l'avait regardée, et avait vu qu'elle s'en saisissait vivement. Il avait sourit, et aurait dit quelque chose, si çà avait été son rôle. Mais il n'en pensait pas moins que ces gens étaient bien compliqués, à sécrire plutôt qu'à se parler. Alors qu'ils étaient à deux pas l'un de l'autre.
Une course facile, cependant. Pour çà qu'il attendit, des fois qu'elle réponde. Parfois, gagner facilement sa vie, c'était bien aussi. Mieux que d'apporter certains plis au sein de sombres châteaux lointains. A deux pas d'elle, il regardait ses pieds.
Il la vit rire, aux éclats, et il l'entendit dire, après qu'elle ai lu.
- Hautaine, moi?
Il aurait bien répondu qu'elle létait surement. Elles le sont toutes, quand elles oublient qu'il attend. Mais il nétait pas payé pour çà.
Elle, elle leva les yeux vers lui.
- Vraiment, hautaine?
Elle n'attendait pas de réponse, et il ne lui en fournit pas, affichant le plus bovin des regards qu'il avait. Depuis longtemps, il savait qu'il fallait se méfier. Etre messager, c'est être souvent là quand il ne faut pas. Deux piécettes, qu'elle lui lance, il les attrape, agile. Elle lui dit :
- Vient me voir dans une demi-heure, je serais chez moi, au 1 rue Gomoz. Il me faut une table pour répondre.
Et comme elle reste curieuse, toujours, et qu'elle sent bien que ce coursier là est un peu plus malin que ceux qu'elle a vu jusqu'à présent, elle demande :
- Au fait? C'est quoi, ton nom?
Lui, presque surpris, marmonne :
- J'vois pas ce que çà peut bien faire, mon nom. J'y serais.
Ekate relit le mot, tout en marchant. Viens vite.... Mais où? Elle ne sait pas, a oublié de demander au coursier.
Quand, rentrée, elle écrira, elle commencera comme çà :
Loup y es-tu? La lune se lève.
Elle aime jouer avec les mots, et elle vient de décider de l'embêter un peu. S'il veut, qu'il se décide, et la cherche un peu. Hautaine, hein?
Je crois que je me suis perdue dans un bois. Viendras-tu my chercher ?
Très princesse, assez pour lui plaire ?
Elle complétera, de quelques autres phrases amusées.
Au coin dune rue, on la voit disparaitre. Bientôt chez elle.
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Le mot lui parvint, pendant qu'elle rentrait chez elle. Elle essayait de ne pas suivre son instinct, marchant doucement, par les rues glaciales. Jouait parfois un rayon du soleil, sur ses boucles, sur ses yeux. Qu'elle plissait. Ainsi, elle avait faillit se cogner à lui.
Au coursier essoufflé, qui lui avait tendu le pli, sans mots. Il l'avait regardée, et avait vu qu'elle s'en saisissait vivement. Il avait sourit, et aurait dit quelque chose, si çà avait été son rôle. Mais il n'en pensait pas moins que ces gens étaient bien compliqués, à sécrire plutôt qu'à se parler. Alors qu'ils étaient à deux pas l'un de l'autre.
Une course facile, cependant. Pour çà qu'il attendit, des fois qu'elle réponde. Parfois, gagner facilement sa vie, c'était bien aussi. Mieux que d'apporter certains plis au sein de sombres châteaux lointains. A deux pas d'elle, il regardait ses pieds.
Il la vit rire, aux éclats, et il l'entendit dire, après qu'elle ai lu.
- Hautaine, moi?
Il aurait bien répondu qu'elle létait surement. Elles le sont toutes, quand elles oublient qu'il attend. Mais il nétait pas payé pour çà.
Elle, elle leva les yeux vers lui.
- Vraiment, hautaine?
Elle n'attendait pas de réponse, et il ne lui en fournit pas, affichant le plus bovin des regards qu'il avait. Depuis longtemps, il savait qu'il fallait se méfier. Etre messager, c'est être souvent là quand il ne faut pas. Deux piécettes, qu'elle lui lance, il les attrape, agile. Elle lui dit :
- Vient me voir dans une demi-heure, je serais chez moi, au 1 rue Gomoz. Il me faut une table pour répondre.
Et comme elle reste curieuse, toujours, et qu'elle sent bien que ce coursier là est un peu plus malin que ceux qu'elle a vu jusqu'à présent, elle demande :
- Au fait? C'est quoi, ton nom?
Lui, presque surpris, marmonne :
- J'vois pas ce que çà peut bien faire, mon nom. J'y serais.
Ekate relit le mot, tout en marchant. Viens vite.... Mais où? Elle ne sait pas, a oublié de demander au coursier.
Quand, rentrée, elle écrira, elle commencera comme çà :
Loup y es-tu? La lune se lève.
Elle aime jouer avec les mots, et elle vient de décider de l'embêter un peu. S'il veut, qu'il se décide, et la cherche un peu. Hautaine, hein?
Je crois que je me suis perdue dans un bois. Viendras-tu my chercher ?
Très princesse, assez pour lui plaire ?
Elle complétera, de quelques autres phrases amusées.
Au coin dune rue, on la voit disparaitre. Bientôt chez elle.
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